#engrais

magdoz@diaspora.psyco.fr

Gluten, l'ennemi public ? | ARTE
(spoiler : non)
https://piped.video/watch?v=MuvAWDOGmg0 Rediffusé jusqu'au 13/11/2023

Jadis élancés, les blés ont rapetissé. Pourquoi ? Parce que les variétés naines s’accordaient mieux avec les engrais à base de nitrates et de phosphates, matières à explosifs dont il fallait écouler les stocks accumulés durant la Seconde Guerre mondiale… Ces "petits blés" contiennent moins de gluten mais dotent celui-ci d'une élasticité renforcée que nous tolérons moins bien. Ce gluten tenace, niché dans de nombreux produits transformés, n'explique pourtant pas à lui seul l'épidémie actuelle. Les résidus grandissants de glyphosate, un herbicide, dans les aliments à base de céréales ont une part écrasante de responsabilité.

Claude Bourguignon expliquait déjà en 2005 le fait qu'on a raccourci les blés :

Nous ne faisons plus de culture en #Europe, nous gérons de la #pathologie végétale. [...] On ne mettait pas un #pesticide en 1950 sur les blés en Europe...
On met des #hormones pour raccourcir les tiges, comme ça les blés sont bien plus bas qu'autrefois. Autrefois les blés faisaient 1m50, maintenant ils font 70cm...

Rappel : L'agriculture biologique produit autant sinon plus que l'agro-industrie. (2012)
#Agroécologie #écologie

#Alimentation #Alimentaire #Nourriture #Industriel #Agriculture #Santé #Gluten #Bio #Blé #Farine #Bière #Bières #Pain #Pâtes #Pasta #Régime #SansGluten #Maladie #Cœliaque #Civilisation #Reportage #Documentaire #Engrais #Nitrate #Phosphate #Guerre #Bombe #Pesticides #Glyphosate #Fongicide #ClaudeBourguignon #Progrès #Scientifique #Multinationales #Monsanto #Bayer #Capitalisme #Profit #Lobby #Lobbies #UE #EU #OMC #JacquesSapir #CETA #Réglementations #Économie #PAC #EFSA #DansLeMur...

guillaume_f@diaspora.psyco.fr

[France Culture - Les Pieds sur Terre] Eleveurs enchaines : "Je veux sortir du monde agricole mafieux"

Sous contrat avec des multinationales de l’agroalimentaire, un producteur de lait et une éleveuse de veaux racontent l’envers d’un système économique dont ils sont devenus dépendants. Un récit signé Inès Léraud.
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Lorsque Sophie et son mari décident de se lancer dans un élevage bovin uniquement en plein air, les banques s'opposent à ce projet "pas assez rémunérateur" et leur demandent de monter, en plus, un élevage de veaux de boucherie hors-sol. Une multinationale agroalimentaire propose alors au couple un système dit "d'intégration". Il s'agit d'un contrat dans lequel la société vend aux agriculteurs les jeunes animaux, les aliments pour le bétail, les pesticides, les engrais, encadre les pratiques des éleveurs, et achète leur production à un tarif non négociable. "J'ai fait confiance à la banque et aux intégrateurs de la société agroalimentaire, qui nous ont vendu du rêve en nous faisant visiter des bâtiments où tout allait bien." Sophie
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Par la suite, Sophie découvre les pratiques imposées par l'entreprise : "Les veaux sont habitués à téter la mamelle de la mère la tête en haut, mais séparés de leur mère, on leur demande de boire dans un seau, donc la tête en bas, ce qui les rend malades et les fait gonfler. On se retrouve dans l'obligation de les sonder pour les soulager. Sur un veau, ce n'est pas long, mais sur 60, ça commence à être plus compliqué." Sophie
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Sophie explique qu'elle se sent comme un "petit soldat", là pour "engraisser" les bêtes en faisant fi du bien-être animal… "Les 400 derniers veaux reçus étaient minables. Ils étaient couchés, dormaient tout le temps, ne voulaient ni boire ni manger. Ça a été la dégringolade à partir de janvier 2022 : il y avait tous les jours un ou plusieurs morts sur le sol." Sophie
Intérieur bâtiment des veaux Intérieur bâtiment des veaux © Radio France - Inès Léraud
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"Le vétérinaire déposait des traitements que l'éleveur devait appliquer. Mon mari piquait les veaux du matin au soir tout au long de l'engraissement. On s'est dit qu'on était en train de les empoisonner" Sophie
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C'est cette livraison de veaux de mauvaise qualité qui a fait chuter gravement les revenus de Sophie et de son compagnon. Avec plus de 70 veaux décédés, la plus-value sur laquelle Sophie comptait était perdue. "Pour ces grandes firmes, les animaux et les éleveurs ne sont que des pions sur lesquels ils misent plus ou moins d'argent. L'animal n'est qu'une machine pour eux. Aujourd'hui, je veux sortir du monde agricole mafieux." Sophie
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Christophe est éleveur de vaches laitières depuis plus de 30 ans, dans les Côtes-d'Armor. Comme Sophie, il entre dans un système d'intégration lui paraissant avantageux, mais qui le force à se plier aux contraintes imposées par l'entreprise agroalimentaire, et à vendre son lait à un prix fixé par cette dernière, et, non négociable.
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Christophe découvre un jour que l'entreprise administre par erreur plusieurs antibiotiques à ses vaches. "Un cadre m'a assuré qu'il n'y avait aucun antibiotique dans les aliments distribués à mes vaches. Or, moi, j'avais déjà envoyé des prélèvements de granulés à un laboratoire qui m'avait confirmé la présence de six antibiotiques différents dont deux interdits aux vaches laitières." Christophe
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"Quand ils ont compris que j'avais des preuves, ils ont fait une seconde analyse et ont trouvé trois antibiotiques. J'ai perdu 25 vaches d'hémorragie. Il y a eu une trentaine d'avortements de vaches qui étaient en fin de gestation. Il a fallu remplacer une grande partie du troupeau. Mes pertes s'élèvent à 90 000 € environ, sans compter le préjudice moral. Je n'ai jamais perçu d'indemnisation." Christophe
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"On a fait un procès en 2018, qui est toujours en cours. Aujourd'hui, ça fait cinq ans que nous sommes en litige avec la coopérative. Je dois rembourser un emprunt de 600 000 €. J'ai songé au suicide parce que j'avais peur de couler, et que je ne voyais pas d'autre issue. Mais j'ai tenu grâce à mon entourage…" Christophe
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Aujourd'hui, en parallèle de son contrat avec la multinationale agroalimentaire, Christophe fait ses propres fromages, et les vend. "La vente directe était une issue pour sortir la tête de l'eau. On vend 10 % de notre production en vente directe. Aujourd'hui, je suis fier de voir mes produits élaborés. Mon but est d'être indépendant et de m'affranchir de ces entreprises agroalimentaires." Christophe
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Reportage : Inès Léraud
Réalisation : Clémence Gross
Mixage : Pierre Henry
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Merci à Sophie Cardouat, Christophe Thomas, et Alice Sternberg.

