#technique

dudababel@diaspora-fr.org

Dossier sur la #méga-bassine pour élevage de #saumon dans le #Verdon

(28/04/2023)


Pure Salmon, une multinationale basée aux Emirats et financée par un fonds d'investissement singapourien, à pour projet l'implantation d'une ferme-usine à saumon dans le #Verdon (rive gauche de l'estuaire de la #Gironde). Avec une surface de 14 hectares, le projet à pour but de couvrir 5% de la consommation française en sortant 10 000 tonnes de saumon par an. Pour atteindre cet objectif, elle veut atteindre une densité de 70kg de saumon par m3 d'eau (soit la surface d'une feuille A4 par individu, quatre fois supérieur à la moyenne de l'élevage en mer).
Près de 6 000 m3 d’eau seront nécessaires pour remplir les plus gros bassins parmi les trente-deux que comptera la #ferme #aquacole. Prévoyant initialement de prélever l' #eau douce dans les nappes phréatiques (80m3/h), le projet est plusieurs fois retoqué et prévoit désormais de prélever dans une nappe d'eau saumâtre à raison de 10m3/h.
C'est 6500 m3 de #rejet d'eau traitée par jour dans le plus vaste estuaire sauvage d'Europe : Cinq sites Natura 2000, dix-sept zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff), un parc naturel marin et deux cours d’eaux classés dans le code de l’environnement.

Pure Salmon affirme pourtant re-dynamiser un territoire en offrant 250 #emplois directs au Haut-Médoc ... sans jamais chercher à chiffrer quels seront les pertes d'emploi occasionnées par le projet, des deux cotés de l'estuaire. « Pour l’instant, on ne veut voir que le bon côté des choses. Nous sommes bien obligés d’adhérer au projet, sinon il n’y aura rien au village. On ne peut plus laisser partir nos jeunes. En 2022, il y a eu 25 décès sur la commune pour 5 naissances. Même si la ferme ne crée que 100 emplois, je serais satisfait ! », argue Jacques Bidalun, maire (DVD) du Verdon-sur-Mer.


Dans cette vidéo, Blast va à la rencontre des dirigeants de Pure Salmon, et des citoyens pour et contre le projet. (31/08/2023)

On a deux mondes qui s'opposent ; l'ancien monde, qui croit que la solution c'est toujours #produire plus [...] qui a toujours à nous proposer des solutions technicistes, scientistes, qui reste sur des logiques de concentrations d'animaux, d'élevage #industriel très intensif, et puis il y a le nouveau monde, qui consiste à dire qu'on a emmener le balancier un peu trop loin sur les solutions scientistes, alors qu'il faut qu'on traite le sujet à la base, qu'il faut qu'on traite les causes [...] C'est l'opposition de deux mondes, il faut juste vérifier que dans le clair-obscur entre ces deux mondes, ne surgissent pas des monstres ... et Pure Salmon fait parti des monstres.


La france est le deuxième consommateur européen de saumon, derrière l'allemagne, avec ses 125 000 tonnes importées par an ; la consommation mondiale approchait les 30 000 000 de tonnes en 2021 : Aucune solution techniciste ne peut palier à ce gigantisme, les méga-fermes démesurées qui doivent répondre à cette consommation produiront inévitablement des catastrophes écologiques, comme au chili en 2016. La seule solution écologique à cette question est l'arrêt de la #consommation qu'il faut compenser par des protéines locales, c'est à dire issues de produits originaires du #terroir #local.

Si vous êtes encore ici pour lire ces lignes, je vous invite à soutenir l'association Eau Secours Agissons, constituée d'acteurs locaux opposés au projet.
Je vous invite également à partager ce dossier qui m'a pris quelques heures à produire <3


source payante : Échanges tendus à Royan au sujet du projet de ferme aquacole d’élevage de saumons au Verdon (26/02/2023)

Le président du conseil d’administration de Pure Salmon France, Xavier Govare, est venu à la rencontre des habitants du Pays royannais, samedi 25 février, à l’invitation de l’association Estuaire pour tous
Pendant de longues minutes le président du conseil d’administration de Pure Salmon France, Xavier Govare, a tenté de désamorcer les craintes. Qu’elles soient d’ordre écologique, sonore, visuel ou du bien-être animal, il a anticipé les questions dérangeantes. Le discours est bien rodé et convaincant. L’intéressé parle d’élevage écologique. Sans oublier les bienfaits économiques avec la création de 250 emplois.

