#patriarcat

anar65@diaspora-fr.org

#Etats #Gouvernements #Milices #Armés #Polices #Collabos #hiérarchies #autoritarismes #Patriarcat #Xenophobie #Sadisme #Obéissant #Soumission #extremeDroite #fascisme #populisme #viandar !

#Liberté #Équité #Solidarité #Anarchie [ #Revolution #Sociale et #Libertaire ]

Trouble #18 - ACAB

Lien de la #video : https://sub.media/trouble-18-acab/

Les #flics sont la ligne de #front de l'État, chargés de défendre et de renforcer toutes les hiérarchies illégitimes du pouvoir. Ils sont les exécuteurs armés de la suprématie blanche qui prennent des congés payés pour assassiner des enfants noirs dans la rue. Ils sont ceux qui frappent à la porte pour vous expulser de votre maison. Ils sont le raid sans préavis de l'équipe SWAT qui abat votre chien. Ils sont les surveillants corrompus du ghetto, du barrio, de la favela. Ils sont la voiture de patrouille banalisée qui ralentit pour harceler une travailleuse du sexe. Ils sont les interrogateurs vicieux des victimes de viol. Ils sont les protecteurs des bulldozers et des pipelines. Ce sont eux qui utilisent les matraques, les flashs et les balles en caoutchouc pour disperser nos manifestations et réprimer nos émeutes. Ils sont les gardiens du capital. Ils sont l'oppresseur. Et sans exception... ce sont tous des salauds.

ariadne2022@diaspora-fr.org

«Je suis en thérapie car mon mec ne veut pas en faire une» | Slate.fr

Mais, il paraît que le #féminisme a terminé sa mission. Les femmes et les hommes sont à égalité dans la société! Sauf....que....non. Dans le couple hétéro, c'est encore et toujours la femme qui endosse la plus grosse charge de maintien de la relation et du confort. Elle ne s'occupe pas que du foyer, mais aussi de la santé physique et mentale de son compagnon. Le plus souvent, ce dernier ne se soucie absolument pas de sa santé à elle, sauf si ça a un impact sur lui.

Dans la revue Recherches familiales, la sociologue Irène Jonas a publié en 2006 un article intitulé «Un nouveau travail de “ #care” conjugal: la femme “thérapeute” du couple». Le titre est déjà incisif, mais représentatif d'une réalité qu'elle constate: «Le travail de pacification des couples est avant tout un #travail féminin.» Elle dénonce ce qu'on retrouve dans une grande majorité d'ouvrages de psychologie destinés au grand public, qui considèrent comme naturel ce rôle chez la femme et lui donnent toute une série de conseils pour mener ce travail au sein de son couple, «en travaillant sur elles-mêmes pour se comprendre et les comprendre», mais aussi pour aider leurs conjoints à verbaliser leurs émotions.

«En pointant l'incapacité “naturelle” des hommes à s'exprimer émotionnellement, ces ouvrages ne sont-ils pas en train d'avaliser l'idée favorable au maintien d'un #rapportsocial de domination, que les femmes sont des formidables thérapeutes?», interroge-t-elle.

L'éducation genrée et le #sexisme de notre société ont des conséquences sur la vie de couple hétérosexuel. «J'ai été éduquée comme une fille, à prendre soin des autres, être arrangeante, relate Manon. Ce n'est que très récemment que mon compagnon a réalisé et admis que les psys que j'ai vues durant ces années l'avaient aidé lui aussi, à travers ce que je lui racontais et apprenais. C'était une situation confortable de ne pas avoir à faire d'efforts et que l'autre les fasse.»

[...]

Avec ce conditionnement genré, on capte mieux le fonctionnement des relations de couple à l'âge adulte: «Les hommes ne comprennent pas l'importance du dialogue dans le couple, tandis que les femmes ne s'autorisent pas à consacrer autant de temps que les hommes à des activités et loisirs. L'objectif que la société leur a donné n'est pas de penser à elles et leurs envies, mais de se mettre en couple et de le faire tenir. C'est le schéma que l'on retrouve le plus dans toute la culture –patriarcale– qui nous environne.»

#genres #patriarcat #couple #hétéronormativité #psychologie

👉️ https://www.slate.fr/story/229799/therapie-psychologue-charge-mentale-genre-hommes-refus-consulter-femmes-couple-heterosexuel#Echobox=1665411451

socialisme_libertaire@diaspora-fr.org

#Iran #foulard #patriarcat #sexisme #domination #islamisme #obscurantisme #religions #féminisme #droitsdesfemmes #anticléricalisme #antireligions #rationalisme #athéisme #émancipation #anarchisme

🛑 " Le foulard islamique n’est pas un accessoire vestimentaire quelconque...

" Et si vraiment Dieu existait, comme le disait Bakounine ce camarade vitamine, il faudrait s’en débarrasser.
Dans les manifestations iraniennes depuis le seize septembre 2022, la question des femmes est centrale. Le sexisme et le patriarcat, dominés par des islamistes ont rappelé au monde que la colonne vertébrale de la « République islamique » est la domination des femmes. Elles sont obligées de porter le voile dans les lieux publics, elles n’ont pas le droit de garder leurs enfants en cas de divorce, elles ne peuvent pas voyager sans l’accord de leur mari… Elles sont considérées comme des êtres mineurs. Si une telle religion permet cela, il faut s’en débarrasser à tout prix. C’est pourquoi, pour les Iraniennes, retirer son voile et couper ses cheveux sont des gestes forts d’opposition au pouvoir iranien. Bien sûr, de nombreuses personnes qui en ont assez de subir la loi et la répression des gardiens de la Révolution ont pris prétexte de la mort de Masha et du voile pour sortir dans la rue et crier leur dégoût du régime iranien. Mais, ce sont les femmes qui sont à l’avant-garde de la rébellion, c’est incontestable (...)
"

★ via le Groupe Libertaire Jules-Durand ▶️ Lire la suite…

▶️▶️ http://le-libertaire.net/foulard-islamique-nest-pas-accessoire-vestimentaire-quelconque/

laki@diaspora-fr.org

Le 27 juillet 2018, dans leur appartement d'un district au nord-est de Moscou, Krestina, Angelina et Maria Khatchatourian sortent à tâtons de leur chambre, s’approchent sur la pointe des pieds du fauteuil où leur père s’est endormi et lui assènent une pluie de coups, armées d’un couteau et d’un marteau. Leur tortionnaire, Mikhaïl, rend l’âme. Voilà, c’est fini.

procès soeurs khatchatourian

Leur geste est extrême, autant que l’ont été les violences infligées par cet homme tyrannique durant de longues années. Au moment des faits, elles ont 19, 18 et 17 ans, mais d’aussi loin qu’elles se souviennent, la violence est quotidienne chez elles. D’abord à l’égard de leur mère, Aurelia, constamment rabaissée et frappée par ce mari plus âgé qui a dû dans les tous débuts de leur histoire lui renvoyer l’image d’un protecteur avant de la violer dans les toilettes d’un restaurant, révélant son vrai visage et inaugurant un cycle infernal d’emprise. Aurelia reste pour ses enfants, pourtant elle songe plusieurs fois à partir, et elle se fait même mettre à la porte de chez elle lorsque Mikhaïl décide qu’il ne la supporte plus. Du côté de sa belle-famille, aucun soutien n’est à attendre et sa belle-mère participe aux remontrances à chaque occasion. De la police non plus il ne faut rien espérer. Dans la Russie contemporaine, on n’a que faire de la libération de la parole des femmes, le mouvement occidental #Metoo est vu comme une faillite de l’autorité exercée par ceux à qui elle reviendrait, les hommes, et la preuve de la déchéance d’une société qui devient faible. Les violences domestiques, comme leurs noms l’indiquent, doivent se cantonner à la sphère domestique et se régler en famille. Elles n’intéressent ni les autorités, ni les forces de l’ordre, ni même les passants témoins de coups envers une mère de famille lors d’un pique-nique dans un parc public. On fait la sourde oreille, on rajuste ses œillères et on passe son chemin, malgré les supplications d’une adolescente, apeurée par les gestes brutaux du patriarche,, qui tente d’appeler au secours. La police en vient même à déclarer à une femme qui appelle pour signaler que son mari la bat qu’ils ne se déplaceront « qu’en cas d’assassinat ». Spoiler : ils ont fini par se déplacer.

