#poesia

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                                   LE CHÂTEAU DES FÉES (CADEAU DE NOËL) (français, english, castellano)

Anselme courbe l'échine, pas étonnant, à 103 ans il est perdu sur ce chemin tortueux qu'éclaire de loin en loin des lueurs fugaces.
Le voilà très vite navigant dans le brouillard, une gaze de brume s'estompe dévoilant les contours d'un château aux parois rehaussées
de scintillements.
Le pont levis se signale par 2 lampes aux couleurs changeantes.
Anselme franchit la herse, s'avance dans la cour.

Une voix gracieuse remplit l'espace :
Bienvenue au sieur Anselme, nous te connaissons et sommes fort aise de ta venue dans notre refuge, caché pour la plupart de tes congénères.
A la fin de la phrase 2 fées ailées virevoltantes se posent face à lui.
Une beauté brune aux ailes de papillon se présente:
Aglaë, fée de ce logis et voici Phytatë, membre de notre sororité.
Phytatë a des cheveux couleur d'émeraude et des ailes de libellule.
Celle ci croisant son regard le rassure:
N'aie aucune crainte, nous connaissons ton âme de poète, tu es notre invité d'honneur.
Prévenues de ton arrivée, un banquet nous attend au salon.
Toutes 2 le guident, l'installe dans un fauteuil replet.
Des robes bruissent, des talons marquent la cadence.
Anselme se retrouve entouré d'une jolie tablée d'une vingtaine de fées papotant à loisir sur la fête du jour.
Les mets sont succulents, le vin lui chamboule les sens.
Après une tisane chaleureuse, il se lève, bon pied bon œil, croise un miroir, s'arrête estomaqué.
Il a retrouvé son allure des 30 ans, le cheveu dru, les traits lisses, les muscles vigoureux et l'âme recueillie.
Aglaë lui sourit, tu as l'air bienheureux.
Le seul merci dont nous aurions besoin, c'est d'écouter tous ces contes qui ont traversé ton esprit.
Alors il se lance, les mots jaillissent en un torrent de facéties, d'espiègleries, de rondeurs suaves autant que surannées.
Anselme est très surpris, elles ont l'air subjuguées par ses récits qui se prolongent tard dans la soirée sans qu'elles manifestent la moindre fatigue.

Il s'interrompt pour bailler. Phytatë se lève.
Merci beaucoup pour cette soirée de bonheurs partagés, je vais te montrer ta chambre pour un sommeil réparateur peuplé de songes doux voire fiévreux.
La chambre est vaste, atmosphère ouatée, lit à baldaquins confortable.
Il s'endort, un rêve s'empare de lui.
Il est debout face à une armoire sculptée.
En l'ouvrant, des clefs de toutes sortes frémissent à son regard.
Une voix lui dit :
Choisis celle qui te plaît, elle décide de ton destin et du notre par la même occasion.
Une petite clef dorée et bien fine le captive.
A peine l'a-t-il saisie que la porte se referme.
D'un pas il se trouve face à un placard entre 2 tapisseries. La clef fonctionne.
Un parchemin enluminé trône sur un écritoire.
Il est écrit : code d'armement de la bombe atomique suivi de signes tarabiscotés.
Le rêve poursuit son chemin le guérissant des peurs accumulées dans les bévues de sa vie.

Au matin le parchemin est toujours dans sa main. Aglaë le salue :
Nous sommes ravies de ton choix, tu sais déjà où cela te mène.
Quand tout sera accompli, reviens vers nous passer des jours heureux.
Phytatë le ramène jusqu'au 1er arrêt de bus.
Anselme rentre chez lui, contacte wikileaks et leur donne le code d'armement atomique.
Le lendemain, les infos annoncent que wikileaks a reçu et publié les codes de tous les armements atomiques de la planète.
L'ONU se réunit séance tenante et adopte la motion suivante à l'unanimité :
Toutes les armes atomiques sont proscrites.
L'AIEA va faire le tour de toutes les capitales concernées pour les désarmer.
Anselme rit aux éclats et reprend derechef le chemin du château des fées.
@thierry3b2
#conte #ecriture #atelier #fees #chateau #historiette #cadeau #poesie #positif #mywork

