#normes

flaccide@friendica.me

La #FNSEA voulait juste moins de normes ?
Moi aussi !
Désormais
- je paie tous mes achats en billets de Monopoly, car l'€ n'est qu'une norme
- je squatte les maisons de riches parce que la propriété privée, c'est une norme
- je roule n'importe où à n'importe quelle vitesse car le code de la route, c'est que des #normes
- je tape tous les gens qui me contrarient parce que le vivre-ensemble, c'est que des normes

#VisTaVieCommeLaFNSEA

xrlavache@diaspora.psyco.fr
namas@diaspora-fr.org

La politesse (se dire bonjour, merci, se prêter ce minimum d'attention consciente) est peut-être une pratique restaurative de base de la communauté humaine en général.

Nombre de milieux pourtant - des collèges aux zads en passant par un certain New-age-psy de bon ton pourtant - se méfient de cette valeur associée - selon - aux adultes, aux conservateurs, aux gentilles ou aux fous/folles.

Dommage ?

#bienveillance #sociologie #milieux #normes #bonjour #merci #oui ou #merde

cathelaine@diaspora-fr.org

La guerre contre les paysans
Jérôme LARONZE
Jérôme n’en finit pas d’inspirer des récits. Après Neuf mouvements pour une cavale, Petit paysan tué, Pleine terre, le documentaire Sacrifice paysan, diffusé actuellement par Arte, revient sur les contrôles administratifs en milieu paysan avec pour fil rouge une partie de son histoire.
https://www.arte.tv/fr/videos/094498-000-A/sacrifice-paysan/
#agriculture #paysan #normes #JeromeLaronze

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #écrit #pouvoir #humeur #obligations #normes #tyrannie #endoctrinement #soft-power #illusions #travail #asservissement #complicité #consentement #contraintes #police #peuple

Depuis des temps immémoriaux les pouvoirs ont eu comme préoccupation majeure le maintient du peuple dans les limites d’une vivacité tolérable à leur bonne prospérité. Plusieurs solutions sont à leur disposition :

1°) Abrutir les gens au travail.
2°) Les obliger à une nombreuse descendance pour assurer leur avenir et renouveler ainsi facilement leur main-d’oeuvre.

3°) L’insalubrité, l’alcoolisme et le manque de soins.
4°) Le maintient de la plèbe dans ses quartiers, ses asservissements et dépendances.
5°) Les massacres, guerres civiles, civilisatrices, saintes, de religions, de territoires ou de conquêtes.

6°) L’endoctrinement, la tyrannie, la dictature et la terreur.
7°) L’ignorance et l’abêtissement généralisés.
8°) Le détournement cynique des problèmes (boucs-émissaires, scandales, jeux du cirque, excitation patriotique…..).
9°) La complicité et le consentement volontaire par la persuasion insidieuse d’une communauté d’intérêt : d’élite, de premier de cordée, de gagnant, de classe sociale, d’intelligence supérieure, …..
10°) Par l’illusion entretenue et l’abnégation perpétuée pour un « intérêt supérieur » : Nation, Patrie, Grandeur, Prestige, Rayonnement, Entreprise, Paix, Danger….
11°) L’épuisement : par stimulation intensive d’informations pléthoriques, harceleuses, insipides et ou contradictoires, par des contraintes normatives, et l’occupation constante du temps de cerveau disponible.
12°) La police, la troupe, une émergence du peuple contre le peuple.

C’est déjà pas mal. Je vous laisse compléter la liste.

Certaines solutions semblent passer de mode, encore que…. Mais les plus difficiles à circonscrire et par conséquent les plus efficaces sont celles subtiles d’un asservissement par « hypnose », renoncement puis consentement détourné. Le Soft Power.

Il n’y a à mon sens aucune solution individuelle et dans l’état actuel du monde de son internationalisme dans les relations et interactions, peut-être même pas collective. Les rouages du mécanisme ont été mis en place depuis des siècles, entretenus, améliorés et gardés par des serviteurs zélés, et fonctionnent aux petits oignons. Arriver de temps en temps à dévisser un boulon soulage simplement la pression de la cocotte-minute. La connaissance du contexte n’enlève pas les causes premières du problème. C’est un peu comme si d’un coup de baguette magique on voulait transformer un poulet de batterie prêt à cuire en majestueux aigle des Alpes.

                                                           Mireille MOUTTE

« Il s’agit de prendre conscience du fait que nos croyances et connaissances ne dépendent pas seulement des éléments de preuves (ou evidence) en notre possession, mais dépendent bien plus de nos interactions sociales, des groupes auxquels nous appartenons ou encore des institutions qui nous ont construits socialement. » Pierre Willaime

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #nouvelle #écriture #ordre #code #formatage #règlement #normes #mywork #mytest

14 juillet.