Sur la critique du fonds singapourien, Xavier Govare souligne « qu’il faut de l’argent pour tout projet industriel. Ce fonds est effectivement basé à Singapour, mais les gens qui lui ont confié de l’argent sont issus de toute la planète avec pour seule préoccupation de donner les moyens à des technologies du futur de changer des modèles ni satisfaisants pour le bien-être des poissons ni pour celui de la planète. »

Les maires et élus des stations balnéaires, encore traumatisés par la dégradation inexpliquée de la qualité des eaux de baignade du littoral royannais en 2018, étaient présents en nombre. Julien Duressay, conseiller municipal de Royan, a rappelé que la bonne qualité des eaux rejetées dans l’estuaire dans le cadre de ce projet est primordiale pour les stations touristiques de la côte royannaise. « Ces rejets, qui représenteront sept secondes du débit journalier de l’estuaire, seront cantonnés le long du quai où ils auront lieu. Il y a plus de six kilomètres entre les deux rives avec des courants très importants », a fait remarquer Frédéric Carlier, responsable des travaux chez Pure Salmon. L’ambiance est montée d’un cran lorsque le premier adjoint au maire de Meschers-sur-Gironde, Pascal Banette, a pris la parole. « Sur un plan plus philosophique, je trouve que le modèle de développement économique industriel agricole nous conduit vers une catastrophe écologique. Le gigantisme de cette ferme aquacole va se situer dans le plus vaste estuaire sauvage d’Europe. Pour moi, il y a incompatibilité. J’ai bien compris que le souci de Pure Salmon était avant tout l’écologie et que les saumons seront heureux comme des poissons dans l’eau, mais les dividendes distribués vont l’être à un fonds d’investissement singapourien. Je suis aussi extrêmement surpris qu’une association comme Estuaire pour tous serve la soupe à Pure Salmon à travers cette réunion que je trouve plus de communication que d’information. »

Pas besoin de dire qu’avec cette dernière sortie Pascal Banette ne s’est pas fait que des copains dans l’assistance. « Nous ne sommes pas non plus contre tout et ne sommes pas des vendus. On fait attention à ce qu’on fait. Si on se positionne pour accompagner ce projet, c’est que nous aurons des billes, l’inverse étant vrai. On ne prendra pas position tant que nous n’aurons pas de certitudes », a réagi la présidente de l’association Monique Cherruette. Un adhérent michelais de l’association, Alain Ayraut, a fait retomber la pression en demandant des contrôles fréquents de l’eau rejetée par un organisme indépendant. « Banco », lui a répondu le PDG de Pure Salmon France. « Estuaire pour tous » s’appuie aussi sur les services d’un hydrogéologue indépendant, Francis Bichot, pour analyser notamment les conséquences des forages de l’entreprise sur l’environnement. Ce dernier a soumis des recommandations mais sans se montrer alarmiste. Les données relevées n’étant encore que partielles.

Le dossier d’ICPE (Installation classée pour la protection de l’environnement) du projet Pure Salmon est en cours d’instruction par les services de l’État avant une enquête publique. La demande de permis de construire est également lancée. Si tout se passe bien, les travaux pourraient démarrer début 2024 et la commercialisation des premiers poissons avoir lieu entre 2026 et 2027.


source payante : Les dates clés du projet de l’installation de la société Pure Salmon au Verdon-sur-Mer, dans le Médoc (01/04/2024)

