#cinéma

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #cinéma #ciné #film #écran #documentaire #paysans #terre #agriculture #évolution #ferme #entreprise #terres #agricole #agriculture #vie #vaches #culture #mywork #mytex

La ferme des Bertrand de Gilles PERRET

Une ferme en Savoie des années 70 à nos jours. Si vous voulez comprendre l’évolution de l’agriculture dans une ferme d’une centaine de vaches laitières en moyenne montagne, je vous le conseille fortement. Entre Parcours de vie, travail de la terre, gestion d’une entreprise et transmission. Évolution des mentalités dans le travail, dans la vie familiale et sociale. Une démonstration magistrale de 50 ans de révolution dans le monde paysan : Du « travail forcé » du siècle dernier au règne de la mécanique et des robots du monde tel qui va. Passionnant.
Ce n’était pas loin s’en faut mieux avant, mais apparemment suivant les dernières manifestations ce n’est pas la panacée non plus aujourd’hui.

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #cinéma #ciné #écran #film #drame #horreur #ordinaire «#sordide #Shoah #nazi #mywork #mytex
L’horreur ordinaire
Je sors du film « La zone d’intérêt » avec la nausée non pas que le film ne remplisse pas son office, mais parce qu’il le remplît au-delà du supportable. Cette famille nazi si ordinaire, si médiocre à deux pas du mur d’ Auschwitz, génocide industrialisé, avec ses problèmes d’intendance, de vacances, de famille, de travail, de jardinage, de couple, nous ressemble tant, vertigineux. J’ai de suite pensé à notre position si confortable à nous aussi par rapport à l’Ukraine, chargée de défendre « jusqu’aux derniers » notre démocratie occidentale. A Gaza détruite pour supprimer des terroristes qui pourraient très bien venir troubler notre belle harmonie. Aux milliers de morts immigrés en Méditerranée, en mer du Nord, aux frontières…..Bien sûr cela se passe à quelques kilomètres de notre « home sweet home » Nous voyons tout ça par le prisme de l’écran de télévision, en spectateurs curieux et attentifs. Mais nous sommes tout autant concernés et impliqués au premier chef par ces massacres.
Dans le film un haut dignitaire nazi dit à un entrepreneur: « Ne vous faites pas du souci tous ne passeront pas par les fours, vous aurez vos ouvriers ». Tout est planifié, sordide, jusqu’au nettoyage du musée de la Shoah qui attend des milliers de touristes. C’est un film d’intérêt national à voir absolument, même par des collégiens.(prévoyez des sacs vomitifs).
Le réalisateur a dit de manière prémonitoire que : « le danger c’était de faire un film d’horreur » À vous de juger.

anne_har@diaspora.psyco.fr

#Cinéma #help #streaming

Chers amis, je cherche ce film :

"L'Opération diabolique" (1966) J.Frankenheimer

Arthur Hamilton est un homme d'âge mûr, marié et travaillant dans une banque à un poste haut placé, qui s'ennuie de son existence. Un jour, il est approché par un ancien ami, qu'il croyait décédé, qui tente de le mettre en contact avec une compagnie qui promet d'offrir à ses clients une renaissance ... Seconds est un tres grand film de Sf, sur le changement d'identité a travers le prisme d'une époque ou la paranoia etait de mise... Un des films les plus radicaux du genre....

Sachant que le site https://1337x.to où je trouvais une quantité de films à télécharger sous forme .torrent, depuis quelques temps oblige à s'armer d'un VPN dont je n'ai pas besoin, puisque j'en ai un qui fonctionne, et bein entendu, payant. Je ne peux donc plus me fournir là. Sens critique aussi exige vos informations bancaires, bref, si quelqu'un comme @my_pal_jm@diasp.org notamment, qui m'a si souvent aidée, où je pourrais le trouver.

Merci d'avance à ceux qui auraient un conseil, voire un lien !

