#handicap

tina@diaspora.psyco.fr

Les Dépareillés.

Trouver chaussure à son pied en achetant à l'unité.

Ça, c'est bien sympa. :) Écoutons Gwénaëlle, la fondatrice :

— J’ai dans mon entourage des amis amputés d’une jambe, et ils sont obligés d’acheter une paire de chaussures alors qu’ils n’en ont besoin que d’une seule.
Ils n’achètent pas forcément les sneakers, derbies ou bottines qui leur plaisent car elles sont trop chères pour, au final, ne devoir porter qu’une seule chaussure. C’est du gaspillage car l’autre chaussure dort dans le placard.
C’est forte de ce constat, qu’avec trois amis nous avons décidé de créer un site Internet d’annonces de chaussures neuves, à destination des personnes en situation de handicap ou ayant deux tailles de pied différentes.
Bien entendu, les professionnels peuvent également proposer sur notre site leurs chaussures uniques. Ils lutteront ainsi contre le gaspillage et feront de leurs marques, un marqueur fort de solidarité.

#chaussures #handicap #solidarité

tina@diaspora.psyco.fr

Les coupes dans le budget du handicap et de la solidarité ne passent pas auprès des sénateurs.

De nous non plus, j'imagine...

300 millions d’euros de coupes budgétaires, décrétées par Bercy mi-février dernier, sur la mission « Solidarité, insertion, égalité des chances ».
Cette mission porte les politiques publiques de solidarité et de cohésion sociale de l’Etat en faveur des personnes les plus fragiles ; elle voit ses crédits amputés de 307 millions d’euros.
Elle finance notamment la prime d’activité et l’allocation aux adultes handicapés. Une coupure qui ne passe pas auprès des rapporteurs spéciaux de la mission, qui accusent le gouvernement de « tourner le dos » à ses engagements, dans une lettre ouverte adressée à Bruno Le Maire et deux autres ministres.

C'est bon, il faut qu'ils arrêtent de gratter les fonds de poches des plus fragiles pour payer des blindés tout neufs à la keufferie et des voyages "diplomatiques" chez les émirs.

#finances-publiques #gouvernement #budget #handicap #insertion #solidarité #vampires

serge_cheminade@diaspora-fr.org

Françoise Bouvot épouse Cheminade (1)

Françoise Bouvot épouse Cheminade, ma femme, était handicapée tant au niveau physique que mentale. En 2012, soit quelques mois avant de mourir, ma femme a rédigé un texte pour raconter sa vie. Vous le trouverez ici.

Malgré ses handicaps, elle a réussi sa vie parce qu’elle a agi pour cela. Chacun peut avoir dans sa vie une chance d’agir et de changer son avenir. Il suffit parfois d’oser. Ma femme, a osé m’aborder. Vous le verrez, en le lisant, au début de notre histoire, c’est elle qui m’a dragué. Elle a osé imaginer l’impossible. Elle a osé imaginer que malgré ses handicaps elle pouvait mener une vie normale et elle a réussi cela.

J’ai commencé à parler d’elle dans un texte parlant de sa sœur Monique.

Je parlerai aussi d’elle dans d’autres textes à venir. Je mettrai le lien vers le texte suivant dans les commentaires.
Au niveau physique elle avait une bronchectasie. quand je l’ai connue, elle avait déjà les poumons très détériorés. Une de ses belle sœur avait dit à sa mère, à propos d’elle, alors que Françoise était petite, « ça ne vit pas très longtemps ». Ma belle-mère avait été choquée que l’on puisse nommer sa fille par « ça » Ses poumons sécrétaient une quantité très importante de mucus. Durant toute sa vie, elle a dû faire l’effort de l’évacuer. Pour que ce mucus puisse être facilement évacué il lui fallait avaler quotidiennement un médicament pour fluidifier le mucus. Il lui fallait aussi aller chez le kiné deux ou trois fois par semaine.

Au niveau mental elle avait un faible QI (Niveau cours élémentaire première année.)
Elle a passé une grande partie de sa jeunesse loin de sa famille. Elle n’en parle pas dans le récit de sa vie que vous trouverez plus loin, mais elle avait été un certain temps dans un CAT (Aujourd’hui appelé ESAT éloigné de chez ses parents. Elle ne voulait pas vivre une vie d’handicapée dans un CAT ou dans un foyer. Elle voulait vivre une vie normale. C’est peut-être pour cela qu’elle ne parle pas de son séjour dans cet établissement dans le récit qu’elle fait de sa vie.