  • 1er octobre 2022 : le collectif Non au projet Pure Salmon, créé un mois auparavant à Bordeaux, se mobilise et organise une opération de sensibilisation auprès des clients du marché de Soulac-sur-Mer.
  • Novembre 2022 : le maire de Talais en Gironde, vice-président de la CdC Médoc Atlantique, responsable de la commission #aquaculture et #ostréiculture, Franck Laporte, réagit vivement aux critiques du collectif Non au projet Pure Salmon, dénonçant les gesticulations des Verts et leur méconnaissance du projet.
  • Janvier 2023 : le collectif Non au projet Pure Salmon se mue en association pour devenir Eaux secours agissons.
  • 27 janvier 2023 : une délégation composée de huit élus du groupe Écologiste Solidaire et Citoyen vient au Verdon-sur-Mer pour dénoncer le dossier d’implantation de la ferme aquacole géante portée par Pure Salmon. Le message porté par cette délégation est résumé par la conseillère régionale Christine Seguinau : « Dans ce projet, il y a l’utilisation de l’eau qui pose problème. Après la sécheresse de cet été, la nappe phréatique n’a pas retrouvé un niveau satisfaisant. […] Nous considérons aussi que faire une grosse ferme usine n’est plus un modèle économique approprié. Il y a d’autres formes de projets à développer permettant d’être plus à l’écoute d’un territoire. »
  • 27 janvier 2023 : Conseillers régionaux, député de la Gironde et députés européens du groupe Écologiste, Solidaire et Citoyen ont dénoncé le modèle de la ferme usine, au Verdon-sur-Mer.
  • Fin janvier 2023 : le PDG de Pure Salmon France et porteur du projet du Verdon-sur-Mer, Xavier Govare, répond aux critiques des élus écologistes, en mettant en avant un modèle respectueux de l’environnement : « il n’est pas question de pomper de l’eau douce dans la nappe phréatique, de la fragiliser. 100 % de l’eau que nous utiliserons provient d’eau de mer et d’eau de l’estuaire de la Gironde. ». Il se veut aussi rassurant sur le bien-être animal : « Avec notre modèle de ferme aquacole en milieu fermé, nous garantissons un espace biosécurisé réglant les problèmes sanitaires […] Les études vétérinaires parlent de souffrance animale lorsqu’il y a plus de 15 % de masse de poissons par rapport à 85 % de masse d’eau. Nous serons à 7 %. ».
  • 25 février 2023 : le président du conseil d’administration de Pure Salmon France, Xavier Govare, rencontre des habitants du Pays royannais, à l’invitation de l’association Estuaire pour tous, à Royan en Charente-Maritime. L’inquiétude d’un futur rejet quotidien de 3 500 mètres cubes d’eau traitée dans l’estuaire entraîne des échanges tendus entre les protagonistes de cette réunion.
  • 12 avril 2023 : Esther Dufaure et Alice Soulié, à la tête de l’association Eaux secours agissons, se voient assignées en justice par Pure Salmon, pour diffamation publique.
  • Juillet 2023 : sur la pétition lancée le 13 janvier par l’association, qui comptabilise plus de 47 000 signatures et le discours prononcé à la Commission des pétitions du Parlement européen (PETI), l’entreprise agroalimentaire, Pure Salmon a retenu « 13 imputations diffamatoires ». Cette dernière demande à Eaux secours agissons le retrait de sa pétition et celui de la vidéo de son audition à la PETI, et leur réclame 32 000 euros au titre du préjudice. L’association, elle, veut poursuivre ses « investigations sur la réalité des mégas #élevages intensifs de saumons et les risques spécifiques de celui-ci au Verdon-sur-Mer ».
  • Septembre 2023 : à la demande de l’État, Pure Salmon a dû et doit retravailler sa demande d’autorisation environnementale concernant les études sur le prélèvement d’eau.
  • 29 septembre 2023 : le collectif Estuaire 2050 dit non. Créé avant l’été 2023, en Charente-Maritime, il organise une réunion d’informations à l’Eguille-sur-Seudre. « Nous constatons que le grand public méconnaît ce projet. Notre intention est de communiquer sur son existence et d’en souligner les dangers », indique Eric Bentz, l’un des représentants du collectif. La commune et celle de Meschers-sur-Gironde ont quant à elles adopté, précédemment, une motion contre l’unité de production de saumons.
  • 13 octobre 2023 : l’entreprise Pure Salmon, après avoir retravaillé sa demande d’autorisation environnementale, dépose son dossier aux services de l’État. Ce document ICPE (Installations classées protection de l’environnement) doit montrer que la ferme aquacole géante respectera bien toutes les exigences environnementales.
  • 2 novembre 2023 : le procès pour diffamation qui oppose la société Pure Salmon à l’association Eaux secours agissons se tient au tribunal correctionnel de Bordeaux. Selon Me Lanty, avocate d’Esther Dufaure et Alice Soulier, la bonne foi et les bases factuelles sont suffisantes pour l’arrêt des poursuites. Le jugement est mis en délibéré et le tribunal rendra sa décision le 7 décembre.
  • 20 novembre 2023 : la Commission locale de l’eau (CLE) du Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (Sage) des nappes profondes de Gironde donne un avis négatif à Pure Salmon. L’entreprise doit démontrer que ses forages dans la nappe de surface pour alimenter son usine ne viendront pas fragiliser la nappe souterraine, où se trouve l’eau potable. Les études apportées sont jugées incomplètes.
  • 7 décembre 2023 : poursuivie pour diffamation publique envers la société Pure Salmon l’association, Eaux secours agissons, est relaxée par le tribunal correctionnel de Bordeaux.
  • 22 mars 2024 : au Verdon-sur-Mer, se tient l’assemblée générale d’Estuaire pour tous (EPT). Pour se prononcer sur l’installation de Pure Salmon, le collectif attend les résultats de l’enquête publique qui se tiendra dans les prochains mois.

sources :

articles supplémentaires :


#eau #nappe #production #surproduction #capitalisme #communisme #anarchisme #commune #anarchie #scientisme #technique #technicisme #méga-ferme #industrie #industriel #catastrophe #écologie #pollution #élevage #ferme #france #allemagne #emirat #emirats #singapour #agir #action #soutien

magdoz@diaspora.psyco.fr

#Arte 28 minutes - Jean-Baptiste #Fressoz (08/02/2024)

https://www.arte.tv/fr/videos/115078-025-A/28-minutes/ ou https://www.arte.tv/fr/direct/

