#islamophobie

salinger3@diaspora-fr.org

"des personnes peuvent être poursuivies en justice pour des propos haineux tenus dans un cadre privé chez eux" a rappelé le nouveau chef du gouvernement écossais Humza Yousaf

Le chef du gouvernement écossais Humza Yousaf a fait publier le 1er avril 2024 le décret d’application de la loi sur les «crimes haineux» qu’il avait portée quand il était ministre de la Justice de Nicola Sturgeon, à laquelle il a succédé il y a un an. Voté en 2021, ce texte étend à la religion, l’«identité transgenre» l’orientation sexuelle, l’âge et le handicap, la loi contre la haine raciale. Interrogée dans la foulée sur le «cas» J.K. Rowling, la ministre écossaise des Victimes et de la Sécurité communautaire a estimé que les propos de la créatrice d’Harry Potter pourraient faire l’objet d’un «signalement» dans le nouveau cadre législatif. «J’ai hâte d’être arrêtée!» a répondu l’intéressée, cible de menaces de mort depuis des années pour avoir notamment affirmé qu’être une femme était une question de «biologie».

Le premier ministre britannique Rishi Sunak, lui, a volé au secours de J.K. Rowling. «Nous croyons en la liberté d’expression…

#ecosse #HumzaYousaf #haine #islamophobie #transphobie #libertedexpression

hruotland@diasp.org

lettre aux escrocs de l’islamophobie qui font le jeu des racistes

Les textes « sacrés » ne sont sacrés que pour ceux qui y croient. Même si certaines
associations religieuses œuvrent depuis des années afin que le délit de blasphème soit reconnu et
puni par la justice française, personne ne risque la prison pour avoir critiqué tel ou tel dogme
religieux. Un croyant peut blasphémer dans la mesure où blasphémer à un sens pour lui. Un non
croyant, malgré tous ces efforts ne peut pas blasphémer. Dieu n’est sacré que pour celui qui y croit.
Pour insulter ou outrager dieu, il faut être persuadé qu’il existe. La stratégie des communautariste
maquillé en antiracistes consiste à faire passer le blasphème pour de l’islamophobie et
l’islamophobie pour du racisme. Par exemple, il ne viendrait pas à l’idée des communistes de traiter
les anti-communistes de « communistophobes » ni de réclamer leur condamnation pour racisme
anti communiste. On eut tordre le bras à la réalité comme on veut, on ne fera pas admettre à grand
monde qu’il existe une race communiste. La race musulmane n’existe pas plus. Le communisme
est un courant de pensée aujourd’hui minoritaire en France, régulièrement attaqué ou du moins
violement moqué par tous les défenseurs du triomphant modèle libéral […] Si au contraire de
l’existence de dieu, il est difficile de nier celle de Lénine ou de Marx, ce n’est pas blasphémer, se
montrer raciste ou « communistophobe » que de douter de la validité de leurs écrits ou de leur
discours. En France, une religion n’est pas autre chose qu’un ensemble de textes, de traditions et
de coutumes parfaitement critiquables.

#Charb, lettre aux escrocs de l’ #islamophobie qui font le jeu des racistes, 2015, p 19-21

#antiracisme #antifascisme #islam #zététique

fiel@diaspora-fr.org

#Nantes-Révoltée

Actualités en direct, infos sur les luttes environnementales et sociales à Nantes et dans le monde

🗳️ QUE FAIRE LE 10 AVRIL ?

Nous recevons de nombreuses questions et commentaires sur l’actualité électorale, nous demandant de prendre parti dans la campagne. Alors que faire ? Précisons d’abord que nous sommes un #média, pas un parti #politique. Nous ne donnerons pas de consignes de #vote : chacun est assez intelligent pour construire ses choix. Ensuite, nous ne chercherons pas à culpabiliser qui que ce soit : nous refusons l’injonction insupportable au «devoir électoral» une fois tous les 5 ans, mais aussi le discours classique «anti-vote» stérile s’il ne s’accompagne pas d’actes.

Ceci étant posé, quelques réflexions avant le Premier Tour :

➡️ Nous sommes dans une configuration inédite.