J’ai rencontré Françoise au cours du mois de juillet 1978 lors d’un pèlerinage à Lourdes. Je faisais partie des brancardiers. Elle faisait partie des malades. Nous étions tous deux de familles nombreuses. Chez elle ils étaient sept enfants et chez moi nous étions cinq. Nos familles n’étaient pas riches. Nos mères n’avaient pas d’emploi et le revenu qui va avec. Mais elles avaient de quoi s’occuper avec leur descendance.

Elle est décédée le 12 février 2013. A la fin de la cérémonie d’enterrement il y avait tant de monde qui sortait de l’église qu’une personne qui passait devant a demandé à l’une de ses sœurs qu’elle était la personnalité que l’on enterrait.

Le nom de ma femme va être donné à la structure administrative et au label qui vont résulter de la révolution apolitique très sociale que j’initie. Ma femme va aussi devenir l’égérie de la révolution apolitique très sociale car sans elle cette innovation qu’est la révolution apolitique très sociale n’aurait jamais existé.

Voici ce qu’elle a écrit quelques mois avant de mourir  (Dans le texte je n’ai rien changé. Seules les fautes d’orthographe ont été corrigées). :
Nous Ma vie.
Je suis née le 29 04 58.
J’étais bien malade.
J ai les bronches de malade. C‘est à dire du mucus dans les poumons.
Je suis allé dans un aérium Saint Vincent de Paul au Moulleau Arcachon.
Je suis resté 12 ans. Je ne pouvais pas aller chez mes parents.
Ma mère venait une fois par semaine me voir en train. Je m’étais habitué à l’aérium.
C était presque ma maison. 12 ans après je suis allé à Lége. Il y avait un docteur qui n’était pas gentil avec les malades. Il ne fallait pas être malade avec lui.
On m’a sortie de là après plusieurs temps. Je suis allé vivre avec mes parents. J’allais à Lourdes tous les ans. Un jour je suis allé à Lourdes comme d’habitude en train avec d autre malade à Lourdes j ai rencontré un jeune homme brancardier .
C est moi qui me suis approché de lui.
Je lui ai parlé. Plus tard je lui ai donné le bras. Je lui ai demandé où il habitait. Il m’a dit Libourne. Moi j’ai dit moi aussi. A la fin du séjour il m’a ramené avec ses parents et ma valise chez mes parents. Il venait me voir souvent. Et un jour on s’est marié .On a eu une fille. On ne s’est plus quitté. Il savait que j’étais malade. Sa grand- mère lui a dit avant de se marier tu as bien réfléchi ? Il à dit oui. Il a bien fait car je suis heureuse avec lui.
Nous avons habité 3 ans à Châteaudun avec notre fille. Il était dans l’armée . Après nous sommes revenus à Libourne . il vendait des ordinateurs pendant plusieurs années. Après il est allé travailler chez un patron pendant plusieurs années. Quant il a vu que ça allait mal il est parti avec une prime . il s’est mis à son compte sur son ordinateur. ça fait 30 ans que nous sommes mariés. Il m’a pris avec toutes mes maladies. C est rare de voir ça. Quand j ai connu mon mari je lui ai dit que j aimerai qu’il fasse pousser sa moustache. Par amour pour moi il à dit oui. Et depuis il l’a gardé sa moustache. J ai eu 2 cancers différents. Le premier je l ai eu à 40 ans . du sein droit. On m’a opéré fait des rayons. Le deuxième au sein gauche. On m’a fait une biopsie. Opéré une fois. après une autre fois pour enlever le sein gauche . j’ai fait de la chimio. J ai perdu tous mes cheveux. J ai acheté une perruque. Mes 2 cancers sont guéris. 5 ans après le deuxième cancer un 3 ieme cancer différent aussi
dans le cardia . On ne m’a pas opéré trop risqué d être handicapé. Alors on m’a fait des rayons et de la chimio tout le mois de mars 2012. Il est petit pris a temps. On m’a mis une sonde gastrique en cas que ça se bloque pour manger pendant le traitement. Mon mari me dit si je voulais voir une psychologue avec lui. Nous y allons ensemble .