Selon #Jean-BaptisteFressoz, #historien des #sciences, il faudrait repenser notre avenir énergétique sous le prisme de la #sobriété, voire de la #décroissance
La #transition énergétique peut-elle se faire sans #pétrole ni #charbon ? "Les sources d’énergie ne se substituent pas les unes aux autres, elles s’accumulent et sont en symbiose." #Chercheur au #CNRS, historien des sciences, des techniques et de l’environnement, Jean-Baptiste Fressoz est souvent à contre-courant. Déjà en 2012, dans "L’apocalypse joyeuse", il contestait l'idée que nous serions la première génération à prendre conscience de la #crise climatique. Dans son dernier livre, "Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie", publié aux éditions du Seuil, le scientifique nous offre une tout autre perspective sur la transition énergétique. Les nouvelles énergies ne remplacent jamais les anciennes : en réalité elles s’additionnent, mais sont aussi étroitement intriquées ! Il faudrait donc repenser l'avenir sous d’autres horizons, sous le prisme de la sobriété, voire de la décroissance. Même s’il indique que son livre "n’est ni contre les [énergies] #renouvelables, ni contre l’innovation", l’ouvrage fait fortement réagir dans la communauté scientifique, qui lui reproche son "déclinisme écologique" et un défaitisme contre-productif à l’émergence d’une transition effective. Jean-Baptiste Fressoz est notre invité.

On voit le niveau sur le plateau... Le sujet ne dure que 5min et encore ( #déni évident, chut, c'est une heure de grande écoute !) ... Sans compter les #Bobos et leur optimisme criminel, qui nous empêchent de faire face :++
#Techno-Solutionnisme #TechnoSolutionnisme, le mot est lâché, avec cet exemple !!
-> #BertrandPiccard repartira faire un tour du monde à bord d'un avion à #hydrogène
https://www.rtl.be/actu/magazine/science-nature/bertrand-piccard-repartira-faire-un-tour-du-monde-bord-dun-avion-hydrogene/2023-04-19/article/544954
Ainsi que #climato-sceptique concernant le sujet de cet #avion, car il nous empêche d'appliquer des solutions simples, tout de suite !

Donc le genre " #optimiste" avec des pages de sites internet niais qui affichent sans cesse la dernière nouvelle #innovation #technique qui doit tout arranger, fait barrage à une vraie #action !! Il y en a qui se sentent visés ? Tant mieux ! 😠

Voir ou revoir un interview long format de Fressoz : CRISE CLIMATIQUE ET ÉNERGÉTIQUE : REGARDER LA VÉRITÉ EN FACE - Jean-Baptiste Fressoz. (2022)

#EnR #Nucléaire #Électricité #Énergie #Effondrement #Collapse

part_of_you@diaspora.psyco.fr

" Gerard #Barron, président et PDG de The Metals Company, a récemment déclaré que les six mois d'essais de son entreprise dans l'exploitation minière sous-marine ont été un "succès sur tous les fronts". The Metals Company, une entreprise en développement, se concentre sur l'exploitation minière en eaux profondes dans l'océan Pacifique. Leur objectif ? Collecter des nodules polymétalliques contenant du #cobalt, du #nickel, du #manganèse et du #cuivre sur le plancher océanique. ( #Batteries #voitures, #téléphones, #éoliennes, #photovoltaÏque)
Une question brûlante concernant #TheMetalsCompany est de savoir si ses opérations peuvent être mises à l'échelle. "L'année dernière, pendant six mois, nous avons été sur notre zone de licence à collecter des nodules, et c'était un succès sur tous les fronts", a déclaré Barron. "Nous avons parcouru plus de 80 kilomètres sur le fond marin, nous avons récolté environ 5 000 tonnes et nous avons ramené à la maison environ 3 000 tonnes." "
Agence BD OR.

#nature #progrès #exploitation #mines #métal #métaux #dgr
#mer #eaux-profondes #civilisation #technique #croissance #économie #capitalisme
#numérique #informatique #électronique #électronisation #informatique #recyclage #ordinateurs #écrans #smartphone


On ne sait pas recycler la plupart des DEEE, on les met en décharge, et si on peut on arrivera à les exporter illégalement
#D3E #DEEE : #déchets d'équipement électriques et électroniques

Sortir de l'impasse métallique de nos sociétés par Aurore #Stéphant
https://youtube.com/watch?v=oTxcv9cODOM

wazoox@diasp.eu

« L'ordre du technique réduit la nature à une machine » - Michel Blay - Élucid

#politique #technique #TeamEllul

elucid.media
« L'ordre du technique réduit la nature à une machine » - Michel Blay
Par Laurent Ottavi
16–20 minutes

Laurent Ottavi (Élucid) : Vous estimez que la modernité a marqué une rupture fondamentale par rapport aux conceptions de la nature antérieures. Que partagent d’essentiel le monde grec et le monde chrétien, que nous aurions perdu depuis ?

