Ă lâAssemblĂ©e, un assistant parlementaire fantĂŽme nommĂ© Fabien Roussel
De 2009 Ă 2014, le dirigeant communiste a Ă©tĂ© rĂ©munĂ©rĂ© pour un temps plein par un dĂ©putĂ© du Nord. Or le collaborateur ne travaillait pas Ă la permanence et des anciens collĂšgues ne savent pas dire ce quâil faisait. MalgrĂ© plusieurs relances, Fabien Roussel ne nous a fourni aucune preuve de son travail : ni document, ni mail, ni SMSâŠ
Pascale Pascariello et Antton Rouget
20 février 2022 à 18h01
Câest lâun des secrets les mieux gardĂ©s du Parti communiste français (PCF) : quâa donc fait Fabien Roussel pour le dĂ©putĂ© qui lâemployait, Ă plein temps et sur fonds publics, de 2009 Ă 2014 ? Mediapart a cherchĂ© Ă le savoir, et le rĂ©sultat nâest guĂšre convaincant pour le candidat communiste Ă la prĂ©sidentielle, qui promet dans son programme de garantir la vertu des Ă©lus.
MalgrĂ© de nombreuses sollicitations (voir notre BoĂźte noire), le chef de file du PCF, qui a pris les rĂȘnes du parti en 2018, nâa pas Ă©tĂ© en mesure de produire le moindre Ă©lĂ©ment matĂ©riel permettant de retracer ses activitĂ©s dâassistant parlementaire pendant cinq ans. MĂȘme chose pour lâancien dĂ©putĂ© du Nord Jean-Jacques Candelier, qui lâa salariĂ© de mai 2009 Ă juin 2014.
Pire : plusieurs documents et tĂ©moignages recueillis par Mediapart accrĂ©ditent lâidĂ©e que Fabien Roussel a Ă©tĂ© rĂ©munĂ©rĂ© pendant toutes ces annĂ©es sur des fonds de lâAssemblĂ©e alors quâil travaillait en rĂ©alitĂ© pour son parti.
https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2022/02/18/20220216-img-fabien-roussel-1.jpg
Fabien Roussel lors dâune rĂ©union publique contre la reforme des retraites Ă Saint-Denis, le 11 decembre 2019. © Photo SĂ©bastien Calvet / Mediapart
Issu dâune famille communiste, Fabien Roussel a commencĂ© Ă militer en 1985, Ă lâĂąge de 16 ans, avant de gravir les Ă©chelons du PCF. En juin 2010, il prend la tĂȘte de la puissante fĂ©dĂ©ration du Nord, qui compte alors 7 600 adhĂ©rent·es et plusieurs permanents, succĂ©dant au dĂ©putĂ© Alain Bocquet, son mentor en politique.
Ă lâĂ©poque, Fabien Roussel, qui nâa pas de mandat national, fixe les prioritĂ©s de sa fĂ©dĂ©ration : il faut « reconquĂ©rir le monde du travail » et renforcer la « formation et le renouvellement » des militant·es. Il mobilise ses troupes contre la rĂ©forme des retraites du gouvernement Fillon, multiplie les interventions dans la presse et sâimplante Ă Saint-Amand-les-Eaux (dans la 20e circonscription du Nord), ville dirigĂ©e par Alain Bocquet depuis 1995.
Le dirigeant communiste tire Ă cette pĂ©riode ses revenus dâun emploi Ă temps plein, dont il ne parle pas dans les archives de presse locale consultĂ©es par Mediapart, auprĂšs de Jean-Jacques Candelier, dĂ©putĂ© communiste de la 16e circonscription du Nord.
Fabien Roussel explique aussi quâil exerçait parallĂšlement ses responsabilitĂ©s au PCF « Ă titre militant et bĂ©nĂ©vole ».
RĂ©putĂ© proche du « pĂŽle de renaissance communiste de France », une tendance minoritaire du PCF, Candelier est une figure respectĂ©e du bassin minier, mais reste peu impliquĂ© dans les instances dirigeantes du parti. Fabien Roussel bĂ©nĂ©ficie auprĂšs de lui dâun salaire mensuel de 3 000 euros net par mois, soit prĂšs dâun tiers de lâenveloppe dĂ©volue au dĂ©putĂ© pour rĂ©munĂ©rer son Ă©quipe.