Les grands partis qui structuraient la vie politique française, le PS et Les Républicains/UMP, sont morts pour de bon, et personne ne les regrettera. Et avec eux, l’équilibre #gauche #droite telle qu’on le connaissait depuis des décennies, réparti autour de 50% de chaque côté. À présent, le rapport de force est un tiers/un tiers /un tiers. Le bloc #fasciste culmine à plus de 30%, toujours plus #violent, toujours plus étendu, toujours plus #banalisé par les médias. Le bloc #bourgeois, autour d’un président autocrate qui veut être réélu sans le moindre débat ni la moindre confrontation, et qui n’a organisé qu’un show de télévangéliste, est en-dessous des 30%. Un niveau ahurissant, étant donné son programme de guerre totale. Ce qui restait du Parti Socialiste a été absorbé par le #Macronisme, et compose ses forces vives, alors même que le #Président a gouverné sur une ligne d’ #extrême-droite. Enfin, la « #gauche» au sens large est un peu sous les 30% des intentions de vote, en ordre dispersé. Tout cela sur fond d’ #abstention de masse de la jeunesse et des plus précaires. Pour la première fois depuis l’Occupation, l’extrême droite est aux portes du #pouvoir : en cas de second tour face à #Macron, elle peut réellement l’emporter étant donné la détestation légitime du président par une grande majorité de la population. Les alarmes que nous tirons sans relâche depuis 10 ans sont désormais des hypothèses crédibles.

➡️ «Ni Dieu ni César ni tribun».

Comment réagir dans ce cauchemar électoral ? Notre média est au service des #luttes, et nous n’avons jamais cru qu’une #élection pouvait transformer réellement la société ni l’ordre des choses. L’histoire nous montre que les avancées sont toujours arrachées par la #mobilisation, la #révolte, la #grève, le #blocage. D’ailleurs, le seul moment qui a vraiment fait vaciller le gouvernement Macron a été le soulèvement fabuleux des #Gilets-Jaunes début décembre 2018. À cet instant décisif, il s’en est fallu de très peu – un appel à la grève par exemple, refusé par les #syndicats à l’époque – pour obtenir de larges concessions du pouvoir. De même, seules les #ZAD et autres #luttes de territoire auront arraché des victoires #écologiques ces 10 dernières années, alors que l’urgence est là.

➡️ L’option #Mélenchon.

Signe du pourrissement avancé de la République française, un seul candidat a vraiment mené campagne, préparé un programme, suscité un enthousiasme : celui de l’ #Union-Populaire. Le tandem Macron/ #Le-Pen n’a même pas pris la peine d’organiser quoi que ce soit : les médias des #milliardaires se chargent de les propulser au second tour. Soyons clairs : Mélenchon n’est pas un #révolutionnaire ni un #anticapitaliste. Il propose un projet #social-démocrate, au sens réel du terme – une meilleure répartition des richesses et des délibérations politiques. C’est un programme Keynesien, de relance économique, qui devrait être considéré de centre-gauche si l’échiquier politique français n’avait pas été extrême droitisé. Ces dernières années, le candidat a beaucoup évolué sur la question de la #police. Positivement : Mélenchon était menacé par les #syndicats-policiers pendant que les responsables #PS, #PCF et #EELV allaient à leurs #manifestations. Il a aussi tenu la ligne contre le #racisme et l’ #islamophobie, alors que tous les autres candidats «de gauche» se soumettaient à la doxa réactionnaire. Sur le Pass Sanitaire, seuls les élus de la France Insoumise ( #FI) sont montés au créneau, en plein désert. Ce sont aussi les seuls dans le jeu parlementaire à ne pas se résigner à l’apocalypse #climatique. C’est le minimum, oui. C’est maigre. Mais même ce minimum n’est plus assuré depuis longtemps par les autres partis de gauche. Dans tous les cas, même si l’Union Populaire était élue, il faudrait lutter, lui imposer des #contre-pouvoirs.

➡️ Une question de débat public.

Mais sommes-nous prêts à subir deux semaines de #propagande #fasciste intensive dans l’entre-deux tours plutôt que des débats sur les #retraites, les #libertés ou l’ #éducation ? Qui peut nier que l’élimination de Le Pen ou de Macron du second tour donnerait de l’oxygène dans cette période étouffante ? Une candidature sociale-démocrate est-elle plus dangereuse pour notre camp social que des factions radicalisées qui annoncent ouvertement vouloir nous anéantir dès les prochains mois ? La position de cette «gauche» pathétique, celle qui n’a pas hésité à «faire barrage» depuis 20 ans, y compris en votant Chirac, Hollande ou Macron, mais a peur de Mélenchon parce qu’il parle fort est incompréhensible. Ces gens sont les #idiots-utiles du #fascisme.