            THE CASTLE OF FAIRIES ( gift for chrismas time)

Anselme bends the spine, no wonder, at 103 years old he is lost on this tortuous path that illuminates from far away by fleeting lights.
Here he is very quickly navigating in the fog, a mist of gaze fades revealing the contours of a castle with raised walls
of flickering.
The drawbridge is signalled by 2 lamps with changing colors.
Anselme crosses the railing, advances into the courtyard.

A graceful voice fills the space:
Welcome to Monsieur Anselme, we know you and are very pleased that you have come to our refuge, hidden for most of your fellow men.
At the end of the sentence 2 flying fairies are standing in front of him.
A brown beauty with butterfly wings presents:
Aglaë, fairy of this house and this is Phytatë, member of our sorority.
Phytatë has emerald-colored hair and dragonfly wings.
The woman who crosses her eyes reassures him:
Have no fear, we know your soul of poet, you are our guest of honor.
We are warned of your arrival, and a banquet awaits us in the lounge.
All 2 guide him, installs him in a full armchair.
Robes rustle, heels mark the cadence.
Anselme is surrounded by a beautiful table of twenty fairies chatting at leisure on the day’s party.
The dishes are delicious, the wine is stirring his senses.
After a warm tea, he gets up, good foot good eye, crosses a mirror, stops stunned.
He has regained his 30-year-old look, the drab hair, the smooth lines, the vigorous muscles and the collected soul.
Aglaë smiles at him, you look happy.
The only thanks we need is to listen to all these stories that have crossed your mind.
Then he starts, the words spring into a torrent of jokes, mischief, roundness as soft as old-fashioned.
Anselme is very surprised, they seem to be overwhelmed by his stories that last until late in the evening without showing any fatigue.

He stops to yawn. Phytatë gets up.
Thank you very much for this evening of shared happiness, I will show you your room for a restful sleep populated by sweet dreams or feverish.
The room is spacious, quilted atmosphere, comfortable canopy bed.
He falls asleep, a dream takes hold of him.
He is standing in front of a carved cabinet.
Opening it, keys of all kinds tremble at his gaze.
A voice says to him:
Choose the one you like, it decides your fate and ours at the same time.
A small golden and fine key captivates him.
He barely grasped it, the door closes.
One step it is in front of a closet between 2 tapestries. The key works.
A illuminated parchment sits on a writing pad.
It is written: code of the atomic bomb followed by tarabissime signs.
The dream continues its path healing him from the fears accumulated in the mistakes of his life.

In the morning the parchment is still in his hand. Aglaë greets him:
We are delighted with your choice, you already know where it leads.
When all is accomplished, come back to us for happy days.
Phytatë takes him to the first bus stop.
Anselme goes home, contacts wikileaks and gives them the code of atomic weapons.
The next day, news reports that wikileaks has received and published the codes for all the atomic weapons on the planet.
The UN meets immediately and unanimously adopts the following motion:
All nuclear weapons are proscribed.
The IAEA will tour all the capitals concerned to disarm them.
Anselme laughs and takes the path to the fairies' castle again.
@thierry3b2
#story #writing #workshop #fairies #castle #gift #poetry #positive #mywork

                                      El castillo de las hadas (regalo para navidad)

Anselmo curva el lomo, no muy sorprendente, a los 103 años se pierde en este camino tortuoso que ilumina de lejos las luciérnagas fugaces.

Allí, rápidamente navegando en la niebla, una gasa de niebla se desvanece revelando los contornos radiantes de un castillo con paredes realzadas por parpadeos.
El puente levadizo se caracteriza por 2 lámparas de colores cambiantes.
Anselmo cruza la reja, se acerca al patio.