Aurelia se fait jeter dehors une énième fois en 2014, cette fois ses filles la supplient de ne pas revenir. Elle trouve un travail proche de l’appartement et les voit en cachette le dimanche lorsque le père est à l’église de la Sainte-Résurrection, un office qu’il ne rate jamais. Le bonhomme se targue d'être un bon croyant et un garant de la morale ! Pendant ces quatre années, recluses avec leur fou de père, les sœurs lui servent de bonnes à tout faire, femmes de ménage, esclaves sexuelles et punching-balls. Elles ne suivent plus leurs études, Mikhaïl les laisse sortir pour lui acheter des bières, pas pour aller au lycée. Tant et tant de circonstances expliquant le geste des trois sœurs, une saturation de violences et d’humiliations menant inévitablement à une autre violence. Et pourtant, la justice russe a mis du temps à accepter l’hypothèse d’une légitime défense.

Lorsque Krestina, Angelina et Maria assassinent Mikhaïl, elles préviennent la police, invoquant cette même légitime défense. Lorsqu’elles sont séparées et placées en détention provisoire, les sœurs ne bronchent pas. Comme elles l’expliquent à leurs avocats : la prison, c’est mieux que la maison. Et pourtant, lors de l’enquête, on accorde une oreille très attentive à tous ceux qui, dans l’entourage de Mikhaïl, nient toute violence chez l’homme, mettant en avant un comportement pieux, un tempérament calme, une générosité avec ses filles qu’il aurait couvertes de cadeaux. Et puis après tout, si elles ne le respectaient pas et ne faisaient pas correctement les tâches ménagères, il était dans son bon droit d’imposer comme bon lui semblait son autorité. Après avoir vécu sous un régime soviétique extrêmement strict, inculquant aux uns et aux autres la négation de l’individualité et le refus de la notion de propriété, encourageant la délation entre amis, famille et voisins, le bloc de l’Est s’effondre et une nouvelle ère s’ouvre, celle du capitalisme. On se met à acheter et vendre tout et n’importe quoi, l’argent a raison de tout, il est excitant d’être propriétaire, on veut posséder pour être puissant et chacun peut faire ses petites affaires tranquilles. Sans tout expliquer, ce renversement soudain et brutal de situation politique a aussi des conséquences sur les drames domestiques et leur gestion par la société russe. Quand on est un homme, on possède ses enfants et sa femme, on peut donc en faire tout ce que l’on veut. Et cela ne regarde que nous, la délation, c’est terminé. Etant arménien, Mikhaïl Khatchatourian peut aussi compter sur le soutien important de la communauté arménienne, très soudée, qui prend en grande partie sa défense au détriment de celle de ses filles, nées d’une mère moldave.

Krestina prison

Pour ce meurtre, les trois sœurs risquent jusqu’à 20 ans de prison pour les deux majeures au moment des faits et l’hôpital psychiatrique pour la plus jeune. Leur souffrance et leur syndrome de stress post-traumatique a longtemps été minimisé par les institutions chargées de l’enquête, malgré de nombreux témoignages concordants sur les agissements violents du père (les habitants de l’immeuble, la famille d’Aurelia, les ami(e)s des filles, qui eux ont le courage d’apporter leur aide). En mars 2021 enfin, une nouvelle affaire est ouverte en parallèle contre Mikhaïl Khatchatourian pour torture et viol. C’est dans ce cadre qu’une commission d’experts psychiatriques a conclu que le geste des sœurs avait été causé par les nombreux abus subis et le stress post-traumatique en résultant. La légitime défense était enfin entendue. Reste à savoir si les trois sœurs seront finalement acquittées, le verdict final n’ayant pas encore été rendu. Au moins ne sont-elles plus derrière les barreaux et ont-elles pu retrouver leur mère et leurs proches. Cette décision de justice, quel que soit le sens dans lequel elle ira, sera extrêmement importante pour ce qu’elle racontera de la Justice russe dans sa globalité. Le contexte pour les femmes y est pour l’instant assez effroyable : dépénalisation des violences domestiques, menace d’emprisonnement pour celles qui dénonceraient publiquement des crimes ou du harcèlement sexuels soi-disant pour lutter contre la diffamation, démantèlement d’associations luttant pour les droits des femmes ou les droits humains de façon générale etc… En décembre 2021, la Cour Européenne des Droits de l’Homme a donné raison à quatre femmes russes battues et/ou mutilées par leurs conjoints, enjoignant Moscou à revoir ses dispositions juridiques en la matière et à accompagner de façon plus sérieuse les victimes de ce grave problème sociétal, ce à quoi le porte-parole de Poutine a répondu grosso modo que la législation actuelle était bien suffisante. Bien suffisante pour protéger les agresseurs, en effet. Pour le reste, mesdames, on vous enjoint à mourir sous les coups de votre mari en silence s’il vous plait.

Trois Soeurs

Ayant vécu plusieurs années à Moscou et ayant elle-même été confrontée à l'emprise d'hommes violents et manipulateurs, Laura Poggioli a été profondément touchée par cette affaire et sort en août son premier récit sobrement intitulé Trois Sœurs. Elle revient sur l'histoire de Kristena, Angelina et Maria en y mêlant des bribes de sa propre vie, racontant comment elle est tombée adolescente en amour pour la culture russe, sa relation avec son prince russe blond qui s'est vite transformée en calvaire, son amitié indéfectible avec son amie Maria, son désir de comprendre la société russe et comment tout ceci peut encore arriver. Elle nous rappelle à l'occasion de délicat proverbe russe : "s'il te bat, c'est qu'il t'aime". Un livre aussi douloureux que poignant paru chez L'Iconoclaste.

#soeurs-khatchatourian #justice #violences-conjugales #vss #violences-faites-aux-femmes #proces #russie #russia #books #feminisme #patriarcat #violences-domestiques #moscou

ariadne2022@diaspora-fr.org

Les "non-nés", une cause pratique à défendre pour les #conservateurs

« Les "non-nés" constituent un groupe de personnes commode à défendre. Ils ne vous demandent jamais rien ; ils n'ont pas de problèmes moraux, contrairement aux personnes incarcérées, aux toxicomanes ou aux pauvres ; ils n'éprouvent pas de ressentiment à l'égard de votre condescendance et ne se plaignent pas que vous n'êtes pas politiquement correct ; contrairement aux veuves, ils ne vous demandent pas de remettre en question le #patriarcat ; contrairement aux orphelins, ils n'ont pas besoin d'argent, d'éducation ou de soins ; contrairement aux étrangers, ils n'apportent pas tout le bagage racial, culturel et religieux que vous détestez ; ils vous permettent de vous sentir bien dans votre peau, sans avoir à faire le moindre effort pour créer ou entretenir des relations ; et lorsqu'ils sont nés, vous pouvez les oublier, car ils cessent d'être à naître. Vous pouvez aimer les enfants à naître et les défendre sans avoir à remettre en question votre propre richesse, votre pouvoir ou vos privilèges, sans avoir à repenser les structures sociales, à vous excuser ou à devoir des réparations à qui que ce soit.

