#extrèmedroite

dunoir@diaspora-fr.org

#ExtrèmeDroite #Fascsime #Italie #fRance

FASCISME : LA SITUATION ITALIENNE EST-ELLE LE FUTUR DE LA FRANCE ?

"Pour se faire une petite idée de ce qui se passe quand l'extrême droite arrive au pouvoir et de ce qu'elle fait notamment des #libertés-publiques, il peut être utile de regarder comment elle se comporte là où elle s'est déjà installée. On peut par exemple faire un détour par l'Italie, pays dirigé depuis 2022 par la présidente du Conseil post fasciste, Giorgia #Meloni, qui considère que #Mussolini était, je cite, un bon politicien."

Nouvel épisode de Quelle époque formidable, par #Sébastien-Fontenelle.

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#Béziers #FO #Robert-Ménard #ExtrèmeDroite

Et #Bonne-Nuit

« En quoi Robert Ménard est-il d’extrême droite ? »

À Béziers, le syndicat Force Ouvrière roule pour Ménard et l’extrême droite

J'avais raté cette info ...

À Béziers, le syndicat Force Ouvrière marche main dans la main avec le maire d’extrême droite Robert Ménard. L’entente est tellement bonne que deux de ses délégués ont rejoint les bancs de la majorité.

À la Bourse du travail de Béziers (34), l’ambiance est tendue. Dans cette ville gouvernée par l’extrême droite et Robert Ménard depuis bientôt dix ans, l’intersyndicale a décidé d’organiser une grande manifestation le 23 avril prochain. « On n’en peut plus que Béziers passe pour une ville de fachos en permanence », explique Julien Rader, le secrétaire général de l’union locale de la CGT. Une réunion d’organisation a eu lieu ce mardi 27 février au soir. Autour de la table, tous les syndicats, ou presque. Force Ouvrière (FO), qui a été conviée, ne s’est pas présentée. « De toute façon, ils ne nous disent même plus bonjour », soupire Julien Rader.

Le contact entre FO et les autres syndicats est quasiment coupé depuis plusieurs années. Encore plus depuis son changement de bureau, début 2023. « Casseurs de grève », « barbouzes », alliés de l’extrême droite… Les qualificatifs ne sont pas tendres envers un syndicat qui semble faire bande à part, et même marcher main dans la main avec la majorité de Ménard.(...)

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#Exilés, #Palestinien #Gaza #Solidarité #Guerre, #Répression #fRance #extrèmeDroite #Gouvernement #Ordures #Fascistes #genocidaire #fRance #Complice

L’État français menace d’expulser une famille palestinienne vers Gaza

Ce pays est fou. Après que les autorités françaises aient interdit les manifestations de solidarité avec le peuple palestinien et traqué toute parole qui contestait la #propagande de guerre #israélienne, apporté son soutien inconditionnel à un régime génocidaire, fourni des armes et financé l’un des pires massacres de l’histoire contemporaine, elles souhaitent expulser une famille palestinienne qui vit à Rennes vers la bande de Gaza, devenue un véritable tombeau à ciel ouvert...

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#Suisse

#Antiracisme #antisémitisme #LuttesDécoloniales #MédiasDominants #Colonialisme #Fascisme #Néo-Nazis #ExtrèmeDroite #UDC #Palestine #Israel

Réponse à la CICAD

“Ma seule consolation est que les colonisations passent, que les nations ne sommeillent qu’un temps et que les peuples demeurent”
Aimé Césaire

Dimanche 5 novembre le 20 minutes publiait une courte interview de monsieur Johanne Gurfinkiel, secrétaire général de la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (CICAD), qui relevait l’augmentation d’actes antisémites depuis le 7 octobre dernier en Suisse romande. L’article décrit des commentaires et prises de position discriminantes voire menacantes envers les personnes juives sur les réseaux sociaux et plus généralement en ligne et des graffitis du même ton. Notre surprise a été totale en découvrant que Renversé était cité parmi ces exemples.