Una voz graciosa llena el espacio:
Bienvenido al señor Anselmo, te conocemos y estamos muy contentas de tu llegada a nuestro refugio, escondido para la mayoría de tus congéneres. Al final de la frase 2 hadas aladas giran frente a él.

Una belleza morena con alas de mariposa se presenta:
Aglaë, hada de esta casa y esta es Phytatë, miembro de nuestra fraternidad.
Phytatë tiene cabello de color esmeralda y alas de libélula.
La mirada de ella le tranquiliza:
No tengas miedo, conocemos tu alma de poeta, eres nuestro invitado de honor.
Nos espera un banquete en el salón.
Las dos lo guían, lo instalan en una silla repleta.
Los vestidos rugen, los tacones marcan el ritmo.
Anselme se encuentra rodeado por una bonita mesa de unas veinte hadas que charlan a su antojo sobre la fiesta del día.
Los platos son deliciosos, el vino le revuelve los sentidos.
Después de un té de hierbas caliente, se levanta, buen pie ojo, se cruza con un espejo, se detiene aturdido.
Ha recuperado su aspecto de los 30 años, el pelo dru, los rasgos lisos, los músculos vigorosos y el alma recogida. Aglaë le está sonriendo.
Te ves muy feliz.
El único agradecimiento que necesitamos es escuchar de tu boca todos los cuentos que han pasado por tu mente .
Entonces se lanza, las palabras brotan en un torrente de bromas, travesuras, redondeces suaves tanto como anticuadas.
Anselme está muy sorprendido, parecen subyugadas por sus relatos que se prolongan hasta bien entrada la noche sin que manifiesten la menor fatiga. Se detuvo para bostezar.
Phytatë se está levantando.
Muchas gracias por esta noche de felicidad compartida, te mostraré tu habitación para un sueño reparador poblado de sueños dulces incluso febriles.
La habitación es amplia, ambiente mullido, cama con dosel cómodo.

Se duerme, un sueño se apodera de él.
Está de pie frente a un armario tallado.
Al abrirla, las llaves de todo tipo tiemblan a su mirada.
Una voz le dice:
Elige la que te guste, ella decide tu destino y el nuestro al mismo tiempo.
Una pequeña llave dorada y fina lo cautiva.

Apenas lo agarró, la puerta se cerró.
De un paso se encuentra frente a un armario entre dos tapices.
La llave está funcionando.
Hay un pergamino iluminado sobre un escritorio.
Está escrito: código de armamento de la bomba atómica seguido de signos tarabiados.
El sueño continúa su camino curándolo de los miedos acumulados en los errores de su vida.
Por la mañana el pergamino sigue en su mano.
Aglaë le da la bienvenida:
Estamos encantados con tu elección, ya sabes a dónde te lleva.
Cuando todo esté hecho, vuelve a pasar días felices.
Phytatë lo lleva al primer autobús.

Anselme vuelve a casa, contacta a Wikileaks y les da el código de armamento atómico.
Al día siguiente, las noticias anuncian que Wikileaks ha recibido y publicado los códigos de todas las armas atómicas del planeta.
Las Naciones Unidas se reúnen a continuación y aprueban por unanimidad la siguiente moción:
Todas las armas atómicas están prohibidas.
El OIEA visitará todas las capitales pertinentes para desarmarlas.
Anselmo se ríe a carcajadas y retoma el camino del castillo de las hadas.
@thierry3b2
#cuento #escritura #taller #hada #castillo #regalo #poesia #mitrabajo #positivo

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Especial Poesia para um mundo finito, no programa radiofónico "Vivirmos nun mundo finito":

https://amesradio.gal/podcast/vivirmos-nun-mundo-finito-13-02-2023/

(Com os versos e mais as vozes de Jorge Riechmann, Iolanda Aldrei, Xoán Abeleira, Elena Krause, La Caiguda, Laura de la Fuente, Rodrigo Osorio & Mónica G. Devesa.) ✍️ Em galego e mais castelám. Aguardamos que vocês gostem!