➡️ Un pouvoir sans limite.

Si Macron repasse, et c’est ce qui risque malheureusement de se produire, il n’aura plus aucune limite. Il va nous massacrer. Réélu malgré tous les scandales, toute la #répression, toutes les attaques qu’il a mené, ce pervers aura un sentiment de toute puissance absolue. Avec un «super-gouvernement» d’union, déjà programmé entre Macron et Sarkozy, toute #opposition sera menacée de #dissolution. Toute #mobilisation écrasée sans pitié. Tout ce qui reste de droits sociaux pulvérisés. Et qui peut être indifférent face à la menace fasciste ? Le Pen au pouvoir c’est la même chose, en pire. Bien pire même, pour les millions de personnes non blanches de ce pays.

➡️ Prévoir en stratège.

Pour nous, le vote est un geste politique mineur, parmi des dizaines d’autres. Se réunir, manifester, peindre dans la rue, occuper un bâtiment, monter une barricade, résister à un patron, faire grève, faire vivre une ZAD, distribuer des repas, casser une banque ou bloquer un rond-point sont des gestes politiques bien plus importants qu’un bulletin dans une urne. Ils ont même plus d’impact immédiat sur vos vies qu’aller dans un isoloir. Si tout le monde s’organise politiquement : il n’y a plus besoin de #gouvernement, et nous devenons #ingouvernables. En attendant, fétichiser le vote est une impasse, le rejeter par principe aussi : le vote n’est ni la solution ultime, ni le principal problème. Ce qui compte, c’est tout ce qui se joue à côté. Dans quelques jours, il est possible de considérer le vote comme un acte purement #stratégique sans se «compromettre». Vous pouvez aussi, bien sûr, boycotter ce scrutin. Mais la posture abstentionniste qui ne s’accompagne pas d’actes réels pour renverser l’existant est une #impasse.

Alors le 10 avril, votez ou ne votez pas, mais surtout, organisez-vous, prenez parti. Quelle que soit la configuration, s’organiser est vital pour tenir bon dans la tempête qui vient. Ne serait-ce que pour se défendre face aux inévitables attaques de l’extrême droite et du bloc #néolibéral.

#2022 #presidentielle

salinger3@diaspora-fr.org

Zemmour : un artéfact médiatique à la Une

(toute ressemblance avec l'arrivée de Macron à la présidentielle de 2017 est fortuit)

Du 1er au 30 septembre 2021, on dénombre 4 167 occurrences de « Zemmour » dans la presse française (agences et déclinaisons en ligne des titres de presse comprises). Soit en moyenne… 139 par jour. Des occurrences cinq fois plus nombreuses qu’au mois le plus « fort » de l’année 2021 (juillet : 737 occurrences), alors que ces chiffres sont par ailleurs en (quasi) constante augmentation depuis 2016 (400 occurrences) : 566 en 2017, 1 105 en 2018, 2 057 en 2019, 1 432 en 2020 et en 2021… 7 123 [2]. Aussi Éric Zemmour n’a-t-il nullement besoin de dévoiler une quelconque candidature à la présidentielle : les médias la décrètent, avant de la faire exister pour lui. Et l’intéressé ne s’y trompe pas, adressant un clin d’œil averti à ces alliés objectifs, qui n’en tireront jamais la moindre leçon

https://www.acrimed.org/Zemmour-un-artefact-mediatique-a-la-Une

#zemmour #media #alaune #epouvantail #oligarchie #droite #racisme #islamophobie #islam #mysogine #machisme

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Antisemitische Parolen auf “Revolutionärer 1. Mai”-Demonstration in Berlin

https://youtu.be/0VP6zTb807c
Wie in den vergangenen Jahren kam es auf der diesjährigen “Revolutionären 1.Mai”-Demonstration in #Berlin zu antisemitischen Vorfällen. Mehrere Teilnehmer:innen trugen Plakate und Transparente mit antisemitischen Botschaften. Aus der #Demonstration heraus wurden wiederholt antisemitische Sprechchöre gerufen.