Au vu de la gravité de cette accusation, il nous a semblé nécessaire de nous positionner. Parce que nous savons que de nombreuses personnes vont découvrir notre site pour la première fois à travers l’article du 20 minutes mais aussi et surtout parce que nous pensons qu’à l’heure actuelle il est indispensable de défendre un antisionisme de gauche et résolument antifasciste.
Depuis sa création en 2015, Renversé sert de plateforme pour des groupes et initiatives antifascistes. Nous avons relayés des appels à des manifestations et événements contre l’extrème droite, des dénonciations de néo-nazis actifs en Suisse et de nombreux textes d’analyse dont nous espérons qu’ils ont participé à nourrir chez notre lectorat une conscience de l’urgence à combattre le fascisme partout où il se trouve. Nous sommes fières que le travail journalistique de nos contributrices et le notre ait mis en difficulté des néo-nazis ou autres fascistes organisés qui agissaient jusque là en toute impunité et nous sommes fières de servir de plateforme à des militant-es qui s’organisent quotidiennement contre la montée de l’extrême droite en Suisse et ailleurs.

Notamment parce que nous recevons et publions régulièrement des enquêtes sur des groupuscules néo-nazis et leurs liens avec l’UDC, qui s’impose toujours comme le “plus gros parti de Suisse”, nous sommes parfaitement conscientes que la lutte contre l’antisémitisme est une priorité actuelle en Suisse. L’extrême droite peut changer de cible au gré du climat politique mais quoi qu’elle en dise, nous savons bien que sa progression constitue un danger réel et imminent pour toutes les personnes juives.

Notre engagement contre l’apartheid israélien ne remet en aucun cas en question notre conviction que l’antisémitisme doit être combattu.
Au contraire, ce sont les leçons tirées des crimes coloniaux perpétrés par l’Occident à travers le monde entier mais aussi du massacre commis à l’encontre du peuple juif en Europe qui nous poussent à nous engager pour la Palestine. Prendre au sérieux le slogan “plus jamais ça” c’est lutter partout et toujours contre la spoilation des terres et contre l’exil forcé et l’anéantissement des peuples. Prendre au sérieux le slogan “plus jamais ça” c’est lutter contre l’occupation de la Palestine. Des militant-es juifs-ves le disaient déjà en 1920 et en 1948. Aujourd’hui des milliers d’entre eux s’organisent contre le génocide à Gaza depuis les État-Unis, la France, l’Allemagne ou Israël. Nous les rejoignons dans cette lutte pour la justice, au côté des millions de personnes qui sont descendues dans les rues des villes du monde entier ces dernières semaines. Et, bien sûr et avant tout, nous honorons la résistance des palestinien-nes, qui refusent toujours de disparaître, de se laisser tuer ou d’abandonner leur terre.
La lutte contre la colonisation est une nécessité historique, Renversé est du côté de celles et ceux qui le savent.

anar65@diaspora-fr.org
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#Var #Draguignan #voyous-corses #Député d' #ExtrèmeDroite #FN #RN

#Lionel-Ferlaud et #Sandrine-Ducrocq-Schreck #Philippe-Schreck #Menaces a un #Journaliste #Djaffer-Ait-Aoudia, #Reporters-sans-Frontières #Syndicats de #Journalistes

Deux proches d'un député RN convoqués par la police après des menaces contre un journaliste

Lionel Ferlaud et Sandrine Ducrocq-Schreck, les deux associés de l'ex bâtonnier de Draguignan Philippe Schreck, devenu député RN du Var aux dernières législatives, pourraient bien regretter d'avoir menacé un journaliste, en l'occurrence Djaffer Ait Aoudia, directeur du site **le-correspondant.net. Ils sont convoqués ce mardi 24 janvier au commissariat de Draguignan suite à une plainte de ce dernier. Ils risquent la garde à vue et la mise en examen. L'affaire est prise au sérieux au plus haut sommet de l'Etat, après que Reporters sans Frontières et les principaux syndicats de journalistes aient alerté le ministère de l'Intérieur, le 20 septembre dernier. Une affaire qui a pris des proportions incroyables depuis que, selon une rumeur invérifiable, des «voyous corses» auraient été contactés pour « s'occuper du cas du journaliste ».** lire la suite

Contact P-Shreck :


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Philippe SCHRERCK
DÉPUTÉ DU VAR
Tel 06 98 59 03 51
philippe.schreck assemblée-nationale.fr
Bureau parlementaire 18Bd Clémenceau 83300 Draguignan

fiel@diaspora-fr.org

Mahsa Amini • Une onde de choc secoue l’Iran

#Femmes, #vie, #liberté !