QuestionnĂ© sur ses missions exactes dans lâĂ©quipe parlementaire, le candidat communiste a expliquĂ© Ă Mediapart quâil remplissait un « rĂŽle trĂšs politique » auprĂšs de Jean-Jacques Candelier.
« Jâirriguais ses travaux, ses discours, ses questions au gouvernement de mon travail avec les acteurs sociaux et politiques du dĂ©partement et de sa circonscription. Je me dĂ©plaçais sur les lieux de lutte, rencontrais les militants politiques, syndicaux, associatifs et les salariĂ©s afin de nourrir lâaction et lâancrage de terrain de mon dĂ©putĂ© », a-t-il indiquĂ©.
Fabien Roussel explique aussi quâil exerçait parallĂšlement ses responsabilitĂ©s au PCF « Ă titre militant et bĂ©nĂ©vole », en dehors de ses horaires de travail pour le dĂ©putĂ© donc (voir lâintĂ©gralitĂ© de sa rĂ©ponse en annexes), alors que les archives de la presse regorgent dâarticles sur son activitĂ© en tant que secrĂ©taire fĂ©dĂ©ral.
En 2013, un an aprĂšs lâĂ©lection de François Hollande, Fabien Roussel multiplie, par exemple, les apparitions mĂ©diatiques en lançant avec le PCF une campagne pour alerter sur la situation de lâemploi dans le Valenciennois. Il fonde un collectif, LâAppel du Valenciennois, adossĂ© Ă un site internet spĂ©cialement crĂ©Ă© pour lâoccasion, et recueille Ă partir du mois de juin prĂšs de 3 000 signatures de soutien. Quatre mois plus tard, câest la consĂ©cration : une reprĂ©sentation de dix Ă©lus communistes est invitĂ©e Ă lâĂlysĂ©e, le 22 octobre 2013.
Le dĂ©putĂ© qui le salarie, Jean-Jacques Candelier, nâest pas de la dĂ©lĂ©gation reçue par le prĂ©sident de la RĂ©publique. Et pour cause : le territoire pour lequel sâactive tant Fabien Roussel recouvre, certes, le canton de Saint-Amand-les-Eaux, oĂč il rĂ©side et se prĂ©sentera aux Ă©lections municipales un an plus tard, mais pas la circonscription de son dĂ©putĂ©.
CâĂ©tait un peu la course, on se tĂ©lĂ©phonait souvent.
Jean-Jacques Candelier au sujet de son ancien collaborateur Fabien Roussel
MalgrĂ© plusieurs relances depuis le jeudi 10 fĂ©vrier, lâancien collaborateur ne nous a pas fourni le moindre document (une note, un mail ou un SMS, par exemple) attestant de ses cinq annĂ©es de travail aux cĂŽtĂ©s de Jean-Jacques Candelier. Ăgalement sollicitĂ©, ce dernier ne nous a pas, lui non plus, montrĂ© dâĂ©lĂ©ment concret.
Au tĂ©lĂ©phone, lâancien dĂ©putĂ©, aujourdâhui ĂągĂ© de 76 ans, a toutefois assurĂ© que Fabien Roussel « travaillait sur les dossiers importants de lâAssemblĂ©e nationale ». Sur quel sujet exactement ? Les rĂ©ponses demeurent gĂ©nĂ©rales : « Il a fait son boulot », « CâĂ©tait un conseiller politique », « Il mâa bien aidĂ© dans ma tĂąche ».