Michel Blay : La plupart des historiens des sciences et des techniques tracent une ligne quasi continue de la pierre taillée jusqu’à l’électronique. J’estime, pour ma part, qu’une rupture fondamentale s’est produite au XVIIe siècle en Occident et que la technique n’est plus la même qu’auparavant. Chez les Anciens ou à l’époque médiévale, par exemple, les techniques que je préfère dénommer « artifices » sont conçus par les hommes pour améliorer leurs conditions de vie. Cependant, les objets techniques sont fabriqués selon l’idée qu’ils se font de la nature, de leur rapport à cette dernière et de ce qui peut dépendre ou non d’eux. Qu’est-ce donc alors que la nature ou, plus exactement quelle idée s’en font-ils ? En quoi diffère-t-elle de la nôtre et donc corrélativement, en quoi notre technique diffère-t-elle de la leur ?

La conception grecque du monde repose principalement sur deux dualismes, deux séparations radicales. La première est la distinction entre le monde supra-lunaire de la perfection, du permanent et de l’intelligible, et le monde de la terre soumis au changement, à la genèse et à la corruption (la phusis) – ce monde, où nous vivons, qui est celui de la formation et de la croissance des choses matérielles qui participe à la dynamique du devenir dans un processus immanent. L’autre dualisme, l’autre séparation, conduit à distinguer ce principe immanent d’engendrement d’avec ce qui est produit par le travail des hommes à savoir « la Techne », les artifices.

L’époque médiévale repose à peu de chose près sur le même type de configuration, car la nature y est conçue de façon similaire. La différence entre les deux conceptions tient surtout à l’introduction chez les chrétiens d’un Dieu créateur porteur de la vie qui, finalement, se substitue au principe immanent qu’est la phusis. Pour le reste, on doit noter que le point nodal à la fois pour la conception grecque et la conception chrétienne reste celui de la séparation entre ce qui est de la nature et ce qui est de la technique. Précisons : c’est en confondant, en effaçant ce dualisme entre nature et technique que l’époque moderne, qui apparaît au tournant des XVIe et XVIIe siècles, renouvelle radicalement la conception de la technique.

Élucid : Comment s'opère ce changement de conception de la nature, éclipsant la vie et le vivant, et avec quelles conséquences ?

Michel Blay : La fin du XVIe siècle et le début du XVIIe introduisent une confusion entre ce qui est naturel et artificiel. Galilée joue un rôle majeur dans la rupture. C’est un ingénieur avant l’heure. En posant la nature comme une machine, et j’insiste sur ce « comme », il pense possible de répondre aux problèmes qu’il se pose, de rendre compte, en d’autres termes, des phénomènes naturels. De même, Descartes précise que l’homme sera « comme maître et possesseur de la nature » – « comme », car il n’est de possesseur de la nature que Dieu. L’un comme l’autre, Galilée et Descartes considèrent que l’ensemble des phénomènes peuvent se réduire à une explication en termes de figure et de mouvement ou, si l’on préfère, qu’il est possible de réduire la compréhension de la nature et du sensible uniquement à la forme et au mouvement, c’est-à-dire en termes de mécanique conformément à leur conception sous-jacente de la machine, du mécanique.

Une telle démarche introduit de plain-pied dans une conception de la genèse de la nature pouvant être confondue avec une fabrication mécanique. La technique n’est plus simplement un processus d’abstraction comme celle qui, chez les Anciens, assimile le rayon lumineux à une droite ou le mouvement des planètes à des cercles. L’idée s’impose d’engendrer une nature à l’image d’une machine, d’engendrer, par exemple, les phénomènes lumineux par une machinerie mécanique. Il y a toujours une organisation mécanique derrière le phénoménal, une organisation qui en devient la raison.

« À partir du XVIIe siècle, il n’y a pas de loi de la Nature, mais des lois de la nature réduite à une machine : c'est l’ordre du Technique. »

L’idée d’une mathématisation du monde procéderait-elle de cette conception de la nature ?

Galilée ne connaît pas d’autres mathématiques, en dehors de quelques éléments nouveaux issus des travaux en terre d’Islam, que celles constituant le corpus des Anciens, principalement euclidien. Or, l’Antiquité n’a pas mathématisé la nature, exception faite d’une démarche par abstraction aidant simplement à décrire les phénomènes sensibles, que ce soit le trajet des rayons lumineux, le mouvement des planètes ou les machines simples. Or, c’est à une démarche toute différente que recourt Galilée : un engendrement des phénomènes. Qu’est-ce à dire ?

À partir du XVIIe siècle, il convient, pour rendre compte de la nouveauté de la démarche, de remplacer le concept de mathématisation par celui d’explicitation mathématique. En effet, l’enjeu de la mathématisation doit être compris différemment de ce qu’il en est habituellement dit. Disons à l’inverse : non pas comme la mise en ordre mathématique (par abstraction) d’une nature toujours identique à elle-même, mais comme l’explicitation des lois et des règles de fonctionnement d’une nouvelle idée de la nature, c’est-à-dire comme l’explicitation d’une certaine signification imaginaire associée historiquement à une idée de la nature.