ça aide énormément. On parle de tout. Quant ça va pas mon mari me soutien. A deux ça va mieux. Et sa repart pour un tour. Et c est bien. J aime parler avec mon mari on se complète. Il m’aide beaucoup . Il me remonte le moral quant ça vas pas . il vient avec moi chez le docteur. Je tricote. Je lis je regarde la télévision. Je fais de l’ordinateur. je fais des mots croisés . Je m occupe un peu de la maison. Je garde espoir que je vais guérir. Je suis d une famille nombreuse. J ai en tout avec moi 3 sœurs et moi 4. Et 3 frères. Ils ont eu tous une bonne situation. Il y à toujours quelqu’un de ma famille qui s’occupe de moi . J ai une amie proche. ça fait plus de 37 ans que l’on se connaît. On n a jamais rien eu entre nous. Pas de dispute. En oncologie c’est un endroit ou l’ on me fais des rayons. Le personnel qui me soigne est tellement gentil . Je rigole bien avec eux. ça me fait du bien. ça me détend pour faire la séance. ça me donne le moral. Il ne faut pas pleurer. ça n’arrange rien. Quand je suis fatigué je me repose et ça repart pour un tour. Je ne pensais pas réussir ma vie. Et pourtant je suis bien là et contente de l’être. Quand j ai su que j avais un cancer je me suis dit que je ne viendrais pas à 50 ans. Quand j ai dit ça mon mari ma dit tu es toujours la. On va faire une belle fête. Mon mari avec ma sœur aîné ont tout prévu les invités les jeux le repas la musique. Nous étions 50 personnes. Il faisait beau. Nous étions dans une salle de la mairie de Vayres avec un grand parc au bord de l’eau avec des canards .
Nous sommes venu début d’après midi. On a fait des jeux dehors dans le parc. Jusqu’à l apéritif. C était très bien. Arrivé le soir nous avons pris l’apéritif dehors. Après nous sommes rentrés dans la salle qui était bien décoré. J’ étais contente que mon frère qui est mon parrain est venu pour ma fête. Car il ne vient jamais aux repas de famille. Chacun se place comme il voulait. Nous avons mangé du couscous. Chacun venait se servir comme il voulait. Après le fromage il y avait ma belle-sœur qui m’a fait une surprise . elle m’a fait une pièce monté. Nous avons dansé très tard. Fait plein de photos . c’est une journée que je n’oublierai pas. J aime le printemps avec toutes ses couleurs. Les arbres qui fleurissent . Les fleurs qui poussent dans le jardin. La première fleur qui sort de terre c’est la jonquille les jacinthes . Je vois les oiseaux. Je fait le tour de la maison pour aller au jardin. Et c’ est bien agréable. On a semé des légumes et c’est bien bon. Nous avons du sable. Alors il faut beaucoup d’eau. Mais les légumes sont meilleurs que dans les magasins. Le 9 mars 2012 c’était ma fête. Une amie m’a offert deux bouquets de tulipes un bouquet rouge et j aune, un autre bouquet rose pâle et blanc. C’est ma fleur préférée. J ai dis je ne peux pas souhaiter les 50 ans de mon mari. A cause de moyens. Mon frère qui a entendu ça à fait quelque chose de bien . Il a dit à tous mes frères et sœurs de fêter les 50ans de mon mari de participer aux repas. Pendant plusieurs jours ils ont tout préparé chez mon frère aîné. Car il a un grand jardin. Mon frère me dit vient il faut aller boire l’apéritif chez mon frère aîné. Nous partons donc chez mon frère. Arrivé chez lui il y avait des ballons accrochés avec le prénom de Serge il a versé sa larme. Moi aussi j’ai été très émue. Quand j ai vu toute ces voitures j ai dit tous ça. Après nous somme sortie de la voiture. Nous avons vu le monde. Nous étions émus tous les deux. Il y avait 50 personnes. Nous avons passé une bonne journée. Je remercie tous ceux qui nous ont fait une belle surprise. Je n’oublierais pas cette belle journée. Il y avait que des gens que j aime bien. Je vais aux lotos le mardi le mercredi, le jeudi et le vendredi. ça passe le temps. ça coûte 50 centimes le carton. ça ne fait pas cher. Il y a plein de monde. Tous gentils avec moi. Nous formons une bonne équipe. Le loto ça commence à 14 h 30 et à 16 h on a le goûter et après on reprend jusqu’a 17 h. ça fait passer un moment . des fois je gagne des fois je perd . c’est le jeu. Tout le monde me soutient et ça me fait plaisir de voir quand je ne viens pas au loto ils s inquiètent de moi et on me téléphone et sa me fait bien plaisir. J ai plusieurs collections. C est à dire une collection de fèves que l’on me donne et une collection de magnets de pays que l’on me donne aussi. Je classe mes fèves par des ensembles complets et ça prend du temps. Une personne me donne une fève une autre une fève et ça me fait des ensembles sans que les gens se voient. C’est bien fait. J aime bien ça. Je les range dans des meubles en verre. ça ne me coûte rien une collection comme ça. J’en profite un peu . Il y en a pour de l’argent en tout. J ai beaucoup d’ensembles entiers.
#solidarites #humanite #handicap #fraser #fra #politique #impossible #apolitique #bonheur #société #heureux #cancer #fève #arcachon #libourne #lourdes #révolution #révolution_apolitique_très_sociale