Ein inhaltlicher Schwerpunkt der linken Demonstration lag in diesem Jahr neben der antikapitalistischen, sozialkritischen Ausrichtung auf der Thematisierung von #Rassismus und #Diskriminierung. Federführend im Organisations-Bündnis war die Gruppe #Migrantifa Berlin. Motto der Versammlung, die um 17 Uhr auf dem Hermannplatz in Berlin-Neukölln begann, war “Yallah #Klassenkampf”. Teil der Demonstration waren auch mehrere antizionistische Gruppen wie “ #Palästina spricht”, “ #Jewish #Antifa Berlin”, “Queers* for a free #Palastine” und “Jüdischer antifaschistischer Bund”.

Bereits kurz nach Beginn der Versammlung riefen Demonstrant:innen “From the river to the sea, Palestine will be free”. Der Slogan richtet sich gegen #Israel, das als “Besatzungsmacht” angesehen wird und das in der von Antizionist:innen angestrebten Neuordnung der Region nicht mehr vorkommt. Die Forderung jedoch nach einer #Zerstörung Israels, dem Zentrum des heutigen jüdischen Lebens, ist #antisemitisch.

Auch riefen Teilnehmer:innen der 1. Mai-Demonstration “ #Apartheid Israel”. Sie äußerten sich damit ebenfalls antisemitisch, denn der Vorwurf, dass Israel ein #Apartheidsstaat sei - wie das ehemalige Regime in #Südafrika - zielt auf die #Dämonisierung und #Delegitimierung des jüdischen Staates. Auch die Gruppe “Queers* for a free Palastine” erklärte auf einem Transparent ihren Kampf gegen Apartheid, Rassismus und #Islamophobie, erwähnte Israel dabei jedoch nicht explizit. Außerdem waren auf der traditionsreichen linken Demonstration #BDS -Sprechchöre zu hören. Die Teilnehmer:innen solidarisierten sich damit also mit einer antisemitischen Bewegung, die für einen #Boykott und die Zerstörung des jüdischen Staates Israel eintritt und dabei immer wieder auf klassische antisemitische Stereotype zurückgreift.

Eine Demonstrantin trug ein Plakat bei sich, auf dem “internationale #Solidarität gegen #Zionismus & Apartheid” gefordert wurde. Auch dies ist ein weit verbreitetes Motiv des antizionistischen #Antisemitismus: Der Zionismus, die nationale #Befreiungsbewegung der #Jüdinnen und #Juden, wird als rassistisches Unterfangen angesehen. Während weite Teile der #Linken sich stets mit Befreiungsbewegung im globalen Süden solidarisch gezeigt haben, findet diese Solidarität beim jüdischen Volk schnell ihr Ende. Vielmehr muss sich Israel als einzige #Demokratie im Nahen Osten vorwerfen lassen, ein rassistischer und menschenrechtsverachtender #Staat zu sein.

Auch vor expliziten Aufrufen zu #Gewalt und #Terror gegen die israelische Zivilbevölkerung schreckten einzelne Teilnehmer:innen der traditionellen linken Demonstration nicht zurück. Sie riefen am frühen Abend "Stop the war, stoppt den Krieg, #Intifada bis zum Sieg". Auch wenn diese Parole auf den ersten Blick einen pazifistischen Anschein erweckt, ist sie dies keineswegs: Als Intifada werden gewaltsame Angriffe und Terroranschläge gegen die israelische Bevölkerung in den 80er, 90er und 2000er Jahren bezeichnet.

Die “Jewish Antifa Berlin” erklärt auf ihrer Website ihre Solidarität mit der antisemitischen BDS-Kampagne, die für einen Boykott und faktisch für die Zerstörung des jüdischen Staates Israel eintritt. Die Gruppe “Jüdischer antifaschistischer Bund” ist eine Neugründung, die erst seit April 2021 öffentlich in Erscheinung ist. Die Teilnahme solcher jüdischen Gruppen an antizionistischen Veranstaltungen dient immer wieder dazu, sich von vornherein selbst von Kritik zu entlasten.