Jean-Jacques Candelier peine aussi Ă dĂ©finir les lieux oĂč il retrouvait son assistant pour travailler. Tour Ă tour, il cite la mairie de Bruille-lez-Marchiennes, commune quâil dirige depuis 1977, ou la permanence Ă Somain, mais « le soir ». Plus loin dans lâentretien, lâancien dĂ©putĂ©, qui soutient Fabien Roussel pour la prĂ©sidentielle, indique : « CâĂ©tait un peu la course, on se tĂ©lĂ©phonait souvent. » Jean-Jacques Candelier ajoute quâil pouvait aussi voir Fabien Roussel Ă Paris, tout en prĂ©cisant dans la mĂȘme phrase que son collaborateur « venait Ă Paris en tant que responsable du parti »âŠ
https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2022/02/18/20220216-img-fabien-roussel-2.jpg
Fabien Roussel, secrĂ©taire fĂ©dĂ©ral du PCF dans le Nord, en aoĂ»t 2011. © Capture dâĂ©cran France 3
Parlementaire particuliĂšrement travailleur, Jean-Jacques Candelier a toujours eu « lâhabitude de beaucoup Ă©crire », ainsi quâil le reconnaĂźt au cours de lâinterview. « JâĂ©cris beaucoup, je note », insiste-t-il dans un premier temps, ce que nous ont confirmĂ© plusieurs de ses proches. Peut-il donc nous transmettre des Ă©crits issus de ses rĂ©unions de travail avec Fabien Roussel ? « Non, je ne note pas tout, se dĂ©dit-il, avant de mettre un terme Ă notre Ă©change. On va arrĂȘter lĂ . »
Lâancien dĂ©putĂ© nâa pas toujours Ă©tĂ© aussi catĂ©gorique sur le fait que Fabien Roussel avait bien travaillĂ© pour lui au Parlement. Un an aprĂšs avoir quittĂ© lâAssemblĂ©e nationale en 2017, il a mĂȘme reconnu, au cours dâune discussion dont il reste une trace, que la situation de Fabien Roussel « nâĂ©tait pas trop nette ».
Au cours de cette conversation, Jean-Jacques Candelier ajoutait que le fait de faire passer des salaires de permanents du parti sur des enveloppes dĂ©diĂ©es aux collaborateurs parlementaires aurait alors Ă©tĂ© monnaie courante. « Ăa sâest toujours fait, dans tous les partis, indiquait-il. CâĂ©tait des habitudes. »
Il prĂ©cisait aussi quâil avait « bien fait dâarrĂȘter » son contrat avec Fabien Roussel en 2014, alors que les affaires des assistants parlementaires du Front national et du MoDem ont surgi ensuite.
Dans ces deux affaires, toujours en cours dâinstruction, les juges soupçonnent les partis dâextrĂȘme droite et du centre dâavoir rĂ©munĂ©rĂ© plusieurs assistants europĂ©ens alors quâils travaillaient essentiellement pour leur parti, ce qui sâapparenterait Ă des dĂ©tournements de fonds publics.
QuestionnĂ© par Mediapart sur ces dĂ©clarations, Jean-Jacques Candelier nâa pas rĂ©pondu.
Des collĂšgues de travail qui ne savent pas dire ce quâil faisait prĂ©cisĂ©ment
Plusieurs anciens assistants du dĂ©putĂ© nâont pas Ă©tĂ© en mesure de nous dire quelles Ă©taient les fonctions de Fabien Roussel, qui nâassistait pas aux rĂ©unions dâĂ©quipe hebdomadaires, le lundi, Ă la permanence de Somain.
Un ancien collaborateur explique ainsi, dans des termes vagues, que Fabien Roussel travaillait sur des « dossiers dâenvergure nationale ». Membre de la commission de la dĂ©fense nationale, Jean-Jacques Candelier, qui ne disposait pas dâĂ©quipe Ă Paris, Ă©tait un dĂ©putĂ© Ă lâactivitĂ© prolifique, Ă©tant connu de tous ses collĂšgues pour battre des records de questions Ă©crites dĂ©posĂ©es (plusieurs centaines) chaque annĂ©e.
Fabien Roussel en rĂ©digeait-il pour son dĂ©putĂ© ? « Non, câĂ©tait plutĂŽt nous, ça », rĂ©pond lâancien collaborateur prĂ©-citĂ©, avant dâĂ©courter la discussion.