En bref, ce sont les personnes parfaites à aimer si vous voulez prétendre aimer Jésus, mais que vous n'aimez pas les gens qui respirent. Les prisonniers ? Les immigrés ? Les malades ? Les pauvres ? Les veuves ? Les orphelins ? Tous les groupes qui sont spécifiquement mentionnés dans la Bible ? Ils sont tous jetés sous le bus pour les enfants à naître. »

Le pasteur méthodiste David Barnhart

#avortement #droitdesfemmes #conservatisme

fiel@diaspora-fr.org

Toutes en grèves le 8 mars !

De nombreux métiers exercés très majoritairement par des #femmes sont essentiels à la vie en société. Mais ils sont peu reconnus et #dévalorisés : #précarité et #bas-salaires.

Nous nous sommes toujours battues contre notre double #exploitation, au #travail et à la #maison. L’histoire est riche de nos nombreuses #grèves victorieuses et de notre combativité. Pour faire entendre nos exigences et gagner nos #revendications, il nous faut des #syndicats de #lutte efficaces et combatifs. Ils ne le seront pas sans nous. lire la suite

#patriarcat #violence #avortement #féministe

bliter@diaspora-fr.org

#Féminisme et #patriarcat en #Russie selon #Arte : #analyse d'un #documentaire sur les #femmes #russes - Le russe facile avec Diana

Dans son documentaire "Le rêve si conventionnel des femmes russes" ARTE présente sa vision du féminisme et du patriarcat en Russie. Une vision plus que bizarre et révoltante pour moi, une Russe. Je vous propose de regarder ensemble et d'analyser ce documentaire.

https://www.youtube.com/watch?v=shMyLgd8yIw

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

Articles, livres, discours : nous avons exhumé 25 ans de sorties sexistes d'Éric Zemmour

par #NoémieLair, la rédaction numérique de #FranceInter

Éric Zemmour se prépare à déclarer sa candidature à la présidentielle. Nous avons plongé dans ses (nombreuses) archives. De son ouvrage "Le premier sexe" jusqu'à ses débats récents sur #CNews, nous faisons remonter des dizaines de déclarations misogynes. Ce foisonnement montre un Zemmour obnubilé par les femmes.
Les citations d'Éric Zemmour que nous avons exhumées ne sont que la partie émergée d'un immense iceberg sexiste.
Les citations d'Éric Zemmour que nous avons exhumées ne sont que la partie émergée d'un immense iceberg sexiste. © DR / Captures d'écran Youtube / AFP
Tout le monde a en tête les quelques sorties machistes d'Éric Zemmour qui ont défrayé la chronique ces dernières années. Le travail de fourmi que nous avons mené pour exhumer les écrits et les déclarations #misogynes du polémiste depuis 25 ans, montre que ces citations sont la partie émergée d'un immense iceberg #sexiste. Nous avons lu ses livres, ses articles du Figaro, nous avons écouté ses interviews en France et à l'étranger, regardé ses discours et ses débats sur CNews. Une plongée dans ces archives met au jour une obsession des femmes, ces "machines à castrer", comme il l'écrit dans son ouvrage "Le premier sexe" (Denoël, 2006).

#ÉricZemmour trouve que "les grands génies" sont des "hommes". Et quand les femmes jouent au football, ce n'est plus du football. Il reconnaît qu'il lui est désagréable d'être jugé par une femme. Un livre raconte qu'il a refusé d'être dirigé par une femme. Il défend une forme de "violence" dans les "rapports sexuels" entre hommes et femmes. Il est nostalgique de l'époque où "le jeune chauffeur de bus" pouvait "glisser une main concupiscente sur un charmant fessier féminin" sans risquer des poursuites. Il accuse une journaliste politique d'avoir couché avec ses sources. Il accuse les femmes ministres d'avoir couché pour être nommées. Il a des doutes sur ce qu'a réellement enduré Jacqueline Sauvage. Il regrette qu'on ne puisse plus faire "de plaisanteries graveleuses dans les bureaux". etc. etc.

Le camp #Zemmour veut mettre sous le tapis ces déclarations. Car le machisme du candidat est aussi son talon d'Achille. Un sondage Ifop pour le magazine "Elle" publié le 28 octobre indique que 12% des femmes sondées se prononcent en faveur d'Éric Zemmour pour la présidentielle. Chez les hommes, ils sont 17%. C'est l'écart le plus grand entre les opinions des femmes et des hommes pour tous les candidats testés. Preuve que le sujet inquiète dans ses rangs, une vaste opération de communication a été menée ce jeudi sur les réseaux sociaux, sous le mot-dièse #LesFemmesAvecZemmour. Dans chacun des posts, des femmes prennent position en faveur du presque candidat à la présidentielle.

L'agilité des militants zemmouristes sur les réseaux sociaux a permis de faire monter le hashtag en tête des trending topics sur Twitter. À 17 heures, #LesFemmesAvecZemmour avait généré plus de 20.000 tweets, selon le décompte de l'application Visibrain pour France Inter. "Ça cartonne", se félicite ce jeudi soir auprès de France Inter Samuel Lafont, responsable des réseaux sociaux de l'équipe d'Éric Zemmour, qui balaie d'un revers de manche notre question sur les déclarations sexistes : "Ça ne m'intéresse pas." Il préfère retenir "la mobilisation" qui "a explosé" aujourd'hui et qui va "continuer dans les prochains jours". Également interrogé, Antoine Diers, le porte-parole, affirme qu'"Éric Zemmour a répondu 1.000 fois sur ce sujet". Il faudra en faire plus pour faire oublier des dizaines de déclarations sexistes.

Les femmes font "la fiesta" pendant la guerre
Pour Éric Zemmour, le point de bascule de la société française a eu lieu lors de la Première puis de la Seconde Guerre mondiale lorsque les hommes ont été "dévirilisés". C'est tout l'objet de son livre "Le premier sexe" (Denoël), paru en 2006. Durant ces périodes, les hommes sont fragilisés par la guerre, la vie dans les tranchées... mais aussi par l'attitude des femmes : "La virilité n'est plus héroïsée, mais elle est oubliée, meurtrie, avilie. Par les ordres imbéciles de l’état-major, par la boue des tranchées comme par la fiesta à l’arrière", écrit Éric Zemmour.

Quand ils reviennent de la guerre, ils découvrent que les femmes se sont bien amusées à l’arrière pendant qu’eux souffraient.
Dans une interview sur KTOTV, le 23 juin 2009 (à la 15ème minute), il explicite son propos. Au sujet de la "crise d’identité masculine", il dit : "Tous les hommes sont réquisitionnés. Les femmes sont seules et donc libres. Tous les hommes sont transformés en larves humaines parce que la guerre de 1914 est une guerre de rats, ils sont dans des tranchées, ils ne sont plus les héros qu’ils furent jadis en faisant la guerre. Et quand ils reviennent de la guerre, ils découvrent que les femmes se sont bien amusées à l’arrière pendant qu’eux souffraient. Ils sont humiliés par le rôle qu’on leur a fait tenir."