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #cinéma #ciné #film #dramatique #holocauste #Shoah #nazi #nausée #horreur #ordinaire #indifférence
La zone d’intérêt de Jonathan Glazer
Je sors du film avec la nausée non pas que le film ne remplisse pas son office, mais parce qu’il le remplît au-delà du supportable. Cette famille nazi si ordinaire, si médiocre à deux pas du mur d’ Auschwitz, génocide industrialisé, avec ses problèmes d’intendance, de vacances, de famille, de travail, de jardinage, de couple, nous ressemble tant, vertigineux.
J’ai de suite pensé à notre position si confortable à nous aussi par rapport à l’Ukraine, chargée de défendre « jusqu’aux derniers » notre démocratie occidentale. A Gaza détruite pour supprimer des terroristes qui pourraient très bien venir troubler notre belle harmonie. Aux milliers de morts d’immigrés en Méditerranée, en mer du Nord, aux frontières…..Bien sûr cela se passe à quelques kilomètres de notre « home sweet home » Nous voyons tout ça par le prisme de l’écran de télévision, en spectateurs curieux et attentifs. Mais nous sommes tout autantconcernés et impliqués au premier chef par ces massacres.
Dans le film un haut dignitaire nazi dit à un entrepreneur: « Ne vous faites pas du souci tous ne passeront pas par les fours, vous aurez vos ouvriers ». Tout est planifié, sordide, jusqu’au nettoyage du musée de la Shoah qui attend des milliers de touristes. C’est un film d’intérêt national à voir absolument, même par des collégiens.(prévoyez des sacs vomitifs).
Le réalisateur a dit de manière prémonitoire que : « le danger c’était de faire un film d’horreur » À vous de juger.

tina@diaspora.psyco.fr

Vivre avec les loups, film de Jean-Michel Bertrand, au cinéma le 24 janvier prochain.

Le cinéaste piste les loups depuis dix ans, et trois films. Dans son nouveau documentaire, il y a d’abord les paysages de cette vallée du Champsaur, dans les Hautes-Alpes, que l’on découvre au fil de saisons.
C’est là que vit Jean-Michel Bertrand, avec comme poste d’observation une incroyable petite cabane en bois construite à même la roche, à flanc de montagne, à 2 040 mètres d’altitude.
À travers ces allers-retours, le film emmène le spectateur à la rencontre de ces professionnels, éleveurs, bergers, ou chasseurs en Italie, en Suisse, en France, à la montagne mais aussi en plaine pour évoquer cette cohabitation souvent compliquée avec le loup qui a repeuplé naturellement ces régions au fil du temps.

#cinéma #documentaires #films #loups

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #cinéma #ciné #film #culture #festival #télérama #drame #déprime #noir #dramatique #mytext
Deux films du festival Télérama vus ces derniers jours :
« The quiet girl » de Colm Bairéad et « Les feuilles mortes » de Aki Kaurismäki. Durs et Oppressants. Ambiance gris/ noir, du lourd, du très très lourd. Pour les feuilles mortes je suis sortie en pensant tout simplement au suicide. L’atmosphère des deux films est angoissante pour l’un, déprimante pour l’autre. Le climat post-soviétique de la Finlande est sans doute très bien rendu, mais relève à mes yeux de l’asile psychiatrique. Vie-travail-amitié englués, piégés dans une simple survie. J’ai cru au début être dans les années 50/60, mais les infos sur la guerre en Ukraine étaient bien contemporaines. L’Irlande n’est qu’un décor, à peine entrevu mais qui plombe largement l’atmosphère. On a froid pour cette petite fille délaissée et pourtant c’est l’été.. Dur, très dur. Aucun espoir à attendre, même le peu d’amour en filigrane est bancal. Si vous êtes sous Prozac à éviter… Mireille MOUTTE

wazoox@diasp.eu

Pasolini et Salò : quel fascisme ?

#politique #cinéma #culture #Pasolini

Dans Le Film
Hervé Joubert-Laurencin
Murielle Joudet

"Et puisque l'adaptation est une défaite, et puisque la défaite rend agressif, voire un peu cruel, voilà Salò, on pourrait même dire salaud."
Pasolini

Notre rapport au cinéma est tissé de toutes ces oeuvres qu'on n'a jamais voulu voir, qu'on ne verra jamais, ces films trop gore, irregardables, insoutenables. J'ai mis du temps à voir L'Exorciste et Massacre à la tronçonneuse - avant de comprendre que la beauté de ces films l'emporte largement sur une quelconque horreur. Et dans une toute autre catégorie, il y avait l'expérience limite de Salò ou les 120 journées de Sodome de Pier Paolo Pasolini. J'ai passé mes jeunes années cinéphiles à ne pas voir Salò, somme si Pasolini l'avait pensé pour fonctionner avec son double fantasmatique, avec tout ce temps qu'on met à ne pas le voir mais à l'imaginer.