MĂȘme gĂȘne chez cette autre collaboratrice de Jean-Jacques Candelier, membre de son Ă©quipe parlementaire en mĂȘme temps que Fabien Roussel. Tout en se disant « fiĂšre aujourdâhui de le voir Ă la tĂ©lĂ©vision et dâavoir travaillĂ© avec lui », lâancienne salariĂ©e se montre hĂ©sitante quand on lui demande quelles Ă©taient les tĂąches prĂ©cises de son collĂšgue. Elle « ne se souvient plus » et botte finalement en touche : « Il Ă©tait assistant. »
InterrogĂ©e sur la possibilitĂ© que Fabien Roussel ait rĂ©digĂ© des questions Ă©crites, elle se montre catĂ©gorique, avec une formule troublante : « Non, câĂ©taient les assistants en gĂ©nĂ©ral. »
« Fabien Roussel a toujours Ă©tĂ© un permanent du parti », tranche pour sa part Ăric Renaud, ancien salariĂ© du PCF dans le Nord jusquâen 2015, en guerre ouverte avec le candidat communiste depuis plusieurs annĂ©es.
Le tĂ©moignage dâune autre personne ayant travaillĂ© pour Jean-Jacques Candelier en mĂȘme temps que lâembauche de Fabien Roussel va dans le mĂȘme sens. « On ne le voyait pas, on ne travaillait pas avec lui », indique formellement cette personne, en prĂ©cisant le rĂŽle de chaque membre de lâĂ©quipe.
En fĂ©vrier 2010, neuf mois aprĂšs son embauche par lâAssemblĂ©e, le nom de Fabien Roussel nâapparaĂźt pas dans la prĂ©sentation de lâĂ©quipe du dĂ©putĂ© sur son site internet, Ă la diffĂ©rence des autres collaborateurs alors sous contrat, comme le montre une archive consultĂ©e par Mediapart (voir ci-dessous). La page a ensuite Ă©tĂ© supprimĂ©e, la composition de lâĂ©quipe de Jean-Jacques Candelier nâĂ©tant plus dĂ©taillĂ©e sur son site internet.
https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2022/02/18/20220216-img-fabien-roussel-3.jpg
PrĂ©sentation de lâĂ©quipe de Jean-Jacques Candelier sur son site internet en fĂ©vrier 2010. © Document Mediapart
LâidentitĂ© du candidat Ă la prĂ©sidentielle nâapparaĂźt pas non plus dans un fichier, Ă©ditĂ© en septembre 2012, au dĂ©but de la XIVe lĂ©gislature, par le secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral du groupe GDR (Gauche dĂ©mocrate et rĂ©publicaine) et dont Mediapart a aussi pu prendre connaissance. Ce document rĂ©fĂ©rence les contacts des dĂ©putĂ©s communistes qui siĂšgent Ă lâAssemblĂ©e.
Dans la case correspondant à Jean-Jacques Candelier sont recensés trois noms, ceux des collaborateurs qui travaillent à la permanence de Somain, accompagnés de leurs coordonnées téléphoniques. Pas de trace, en revanche, de Fabien Roussel.
SollicitĂ©e par Mediapart, la secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale du groupe parlementaire, Ă qui nous avons envoyĂ© des extraits du document, nâa pas pu « attester que ce document vient du groupe ».
Jamais nous nâavons Ă©voquĂ© de dossier que Fabien Roussel aurait suivi dans les cinq annĂ©es prĂ©cĂ©dentes.
Un collaborateur embauché en 2015
AprĂšs les Ă©lections municipales de 2014, Jean-Jacques Candelier perd la prĂ©sidence de la communautĂ© de communes CĆur dâOstrevent, quâil prĂ©sidait depuis plus de 30 ans et oĂč Ă©tait salariĂ© un de ses fidĂšles conseillers politiques.
Le dĂ©putĂ© souhaite rĂ©organiser son Ă©quipe parlementaire, dans un contexte oĂč les noms des collaborateurs sont dĂ©sormais publiĂ©s dans des dĂ©clarations dâintĂ©rĂȘts, ainsi que le prĂ©voient les lois sur la transparence votĂ©es en 2013 aprĂšs lâaffaire Cahuzac.