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Rebelote lors de la Seconde Guerre mondiale. Toujours sur KTOTV (à 18'40), Éric Zemmour se réfère aux "Années érotiques" (Albin Michel, 2008) de Patrick Buisson et raconte : "Il explique bien que dès 1940, les femmes échappent aux hommes français car ils sont vaincus, prisonniers donc humiliés. Il y a dès juin 1940 une contrepèterie qui court les rues de Paris et qui est : 'La femme française conservera toujours son cœur aux vaincus.' Patrick Buisson explique très bien comment le soldat allemand sera le vecteur de l’émancipation de la femme française - car la femme française, en masse, ira aux vainqueurs, aux soldats allemands - et comment elle s’émancipera comme ça du Français et comment en 1945 elle recommencera avec le soldat américain. Et c’est comme ça qu’on peut expliquer les fameuses opérations de tontes des femmes qui est une tentative par les résistants de reprendre en main symboliquement le corps des femmes qui leur a échappé pendant cinq ans."

Les femmes élues grâce au "droit de cuissage"
L'un des enseignements de son ouvrage "Le premier sexe" est que les femmes et le pouvoir ne vont pas de pair. D'abord, selon lui, beaucoup n'atteignent le pouvoir que grâce à leurs relations avec des hommes. "On pourrait compter sur les doigts d’une main les femmes politiques, de stature nationale, qui ne soient pas passées dans les bras de l’un des trois monarques français de ces trente dernières années : Giscard, Mitterrand, Chirac. Et la loi sur la parité a décentralisé le droit de cuissage politique, surchargeant les listes pour les élections municipales et régionales d’épouses et de maîtresses. Mais il paraît que cela ne se dit pas", écrit-il.

L’archaïsme a du bon.
Cette vision archaïque de la société, il l'assume. Comme lors de ce débat sur la parité en politique avec l'éditorialiste Christophe Barbier sur ITélé en janvier 2006 :

— Christophe Barbier : "Tu veux les [les femmes, NDLR] laisser dévolues à des tâches qui les empêchent de faire de la politique ? Le domus pour les femmes et la cité pour les hommes ?"
— Éric Zemmour : "Ça ne me gène pas."
— Christophe Barbier : "C’est une répartition des tâches qui me semble un tout petit peu archaïque."
— Éric Zemmour : "Et alors ? L’archaïsme a du bon."

Le pouvoir "s'évapore" au contact des femmes
Au contact des femmes, le pouvoir "s'évapore", affirme Éric Zemmour le 27 septembre dernier sur LCI. Dans "Le premier sexe", il écrit : "Les femmes investissent la politique au moment où il y a de moins en moins de pouvoir et de moins en moins d’argent, à une époque où le marché et la transparence gagnent du terrain chaque jour", écrit-il. "Comme l’a dit cruellement François Hollande : 'Désormais, tout le monde peut être président de la République, puisque Jacques Chirac l’a été.' Alors, monsieur tout le monde peut aussi être une dame. C’est sans doute la raison profonde pour laquelle il y a pléthore de candidats en perspective de la présidentielle de 2007", poursuit le polémiste.

C'est quand la politique n'a plus la réalité du pouvoir et qu'aucun présidentiable ne surnage que la présence d'une femme à l'Élysée devient une hypothèse envisageable, à défaut d'être crédible.
"À droite comme à gauche, aucun présidentiable ne s’impose vraiment, personne n’est au-dessus du lot. C’est pourquoi aussi sans doute pour la première fois la question des femmes candidates se pose. Ségolène Royal à gauche, Michèle Alliot-Marie à droite, se poussent du col présidentiel. Leur crédibilité de chef d’État est proche de zéro mais les sondages sont bons. (...) C’est justement quand la politique n’a plus la réalité du pouvoir et qu’aucun présidentiable - à la manière d’un Pompidou, d’un Giscard ou d’un Mitterrand - ne surnage que la présence d’une femme à l’Élysée devient une hypothèse envisageable à défaut d’être crédible."

Sur LCI, il explique qu'il existe "des valeurs féminines et des valeurs masculines qui sont accolées aux femmes et aux hommes". Des valeurs "qui pouvaient êtres portées par les femmes mais aussi par les hommes", précise-t-il. Les valeurs féminines sont selon lui "la paix, le consensus, la conciliation" et quand elles dominent, "comme c’est le cas depuis 20 ans, les féministes nous disent que c’est formidable et que la société va être mieux, moi je dis non, c’est une catastrophe pour la société quand ces valeurs féminines dominent".

Elles n’expriment pas le pouvoir, elles n’incarnent pas le pouvoir, c’est comme ça. Le pouvoir s’évapore dès qu’elles arrivent.
Cinq ans plus tôt, toujours face à Ruth Elkrief mais sur BFMTV, il affirme "qu’il y a un lien entre le pouvoir et la virilité". Alors que cinq femmes sont en lice pour la mairie de Paris, la journaliste interroge le polémiste : "Le pouvoir ne doit pas rester seulement dans la main des hommes ?" "Bien-sûr que si", répond Éric Zemmour. "Sinon il se dilapide. Les femmes sont les régentes, dans l’histoire de France cela a toujours été comme ça. Elles n’expriment pas le pouvoir, elles n’incarnent pas le pouvoir, c’est comme ça. Le pouvoir s’évapore dès qu’elles arrivent. Attention, il y a des exceptions. Je parle de domination, c'est-à-dire du féminin et du masculin. Le masculin est lié au pouvoir. Il peut y avoir des femmes qui exercent le pouvoir parce qu’elles ont des valeurs masculines. Les valeurs féminines sont incompatibles avec l’incarnation du pouvoir."

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Le "port phallique" de Ségolène Royal
Celle qui trouve grâce à ses yeux est Ségolène Royal. La socialiste a un "port phallique", "une allure très virile, masculine", "elle a une autorité naturelle", dit-il en mars 2006 sur le plateau de la RTS. Dans un article publié en février de la même année dans Le Figaro et intitulé "Les secrets de la popularité de Ségolène Royal", il note toutefois que "'Ségolène'" ne vend rien d’autre que sa 'féminité' ; les sondés n’achètent rien d’autre. Longtemps, la femme fut rejetée pour son sexe par le cénacle des présidentiables [...]. Désormais, la stigmatisation a changé de camp ; la femme est plébiscité uniquement parce qu’elle est une femme."

Soyez rassurés toutefois, si Éric Zemmour accède au pouvoir, les femmes trouveront leur place dans les ministères. "Je suis pour la compétence. Je suis contre la parité obligatoire, la discrimination positive. C’est idiot, s’il y a plus de femmes compétentes il y aura plus de femmes. Pourquoi il n’y en aurait pas ?" répond-il en septembre dernier à Ruth Elkrief. Un passage dont il fait la pub sur ses réseaux sociaux, à la différence de ses sorties déclamées quelques minutes plus tôt sur la "catastrophe" qui touche la société quand les "valeurs féminines dominent".

