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Relschoppen en een grote bek is de snelste route naar macht, weet de boze boer

Merel van Vroonhoven (De Volkskrant)

(...) Want de boer is boos. Dit keer zijn de groene plannen uit Brussel de lont in het boerenkruitvat. De onvermijdelijke overgang naar meer duurzame landbouw. (...)

(Tekst loopt door onder de tekening.)

Tekening van Merel van Vroonhoven
Merel van Vroonhoven

‘Bloemetjes en bijtjes gaan vóór gevulde buiken van bevolking en boer’, roepen de boeren getergd. Een grotendeels fictief, maar uiterst doeltreffend narratief, zeker wanneer het gepaard gaat met de beproefde boerenprotesttactiek van trekkerblokkades en strontstortpraktijken. Voor de schermen veroordeeld, achter de schermen gretig ondersteund door agro-organisaties en multinationals uit de voedselverwerkings- en pesticidenindustrie, die hun lucratieve winsten niet graag zien verdampen en dus geen enkel belang hebben bij verandering. Het grootste deel van de Europese landbouwsubsidies belandt immers in de portemonnee van deze hele grote bedrijven, becijferde de The New York Times. (...)

‘Boeren zoeken hun toevlucht tot extreem geweld omdat ze weten dat politici daar gevoelig voor zijn’, zegt Yves Segers, hoogleraar aan de KU Leuven in Knack. Volgens Segers zijn tractoren ‘de tanks van het platteland, waardoor mensen zich laten intimideren en bang worden.’ (...)

Dat er boeren zijn die de gewelddadige acties verafschuwen, bleek deze week gelukkig ook. Helaas worden zij, net als de boeren die best openstaan voor een natuurinclusiever bedrijfsmodel, overstemd door schreeuwende herriemakers. Tekenend voor de huidige tijdgeest waarin relschoppen en een grote bek, versterkt door (sociale) media, de snelste routes naar macht en invloed zijn. Hierdoor wint het kortetermijnbelang van enkelen het steeds vaker van het langetermijnbelang van velen. Schreeuwers zijn verworden tot superhelden in onze extraversie-minnende samenleving. Voor fluisterstemmen van empathie, bedachtzaamheid en nuance is geen plek.

‘Ons einde zal uw honger zijn!’ schreeuwen de boeren in Brussel. ‘Mijn einde de uwe’, fluistert de Natuur. Tot op een dag de stilste stem het uitschreeuwt. Dan kan de vlag weer uit. Halfstok.

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Tags: #nederlands #eu #europese_unie #landbouw #green_deal #natuur #natuurbescherming #vergroening #bestrijdingsmiddelen #pesticiden #agro-industrie #biodiversiteit #boeren #landbouwlobby #lobby

dunoir@diaspora-fr.org

#Paysans #ConfédérationPaysanne #LaConf #Capitalisme, #Gouvernement, #LuttesSociales, #Répression #CRS sur les Gens qui #Souffrent .... #Darmanin

Les blocages paysans expulsés par les forces de l’ordre

«On envoie pas les CRS contre des gens qui souffrent» avait promis Gérald Darmanin le 22 janvier, lorsque la #FNSEA saccageait des préfectures et des bâtiments administratifs. En réalité, cette promesse ne s’appliquait qu’aux agriculteurs de #droite et d’ #ÉxtrêmeDroite qui défendent le #productivisme.

Depuis plusieurs jours, des blocages paysans ont lieu devant les #plateformes-logistiques de la #grande-distribution pour dénoncer les réels responsables du mal-être paysan : le #néolibéralisme et les grandes firmes commerciales qui exploitent les #agriculteurs en les forçant à baisser toujours plus leurs prix pour faire toujours plus de #profits.

Pour Darmanin et #Macron, ces paysans-là, ceux qui dénoncent le capitalisme, ne «souffrent» pas. En tout cas, pas pareil. Ce samedi matin, des escadrons de gendarmes ont été envoyés pour déloger les blocages de la SCA Ouest près de Nantes, la grande centrale d’achat de #Leclerc, et de Saint-Quentin-Fallavier, près de Lyon, où se trouve un péage et la plus grande plateforme logistique de France.

Pendant que le #lobby de l’ #agro-industrie triomphe après avoir obtenu le droit d’utiliser toujours autant de #pesticides – ce qui ne règle rien au mal-être de la profession et continue d’ #empoisonner ceux qui travaillent la #terre -, la lutte paysanne est étouffée par la répression.