#FranceCulture #LesPiedsSurTerre #Agro-Industrie #Agriculture #MondeAgricoleMafieux #FNSEA #Mafia #Elevage #Eleveur #Veaux #Integrateur #Cooperative #Engrais #Pesticides #Semences #Lait #Bovin

frenchhope@diaspora-fr.org

"En France, l'engrais humain de nos excrétions représentent environ 300.000 tonnes d'azote par an. Utilisé pour fertiliser du blé, cela serait suffisant pour la production de 200 millions de baguettes de pain tous les jours", affirme Fabien Esculier. L'unité mixte de recherche Metis (CNRS, EPHE, Sorbonne Université) a démontré que d'ici à 2050, en associant l'urine avec une reconnexion des productions végétales et animales (la polyculture-élevage), l'introduction systématique de légumineuses dans les assolements et une diminution de la consommation de viande par les populations, le continent européen n'aurait plus besoin d'importer de nourriture tout en réduisant de moitié les pertes de nitrate dans l'environnement.

Engrais : l'avenir de l'agriculture passe par l'urine - Sciences et Avenir

#agriculture #engrais #urine #bactérie #azote #phosphore #azoteammoniacal

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

Mes conseils personnels pour un mode de vie urbain plus écologique et pérenne :

  • se rappeler que l'eau abondante du robinet n'est pas intarissable et qu'une fois souillée par la #douche ou la #vaisselle, elle peut toujours servir de chasse d'eau, à laver la voiture, et arroser les plantes
  • #chauffer moins en #hiver mais avec régularité. Chaque degré en moins au radiateur où d' #eau de douche fait de nous des héros de + en + résistants au froid
  • considérer chaque #achat et chaque possession individuelle comme un #trésor de précieux savoir-faire (ce que c'est : très peu d'individus sont capables de fabriquer leurs propres couverts, #téléphone, #lave-linge, ni #tisser et #coudre ses #slips et #liquettes)
  • acheter sa #nourriture hors de la #grandedistribution, qui surexploite les #agriculteurs et standardise leurs modes de productions. Préférer les achats au #marché ou en #AMAP
  • vu qu'on offre déjà aux poumons de tout le monde ses gaz d'échappement, partager son #automobile systématiquement avec un réseau d'usagers amicaux et familiaux
  • faire durer et #réparer tout son appareillage électrique et #électronique autant que possible.
  • planter des #graines de tout un peu partout - uriner et déféquer dans des bosquets, buissons et autres lieux "sauvages" ou les #sols et #insectes vont s'enrichir de nos #déchets organiques - composter à la maison ses épluchures et ainsi fabriquer son propre #terreau et son propre #engrais liquide (à diluer avant arrosage)
  • jeter ses #épluchures dans les buissons et bosquets quand on n'a pas la possibilité d'avoir un #composteur maison.
  • être #pauvre. Ou vivre comme si on l'était, mais partager son #argent avec celleux qui en ont besoin. Quelles que soient leurs origines, croyances et addictions. Sinon financer des associations d'aides aux plus démunis.
  • mépriser la #richesse individuelle et s'épanouir dans le #partage de biens, savoir-faires et connaissances
  • péter des entrepôts #Amazon, des #KFC, des #MacDo, des #Starbucks, des #Zara, des H&M, des #SUV, des #trottinettes électriques, roues autonomes et autres saloperies dont la fabrication détruit des #forêts entières, pollue l'air et les sols pour des décennies ou siècles.