Les femmes ne font pas du football
Pour que la politique reste de la politique, il faut éviter de la mettre entre les mains des femmes, selon Éric Zemmour. Et son raisonnement est le même concernant le football. Mesdames, pas touche à la balle. Dans l'émission 19 heures Punchline sur CNews, le 24 juin 2019, il dit à propos des footballeuses : "Elles ne jouent pas au football, ce n’est pas du football. Mais ce n’est pas grave, ma fille jouait au football quand elle avait dix ans, je trouvais ça très mignon. Maintenant elle fait de la danse, c’est quand même un peu plus conforme à ce qu’elle est."

Je leur interdis nullement de jouer au football mais on n’appelle pas ça du football.
Mais comme toujours, Éric Zemmour a une explication derrière ses formules percutantes. "Les physiques ont une influence et les stéréotypes sont la sagesse millénaire des êtres humains [...]. Je leur interdis nullement de jouer au football mais on n’appelle pas ça du football", expose-t-il.

Dans Le #Figaro quelques jours plus tôt, il écrivait déjà, sarcastique : "Celui qui oserait émettre la moindre réserve sur le spectacle offert serait immédiatement cloué au pilori. Ringard, #misogyne, #macho, réac [...] Enfin, le pire serait d’avouer qu’on n’a pas envie de voir des filles en crampons, qu’on a une autre idée de la féminité, et on sera alors empaillé vivant dans le musée des horreurs."

Pour avoir des informations, les femmes journalistes couchent
Le plus connu et marquant reste sans doute cet échange entre la journaliste Gaël Tchakaloff, venue parler de son nouveau livre sur la présidentielle et le polémiste dans "Zemmour & Naulleau" sur Paris Première, en avril 2017 :

— Éric Zemmour : "Quand je vous lisais, je pensais à la phrase de Kierkegaard qui disait 'L'homme est raison, la #femme est substance'. Vous êtes l’incarnation paroxystique caricaturale de ce que j’appelle le journalisme féminin, c'est-à-dire que vous ressentez, vous aimez, vous sentez, vous embrassez, vous cajolez et vous pénétrez ou vous êtes pénétrée - c’est comme ça que commence votre livre, c’est pour ça que je le dis - et ce ne sont que émulsion sentimentale et psychanalytique à foison. Votre livre est tout ce que je déteste."

— Gaël Tchakaloff : "Vous n’avez rien compris à la #politique alors."

— Éric Zemmour : "J’ai tout compris, vous n’étiez pas née quand je suivais les politiques. Je les connais un peu mieux que vous les politiques."

— Gaël Tchakaloff : "Je ne crois pas non."

— Éric Zemmour : "Non mais moi je ne couche pas avec."

Quand Éric Zemmour refuse d'être dirigé par une femme
Dans "Le radicalisé" (Seuil, 2021), le journaliste Étienne Girard revient sur un épisode de la carrière de journaliste d'Eric Zemmour. "À Judith Waintraub, pressentie, au début des années 1990, pour diriger le service politique du Quotidien de Paris, il oppose un argument d’un autre âge : 'De nous tous, tu es sans doute la plus capable, mais jamais je ne me ferai diriger par une femme.'" , rapporte Étienne Girard.

Le journaliste souligne qu'Éric Zemmour raille le couple alors que "l'intéressé, lui-même en couple depuis l’âge de vingt-trois ans, confesse avoir très peu profité de la révolution sexuelle. Ses meilleurs amis en rigolent. C’est comme s’il y avait deux #Zemmour, le Zemmour fantasmé, #mâle alpha à la James Bond, et le Zemmour du réel, bien moins sûr de lui, volontiers en recherche de compassion féminine. Sa recherche effrénée de succès s’inscrirait dans cette quête de lui-même."

Il lui est désagréable d'être jugé par une femme*
La féminisation de l'homme et de la société en général ne plait pas à Éric Zemmour. Écrire les professions au féminin est donc exclu pour lui. Et quand une femme s'oppose à lui, lui tient tête, ça ne lui plait pas non plus. L'exemple le plus éloquent de #machisme est ce passage de son livre "La France n’a pas dit son dernier mot", quand il raconte son procès de janvier 2011 pour "provocation à la discrimination raciale". Il écrit :

"Le président du tribunal est une femme ; le procureur également. La plupart des avocats de mes accusateurs aussi. Sous leur robe noire en guise d’uniforme prestigieux d’une autre époque, elles portent des vêtements de médiocre qualité à l’étoffe fatiguée, sont coiffées à la hâte, maquillées sans soin ; tout dans leur silhouette, dans leurs attitudes, leur absence d’élégance, dégage un je-ne-sais-quoi de négligé, de laisser-aller, de manque de goût. On voit au premier coup d’œil que ces métiers – effet ou cause de la #féminisation – ont dégringolé les barreaux de l’échelle sociale. Il flotte une complicité entre elles, proximité de sexe et de classe. Je découvrirai tout au long des deux jours de procès avec une surprise mâtinée d’agacement que le procureur et les avocates de la partie civile sont à tu et à toi ; entre chaque interruption de séance, elles n’hésiteront pas à échanger confidences et plaisanteries, comme si elles prenaient entre copines un chocolat chez Angelina."

Tu sais, c’est toujours comme ça dans les guerres. Les femmes pleurent.
Idem lorsqu'il évoque #CéciliaRagueneau, directrice de la rédaction d’i-Télé en 2014, les propos sont acerbes : "Elle m’avait invité à déjeuner. Elle avait alors déployé tout le charme dont son physique est capable." Puis, "#Ragueneau se rua vers moi et m’apostropha : 'Ce que tu as dit est indigne. Tu as fait pleurer ma secrétaire qui est sénégalaise.' Je ne pus m’empêcher de lui répondre sur un ton ironique, et un brin condescendant : 'Tu sais, c’est toujours comme ça dans les guerres. Les femmes pleurent.' Mon mépris affiché la transforma en bouledogue, la bave aux lèvres."

En mars 2006, lorsque #ClémentineAutain lui tient tête dans #ToutLeMondeEnParle, il se révèle incapable de s'adresser à la femme politique directement, dit "elle" alors qu'elle se trouve en face de lui, à tel point qu'il se fait rabrouer par #ThierryArdisson.

"Les grands génies sont hommes"
Pour Éric Zemmour, "les femmes ont une forme d’intelligence différente de celle des hommes. Et les grands génies sont hommes. Je sais que ça ne se dit pas mais c’est la vérité", dit-il lors d'une interview réalisée dans le cadre du documentaire de #Jean-FrançoisFerrillon, "Images de femmes ou le corset social, sorti en 2011 (6'15). "C’est-à-dire que ceux qui osent transgresser sont des hommes, pas des femmes, c’est comme ça. À part de rarissimes exceptions, qui existent évidemment. C’est aux femmes de se poser la question. Elles n’ont pas la même forme d’intelligence que les hommes, pas la même forme d’approche des choses que les hommes", poursuit-il. À la question "pourquoi ?", il répond "Il faut demander au bon dieu."