Fabien Roussel apparaßt publiquement dans la liste des collaborateurs officiels de Jean-Jacques Candelier sur sa déclaration approuvée le 25 janvier 2014, que Mediapart a pu consulter. Cinq mois plus tard, il quitte ses fonctions.
« Nous avons alors lâun et lâautre convenu que notre collaboration nous avait apportĂ© Ă chacun tout ce que nous en attendions et quâil Ă©tait temps dâĂ©crire un nouveau chapitre », explique Fabien Roussel pour justifier son dĂ©part. « Il voulait se consacrer Ă ses tĂąches politiques Ă 100 % », dĂ©clare, de son cĂŽtĂ©, Jean-Jacques Candelier.
Ă lire aussi Fabien Roussel, Ă l'ecole de boucherie a Paris (12e), le 19 janvier. Fabien Roussel : le Rouge qui fĂąche
28 janvier 2022
LâannĂ©e suivante, un nouveau collaborateur rejoint lâĂ©quipe du dĂ©putĂ©. « Quand je suis arrivĂ©, jâai pris connaissance de tous les anciens dossiers du cabinet, les dossiers locaux comme les questions Ă©crites, le nom de Fabien Roussel nâest jamais apparu », tĂ©moigne-t-il auprĂšs de Mediapart.
« Tous les lundis, on se rĂ©unissait pour faire le point, prĂ©parer les textes Ă lâAssemblĂ©e, Ă©voquer ce quâil se passait au niveau des mouvements sociaux, Ă©plucher les dossiers locaux. Jamais nous nâavons Ă©voquĂ© de dossier que Fabien Roussel aurait suivi dans les cinq annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, or ce sont des dossiers au long cours », appuie cet ancien collaborateur, par ailleurs soucieux de rappeler lâimportance de lâactivitĂ© de Jean-Jacques Candelier Ă lâAssemblĂ©e. « Avec lui, ça ne chĂŽmait pas. Il avait personnellement Ă cĆur de montrer Ă la population du Douaisis quâil travaillait Ă©normĂ©ment, quâil dĂ©fendait les intĂ©rĂȘts des travailleurs », tient Ă rappeler son ancien salariĂ©.
Le collaborateur raconte aussi que le dĂ©putĂ© ne travaille pas avec ses Ă©quipes Ă distance, ce qui va Ă lâencontre des explications fournies par Fabien Roussel. Un souvenir surgit alors : « Quand je suis entrĂ© au cabinet Ă Somain [en 2015], jâhabitais en banlieue lilloise [Ă une cinquantaine de kilomĂštres]. Jâai demandĂ© si je pouvais faire ne serait-ce quâune journĂ©e de tĂ©lĂ©travail par semaine. Cela a Ă©tĂ© obtenu Ă lâarrachĂ©e. »
« Il ne veut pas avoir ses collaborateurs loin de lui, par crainte que le travail ne soit pas fait », ajoute lâancien assistant, « il ne parlait dâailleurs pas de tĂ©lĂ©travail, mais de âtĂ©lĂ©-tĂ©lĂ©â avec un sourire en coin. »
Pascale Pascariello et Antton Rouget
source : https://www.mediapart.fr/journal/france/200222/l-assemblee-un-assistant-parlementaire-fantome-nomme-fabien-roussel
#Ă©lections #prĂ©sidentielles #gauche #socialisme #Roussel #FabienRoussel #PCF #politique #escroc #LAEC #MĂ©lenchon #LAvenirEnCommun #LAEC #voteUtile #PartiCommunisste #Communiste #DĂ©putĂ© #AssemblĂ©eNationale #Ă©lu# DĂ©mocratie #Commnisme #MĂ©diapart #PascalePascariello #AnttonRouget #EnquĂȘte #RĂ©vĂ©lation #Dossier #Affaire #Scandale #rassemblement #UnionPopulaire #Gagner #Travail #RĂ©publique #RĂ©publiqueFrançaise #PrĂ©sident #Magouilles #Pourri #Politicien