dunoir@diaspora-fr.org
#Téléthon #dons #handicapés #Handicap #Droit #Santé #Recherche #Financement #Argent #TV

Stop au Téléthon

Chaque année c’est la même chose : une musique qu’on reconnait à la première note, un plateau, des compteurs de dons et surtout des personnes en fauteuil roulant mises en scène pour faire pleurer dans les chaumières. Le téléthon rassemble de nombreux.ses téléspectateurs-trices touché.e.s, ému.e.s et pour certains-es ravi.e.s de faire un don en faveur de la recherche, leur BA défiscalisée de l’année. Mais cet évènement télévisuel pose de nombreux problèmes que des militant.e.s handicapé.e.s dénoncent ...

salinger3@diaspora-fr.org

Pure Vinyl Set 16 (Deep Techno, Dub Techno)

https://yewtu.be/watch?v=Fok4WWOfAiE

#Zeu5 - 32 years old DJ, music producer, live performer and vinyl lover from #Poland. He produce and play #DeepHouse, #DubTechno and #DeepTechno. He was released music in many labels such as: Interlude records, GNTLMN Music, Axaminer, Slope Point, Otake records, Luzztro Records, Vidno Airlines Records and many more. He also played on many parties, such as: Uszanowanko Festival (Kraków), Secret Garden (Łódź), Audiobar (Płock) and many more. From 2021 he also produce slow music from Downtempo genre as Organica. From 2022 he is a member of polish podcasts platform STIMMULUS

#mixtape #techno #house #handicap #vinyl #dub #electronic #music #musique

nadloriot@diaspora.psyco.fr

Être handicapée et se déplacer à vélo à Lyon : « j’ai gagné en autonomie »
*Being disabled and cycling in Lyon: "I have gained in autonomy "
*

Myriam est atteinte de sclérose en plaques. En situation de handicap, elle peut cependant se déplacer à vélo à Lyon. Les bénéfices de sa pratique sont nombreux, elle milite donc pour un accès au vélo pour les personnes handicapées qui le peuvent.
Myriam has multiple sclerosis. Although she is disabled, she can still get around Lyon by bike. The benefits of cycling are numerous, and she therefore campaigns for access to cycling for disabled people who can.

Myriam explique que peu de personnes handicapées ont pratiqué le vélo autant qu’elle dans leurs jeunes années. Ils osent donc peu passer le pas du tricycle : « On essaye d’appuyer pour qu’à la Métropole ils mettent en place un vélo école pour les personnes handicapées. La difficulté du tricycle est d’apprendre à en faire. Au début, il faudrait faire des entraînements dans un parc puis sur de petites sorties pour être à l’aise. »
Myriam explains that few disabled people have cycled as much as she did in their younger years. We are trying to get the Metropolitan Council to set up a bike school for disabled people. The difficulty with the tricycle is learning how to ride it. At the beginning, you have to train in a park and then on short outings to get comfortable.

Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)

#vélo #bicycle #tricycle #disability #handicap #ms #sep #multiplesclerosis #scléroseenplaques #lyon

https://www.rue89lyon.fr/2022/09/21/etre-handicapee-velo-lyon-autonomie/