S’attaquer aux intérêts de ceux qui causent réellement la souffrance du monde agricole est interdit. Mais le mouvement n’a pas dit son dernier mot…

dunoir@diaspora-fr.org

#Agriculture #Agriculteur #Paysans #Agro-Industrie #Blocages #manifestations #Solidarité ... #mais :

Communiqué des #SoulevementDeLaTerre #SDT #SDLT sur la #Crise-Agricole

https://lessoulevementsdelaterre.org/fr-fr/blog/mouvement-agricole-communique-soulevements

Voilà une semaine que le monde agricole exprime sa colère au grand jour et en acte : celui d'un métier devenu quasiment impraticable, croulant sous la brutalité des dérèglements écologiques qui s'annoncent et sous des contraintes économiques, normatives, administratives et technologiques asphyxiantes.

Alors que les blocages se poursuivent un peu partout, nous soumettons quelques mises au point sur la situation depuis le mouvement des Soulèvements de la terre.

Nous sommes un mouvement, d'habitant·es des villes et des campagnes, d'écologistes et de paysan·nes, installé·es ou en installation. Nous refusons la polarisation que certains essaient de susciter entre ces mondes. Nous avons fait de la défense de la terre et de l'eau notre point d'entrée et d'ancrage. Ce sont les outils de travail des paysans et des milieux nourriciers. Nous nous mobilisons depuis des années contre les grands projets d'artificialisation qui les ravagent, les complexes industriels qui les empoisonnent et les accaparent. Soyons clair·es, le mouvement actuel dans son hétérogénéité même, a été cette fois initié et largement porté par d'autres forces que les notres. Avec des objectifs affichés parfois différents, et d'autres dans lesquels nous nous retrouvons absolument. Quoi qu'il en soit, lorsque que les premiers blocages ont commencé, nous avons, depuis différents comités locaux, rejoint certains barrages et certaines actions. Nous sommes allé·es à la rencontre de paysan.nes et d'agriculteurs.rices mobilisé·es. Nous avons échangé avec nos camarades de différentes organisations paysannes pour comprendre leurs analyses de la situation. Nous nous sommes retrouvé·es nous-mêmes dans la digne colère de celles et ceux qui refusent de se résigner à leur extinction.

Nous ne pouvons que nous réjouir que la majorité des agriculteurs.rices bloquent le pays aujourd'hui. Qu'ils et elles soient représenté·es par la FNSEA et des patrons de l'agrobusiness dans les instances de négociation avec le gouvernement est consternant, à l'heure où les cadres du syndicat majoritaire sont copieusement sifflé·es sur certains blocages et où ce dernier ne peut plus retenir ses bases. De nombreuses personnes sur les barrages ne sont pas syndiquées et ne se sentent pas représentées par la FNSEA.
"Les deux tiers des entreprises agricoles n'ont pas, en termes économiques, de raison d'être. Nous sommes d'accord pour réduire le nombre d'agriculteurs" - Michel Debatisse, secrétaire général de la FNSEA, 1968

Fondé après guerre, ce syndicat hégémonique a accompagné le développement du système agro-industriel depuis des décennies, en co-gestion avec l'État. C'est ce système qui met la corde au cou des paysan·nes, qui les exploitent pour nourrir ses profits et qui finalement les poussent à s'endetter pour s'agrandir afin de rester compétitif·ves ou disparaître. En 1968, Michel Debatisse, alors secrétaire général de la FNSEA avant d'en devenir le président, déclarait [1] : "Les deux tiers des entreprises agricoles n'ont pas, en termes économiques, de raison d'être. Nous sommes d'accord pour réduire le nombre d'agriculteurs". Mission plus que réussie : le nombre de paysan.nes et de salarié.es agricoles est passé de 6,3 millions en 1946, à 750 000 au dernier recensement de 2020. Tandis que le nombre de tracteurs dans nos campagnes augmentait d'environ 1000%, le nombre de fermes chutait lui de 70% et celui des actifs agricoles de 82% : autrement dit, ce sont plus de 4 actifs sur 5 qui ont quitté le travail agricole en seulement quatre décennies, entre 1954 et 1997. Et la lente hémorragie se poursuit aujourd'hui...

Alors que la taille moyenne d'une exploitation en France en 2020 est de 69 hectares, celle d'Arnaud Rousseau, actuel dirigeant de la FNSEA, ancien courtier et négociant tout droit sorti d'une business school, s'élève à 700 hectares et il est à la tête d'une quinzaine d’entreprises, de holdings et de fermes, président du conseil d'administration du groupe industriel et financier Avril (Isio4, Lesieur, Matines, Puget, etc.), directeur général de Biogaz du Multien, une entreprise de méthanisation, administrateur de Saipol, leader français de la transformation de graines en huile, président du conseil d'administration de Sofiprotéol...