#Mahsa-Amini, 22 ans, iranienne, originaire de la ville de Saqqez au #Kurdistan #iranien, est morte des suites d’un traumatisme crânien, vendredi 16 septembre à #Téhéran, deux jours après son #interpellation par les forces de l’ordre à cause d’une mèche de cheveux qui dépassait de son foulard. L’onde de choc secoue l’Iran.”

C’est ainsi que débute l’article de celle, iranienne, cinéaste, devenue parisienne depuis un bon bout de temps déjà, qui signe ses articles de blog “moineau persan”.

Nous citons cet article de Sepideh Farsi que nous vous conseillons de lire, afin de n’avoir pas à revenir en copiés collés sur les circonstances de la mort de Mahsa Amini, jeune femme kurde, et l’enchaînement des mobilisations qu’elle a suscitée.

Cet assassinat aurait pu, comme beaucoup d’autres en Iran, et comme toutes les exécutions politiques qui se succèdent, rester un crime du régime de plus.

Mais le régime iranien a vite fait face à une #mobilisation de #femmes, de #jeunes, rejoints par celles et ceux qui subissent à la fois la crise économique et le joug du pouvoir religieux.

Partie du #Kurdistan iranien (Rojhelat), où depuis la #répression est féroce, des protestations multiformes ont gagné une bonne partie de l’ #Iran, et les vidéos qui en témoignent sont omniprésentes sur les réseaux sociaux, bravant les forces répressives du régime.

Le fait que Mahsa Amini soit originaire du Kurdistan et que les #Kurdes d’Iran aient conservé un fort esprit de résistance, qu’ont payé par pendaison de nombreux jeunes ces dix dernières années, n’est pas indifférent. Résister aux autorités qui voulaient inhumer le corps en toute discrétion fut l’acte fondateur de cette #révolte. Utiliser les réseaux de la diaspora pour le faire savoir, le diffuser et obtenir les premiers soutiens fit le reste.

Mais cela n’explique pas pourquoi tant de jeunes, de femmes, qui face au régime, sa répression, étaient passé.es dans une forme d’apathie et de soumission apparente, bravent aujourd’hui les forces hybrides de répression du régime, y compris en donnant leur vie.

Cet assassinat de Mahsa Amini survient dans un contexte où la société iranienne ne supporte plus, à la fois la #crise-économique et le renforcement #religieux et #obscurantiste du régime, depuis les dernières élections. La société civile iranienne se délite dans la recherche de subsistance pour les un.es, la recherche d’espaces clandestins de liberté pour d’autres, le désespoir face à l’avenir pour les plus jeunes. Cette société recèle pourtant, contrairement à d’autres régimes religieux, nombre de personnes, jeunes et moins jeunes, qui ont reçu une formation universitaire de haut niveau. Et ces couches sociales nombreuses et formées sont exclues du pouvoir politique, et des décisions qui concernent l’ensemble de la société, prises pour l’Iran par la caste religieuse, et dont tout un système répressif d’encadrement social assure l’application dans l’ordre.

C’est un de ces rouages répressif qui est mis en cause par cette révolte dont pour le moment on ne peut deviner l’issue.

Le pouvoir a fait une concession en annonçant une “enquête” sur le décès de Mahsa Amini, mais il s’est aussi empressé de l’élargir aux “circonstances ayant abouti aux troubles”, notamment au Kurdistan, et à Téhéran, lors des manifestations et après. De très nombreuses femmes sont particulièrement visées, et pour cela toutes les images sont analysées.

Le meilleur soutien pour le moment reste de populariser sur tous les réseaux sociaux cette mobilisation. Il faut s’attendre à devoir réagir à la répression et à soutenir des personnes arrêtées et emprisonnées.

Quelques remarques cependant à propos des réactions en Europe en particulier.

On sait que les Caroline Fourest, Retailleau and Co, et le pire des #extrêmes-droites racistes vont s’emparer de l’assassinat de Mahsa Amini pour développer leurs névroses #racistes et #islamophobes. C’est le cas dans d’autres pays européens où les #droites #xénophobes ont besoin de carburant.

On sait que les nostalgiques du régime sanguinaire qui précéda la République Islamique d’Iran vont se mettre aussi sur les rangs avec les premiers.