#MalosTiemposParaLaLirica
#Poesia #Colapso #Decrescimento #Decrecimiento

Via @casdeiro@mastodon.gal

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A casa

A casa registriamo l'esistenza di una perniciosa crescita
incontrollata, di mutazioni letali o di malattie autodistruttive nel
corpo del mondo senza disagio o vertigini. La casa
è un luogo di immunità, a condizione che tutti si siano messi
in pantofole e che il sugo contenga l'abituale quantità di farina di mais.
La casa è uno stato in cui l'album di fotografie è una fonte di
di immortalità e l'immagine nello specchio persiste
senza limiti, come una farfalla in un fascio di luce.
La casa è una mutazione semi-letale del mondo,
con enfasi sul prefisso semi-.

- Miroslav Holub -

#poetry #poem #poesia #literature #letteratura #Czech #Holub #house #casa

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BRIEF REFLECTION ON CHILDHOOD

In the turquoise-coloured fields of childhood there's
nothing
except childhood.
Nor is there anything in the yellowing sky, nor
on the bare ochre wall, nor behind the bare ochre
wall,
nor on the oriental horizon, nor beyond the horizon,
nor in the little house, nor on the target, nor in the
mirror,
nor behind the mirror.
Except childhood.
Objects are strange and unfamiliar because they were
there
before and will be there after. So far as I remember,
childhood is solitude amidst
a confederacy of things and creatures which
have no name or purpose.
Names and purpose are thought up by us afterwards.
Then we believe
that the wall divides something from something else,
that the house provides shelter from stormy weather
and
that the nightingale spreads happiness by song and
fairy-tales.
That's what we believe. But it probably isn't so.
For the emptiness of houses is boundless, boundless
the fierceness of nightingales, and the path from gate
to gate has no end anywhere.
And seeking we lose, discovering we conceal.
For we are still searching for our childhood.

MIROSLAV HOLUB


BREVE RIFLESSIONE SULL'INFANZIA

Nei campi turchesi dell'infanzia non c'è
niente
se non l'infanzia.
Non c'è niente nemmeno nel cielo ingiallito, né
sul muro nudo e ocra, né dietro il muro nudo e ocra,
né sull'orizzonte orientale, né oltre l'orizzonte,
né nella casa, né sul bersaglio,
né nello specchio,
né dietro lo specchio.
Se non l'infanzia.
Gli oggetti sono estranei e singolari perché
erano già lì prima
e ci saranno anche dopo. Per quanto mi ricordo,
l'infanzia è solitudine in mezzo
a un insieme di cose e creature
senza nome o scopo.
I nomi e gli scopi li pensiamo solo in seguito.
Allora cominciamo a credere
che il muro divida qualcosa da qualcos'altro,
che la casa offra un riparo dalle intemperie
e
che l'usignolo diffonda la felicità con il canto e le
favole.
Questo noi crediamo. Ma probabilmente non è così.
Perché il vuoto delle case è sconfinato, sconfinata
la ferocia degli usignoli, ed il percorso da un cancello
all'altro non si conclude da nessuna parte.
E cercando perdiamo, scoprendo nascondiamo.
Perché stiamo ancora cercando la nostra infanzia.

#Holub #poetry #poem #poesia #literature #letteratura #Czech #childhood

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BRIEF REFLECTION ON KILLING THE CHRISTMAS CARP

You take a kitchen-mallet
and a knife
and hit
the right spot, so it doesn’t jerk, for
jerking means only complications and reduces profit.
And the watchers already narrow their eyes, already admire the

dexterity,
already reach for their purses. And paper is ready
for wrapping it up. And smoke rises from chimneys.
And Christmas peers from windows, creeps along the ground
and splashes in barrels.
Such is the law of happiness.
I am just wondering if the carp is the right creature.
A far better creature surely would be one
which—stretched out—held flat—pinned down—
would turn its blue eye
on the mallet, the knife, the purse, the paper,
the watchers and the chimneys
and Christmas,
And quickly
say something. For instance
These are my happiest days; these are my golden days.
Or
The starry sky above me and the moral law within me,
Or

And yet it moves.
Or at least
Hallelujah!