La nostalgie du "Soit un homme, pas une gonzesse !"
Avec Éric Zemmour, les femmes ne doivent pas aller sur le terrain des hommes et inversement. Dans "Le premier sexe", il semble ainsi nostalgique de "la vieille incantation séculaire : 'Sois un homme, pas une gonzesse !'" À cause de la perte de #virilité des hommes, de la montée en puissance de la femme, de la société de consommation, les hommes ont adopté des pratiques de femmes, selon l'écrivain. Dans son ouvrage, il s'étonne du nombre d'hommes qui s'épilent. Interrogé à ce sujet sur la RTS, en mars 2006, il explique qu'il voit cela comme "un symptôme" auquel s'ajoute le fait que "quand on demande aux hommes s’ils voudraient être enceints, 40% répondent oui". Pour #ÉricZemmour, "c’est une catastrophe" pour les femmes parce qu'elles "ne reconnaissent plus leurs hommes", "au début, cela les a amusées, intéressées, elles avaient une deuxième mère à la maison qui s’occupait des enfants comme elles, elles avaient un sentiment de liberté". Ce changement est aussi "terrible pour les hommes parce qu’ils sont aliénés, ils n’ont plus leur discours, ils ne savent plus réellement qui ils sont".

On transforme l’homme en deuxième #mère et à partir de là, il n’a plus le rôle du #père.
"Vous ne pensez pas que c’est une bonne chose que les hommes s’occupent de leurs enfants autant que les femmes ?", l'interroge alors le journaliste Patrick Fischer. "C’est une vraie catastrophe", répond Éric Zemmour. Il prend l’exemple d’un père qui s’occupe de sa petite fille dans le TGV pendant que la mère lit son livre et expose : "Bienheureuse la petite fille qui a son père présent mais ça ne veut pas dire bienheureuse la petite fille qui a son père qui se prend pour une deuxième mère parce que les ravages psychanalytiques après... vous n’imaginez même pas [...]. Si l’homme devient une deuxième mère, il ruine toute la mécanique mise à jour par Freud, c'est-à-dire que la mère est l’amour inconditionnel parce qu’elle porte l’enfant. Le père est l’interdit, la loi, la sortie vers le monde. Si on change ça, c’est une catastrophe."

C'est à ce sujet qu'Éric Zemmour a eu un vif échange avec le comédien Francis Huster en mars 2006 dans Tout le monde en parle, sur France 2 :

— Éric Zemmour : "On transforme l’homme en deuxième mère et à partir de là, il n’a plus le rôle du père."
#FrancisHuster : "Tu penses que le rôle d’un homme ce n’est pas de faire ce travail-là ? Alors c’est que tu n’aimes pas ton enfant."
— Éric Zemmour : "Je ne te permets à pas de dire ça."
— Francis Huster : "Parce que tu penses qu’une femme doit nettoyer un enfant parce qu’un homme ne le fait pas ?"
— Éric Zemmour : "Absolument ! Parce que le père a un autre rôle." [...]
— Francis Huster : "Un homme est un être d’amour et je ne vois pas pourquoi une femme doit avoir une partie…"
— Éric Zemmour : "C’est tellement les lieux communs qu’on entend depuis 20 ans. Vous répétez le discours dominant comme une machine." [...]
— Francis Huster : "Tu as des enfants ?"
— Éric Zemmour : "Évidemment que j’ai des enfants."
— Francis Huster : "Raconte-moi, quand ils étaient bébés tu faisais quoi ? Tu laissais à ta femme le soin de tout faire ?"
— Éric Zemmour : "Mais bien sûr et alors ? Parce que le père a un autre rôle, doit être l’extérieur, l’ouverture sur le monde, la compétition, la lutte pour qu’il reconquiert sa mère."

Après un discours du même type dans Soir 3, en mars 2006, la journaliste Roselyne Febvre l'interroge amusée : "Vous êtes le dernier homme ?" Éric Zemmour répond : "Vous êtes flatteuse ! J’essaye ! Moi aussi je suis touché par la féminisation, comme tout le monde. Mais j’essaye de résister, je suis peut-être un peu plus conscient que les autres."

Homme fidèle, homme faible
Autre théorie développée dans "Le premier sexe" par Éric Zemmour : l'homme peut être infidèle, cela est même bénéfique pour lui comme pour sa femme. "Un garçon ça va, ça vient ; un garçon ça entreprend, ça assaille et ça conquiert, ça couche sans aimer, pour le plaisir et pas pour la vie", écrit-il. "Ca prend et ça jette, un garçon, ça goûte sans s’engager, c’est dans le multiple et non dans l’unique, Casanova plutôt que la princesse de Clèves."

Il a été interrogé à ce sujet par #PatrickFischer sur la RTS en mars 2006 (à 5'50) :

— Éric Zemmour : "On a expliqué aux jeunes qu’il fallait aimer pour désirer, ce qui est un comportement classiquement féminin. Et j’explique que dans la psychologie masculine, si un homme aime il a beaucoup de mal à désirer, en clair à bander. C’est la psychologie masculine qui est comme ça. Alors évidemment ça pose des problèmes aux femmes et aux hommes."
— Patrick Fischer : "Ce n’est pas un peu primaire ?"
— Éric Zemmour : " Les hommes sont très primaires. Nous avons un cerveau archaïque, reptilien et il faut en tenir compte. À vouloir le nier nous créons des générations d’impuissants, d’homosexuels et de divorcés."
— Patrick Fischer : "Vous ne pensez pas que les années de féminisme ont permis justement à l'homme de dépasser ce stade primaire et que l’homme qui écoute les femmes est un peu moins primaire que tel que vous le décrivez ?"
— Éric Zemmour : " Il est moins primaire mais il est impuissant. Quel est le résultat ?"
— Patrick Fischer : "C’est vous qui le dites."
— Éric Zemmour : " Non, ce sont les statistiques et les sexologues qui débordent de malades. C’est le divorce qui n’a jamais été aussi massif. Vous ne vous êtes jamais demandé la concomitance entre la féminisation de l'homme et la massification du divorce ? Les femmes s'en vont. Ce sont les femmes qui demandent le divorce."

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Du sexe "viril" à la défense des hommes accusés de viol
Plus encore que l'infidélité, Éric Zemmour défend un acte sexuel "viril". Invité sur la RTS à s'expliquer sur ses propos dans "Le premier sexe" au sujet de l’homme vu comme "un prédateur sexuel, un conquérant", il explique penser "qu’il y a de la violence dans le rapport sexuel entre hommes et femmes, c’est une violence civilisée". Puis il indique qu'il faut "qu’il soit un prédateur sexuel civilisé. Il y a une attente de virilité, une attente de violence."

Dans "Le premier sexe", il raconte que les féministes "ont toujours considéré, en le disant ou sans oser le dire, la pénétration comme une conquête, une invasion, un viol même lorsqu’elle est consentie. Ce qui n’est d’ailleurs pas faux. Tous les mots du vocabulaire viril qui évoquent l’acte sexuel ont un rapport avec la force et la tromperie : prendre, posséder, baiser, niquer, sauter."

DSK, menottes derrière le dos entre deux cops new-yorkais, marchant tête baissée, (...) c’est une #castration de tous les hommes français.
Alors que les femmes ne s'étonnent pas d'être violentées. Dans son dernier ouvrage, "La France n’a pas dit son dernier mot" (Rubempré, 2021), Éric Zemmour prend la défense de deux hommes accusés de viol : Dominique #Strauss-Kahn et #TariqRamadan. "'Camba' [Cambadélis NDLR] sait exactement ce qu’il faisait la nuit du 14 mai 2011 où Nafissatou Diallo fut percutée par DSK", écrit Éric Zemmour sans détour. "Je m’enhardis à rappeler à Camba ma démonstration : dans une société traditionnelle, l’appétit sexuel des hommes va de pair avec le pouvoir ; les femmes sont le but et le butin de tout homme doué qui aspire à grimper dans la société. Les femmes le reconnaissent, l’élisent, le chérissent", poursuit-il.