Les révoltes en Iran ne dénoncent pas l’Islam, mais un régime d’oppression religieuse, politique et sociale qui, par sa politique, a conduit le pays entier au bord de l’abîme économique. Et c’est vers ce même régime que se tournent aujourd’hui les Etats européens pour négocier des #énergies fossiles.

Ces droites et extrêmes droites, et le #capitalisme #financier n’ont donc aucun intérêt à une déstabilisation de l’Iran, et utiliseront davantage la question du “voile islamique” que celle du soutien aux mobilisations des femmes et des jeunes en Iran.

Les slogans “femmes là-bas, femmes ici contre le voile” qui surgissent déjà sont donc une supercherie qui n’apporterait aucun soutien réel aux Iraniennes, mais satisferait ici des politiques xénophobes.

Que les femmes soient au premier rang dans la lutte contre le régime est primordial, qu’elles entraînent avec elles les jeunes et de plus larges pans de la société iranienne sera essentiel. Et c’est ce mouvement d’émancipation social qui ramènera les religieux là où ils doivent être, dans leurs #mosquées.

Et visitez donc cette page

#MahsaAmini #extrèmeDroite #Intégrisme

fiel@diaspora-fr.org
Nantes Révoltée

Actualités en direct, infos sur les luttes environnementales et sociales à Nantes et dans le monde

QU’EST CE QUE C’EST L’EXTRÊME GAUCHE ?

un ptit rappel, nécessaire face la droitisation extrême des dominants

«J’ai peur pour mon pays !» hurle la ministre macroniste Amélie de Montchalin sur la chaîne d’extrême droite Cnews ce lundi matin. «Ce sera le chaos» si la NUPES obtient une majorité. Elle conclut : «il faut faire barrage aux anarchistes d’extrême gauche». Hier, l’ancien ministre Jean-Michel Blanquer avait déclaré à propos de la NUPES : «l’extrême gauche est un danger aussi important que l’extrême droite». Et Gérald Darmanin avait tweeté : «nous ne voulons pas d’une majorité d’extrême gauche». Ces déclarations s’inscrivent dans le cadre d’une campagne très agressive, concertée avec quasiment tous les médias dominants qui parlent d’un «danger» Mélenchon, d’une NUPES qui serait «radicale» voire même «soviétique» selon l’ancien ministre Castaner. Alors, Mélenchon est-il «d’extrême gauche» comme on l’entend partout ? Un peu de culture.

🔴 D’abord, c’est quoi la gauche ?
La gauche, c’est l’héritage de la Révolution Française, et en particulier de la tendance la plus avancée de la Révolution, qu’on appelait «la Montagne» sous la Convention (1792-1795), qui comptait notamment le célèbre Robespierre. Au XIXème siècle, la gauche c’est le socialisme. Pas celui du PS. Le socialisme qui veut abolir le capitalisme et «socialiser» les moyens de production. Il y a différentes tendances : une voie socialiste libertaire, qui veut abolir l’État sans attendre, et une voie socialiste plus autoritaire, qui veut passer par une dictature du prolétariat. Voilà, ça c’est la gauche. C’est l’Internationale et ses paroles appelant à faire “table rase” du passé, et invite les “damnés de la terre” à se tenir “debout”. Il y a plus de 100 ans, la grande figure socialiste Jean Jaurès fait des discours anticapitaliste et anti-militariste. Et il est pourtant considéré comme modéré par les révolutionnaires de l’époque. Des socialistes comme Jules Guesde ou Jean Allemane aussi prônent la fin du capitalisme. À la même époque, les premiers syndicats sont fondés sur une ligne ouvertement révolutionnaire, qui vise l’abolition du patronat et de l’exploitation. Plus tard, en 1981, François Mitterand, pourtant issu de la droite, dénonce encore les «monopoles» et le «capital». Évidemment, il y a les paroles et les actes, et la gauche a souvent trahi dans son histoire. Mais cela veut dire que même quand Mélenchon, venu du PS, s’énerve un peu, ça reste de l’eau tiède par rapport aux basiques de la gauche.