Pour le dire autrement : il s’agit d’expliciter mathématiquement les lois d’une nature imaginée comme une machine. Les lois de la nature sont les lois de la machine et c’est précisément parce que la nature est ainsi conçue et réduite que l’ordre du Technique peut se mettre en place. Il n’y a pas de loi de la Nature, mais des lois de la nature réduite à une machine.

Galilée, comme Descartes, est toutefois retenu par ce « comme » que vous avez évoqué. La nature « comme une machine » se distingue de la nature-machine. La conjonction est-elle fatalement destinée à tomber malgré tout ?

Ni Galilée ni Descartes ne disent effectivement que la Nature est une machine. Le « comme » a toutefois vocation à s’effacer, nous entraînant dans un monde de la nature-machine, c’est-à-dire un monde devenu machine et dans lequel nous sommes nous-mêmes transformés en machines. Galilée et Descartes, et toute la période du XVIIe siècle avec eux placent Dieu, le Grand Horloger, au-dessus de la machine, donc tout n’est pas machine.

À partir du moment où Dieu n’est plus, ou qu’il n'est plus une hypothèse nécessaire comme le suggère Laplace au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, il n’y a plus d’extérieur à la machine. Ni Dieu, ni le sensible, ni une pensée de l’infini au sens plein et indéterminé du terme, ni l’énigme du vivant, ni l’immanent du vivant, n’ont de place dans cette conception. La machine comme ordre du Technique devient totalitaire.

« Progressivement, la nature est réduite à l'ordre du Technique, qui résume le monde de la vie à une immense usine, à un monde-machine. »

En quoi cette évolution entraîne-t-elle ce que vous appelez une « domestication de l’infini » ?

Fontenelle, Secrétaire perpétuel de l’Académie royale des sciences, écrit en 1727 un livre intitulé, Éléments de la géométrie de l’infini, très informé des changements en cours et à venir concernant les nouvelles mathématiques de l’infini. Ce faisant, il distingue deux infinis. L’infini géométrique qu’il considère comme un concept mathématique « qui n’est comptable que de ce qu’il referme dans son idée » – il s’agit de l’infini qui est utilisé en mécanique et en physique (le calcul différentiel et intégral inventé quelques décennies plus tôt par Leibniz et l’infiniment grand de l’astronomie). D’un autre côté, il y a un infini bien différent, l’infini métaphysique, l’infini comme totalité ou bien encore cet infini qui est le nom de Dieu comme le dit Descartes.

C’est le premier infini que je dénomme « infini domestiqué », en ce sens qu’il est infiniment petit ou infiniment grand, c’est-à-dire déterminé, et que par cela, par la détermination, il devient comme limité et susceptible d’être mis au service d’une construction mathématique par laquelle se met en place l’ordre du Technique. La position de Fontenelle est révélatrice de la rupture qui s’opère entre ce qui va relever de la nouvelle science ou de la technique, et de ce qui relève de la vie des hommes ainsi que de leurs soucis et interrogations. Par cela s’ouvre le champ du positivisme voire du scientisme, et par voie de conséquence, de la réduction du réel à l’ordre du Technique, au monde-machine et à l’immense usine à laquelle progressivement se résume le monde de la vie.

La réduction que vous avez évoquée à plusieurs reprises correspond-elle à la distinction entre la Nature avec une majuscule et la nature avec une minuscule que vous faites dans le livre ?

Une nature-machine repose sur l’idée que l’ensemble du monde phénoménal est engendré par la seule mise en œuvre de la forme et du mouvement (ceux-ci étant bien évidemment, au fondement, sous des formes plus ou moins élaborées, des constructions mathématiques les plus sophistiquées). Cette approche exclut tous les phénomènes sensibles en tant que tels, les ramenant à de purs processus subjectifs. Le monde s’en trouve limité, réduit.

La Nature avec un grand N est celle des cycles de la genèse et de la corruption, celle qui s’offre à nous, celle des paysans qui vivent avec elle dans un compagnonnage (ce qui n’est pas vraiment le cas de l’agriculteur assujetti à l’agriculture industrielle). La nature avec un petit n définit en revanche l’idée spécifique que l’on peut se faire de la nature en tant qu’ingénieur, en tant que chasseur, en tant qu’elle est associée à un point de vue, à un intérêt spécifique et non considéré dans la plénitude de ses transformations (génération et corruption) dans un processus immanent. La nature avec un petit n est aveugle au devenir auquel on ne peut échapper.