#LeGénéralMidi #écologie #zérodéchets #anticapitalisme #lemondedaprès

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

Terrain a vendre en #Bretagne 25 000€

Surface de 2ha 13a 20ca, à #SaintGlen (22) comprenant un bâtiment et 3 serres de 560m² au total,.

Descriptif du terrain 1 :
Surface de 2ha 05a, exposé plein sud. Il est alimenté par le réseau d'eau public. Possèdes 3 serres :
- 1 serre de 2013 (144m²) a rebacher complètement
- 2 serres de 2014 (208m² chaque) en bon état, avec système d' #irrigation en goutte a goutte.
- 2500m² de butte de #permaculture
- 5 arrivées d'eau répartie
- Une haie brise vent qui protège la partie #maraîchage
- #Plantation de 115 arbres l'hiver 2019/2020
- Plantation de 30 arbres en bord de route l'hiver 2020/2021
- Une #prairie de 9000m² environ.
- Une petite partie bois sur le bas du terrain

#Terrain cultivé et entretenue sans #pesticide, ni #engrais chimique.

Descriptif du terrain 2 :

Surface de 08a, de l'autre coté de la route
Présence d'un bâtiment à usage de rangement et de bureau, datant de 1969, sans permis de construire, environ 30m², présence d'un compteur d'eau réseau publique.
Le terrain sera vendu avec une caravane (sans carte grise).

Convient parfaitement pour du #maraîchage, #permaculture, micro #ferme, #vente en direct (déjà fait).

Prix : 25 000€

FB d'Adrien Silessam

#petiteannonce #petitesannonces

guillaume_f@diaspora.psyco.fr

SOLS, UN NOUVEL HORIZON

Documentaire inédit, sur France 3 le jeudi 24 février à 22h55
via Frédéric Denhez
Sols, un nouvel horizon
Après deux ans de gestation, voici le film que j’ai coécrit avec l’ami Eric Wx. Une enquête sur les sols, les raisons de leur destruction et celles de ne pas tomber dans le pessimisme : il est assez facile de protéger les sols agricoles, dès lors qu’on fait l’effort de les mieux connaître et que l'on accepte d'écorcher certains de nos tabous…
Un film réalisé par Nicolas Millet, qui a su appréhender la complexité du sujet en un temps record.
Un film avec du Lionel Ranjard, du Gilles Flandin, du Sébastien Sébastien Gassmann et du Philippe Billet dedans, ce qui est plutôt bon signe. Entre autres.
Une coproduction EKLA Production (Régis Ayache) et Érianne Production (Anne Serroy).
J’ai la douleur de vous apprendre qu’en plus de l'écrire, j’en ai fait la voix off.
#sols #terre #agriculture #agriculturebiologique #écologie #articifialisationDesSols #paysannerie #société #inondations #eau #résilience #alimentation #politique #société #france3 #filmDocumentaire #décroissance #labour #pesiticides #engrais #agricultureIntensive

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

#écotruc
On nous avertit qu'à force de se faire pomper par #Nestlé, #Danone et l'#agriculture intensive, l' #eau risquede manquer au #robinet d'ici une ou deux décennies.
Alors :
- #Pisse le plus possible dehors, dans ton #jardin, dans les jardins publics, dans les buissons, dans les bois dès que possible
- Mets une #bassine dans ton #lavabo et ta #douche pour te servir d'eau d' #arrosage, de #lavage de voiture ou de chasse d'eau

Tes factures s'en porteront mieux, l' #écosystème aussi. #Vivendi et consorts moins bien.

#écologie #économie #engrais #nappesphréatiques #nappephréatique #nappesphréatiques #dessin #dessinnumérique #digitaldrawing #pocketpaint #bonneaction