🔴 Mais alors, et l’extrême gauche ?
C’est une force qui se situe en dehors du champ parlementaire. L’extrême gauche prône la révolution par la rue et la lutte, un monde libéré des dominations et de l’exploitation. La base commune, c’est la collectivisation des moyens de productions – on prend les usines, les richesses, et on les redistribue –, l’abolition de l’État et de la police, la fin de l’argent. L’autogestion au travail : pas de patrons mais, par exemple, des comités de travailleurs. La fin de l’armée et des frontières, l’internationalisme. Une partie de l’extrême gauche prône encore la dictature du prolétariat, une autre une révolution sans autorités. Et puis, plus loin, en-dehors du champ politique traditionnel, il y a les anarchistes, les autonomes, les mouvements d’occupation… Il y a de nombreux courants et de nombreuses nuances, mais on est très très éloigné de la NUPES et son programme social-démocrate.

🔴 Alors qu’est-ce qui serait particulièrement scandaleux dans la NUPES ?
Augmenter les salaires ? Ce n’est même pas une mesure spécifiquement «de gauche» : cela stimule la croissance économique. L’idée est de mieux payer les travailleurs pour qu’ils puissent consommer plus. Une partie du patronat est d’accord avec ça : Ford avait augmenté les salaires de ses ouvriers pour qu’ils puissent acheter des voitures. L’économiste Keynes inspire le «New Deal» aux États-Unis dans les années 1930 : baisse du chômage, investissement public, protections sociales. Cela n’a rien d’anticapitaliste ni de révolutionnaire.

Renationaliser les services publics ? Pas vraiment “extrême”, c’est ce qu’a fait le gouvernement Gaulliste dans l’après-guerre. Quand LFI dit qu’il faut augmenter les salaires ou soutenir les services publics, c’est une mesure d’urgence, car les gens ne pourront bientôt plus manger ou se soigner. Faire stagner les salaires alors que l’inflation explose comme le fait Macron, c’est du néolibéralisme dans sa version hardcore. Cela revient à organiser délibérément l’appauvrissement du plus grand nombre, la paupérisation et la prolétarisation de la part exploitée de la population. C’est criminel. Et «extrême» pour le coup.

Le pouvoir en place et ses médias tentent de renverser le sens des mots. Marine Le Pen et son parti issu du pétainisme n’est plus qualifiée «d’extrême droite». Par contre une NUPES qui n’est que le retour de la gauche plurielle serait «d’extrême gauche» et même «anarchiste». De même, la «République» invoquée par les macronistes n’a plus rien de républicain. La République qui repose en principe sur l’héritage de la Révolution et le tryptique «Liberté, Égalité, Fraternité» est devenue un synonyme d’État policier. Aujourd’hui, dénoncer les violences policières ou le racisme est qualifié «d’anti-républicain». C’est une vraie inversion. Tout cela témoigne d’une droitisation extrême des dominants. À nous de tirer, à nouveau, l’échiquier politique dans le bon sens. Poser les vraies questions : mettre fin au saccage planétaire par des réformes écolos ou une révolution anticapitaliste immédiate ? Démanteler les forces de répression ou seulement les encadrer ? Détruire le CAC 40 ou le taxer ? La liste des questions cruciales qu’il nous faut poser est encore longue…

#politique #extrèmegauche #extrèmedroite #gauche #socialdemocrate #revolution #revolutionnaire #autoritaire #libertaire #anarchiste #anarchisme #législative #2022

fiel@diaspora-fr.org

J’étais à Villepinte...

Publié le 9 décembre 2021

Un témoignage sur la journée du 5 décembre 2021

J’étais à Villepinte...

Motivé à exprimer mon désaccord avec un meeting fasciste et pourtant habitué aux manifestations musclées, jamais je n’aurais imaginé ce qui allait se passer. Je rejoins de vieux camarades de lutte et là, pas le temps d’arriver sur place (vers 12h10) que déjà on comprend que la journée va être dure.
Les gendarmes s’agitent pour nous entraver alors qu’on aperçoit une cinquantaine de fascistes armés de barres de fer et de gazeuses à la sortie de la Gare RER B.