La même distinction est applicable au temps. Le temps avec un t minuscule, celui de nos montres et de la physique est une construction conceptuelle qui n’a pas à voir avec le devenir dans lequel nous nous trouvons et où je me trouve. Ce temps-là, introduit par Newton en 1687 dans les Principia, est une abstraction qui permet de construire le monde de la mécanique, il rend possible cette construction. Considérer le devenir, sans postuler l’abstraction temporelle, interdit de mathématiser et mécaniser la Nature.

Le devenir est radicalement extérieur à l’intelligible. C’est la raison pour laquelle les Grecs ne pouvaient pas assujettir la Nature aux mathématiques, mais se limitaient seulement à quelques abstractions alors que cela, comme explicitation mathématique, est devenu possible lorsque la nature a été réduite à une machine. Une réduction payée au prix de la vie dans son devenir et son jaillissement, au prix de notre liberté.

« La science physique, à ce moment, s’est mise au service de l’économie et de sa volonté indéfinie de puissance, d’expansion et de productivité. »

Vous écrivez : « Le domaine de l’économie qui s’est constitué au XVIIIe siècle, entre dans le champ de la physique et en modifie le sens et la portée des équations. D’un certain point de vue, la science physique, à ce moment, s’est mise définitivement au service de l’économie et de sa volonté indéfinie de puissance, d’expansion et de productivité ». Quelles conséquences cela a-t-il eues d’observable aujourd’hui ?

L’économie se constitue à la fin du XVIIIe siècle, en particulier autour des travaux d’Adam Smith et dans le cadre des développements des fabriques et premières usines de la nature-machine. Adam Smith explique que le travail – temps donné, repos perdu et bonheur sacrifié – doit être considéré comme la mesure réelle de la valeur échangeable de toute marchandise, en ce sens que le travail est la seule mesure universelle qui puisse servir à comparer les valeurs différentes des marchandises en tous lieux. Ainsi, la question centrale devient celle de la valeur. Comment mesurer la valeur d’un objet ? Le critère valable pour tous les objets est le travail, mais comment le mesurer à son tour ?

Coriolis au début du XIXe siècle, polytechnicien et économiste, est l’un des premiers à s’intéresser à la mesure du travail et à le définir au sens moderne du terme. Il considère que le travail (réalisé par les hommes, les chevaux, les machines, etc.) peut être défini par le produit du poids par la longueur parcourue. C’est là une formule de la physique du XVIIIe siècle qui ne s’appelait pas travail, car il n’y a pas un tel concept de travail à l’époque. Coriolis puis Helmholtz introduisent donc, de fait, de l’économie dans la physique et ainsi l’orientent différemment, particulièrement vers la recherche et l’exploitation des ressources énergétiques pour le profit (extraire et vendre les machines pour extraire).

Le travail que va produire un ouvrier ou un cheval est ce qu’il a en lui de réserve, on dira de force ou d’énergie, qui va lui être prise ou qu’il va donner dans le travail. La nature devient également un travailleur dont on peut extraire la force et l’énergie que l’on souhaite. La volonté d’extraction englobe donc l’homme comme la nature. On entre, de fait, dans le monde de l’extractivisme dont nous ne sommes pas sortis. La physique par la suite, n’est plus la physique mécanique du XVIIIe siècle, elle est devenue une physique ancrée dans la question de l’énergie et surtout de l’économique.

« Nous prenons la direction du Meilleur des mondes d’Huxley. »

Vous parlez pour notre présent d’un « accomplissement quasi totalitaire » de l’ordre technique. Le concept de totalitarisme est sujet à de très nombreuses interprétations. Avez-vous voulu signifier ainsi que l’ordre technique tend à avoir une emprise totale dans tous les domaines et à abolir l’homme ?

À partir du moment où l’ordre du Technique devient le régime dans lequel nous vivons, c’est-à-dire que nous vivons comme dans une usine, tout doit être surveillé (la vie des hommes, le déplacement des objets, etc.) ; tout se trouve réduit à des processus mécaniques ou à des processus machiniques et algorithmiques. Il n’y a donc plus de politique, mais un régime d’organisation machinique totale, totalitaire en ce sens que rien d’autre que l’ordre de la machine, la rationalité de la machine n'est recevable.

L’organisation de la société par une machine, en lieu et place de la politique des hommes, avait déjà été suggérée en 1948 dans un article du Monde publié par Dominique Dubarle, avant d’être repris de nos jours par les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft). Nous voyons s’installer en grand nombre des processus algorithmiques (l’AI) pour résoudre ce qui relève au premier chef du choix et des décisions des hommes en tant qu’individus. Cette société est d’autant plus totalitaire qu’elle ignore tout ce qui pourrait être autre qu’elle, autre que la machine qui nous enserre. Nous prenons la direction du Meilleur des mondes d’Huxley.

Sortir de l’usine pour « sauver l’homme en tant qu’espèce vivante » passe d’après vous par une conversion de regard. Quelles voies, quels autres points de vue et être au monde permettraient de penser ensemble la Nature, le vivant et l’homme ?