MIROSLAV HOLUB


BREVE RIFLESSIONE SULL'UCCISIONE DELLA CARPA NATALIZIA

Prendi un mazzuolo da cucina
e un coltello
e colpisci
il punto giusto, in modo che non sussulti, perché
il sussultare porta solo complicazioni e riduce il guadagno.
E gli spettatori sono già lì che stringono gli occhi, ammirano la

destrezza,
e prendono le borsette. E la carta è pronta
per avvolgerla. E il fumo sale dai camini.
E il Natale fa capolino dalle finestre, striscia a terra
e si tuffa nelle botti.
Questa è la legge della felicità.
Mi chiedo solo se la carpa sia la creatura più adatta.
Una creatura di gran lunga migliore sarebbe sicuramente una
che - distesa - tenuta piatta - bloccata,
rivolgerebbe il suo occhio blu
al mazzuolo, al coltello, alla borsetta, alla carta,
agli spettatori e ai camini
e al Natale,
e rapidamente
direbbe qualcosa. Per esempio
Questi sono i miei giorni più lieti, questi sono i miei giorni d'oro.
Oppure
Il cielo stellato sopra di me e la legge morale dentro di me,
o anche

Eppure si muove.
O almeno
Alleluia!

#poetry #poesia #Holub #carp #fish #Christmas #literature #letteratura #Czech

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La foresta

Tra le rocce primarie
dove gli spiriti degli uccelli
rompono i semi di granito
e le statue degli alberi
con le loro braccia nere
minacciano le nuvole,

all'improvviso
ecco un rimbombo,
come se la storia
venisse sradicata,

l'erba si rizza,
i massi tremano,
la superficie della terra si spacca

e lì cresce

un fungo,

immenso come la vita stessa,
pieno di miliardi di cellule

immenso come la vita stessa,
eterno,
acquoso,

che appare in questo mondo per la prima

e ultima volta.

  • Miroslav Holub -

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L'INFINITO

L'infinito sbadiglia e continua a sbadigliare.
Ha forse sonno?
Gli manca Pitagora?
Le vele delle tre navi di Colombo?
Il rumore del mare gli ricorda se stesso?
Si siede mai davanti a un bicchiere di vino
a filosofeggiare?
Sbircia negli specchi la notte?
Ha una valigia piena di ricordi
nascosta da qualche parte?
Gli piace stare sdraiato in un'amaca con il vento
che gli sussurra dolci parole all'orecchio?
Entra nelle chiese vuote e accende una sola
candela sull'altare?
Ci vede come due lucciole
che giocano a nascondino in un cimitero?
Ci trova buoni da mangiare?

Charles Simic

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If we really want Fediverse as alternative, if we belive that people someday will left the mafia-websites and they will join us on these non-hierarchical projects, we MUST to fill up this place with culture. Political information is ok but no one live for political mov. we live for and through the culture, the feelings, and political mov. is just a reaction agaisnt the imposibility to have that. #fediverse #poesia #literature #art #contemporaryart #hack #anarquisme #culture #magik

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[Poema escrito para la instalación Convivencia Enfrentada expuesta en la Facultad de BBAA de San Carlos]

Fríos arañazos duros y estériles,
cortes en un tejido
que enfrentadamente compartimos.

Presentaciones siempre a través de la tristeza,
un pelaje inflamado casi cromático,
descansa contra la tibieza del tacto,
y la impetuosa tensión de su tronco.
(...)

https://sites.google.com/view/portfolioscs/proyectos/convivencia-enfrentada?authuser=0

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