#planète

miksimus@framasphere.org

Chère Bonne Maman,

Ton nom rassurant et touchant à notre enfance ne m’explique pourtant pas pourquoi tes actes sont ceux d’un industriel déresponsabilisé du monde qui l’entoure.

Il me semble qu’une “bonne maman” prend soin de ceux qu’elle nourrit, et de leur environnement.

Alors dis moi, chère Bonne Maman,
Pourquoi tes biscuits sont emballés UN par UN dans un emballage plastique polluant et désastreux pour l’environnement.
Je t’avoue que j’hallucine quand j’ouvre le paquet en carton et que je vois plus le plastique que les gâteaux, qui sont si bien mis en valeur sur la boite.

Bien sur, je ne m’attarde pas là sur les produits inutiles voir dangereux présents dans tes biscuits. C’est un autre débat, mais un même état d’esprit.

Puisqu’en 2021, tu n’as pas l’air d’avoir pris conscience de l’urgence écologique, et qu’à ton niveau, tu n’as pas daigné faire ce petit effort, alors j’agis à ta place, et je te promets que jamais plus, je n’achèterais tes biscuits (et par extension les produits de ta “mère” Andros) parce que j’ai envie que mes enfants disent de moi que j’étais…

…un “bon papa”

#écologie #planète #humanité #gaspillage #urgenceclimatique #pollution #écologie #environnement #climat

jaune_lola@diaspora-fr.org

#Cyberaction N° 1386 : Sauvons les peuples #autochtones et la #biodiversité

Cyberaction mise en ligne le 28 avril 2021, proposée par Cyberacteurs Elle sera envoyée au Président de la République
#Survival International rend publique une lettre pour que tout le monde puisse comprendre que la lutte contre la perte de biodiversité ne peut pas se faire aux dépens des meilleurs gardiens de la #nature. L’objectif de 30 % d’aires protégées est un “grand #mensonge vert” ; il détruira des millions de vies, mais ne sauvera pas notre #planète.
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/sauvonslespeuplesautochtonesetlabio-4723.html
#cyberacteurs #environnement #écologie #peuples-premiers #droits-humains #solidarité #pétition

royae@framasphere.org

Ces deux paysages ont le même âge : des milliards de milliards d'instants se sont écoulés depuis que seule l'eau coulait sur leur roche.
Dans le premier des milliards de milliards de petits déséquilibres, le fil du temps passant, ont crées une richesse biologique profonde et toute entrelassée et même des merveilles de mouvement et de vie : les mamifères, un loup...
Lequel de ces paysages devrait nous faire envie, nous épanouir, nous nourir et nous reposer, et même nous faire découvrir l'apréhension et le jeu avec un loup ?
Quel aveuglement, hystérie, faut-il pour ne pas savoir répondre à la question précédente ?
#planète #mars #terre #panoramique #paysage #vallée #écosystème #loup #économie

pbissf@diasp.org

Un texte de Fred Vargas que je trouve percutant, concernant l’humanité et son lien avec la planète et l’écologie.

“Nous y sommes”

Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l’incurie de l’humanité, nous y sommes.
Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l’homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu’elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d’insouciance.
Nous avons chanté, dansé…
Quand je dis « nous », entendons un quart de l’humanité tandis que le reste était à la peine.
Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l’eau, nos fumées dans l’air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout du monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu’on s’est bien amusés.
On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l’atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.
Franchement on s’est marrés. Franchement on a bien profité.
Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu’il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.
Certes.
Mais nous y sommes.
A la Troisième Révolution.
Qui a ceci de très différent des deux premières ( la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu’on ne l’a pas choisie.

« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
Oui.
On n’a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C’est la mère Nature qui l’a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.
La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets.

De pétrole, de gaz, d’uranium, d’air, d’eau.
Son ultimatum est clair et sans pitié :
Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l’exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d’ailleurs peu portées sur la danse).
Sauvez-moi, ou crevez avec moi.
Evidemment, dit comme ça, on comprend qu’on n’a pas le choix, on s’exécute illico et, même, si on a le temps, on s’excuse, affolés et honteux.
D’aucuns, un brin rêveurs, tentent d’obtenir un délai, de s’amuser encore avec la croissance.
Peine perdue.
Il y a du boulot, plus que l’humanité n’en eut jamais.
Nettoyer le ciel, laver l’eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l’avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, – attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille – récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n’en a plus, on a tout pris dans les mines, on s’est quand même bien marrés).
S’efforcer. Réfléchir, même.
Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.
Avec le voisin, avec l’Europe, avec le monde.
Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.
Pas d’échappatoire, allons-y.
Encore qu’il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l’ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n’empêche en rien de danser le soir venu, ce n’est pas incompatible.
A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l’homme, sa plus aboutie peut-être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.

Fred Vargas, Archéologue et écrivain.

Ce texte a été diffusé en novembre 2008 sur le site de “L’écologie - les verts” de Paris 20e, au moment où Fred Vargas a rejoint les Verts. source: http://cestpourdire.blogspot.ca/2011/04/nous-y-sommes-fred-vargas.html

#écologie #planète #humanité #vert #sociologie #alter-mondialisation #nature #révolution