Les cadres de la FNSEA tout comme les dirigeants des plus grosses coopératives agricoles - abondamment représentés par la "Fédé" et ses satellites - se gavent [1] : le revenu moyen mensuel des dix personnes les mieux payées en 2020 au sein de la coopérative Eureden est de 11 500 €.

Les revenus moyens des agriculteurs brandis sur les plateaux et le mythe de l'unité organique du monde agricole masquent une disparité de revenus effarante et de violentes inégalités socio-économiques qui ne passent plus : les marges des petits producteurs ne cessent de s'éroder tandis que les bénéfices du complexe agro-industriel explosent.

Dans le monde, le pourcentage du prix de vente qui revient aux agriculteurs est passé de 40 % en 1910 à 7 % en 1997, selon l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO). De 2001 à 2022, les distributeurs et les entreprises agroalimentaires de la filière lait ont vu leur marge brute s'envoler de respectivement 188% et 64%, alors même que celle des producteurs stagne quand elle n'est pas simplement négative.

Une des raisons qui poussent le monde agricole à bloquer les autoroutes, à ouvrir des bouteilles de lait à Carrefour (Epinal-Jeuxey) ou à bloquer les usines Lactalis (Domfront, Saint-Florent-le-Vieil, etc.), à labourer un parking (Clermont-l'Hérault), à bloquer le port de la Rochelle, à vider des camions venus de l'étranger, à asperger de lisier une préfecture (Agen), à retourner un Macdo (Agens), à osrtir c'est que les industriels intermédiaires de l'amont (fournisseurs, vendeurs d'agroéquipements, semenciers industriels, vendeurs d'intrants et d'aliments) et de l'aval des filières (les coopératives de collecte-distribution comme Lactalis, les industriels de la grande distribution et de l'agroalimentaire comme Leclerc) qui structurent le complexe agroindustriel les dépossèdent des produits de leur travail.

C'est ce pillage de la valeur ajoutée organisé par les filières qui explique, aujourd'hui, que sans les subventions qui jouent un rôle pervers de béquilles du système (en plus de profiter essentiellement aux plus gros) 50% des exploitant·es auraient un résultat courant avant impôts négatif : en bovins lait, la marge hors subvention qui était de 396€/ha en moyenne entre 1993 et 1997 est devenue négative à la fin des années 2010 (-16€/ha en moyenne), tandis que le nombre de paysans pris en compte par le Réseau d'information comptable agricole dans cette filière passe sur cette période de 134 000 à 74 000 [2]...

Les accords de libre échange internationaux (que dénoncent et la Confédération paysanne, et la Coordination rurale) mettent en concurrence les paysanneries du monde entier et ont accéléré ces déprédations économiques. Nous savons bien que, aujourd'hui, lorsque l'on parle de "libéralisation", de "gains de compétivité", de "modernisation" des structures, c'est que des fermes vont disparaître, que la polyculture élevage va régresser (elle ne représente plus que 11% des exploitations actuellement), ne laissant plus qu'un désert vert de monocultures industrielles menées par des exploitant-es à la tête de structures toujours plus endettées de moins en moins maîtres d'un outil de travail et d'un compte en banque qui finit par n'appartenir plus qu'à ses créanciers.

Le constat est sans appel : moins il y a de paysan·nes, moins ils et elles peuvent gagner leur vie, sauf à agrandir toujours et encore leur surface d'exploitation, en dévorant au passage les voisin·es. Dans ces conditions, 'devenir chef d'entreprise' comme le promet la FNSEA, c'est en réalité se trouver dans la même situation qu'un chauffeur Uber qui s'est endetté jusqu'au cou pour acheter son véhicule alors qu'il dépend d'un donneur d'ordres unique pour réaliser son activité... Ajoutons à cela la brutalité du changement climatique (évènements climatiques extrêmes, sécheresses, incendies, inondations...) et les dérèglements écologiques entraînant dans leur sillage la multiplication de maladies émergentes et autres épizooties, et le métier devient presque impossible, invivable, tant l'instabilité est grande.

Si nous nous soulevons, c'est en grande partie contre les ravages de ce complexe agro-industriel, avec le vif souvenir des fermes de nos familles que nous avons vu disparaître et la conscience aiguë des abîmes de difficultés que nous rencontrons dans nos propres parcours d'installation. Ce sont ces industries et les méga-sociétés cumulardes qui les accompagnent, avalant les terres et les fermes autour d'elles, accélérant le devenir firme de la production agricole, et qui ainsi tuent à bas bruit le monde paysan. Ce sont ces industries que nous ciblons dans nos actions depuis le début de notre mouvement - et non la classe paysanne.