Tout va très vite, les flics arrivent de tous les côtés, les motos les camions, on est trop peu et nous savons de quoi ils sont capables. Très vite ils arrivent à nous séparer en petits groupes, ça frappe, ça interpelle, ça verbalise. On a pourtant même pas encore chanté notre désaccord… Les insultes fusent, plus de leur côté que du nôtre, la BRAV-M se met en ligne et je m’aperçois que l’on va vivre quelque chose de différent, pas que ce soit une partie de plaisir d’habitude ou qu’ils soient cool. Là ça se sent, ça se voit, dans leur regard, leur comportement : ils ont la haine. Ils ne veulent pas simplement faire du maintien de l’ordre, nous réprimer ou nous faire partir, ils veulent nous casser…

Deux sommations, ça charge, ça interpelle, ça frappe sans raison. On assiste impuissants à la scène. Un flic fait le tour, on comprend qu’il veut attraper une femme, on est cernés. Le temps s’arrête je vois ces gens se faire frapper, interpeller. Quelqu’un s’interpose, peut être cette femme aura-t-elle une chance d’éviter les coups. Un coup de matraque, le flic l’attrape par le sac, c’est mort et elle le sait. Elle ne résiste pas, mais un frustré (qui insulte les femmes depuis le début) arrive par derrière, la tamponne très fort dans le dos et porte un coup de matraque à la personne qui tentait de s’interposer. Ses collègues arrivent en nombre, plus le choix, la personne qui tentait de l’aider prend la fuite. Le frustré essaye de le rattraper, même rappelé par ses collègues il continue. Celui qui s’interposait réussit à lui mettre un bon vent .

À toi le frustré, si tu me lis, ne te crois pas fort. Tu as tapé une personne par derrière, tu as porté un coup qui n’a même pas ébranlé celui qui tentait de la protéger et qui n’a probablement pas répondu simplement pour ne pas finir en prison ou que tes collègues et toi passiez votre frustration sur celle qu’il a tenté de protéger, il avait l’air clairement plus dur que votre haine, ses convictions plus fortes que vos coups de matraque .

Ça ne s’arrête pas là, la chasse continue. Dans les moindre recoins des flics en civil sans brassard, d’autres avec des chiens, à moto... Quel triste spectacle !

Après l’assassinat de Malik Oussekine par des voltigeurs un 6 décembre il y a 35 ans… c’est dur. Dur de voir une telle situation, de revoir des fascistes charger aux côtés des gendarmes. Ses camarades se faire frapper, embarquer injustement... Y assister impuissant...

Et tout ça pourquoi ?
Pour avoir osé venir essayer d’exprimer son désaccord avec les idées nauséabondes d’un fasciste. Oui un fasciste !! C’est dur de manifester en Biélorussie… heu en France pardon.

Je ne peux m’empêcher de me demander pourquoi ? Pourquoi un meeting d’un candidat aux élections présidentielles, condamné pour incitation à la haine raciale, peut être tenu ? Pourquoi des fascistes peuvent-ils être armés avec des flics qui les regardent ? Pourquoi ont-il chargé côte à côte, sans que personne ne dise rien ? Quelles sont les raisons qui poussent le pouvoir en place, la préfecture, à réprimer à ce point une contre-manifestation où il n’y a eu aucun trouble à l’ordre public. Que se passe-t-il dans les rangs de ces flics pour qu’ils soient à ce point haineux et dépourvus d’empathie ? Est-ce dû à des motivations politiques ? Un engagement sur la base du volontariat pour cette mission ? Comment se fait-il que tout ça soit passé sous silence ?

Je voudrais exprimer mon soutien à toutes les personnes qui ont subi cette journée, les camarades de Villepinte présents à l’extérieur et à l’intérieur.
Je ne blâme pas ceux qui étaient à Barbès, même si pour moi c’était un mauvais choix. Une manifestation sécurisée à Villepinte était possible, encore une fois on a vu des organisations qui cherchaient leur petite place au soleil, ou qui laissaient parler leur ego. Plus de 60 interpellations alors que des pourritures de fascistes tapent des militant-e-s de SOS racisme à grand coups de poing et rien, ils sont toujours dehors… Mais ça, ça ne va pas passer en boucle à la télé, ces mêmes chaînes sont responsables de ce qui se passe aujourd’hui, lorsque des journalistes sont persécutés, à l’intérieur comme à l’extérieur du meeting et pas seulement par des fascistes sans uniforme, certains en portaient un !!

Bref ce 5 décembre j’étais à Villepinte.

un·e participant·e au rassemblement de Villepinte

#extrèmedroite #extrèmedroite #zemmour #fasciste #Fascisme #facho #fachosphère #anti-fa #antifascisme