Je l'ai vu une première fois, ça c'était fait, mais sans comprendre, c'était froid et dur comme du béton. Ce n'est que tardivement que je me suis remise à l'oeuvre de Pasolini en lisant en parallèle ses écrits, en remontant le fleuve de la filmographie, avec la stupeur qui consiste à constater que le même homme a réalisé L'Evangile selon Saint-Mathieu et Salò, et que dans cet écart se trouvait sans doute son génie et son immense sensibilité : rares (voire inexistants ?) sont les cinéastes qui osent repartir de zéro, se rectifier eux-mêmes, se refabriquer un rapport au cinéma, abjurer les films d'avant, les gros succès, et se posent la question de quel cinéma faire dans un monde atroce. Dans ce laboratoire qu'est Salò, le cinéma se fabrique son âge de glace, endurcit le spectateur et le cinéaste de demain - et combien de cinéastes actuels (souvent faussement implacables et vrais poseurs) doivent quelque chose à ce film ?

Ainsi Salò ne peut tenter de se "comprendre" que si on replace le geste à travers l'oeuvre pasolinienne, si on saisit d'où elle vient, à quelles conclusions Pasolini est arrivé pour avoir un jour envie de réaliser un tel film, qui plus est en adaptant le Marquis de Sade, réputé inadaptable et que par ailleurs, il n'aimait pas. Pourquoi, après ce qu'il a baptisé sa "Trilogie de la vie", immense succès populaire, décide-t-il de faire un film proprement irrécupérable ?

Grâce à notre invité, Hervé Joubert-Laurencin, grand et généreux pasolinien, auteur du "Grand Chant: Pasolini, poète et cinéaste" (éditions Macula) une monographie admirable, cette émission est donc exactement ce qu'elle voulait être: une enquête, une tentative de tourner autour de ce grand bloc d'abîme. Salò est un texte à trous, et son plus grand mystère ne relève pas seulement de sa violence, mais du fait qu'on n'arrive jamais à remonter jusqu'à son intention: tout nous rejette du film, qui se replie sur lui-même, se barricade à l'intérieur de sa propre froideur et d'un silence à propos duquel Hervé Joubert-Laurencin écrit, après plusieurs pages d'analyse : "Une fois qu'on a dit ça, les problèmes commencent pour la compréhension du film, et un Pasolini vivant, et menant la guérilla de débat qu'il avait imaginée, a beaucoup, vraiment beaucoup manqué à son film." Tout discours sur Salò ne s'élabore qu'à partir de ce manque.
https://www.hors-serie.net/Dans-Le-Film/2023-11-25/Pasolini-et-Salo-quel-fascisme--id566

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #cinéma #film #ciné #comédie #bucolique #tracteur #paysan #campagne #recherche #mwork #mytext

5 hectares un film d’Emilie Deleuze avec Lambert Wilson, Marina Hands, Laurent Poitrenaux

Comment un parisien chercheur en biologie est amené à chercher un tracteur au fin fond du limousin ou comment un bobo citadin part à la rencontre des aléas paysans. Un voyage initiatique fantaisiste et rafraîchissant d’intégration mécanique jusqu’à la traditionnelle cuite du bal populaire comme ultime consécration. Pas mal.

d3@diaspora.psyco.fr

C'est assez sidérant

de voir la mansuétude qu'on a en France, pour Gérard Depardieu. Comme si le fait d'avoir une longue carrière au cinéma devait excuser des comportements et des propos violents envers les femmes, d'autant plus grave qu'ils s'inscrivent dans un rapport de force défavorable aux victimes - mais n'est-ce pas toujours le cas ?
On peut certes arguer de la présomption d'innocence face aux accusations de viols, au même titre qu'elle bénéficie à des types comme Darmanin ou Branco.
Toutefois, je ne comprends pas qu'on puisse soutenir un individu qui se permet des propos graveleux envers une fillette. La sexualisation d'une enfant n'est jamais anodin.
Le plus grave est de prétendre défendre l'art, la liberté d'expression et - tant qu'on y est - l'honneur de la France, en soutenant ce sinistre personnage.

Je me permets juste une question : "Un migrant faisant face à de telles accusations et ayant tenu de tels propos, bénéficierait-il, dans les forums et sur les réseaux sociaux d'une telle mansuétude" ?

#depardieu #cinéma #sexisme #violencesfaitesauxfemmes #violences-sexuelles #pédophilie