Alles in allem erinnerten die Bilder aus dem vordersten Block der diesjährigen “Revolutionären 1. Mai”-Demonstration vereinzelt eher an den israelfeindlichen #AlQuds -Marsch als an eine emanzipatorische linke Demonstration gegen Diskriminierung. Der antisemitische #AlQudsMarsch bleibt den Berliner:innen in diesem Jahr voraussichtlich erspart. Umso trauriger ist es daher, dass eine Demonstration mit der Zielsetzung Anti-Diskriminierung an diesem 1. Mai 2021 in Berlin zum Ort antizionistisch-antisemitischer Parolen geworden ist.

https://www.jfda.de/post/antisemitische-parolen-auf-revolution%C3%A4rer-1-mai-demonstration-in-berlin
und war auch leider vorher schon absehbar, " #israelkritik" und so
https://jungle.world/artikel/2021/17/neue-gruppen-alte-probleme und https://threadreaderapp.com/thread/1381560009977430016.html
die #querfront gegen den #judenstaat marschiert, "danke" an die " #linke" welche sich beharlich weigert, antisemitismus als problem wahrzunehmen, FUCK YOU!

Antisemitische Parolen auf “Revolutionärer 1. Mai”-Demonstration in Berlin
oliberlin@pod.geraspora.de

Ich hoffe, dass sich der Betroffene gegen diese Diskriminierung zur Wehr setzt und dass die Firma Asphalt Straßenbau Gesellschaft mbH ihm einen Schadensersatz zahlen muss. vor allem hoffe ich aber, dass er bei einer anderen Firma einen Ausbildungsplatz bekommt und dass das Land Brandenburg als Konsequenz aus diesem Verhalten darauf verzichtet, in Zukunft öffentliche Aufträge an das Unternehmen Asphalt Straßenbau Gesellschaft mbH zu vergeben. Allen anderen privaten Auftraggebern ist natürlich das selbe zu empfehlen. Derartiges diskriminierendes Verhalten ist schlicht und ergreifend indiskutabel und im Gegensatz zur freien Ausübung der Religion tatsächlich nicht mit dem Grundgesetz unseres Landes vereinbar!

"Mitarbeit als Moslem unerwünscht": Kolkwitzer Unternehmen lehnt Azubi ab

#Rassismus #Diskriminierung #Islamophobie #Brandenburg #SpreeNeiße #Kolkwitz #ASGmbH #ASGBoykottieren

abdullah@pod.geraspora.de
Schon etwas älter (2011). Am liebsten würde ich gleich alles zitieren, so gut gefällt mir diese sehr differenzierte Diskussion. Um den hiesigen Rahmen nicht zu sprengen, nur jeweils ein Ausschnitt von Aussagen der jeweils Beteiligten und wieder einmal der Hinweis, dass der ganze Text lesenswert ist, siehe https://www.iz3w.org/zeitschrift/ausgaben/323_islamophobie_islamismus/fab

Kritik ja! Aber woran?

Eine Debatte über #Rassismus, #Ressentiment und #Islamkritik Von Birgit Rommelspacher, Lothar Galow-Bergemann, Markus Mersault und Ismail Küpeli

Iz3w: Gibt es in der gegenwärtigen Debatte über den Islam(ismus) einen antimuslimischen Rassismus? Wenn ja, worin besteht er und was ist das Spezifische an ihm?

Birgit Rommelspacher:
... viel an der so genannten „Islamkritik“ ist als ein Rassismus zu werten, da es sich hier um überwiegend pauschalisierende und abwertende Äußerungen handelt, die die Betroffenen als Kollektiv diskreditieren. Dabei werden viele Menschen einfach als Muslime apostrophiert, unabhängig davon, ob sie sich selbst so verstehen. Es wird in der Regel nicht zwischen unterschiedlichen Strömungen innerhalb des Islam differenziert, und es kommen so gut wie nie die Betroffenen selbst zu Wort. So werden etwa im Zusammenhang mit der Frauenfrage die muslimischen feministischen Bewegungen so gut wie nicht zur Kenntnis genommen. [...] Nun finden wir Pauschalisierung und Stereotypisierung allenthalben, ob es - um ein klassisches Beispiel zu nennen – etwa um Ressentiments der Bayern gegen die Preußen geht und umgekehrt, oder heutzutage bei der Diskussion um die so genannte Deutschenfeindlichkeit. Der Unterschied zum Rassismus ist der, dass dieser auf ein gesellschaftliches Verhältnis abzielt: das heißt, dass durch die Diskreditierung auch real die Chancen der Betreffenden in der Gesellschaft beeinträchtigt werden. So wurde beispielsweise das islamische Kopftuch als ein Zeichen von Frauenunterdrückung gedeutet und in der Hälfte der Bundesländer im Öffentlichen Dienst verboten, was, wie kürzlich eine Berliner Untersuchung zeigte, dazu führte, dass muslimische Frauen generell deutlich schlechtere Chancen auf dem Arbeitsmarkt haben.