Des codes, des anti-codes, des lois, des arrêtés, des règles, des équerres, des cases, des formes à géométries variables, des normes informes pour nous astreindre, nous contraindre « pour notre bien » à rentrer dans des moules douillets, sécurisés, branchés, isolés, uniformes, préfabriqués, alignés, sans aspérité. Plus besoin de réfléchir, il faut suivre les ordres, les injonctions, les instructions, les consignes, sous peine de bannissement, de quarantaine, d’opprobre général, d’exclusion, de déshonneur, de mort sociale, de mort tout court. Surveillés , ballotés , dirigés, estourbis, KO par abandon. Nous nous agitons comme des « pesoùn dans la peigue », nous braillons, nous protestons, nous nous essoufflons, pour finalement, lobotomisés se retrouver en deux temps trois mouvements, bien sagement confinés, piqués, rééduqués, anesthésiés, alignés en rang par deux…..en ordre de marche vers le supermarché, via le télé-travail. Les derniers « résistants » encerclés, catalogués, dénigrés, dépréciés, pressés, isolés, éborgnés et à l’occasion embastillés ne représentent plus aucun danger et peuvent même servir de repoussoir et à l’occasion de caution démocratique pour concrétiser la liberté d’expression….Attention tout de même au retour de bâton !
Dire qu’il n’y a pas si longtemps on pouvait boire, insouciante jeunesse, un café sur le cours Mirabeau sans se prendre un malencontreux pruneau sur la carafe……

(Non je ne suis pas dépressive !… juste un peu fatiguée ….un petit coup de mou !! Ça arrive non ? Ça aussi c’est plus possible, c’est hors norme !!!!)
Mireille MOUTTE

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

https://www.lemonde.fr/international/article/2021/07/09/au-bangladesh-plus-de-cinquante-morts-dans-le-gigantesque-incendie-d-une-usine_6087715_3210.html

#RanaPlaza II, le retour !

Au Bangladesh, plus de cinquante morts dans le gigantesque incendie d’une usine

Le #feu s’est très vite propagé dans le bâtiment situé près de la capitale de ce pays de l’Asie du Sud, régulièrement frappé par des incendies en raison du manque de respect des #normesdesécurité.
#LeMonde #AFP et #AP

Les #flammes ne sont pas encore contenues et le décompte des morts ne cesse d’enfler. Vendredi 9 juillet, les autorités du Bangladesh ont annoncé qu’au moins 52 personnes sont mortes et une trentaine d’autres blessées dans un gigantesque #incendie, qui a ravagé une #usine près de Dacca, la capitale du pays.

La police et des témoins ont rapporté que le feu avait débuté jeudi 8 juillet vers 17 heures (13 heures, heure française) à l’usine d’Hashem Foods, qui fabriquait notamment des bonbons, des nouilles et des jus de fruits. De nombreux ouvriers ont dû sauter par les fenêtres pour échapper au #brasier.

On ignore encore vendredi le nombre total de personnes qui se trouvaient dans le bâtiment de six étages situé à #Rupganj, une ville #industrielle proche de Dacca. Des familles étaient en attente de nouvelles de leurs proches près de l’édifice, qui était toujours la proie des flammes.

La police avait initialement annoncé que trois personnes avaient péri. Mais ce bilan a continué de s’alourdir vendredi après-midi, quand les pompiers ont pu atteindre les étages les plus élevés : les secouristes ont alors trouvé des cadavres dans l’édifice.

Produits chimiques hautement inflammables
Les corps brûlés ont été emportés vers des morgues par des ambulances, sous le regard horrifié et les cris des témoins. La police a dû disperser par la force des centaines de personnes qui bloquaient des rues adjacentes. Au moins trente personnes ont été blessées, dont certaines s’étaient jetées par les fenêtres des étages les plus élevés du fait de la progression rapide des flammes, a déclaré l’inspecteur de police Sheikh Kabirul Islam.

Les pompiers ont secouru vingt-cinq personnes sur le toit de l’édifice. « Une fois que le feu sera contenu, nous lancerons une opération de recherche de survivants à l’intérieur », a déclaré Debashish Bardhan, porte-parole des #pompiers. Dinu Moni Sharma, le chef des pompiers de Dacca, a expliqué que le #feu s’était rapidement propagé du fait de la présence de produits chimiques hautement inflammables et de plastiques dans l’usine.