Puis : "DSK, menottes derrière le dos entre deux cops new-yorkais, marchant tête baissée, c’est un renversement de mille ans de culture royale et patriarcale française. C’est une castration de tous les hommes français. Le séducteur est devenu un violeur, le conquérant un coupable. ‘L’homme à femmes’ était loué pour sa force protectrice, il est enfermé et vitupéré pour sa violence intempérante."

Dans le cas de Tariq Ramadan, le polémiste reconnait ne rien savoir de cette histoire mais "demeure convaincu qu’il est tombé dans un piège". "Les jeunes femmes qui l’accusent expliquent qu’elles ne peuvent se détacher de lui, que son aura les fascine, que son intelligence les ensorcelle, qu’il en profite pour les manipuler à sa guise." La faute aux femmes donc.

Ses doutes sur ce qu'a vécu #JacquelineSauvage
Les femmes violentées responsables de leurs violences. C'est une autre supposition qu'expose Éric Zemmour lorsqu'il évoque l'affaire Jacqueline Sauvage. Là encore, il reconnait ne pas connaître l'affaire quand il est interrogé à ce sujet sur CNews le 31 octobre 2014, quelques jours après la condamnation à dix années de réclusion de la mère de famille pour avoir tué son mari. Pour rappel, Jacqueline Sauvage et ses filles l'accusaient de violences physiques et d'inceste. En plateau, alors que l'éditorialiste #NicolasDomenach s'étonne du "nombre de femmes battues qui est hallucinant" et du "nombre de femmes qui portent plainte, 20 %..." Éric Zemmour rétorque : "C’est les chiffres des associations qui disent n’importe quoi."

Il y a différentes façons d’être cruel, la #violence physique n’est pas la seule façon d’être cruel.
Et sans connaître l'affaire, il se permet de déplacer le sujet sur celui de la peine de mort. "Je vois bien la récupération qu’il y a derrière par des associations qui tentent depuis des années de montrer un paysage assez simple, binaire entre la femme éternelle victime et l’homme éternel bourreau. Je ne sais rien de pourquoi l’homme était violent comme ça. Je ne sais pas pourquoi la femme est restée comme ça pendant 47 ans. Ce que je sais c’est qu’il y a une récupération des associations féministes depuis des décennies qui tendent à développer que l’homme est un bourreau par essence [...]. Moi je crois qu’il n’y a pas de bourreau et qu’il n’y a pas de victime. Il y a différentes façons d’être cruel, la violence physique n’est pas la seule façon d’être cruel", dit-il, en précisant, "je ne parle pas de cette affaire là".

En 2016, après avoir pris connaissance de l'affaire, son opinion est toujours la même. Alors que #FrançoisHollande a accordé la grâce présidentielle à Jacqueline Sauvage, Éric Zemmour s'étonne dans un billet sur RTL qu'elle n'ait jamais porté plainte, qu'elle ait tiré "trois balles dans le dos" de son mari, que ses filles aient "révélé les actes incestueux dont ce serait rendu coupable leur père 35 ans plus tôt qu’après la mort de celui-ci". "Révélé ou inventé ? Mémoire réelle ou mémoire post-traumatique arrangée ?" finit-il par interroger.

Quand on pouvait mettre une main aux fesses sans risquer une plainte...
Éric Zemmour a d'ailleurs été nommé à plusieurs reprises au "Macho d'or", décerné par l'association féministe Les chiennes de garde. Au moment de #MeToo, il écrit dans Le Figaro : "La vague venue d'Amérique avec #MeToo faisait de la femme une icône sacrée. Tout homme était un violeur en puissance. Ou pouvait être dénoncé comme tel. Pour une plaisanterie de mauvais goût, une drague un peu lourde. Une goujaterie. En quelques mois, on était passé de 'Je suis Charlie' à 'Balance ton porc'. De l'irrévérence à la révérence. De la gaudriole au puritanisme néo féministe. Un chroniqueur qui avouait benoîtement qu'il était, comme l'énorme majorité des hommes, plus attiré par les jeunes femmes que par leurs aînées était cloué au pilori médiatique."

Alors Éric Zemmour est nostalgique. Nostalgique du temps où il n'y avait pas de lois contre le harcèlement sexuel au travail : "Interdites les photographies de femmes nues dans les ateliers, les plaisanteries graveleuses dans les bureaux. Les allusions, les sous-entendus, la séduction, le désir. C’est l’enfant monstrueux de Tartuffe et de Simone de Beauvoir", écrit-il dans "Le premier sexe". "L’homme n'a plus le droit de désirer, plus le droit de séduire, de draguer. Il ne doit plus qu’aimer", poursuit-il.

Nostalgique aussi de ces années où un homme pouvait agresser une femme sans risquer quoi que ce soit : "Quand le jeune chauffeur de bus glisse une main concupiscente sur un charmant fessier féminin, la jeune femme ne porte pas plainte pour harcèlement sexuel. La confiance règne", raconte-t-il dans son livre "Le suicide français" (Albin Michel, 2014), quand il évoque le film "Elle court elle court la banlieue" (1973).

Plusieurs accusations de violences sexuelles
Enfin, en avril dernier, Médiapart a publié plusieurs témoignages de femmes accusant Éric Zemmour de violences sexuelles. D'après l'Agence France-presse (AFP), aucune plainte n'a à ce jour été déposée ou en tout cas aucune annonce n'a été faite à ce sujet.

#FranceInter #France-Inter #misogynie #phallocratie #patriarcat

gabril@diaspora.psyco.fr

#féminisme #viol #Hulot #journalisme #intégrité #sexisme #misogynie #patriarcat

https://revueladeferlante.fr/pourquoi-la-deferlante-a-refuse-de-participer-aux-assises-du-journalisme/

POURQUOI LA DÉFERLANTE A REFUSÉ DE PARTICIPER AUX ASSISES DU JOURNALISME
par Marie Barbier, Lucie Geffroy, Emmanuelle Josse et Marion Pillas, corédactrices en chef de La Déferlante

Chères toutes,
chers tous,
Nous devions participer, mercredi 29 septembre, à une table ronde aux Assises du journalisme de Tours. Mais la présence de Nicolas Hulot, invité de la manifestation, nous en a finalement dissuadées. Voici nos explications.