Lothar Galow-Bergemann / Markus Mersault:
Damit Kritik nicht hilflos ihrem Gegenstand gegenübersteht, bedarf es der Arbeit an und mit Begriffen, die jenem Gegenstand gerecht werden und seine wesentlichen Elemente auch tatsächlich benennen. Wir sprechen daher vom antimuslimischen Ressentiment statt von Rassismus, weil wir glauben dass spezifische Ressentiments gegen Menschen existieren, die als Muslime identifiziert werden. [...] Es lassen sich auch traditionell rassistische Elemente ausmachen, etwa die imaginierte Minderwertigkeit von Moslems, die sich auf ein vormaliges oder gegenwärtiges Produktivitätsgefälle beruft.

Aber zugleich weisen antimuslimische Ressentiments über rassistische Elemente hinaus, wenn sie - um nur zwei Spezifika zu nennen - in verschwörungsphantasierendem Duktus sich vor der „Gebärmutter als Waffe des Islam“ fürchten und die westliche Gesellschaft vor islamischer Überflutung und Unterjochung retten wollen. [...] Zum anderen manifestiert sich im antimuslimischen Ressentiment, wie es in Deutschland kursiert, die gescheiterte Vergangenheitsbewältigung. Es bietet Entlastung, indem es Deutschen eine moralische Sanierung ermöglicht: Die Benennung des auch in der islamischen Welt virulenten Antisemitismus dient dem Zweck, das absolut Böse woanders auszumachen und so die deutsche Identität zu rehabilitieren. Auch erscheinen die Deutschen nunmehr als moderne Opfer an der Seite der wahren Opfer, nämlich der Juden. Beide Elemente finden sich im Rassismus typischerweise nicht.

Ismail Küpeli:
Grundsätzlich kann die Feindschaft gegenüber Muslimen in Deutschland durchaus als Rassismus bezeichnet werden, wenn man von „Rassismus ohne Rassen“ (in Anschluss an Balibar/ Hall) ausgeht. Hier sind zwei Kriterien zentral: Erstens die Kategorisierung von Menschen aufgrund kultureller Eigenschaften, die als fest und relativ unveränderlich definiert werden. Zweitens die Ausgrenzung von Menschen aufgrund dieser Kategorisierung. Diese beiden Aspekte finden sich bei der Feindschaft gegen Muslime in Deutschland wieder. Dabei ist es recht unerheblich, dass statt „Rasse“ von „Kultur“ gesprochen wird, wenn „Kultur“ als etwas Essentielles und Unveränderliches verstanden wird.

Zu den erwähnten Islamkritikerinnen: Sie und viele andere, wie etwa Necla Kelek oder Mina Ahadi, sollten als politisch Handelnde ernst genommen werden, unabhängig von Lebensgeschichten. Wenn sie den Islam mit Faschismus gleichsetzen (Ahadi) oder den Muslimen in Europa eine „geheime Agenda“ zur Durchsetzung der Scharia unterstellen (Kelek, Hirsi Ali), dann gibt es keine Basis für eine gemeinsame emanzipatorische Praxis mit solchen „KritikerInnen“. Eine solche „Kritik“ dient nur dazu, die weitere Ausgrenzung der Muslime zu legitimieren. Und spätestens wenn „IslamkritikerInnen“ mit rechten Akteuren kooperieren, wie etwa mit Geert Wilders (Hirsi Ali), Udo Ulfkotte (Ahadi) und Thilo Sarrazin (Kelek), dann gibt es allen Anlass, sich deutlich abzusetzen.

#islam #religion #gesellschaft #politik #islamophobie #antisemitismus #fundamentalismus #scharia #debatte #islamdebatte