J’oppose à l’emprise de la nature-usine deux voies qui d’ailleurs peuvent se confondre. La première est celle du travail des hommes, du paysan en compagnonnage avec la Nature (et non pas de l’agriculteur, devenu rouage de l’industrialisation, de la fabrication de la nourriture pour nous autres les hommes-machines) ou de l’artisan, un travail qui rend libre parce qu’on y a choisi ses propres contraintes (de la terre, du climat et autres selon ce que l’on veut construire) par opposition à l’économie, qui impose les contraintes du productivisme et des emprunts bancaires.

La seconde voie est celle de la poésie, qui pense le sensible et perçoit autre chose que les pseudo-lois de la nature qui sont en vérité les lois du monde mécanique. Un changement de monde, dans lequel les machines serviraient à nos besoins au lieu de nous asservir, peut seulement advenir à partir d’une autre conception de la nature sans doute en lien avec la Nature, comme l’indique précisément la démarche paysanne. Les exemples de l’Antiquité et du Moyen-Âge dont j’ai parlé témoignent de cette possibilité d’un autre regard.

Les deux voies du travail dans et avec le vivant et de la poésie ne sont pas si différentes que cela. Elles s’inscrivent dans le même horizon de beauté. « À la beauté, pour ce qu’elle sauve » écrivait le poète Jean-Paul Michel.

Propos recueillis par Laurent Ottavi.

https://elucid.media/societe/ordre-technique-reduit-nature-machine-michel-blay

dunoir@diaspora-fr.org
#Guerre, #MoyenOrient, #Palestine #Israel #Technopolice #Technique #Drones #information #Gaza

Israël tue des Palestiniens avec des «drones snipers»

Gaza : terrain d’expérimentation de l’horreur dystopique

«Des ‘drones snipers’ tirent sur des cibles autour des hôpitaux de Gaza, selon un médecin britannique». C’est le titre d’un article paru dans le journal anglais The Telegraph, le 13 novembre. Comme d’habitude, la presse étrangère mène un vrai travail d’information sur l’attaque de Gaza, pendant que les médias français relaient les éléments de langage de l’armée israélienne. [...]

kennychaffin@diasp.org

"We can’t control our readers and some of them will hate us, and not because they misunderstand but because they understand perfectly. I dislike some perfectly good writers. I mean, who dislikes Elizabeth Bishop? Perhaps this all sounds like romanticism — perhaps it is. But when a student asks me how they should write, I have only one response: you already write how you are going to write. Stop trying to correct yourself."

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#writing #instruction #technique #literature

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The #Delphi #technique “Your Local Council Public Consultation Scam”
https://www.bitchute.com/video/NjR0ac2rAYse/

Delphi technique group steered into the intended outcome. Rand Corporation.
Here are our shows on the Low Traffic Neighbourhoods and the Zoning being carried out in Oxford and what is proposed in Canterbury and coming to every town in Britain. We have reported on this and the Agenda 2030 and walkable cities since 2014 when the first “Mini Holland” project was introduced in North East London, Enfield and Kingston.
Here is a historical background on the implementation methods and how the public are steered with no real consultation by Change Agents. The template is the same everywhere: Big Society Change Agents and The Big Society Unveiled Check out also Archons of Community… https://windowsontheworld.net/video_type/how-to-oppose-ltns-and-uk-councils/

These “15 minute” walkable cities now being implemented (no cars) are also known as “Human Settlement Zones”

Here are our shows on this subject:
Opposing Human Settlement Zones:
https://windowsontheworld.net/video_type/how-to-oppose-ltns-and-uk-councils/

UK Councils – Totalitarian Endgame: The sSolution…
https://www.spreaker.com/user/markwindows/the-solution

The way to legally oppose the “Low Traffic Neighbourhoods” is all in this bullet point video which has been deleted and banned from social media.
https://windowsontheworld.net/video_type/how-to-oppose-ltns-and-uk-councils/

The Delphi technique "Your Local Council Public Consultation Scam"

Delphi technique group steered into the intended outcome. Rand Corporation. Here are our shows on the Low Traffic Neighbourhoods and the Zoning being carried out in Oxford and what is proposed in Canterbury and coming to every town in Britain. See less

The Delphi technique “Your Local Council Public Consultation Scam”

bliter@diaspora-fr.org

#Connecter une #souris #Bluetooth #Apple Magic Mouse – Le #blog #technique de #Microlinux

Je suis en train de travailler sur un vieux #iMac d’un client en vue de le migrer d’une installation obsolète de #macOS vers #Linux. Et je me retrouve confronté à un #périphérique que je n’ai jamais vu, et qui me pose un problème inédit : une souris sans fil Apple Magic, qui est censée être reliée à l’ #ordinateur via le Bluetooth.

https://blog.microlinux.fr/apple-magic-mouse/