Si nous clamons que la liquidation sociale et économique de la paysannerie et la destruction des milieux de vie sont étroitement corrélées - les fermes disparaissant au même rythme que les oiseaux des champs et le complexe agro-industriel resserrant son emprise tandis que le réchauffement climatique s'accélère - nous ne sommes pas dupes des effet délétères d'une certaine écologie industrielle, gestionnaire et technocratique. La gestion par les normes environnementales-sanitaires de l'agriculture est à ce titre absolument ambigüe. À défaut de réellement protéger la santé des populations et des milieux de vie, elle a, derrière de belles intentions, surtout constitué un nouveau vecteur d'industrialisation des exploitations. Les investissements colossaux exigés par les mises aux normes depuis des années ont accéléré, partout, la concentration des structures, leur bureaucratisation sous contrôles permanents et la perte du sens du métier.

Nous refusons de séparer la question écologique de la question sociale, ou d'en faire une affaire de consom'acteurs citoyens responsables, de changement de pratiques individuelles ou de "transitions personnelles" : il est impossible de réclamer d'un éleveur piégé dans une filière hyperintégré qu'il bifurque et sorte d'un mode de production industriel, comme il est honteux d'exiger que des millions de personnes qui dépendent structurellement de l'aide alimentaire se mettent à "consommer bio et local". Pas plus que nous ne voulons réduire la nécessaire écologisation du travail de la terre à une question de "réglementations" ou de "jeu de normes" : le salut ne viendra pas en renforçant l'emprise des bureaucraties sur les pratiques paysannes. Aucun changement structurel n'adviendra tant que nous ne déserrerons pas l'étau des contraintes économiques et technocratiques qui pèsent sur nos vies : et nous ne pourrons nous en libérer que par la lutte.

Si nous n'avons pas de leçons à donner aux agriculteur·rices ni de fausses promesses à leur adresser, l'expérience de nos combats aux côtés des paysan·nes - que ce soit contre des grands projets inutiles et imposés, contre les méga-bassines, ou pour se réapproprier les fruits de l'accaparement des terres - nous a offert quelques certitudes, qui guident nos paris stratégiques.

L'écologie sera paysanne et populaire ou ne sera pas. La paysannerie disparaîtra en même temps que la sécurité alimentaire des populations et nos dernières marges d'autonomie face aux complexes industriels si ne se lève pas un vaste mouvement social de reprise des terres face à leur accaparement et leur destruction. Si nous ne faisons pas sauter les verrous (traités de libre-échange, dérégulation des prix, emprise monopolistique de l'agro-alimentaire et des hypermarchés sur la consommation des ménages) qui scellent l'emprise du marché sur nos vies et l'agriculture. Si n'est pas bloquée la fuite en avant techno-solutionniste (le tryptique biotechnologies génétiques - robotisation - numérisation). Si ne sont pas neutralisés les méga-projets clés de la restructuration du modèle agro-industriel. Si nous ne trouvons pas les leviers adéquats de socialisation de l'alimentation qui permettent de sécuriser les revenus des producteurs et de garantir le droit universel à l'alimentation.

Nous croyons aussi à la fécondité et à la puissance des alliances impromptues. A l'heure où la FNSEA cherche à reprendre la main sur le mouvement - notamment en chassant de certains des points de blocage qu'elle contrôle tout ce qui ne ressemble pas à un agriculteur "syndiqué fédé" - nous croyons que le basculement peut venir de la rencontre entre les agriculteur·ices mobilisé·es et les autres franges du mouvement social et écologique qui se sont élevées ces dernières années contre les politiques économiques prédatrices du gouvernement. Le "corporatisme" a toujours fait le lit de l'impuissance paysanne. Comme la séparation d'avec les moyens de subsistance agricoles a souvent scellé la défaite des travailleur-ses.

Peut-être est-il temps de faire céder quelques murs. En continuant à renforcer certains points de blocage. En allant à la rencontre du mouvement pour celles et ceux qui n'y ont pas encore mis les pieds. En poursuivant ces prochains mois les combats communs entre habitant·es des territoires et travailleur·euses de la terre.