Mohammad Saiful, un ouvrier qui a échappé aux #flammes, a affirmé que le bâtiment renfermait des dizaines de #travailleurs. « Au troisième étage, les portes d’accès aux escaliers étaient fermées. Des collègues disent qu’il y avait quarante-huit personnes à l’intérieur. Je ne sais pas ce qui leur est arrivé », a-t-il dit. Mamun, un autre ouvrier, a raconté qu’il a couru se mettre à l’abri sur le toit avec treize autres personnes après que le #feu a éclaté au rez-de-chaussée et rempli l’édifice d’une épaisse fumée noire. « Les pompiers nous ont fait descendre avec une corde », a-t-il raconté.

Au lendemain matin de l’incendie de l’usine d’ #HashemFoods, vendredi 9 juillet, les flammes n’étaient toujours pas contenues.

Le traumatisme du Rana Plaza
Les incendies et effondrements de bâtiments sont fréquents au #Bangladesh, pays pauvre de l’Asie du Sud, en raison du non-respect de mesures et normes de sécurité. En février 2019, au moins soixante-dix personnes étaient mortes dans un gigantesque incendie qui avait ravagé des immeubles d’habitation de #Dacca, où étaient entreposés illégalement des #produitschimiques.

En avril 2013, l’atelier de #confection textile Rana Plaza s’était effondré comme un château de cartes, tuant au moins 1 138 ouvriers. Après ce #drame qui avait soulevé un émoi planétaire, les autorités avaient imposé des règles de #sécurité plus strictes dans l’ #industrie textile, très importante dans le pays. Si ces #manufactures se sont largement conformées aux nouvelles règles, de nombreux autres secteurs d’activité respectent très peu les #normes de sécurité.

anne_har@framasphere.org

#Gluten #céréales #CODC #Arte #normes #glyphosate #CETA

Les cas d’intolérance au gluten explosent et les maladies coeliaques sont quatre fois plus élevées que dans les années 1950. Cette ambitieuse enquête révèle les dommages causés par la dérégulation de notre économie sur le blé, notre aliment de base.

Magique, le gluten apporte gonflant et liant aux préparations culinaires. En revanche, il est indigeste. Mais s’il ne fait qu’alourdir l’estomac d’une personne en bonne santé, il provoque chez les individus cœliaques ou sensibles une réaction immunitaire dévastatrice. En 2018, le marché mondial des produits sans gluten pesait 15 milliards d'euros. Il devrait plus que doubler d'ici à 2027. La diabolisation de cette protéine qui se forme en mélangeant l'eau à la farine ne constitue-t-elle qu’un argument marketing ? Ou le blé s’est-il mué en poison ? Comment cette céréale faite pour mûrir au soleil peut-elle prospérer dans des pays froids comme l’Ukraine ou le Canada ? Les cas de maladies cœliaques, quatre fois plus élevés que dans les années 1950, et de sensibilité au gluten ont explosé, avec une vitesse excluant une mutation génétique et accusant notre environnement.

Géopolitique du blé

Jadis élancés, les blés ont rapetissé. Pourquoi ? Parce que les variétés naines s’accordaient mieux avec les engrais à base de nitrates et de phosphates, matières à explosifs dont il fallait écouler les stocks accumulés durant la Seconde Guerre mondiale… Ces "petits blés" contiennent moins de gluten mais dotent celui-ci d'une élasticité renforcée que nous tolérons moins bien. Ce gluten tenace, niché dans de nombreux produits transformés, n'explique pourtant pas à lui seul l'épidémie actuelle. Les résidus grandissants de glyphosate, un herbicide, dans les aliments à base de céréales ont une part écrasante de responsabilité.

Le constat dressé par cette enquête, multipliant les éclairages de chercheurs, économistes, juristes, fermiers ou militants, laisse pantois : mainmise des multinationales sur les réglementations, modèle industriel favorisant les grands céréaliers, interdépendance des pays entravant la régulation… Contrainte d’importer une partie de son blé, l’Italie, qui interdit la dessication (prisé dans les pays froids, le procédé consiste à vaporiser l’herbicide juste avant la moisson pour faire mûrir les plantes artificiellement), a tenté d’indiquer sur les paquets de pâtes la provenance des grains. Le Canada a aussitôt déposé un recours au tribunal de l’OMC. Pointant les dérives mais aussi les avancées, comme le retour des variétés de blé anciennes en Sicile, un démêlage vigoureux de nos épis et des maux qui les rongent.

Réalisation : Patrizia Marani

Pays : France, Italie
Année : 2020

https://www.arte.tv/fr/videos/090077-000-A/gluten-l-ennemi-public/