Au début de l’été, nous avions dit oui. Oui pour participer, en tant que nouveau média, à une table ronde intitulée « Ils [sic] se sont lancés cette année », aux 14e Assises du journalisme qui se tiendraient fin septembre à Tours. Rendez-vous avait été pris et puis nous avions laissé ça de côté, occupées à boucler le 3e numéro de La Déferlante puis à accompagner sa sortie en librairie. Nous n’avions donc pas pris connaissance – erreur de débutantes, on ne nous y reprendra plus – de la liste des autres invité·es. Le 23 septembre, le collectif féministe Ni Una Menos nous interpelle sur Twitter : « Problème : Marie Barbier participe aux Assises du journalisme qui offrent à Nicolas Hulot et à sa fondation une consécration journalistique. Où se place le curseur du compromis ? »

L'AFFAIRE HULOT EST RÉVÉLATRICE D'UN FIASCO JOURNALISTIQUE

Pour comprendre de quel « compromis » parlent ces militantes, il convient de rappeler les faits reprochés à Nicolas Hulot. Le 11 juillet 2008, une femme porte plainte pour viol contre celui qui est alors producteur et présentateur de l’émission Ushuaïa. Les faits se seraient produits à l’été 1997, alors qu’elle est en stage à l’agence de photographes Sipa Press.
Dans son livre Les Amateurs, qui vient de paraître chez Flammarion, le journaliste Jean-Michel Apathie retranscrit le témoignage de Bérangère Bonte, autrice d’une biographie de Nicolas Hulot, Sain Nicolas (2010), livré lors du Live magazine de mars 2018: « Nicolas Hulot voit la photo de la petite-fille de François Mitterrand, il appelle Sipa [Göksin Sipahioglu, fondateur de l’agence Sipa Press, décédé en 2011] et il lui dit : tu me l’envoies. C’est Nicolas Hulot qui l’a choisie. Elle, elle ne veut pas y aller. Elle veut être accompagnée. Ce que Sipa dit à Hulot, mais Hulot lui dit : “Non, non, elle vient toute seule.” Et Sipa conclut : “Elle est partie une semaine chez lui.” »
La prise de parole de Nicolas Hulot aux Assises du journalisme interrompue par un groupe de militant·es féministes. Crédit Photo: NnoMan.
Contrairement à ce que Nicolas Hulot a affirmé sur la scène des Assises mercredi soir, l’affaire n’a pas été « jugée » par la justice. La plainte, déposée en 2008, soit onze ans après les faits, a été classée sans suite. Les faits étaient alors prescrits, ce qui ne serait pas le cas aujourd’hui puisque le délai de prescription des crimes sexuels a été allongé à trente ans en 2018.

Une fois informées que Nicolas Hulot interviendrait dans le cadre de ces Assises, il nous fallait faire un choix. Maintenir notre participation et lire un texte au début de notre table ronde pour protester contre sa présence ? Refuser catégoriquement d’y mettre les pieds pour marquer notre désaccord profond ? Nous avons opté pour cette deuxième option en espérant qu’elle permettrait d’ouvrir un débat sur la question, et écrit à Jérôme Bouvier, président des Assises pour l’en informer.

Pour nous – et comme nous l’avons expliqué sur Twitter, la présence de Nicolas Hulot à un tel événement pose deux problèmes de taille.

Nicolas Hulot était invité aux Assises pour évoquer la « responsabilité journalistique » face à l’urgence climatique et sanitaire. Pourtant, l’affaire Hulot est elle-même révélatrice d’un fiasco journalistique qu’il aurait été fort intéressant d’interroger au sein même de cette manifestation. Il y a d’abord cette enquête mal ficelée publiée dans feu le magazine Ebdo et placée depuis au rang des ratés journalistiques ; puis ce que Jean-Michel Aphatie nomme « une absence de curiosité [des médias] rare, exceptionnelle ». En réalité, plusieurs rédactions ont depuis entrepris d’enquêter sur cette affaire sans parvenir à sortir d’article. Tout ceci montre bien à quel point l’investigation est complexe lorsqu’elle concerne les violences sexuelles. Ces enquêtes coûtent cher, prennent du temps et font fuir les potentiels investisseurs. Ebdo en a d’ailleurs fait les frais…

LA PRÉSENCE DE NICOLAS HULOT DISCRÉDITE LA PAROLE DES VICTIMES

Second problème : la présence de Nicolas Hulot dans ces Assises contribue selon nous à discréditer la parole des victimes de violences sexuelles. Imaginons un instant que l’ancien ministre ait été suspecté d’un autre crime – meurtre ou torture par exemple – le fait qu’il ait bénéficié d’un non-lieu pour prescription suffirait-il à maintenir son invitation dans une manifestation prestigieuse comme les Assises du journalisme ? Certainement pas. Et cela démontre le peu de cas qui est fait des crimes sexuels en France.

Mercredi soir, des militantes féministes ont interrompu la conférence à laquelle participait Nicolas Hulot aux cris de « Ras-le-viol » et « climat de révolte ». « Je demande à ceux qui ont juste pour objet d’empêcher le débat de ce soir d’avoir un peu de respect pour le sujet dont on parle qui, je crois, mérite qu’on dépasse les combats que chacun peut mener, à juste titre ou pas », leur a répondu le président des Assises Jérôme Bouvier. Nous pensons au contraire que la lutte contre les violences sexuelles est une urgence absolue au même titre que l’est la protection du climat.

Chaque jour, selon le rapport « Insécurité et délinquance en 2020 » du ministère de l’Intérieur, plus de 60 femmes sont violées en France. Dans un pays où la police et la justice sont régulièrement accusées de défaillances dans la prise en charge des victimes de crimes sexuels, où seuls 1% des violeurs sont condamnés en cour d’assises, il nous paraît important d’interroger le fonctionnement de ces institutions. C’est ce que nous tentons de faire dans les pages de La Déferlante.
En Espagne : les violences de genre devant la justice

Pour La Déferlante, la journaliste Sophie Boutboul s’est rendue à Malaga, en Espagne, afin de réaliser un reportage dans un tribunal spécialisé dans les violences de genre. Sur les 3500 tribunaux que compte le pays, 106 sont entièrement consacrés au traitement des affaires pénales et civiles de violences subies par les femmes dans le couple. Les magistrat·es qui y travaillent ont reçu préalablement une formation spécifique. Avec une législation parmi les plus protectrices d’Europe, l’Espagne fait figure de modèle dans la lutte contre les violences sexistes : depuis 2004, le nombre de féminicides y a chuté de 25 %. Mais les juges espagnol·es réclament des moyens supplémentaires et les associations et femmes concernées souhaitent que la loi aille plus loin.

0,0015%

Alors qu'en France, le nécessaire respect de la présomption d'innocence a souvent pour corollaire une déconsidération de la parole des victimes, les chiffres issus des parquets généraux espagnols sont éloquents : sur un total de presque 129292 plaintes pour violences de genre au sein du couple, moins de deux d'entre elles - soit 0,0015 % - relèvent de fausses dénonciations.

⟶ Ce reportage et ces chiffres sont à retrouver dans le numéro 3 de La Déferlante, en vente sur notre site. https://revueladeferlante.fr/boutique/

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

Protégeons les femmes au travail!

Au #Lesotho, plus de 120 femmes travaillant dans des fabriques #textiles ont révélé avoir été violées par leurs responsables hiérarchiques. Pour certaines, au sein même de l’usine.

Elles ne sont pas les seules. Selon un sondage, 80% des travailleuses de l’industrie textile au #Bangladesh ont été victimes - ou témoins - d’ #abus et de #violencessexuelles au #travail, comme des millions de #femmes dans le monde entier.

Mais nous avons quelques semaines pour contribuer à faire adopter un traité révolutionnaire et soutenir des réformes nationales ambitieuses qui pourraient protéger les femmes du monde entier contre les violences au travail!

6 pays ont déjà ratifié ce traité, mais il en faudra bien plus pour en faire la norme dans le monde entier. Faisons entendre un soutien retentissant aux pays en pointe sur la question tels que l’Espagne, l’Argentine ou l’Équateur avant le prochain sommet international sur les #droitsdesfemmes et sonnons l’alarme tout autour du monde.
Signez maintenant!

(Et n'oubliez de ne plus acheter de vêtements neufs ou fabriqués dans ces pays)

#sexisme #patriarcat #conditionsdetravail #pétition #avaaz

bastamedia@framasphere.org