Les Soulèvements de la Terre - le 30 janvier 2024

[1] https://basta.media/enquete-Salaires-dirigeants-cooperatives-triskalia-coop-de-France-inegalites-agriculteurs-adherents#:~:text=11%20500%20euros%20%3A%20c'est,dans%20le%20Finist%C3%A8re%2C%20en%20Bretagne ; https://www.latribune.fr/economie/france/mediapart-revele-les-salaires-des-dirigeants-de-la-fnsea-payes-par-les-cotisations-des-agriculteurs-840217.html

[2] Voir : Atelier paysan, Observations sur les technologies agricoles, "Une production agricole ne valorisant quasiment plus le travail"

dunoir@diaspora-fr.org

#Agriculture #Bruxelles #UE #Écologie #Économie #capitalisme #solidaritésinternationales #Luttedesclasses

AVEC LES PAYSAN.NE.S CONTRE LES ACCORDS DE LIBRE ECHANGE - NON A l’UE-MERCOSUR !

Publié le 30/01/2024

Mobilisation paysanne massive ce 1er février à 11h
Place du Luxembourg à Bruxelles

Soutenons le monde agricole et les paysan.ne.s contre les accords de libre-échange UE-Mercosur !

Le Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne invite la société civile et les mouvements sociaux belges à soutenir massivement la FUGEA et les membres de la Coordination Européenne Via Campesina (ECVC) qui manifestent ce jeudi.

Faites tourner cet appel ainsi que son event facebook
et l’invitation à la presse

Nous nous mobilisons à leurs côtés en tant qu’allié.e.s, pour faire entendre leurs revendications, notre mécontentement et exiger des engagements politiques immédiats pour un changement de paradigme. Ce jeudi, en parallèle, une réunion du Conseil de l’UE se tient à Bruxelles.

Les revendications des organisations paysannes sont claires :
- Stop aux accords de libre-échange et au traité UE-MERCOSUR
- Des prix justes pour les productions agricoles et pour tous les agriculteur.rices
- Stop aux incohérences des politiques européennes

La coordination européenne #ViaCampesina a demandé de rencontrer la Présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen et le Président du Conseil de l’UE Charles Michel jeudi pour obtenir des réponses concrètes à chacune de ces demandes. Une conférence de presse sera organisée lors de la mobilisation place de Luxembourg avec des leaders paysan.ne.s de différents pays européens.

Profitons de cette opportunité historique pour maintenir le rapport de force contre les #politiques #néolibérales de l’ #Europe qui sont les principales responsables de la détresse des #agriculteur.rice.s : accords de #libre-échange, déréglementation des marchés, subventions de la #PAC distribuées de manière totalement inéquitable, surcharge administrative, fausses solutions telles que le soutien insensé à la numérisation, aux #OGM et aux marchés du carbone, et enfin une absence de vision globale pour une transition vers des modèles agricoles plus durables au bénéfice de la population et des paysan.ne.s et pas pour l’ #agro-industrie.

Les jeunes agriculteur.ice.s très mobilisé.es ont droit à un avenir pour vivre et non survivre.
Soyons nombreux.se.s à leurs côtés toute la journée et durant la soirée et la nuit s’ il le faut !

Globalisons la lutte, globalisons l’espoir

Des organisations du Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne - www.luttespaysannes.be
Faites tourner cet appel ainsi que son event facebook !

Invitation à la presse

#OnMarcheSurLaTete #SauvonsLaTransitionDeNosFermes #JeSoutiensLesPaysanNEs

dunoir@diaspora-fr.org

#Agriculture #agricuteures #Agro-industrie #paysannerie #Agro-ecologie ...

#Film #Documentaire :

Tu Nourriras le monde - Un film accessible à tous, réalisé par deux agronomes engagés

en ligne 7 jours pour la MOBILISATION DES AGRICULTEURS

#Désertification des #campagnes, disparition des agriculteurs et de la #biodiversité, agrandissement à outrance des exploitations : mais pourquoi ?

A travers leur documentaire « Tu nourriras le monde », deux jeunes #agronomes se sont rendus au cœur d’une région emblématique de l’agriculture céréalière industrielle française : la Champagne crayeuse. Leur objectif : rencontrer les céréaliers champenois et comprendre l’origine des freins à la transition agro-écologique.

- Etant donné les mobilisations agricoles qui ont lieu en ce moment dans toute la France, nous réactivons ce lien du 25/01 au 01/02, à partager largement le temps de la mobilisation. Puisse-t-il éclairer d’un autre regard la colère des agriculteurs...

dunoir@diaspora-fr.org

#Agriculture, #Ecologie, #LuttesSociales, #Manifestation

Les meilleurs slogans aperçus sur les tracteurs

Pour couvrir la révolte des agriculteurs, comme toujours, les #médias-dominants ont choisi de ne donner la parole qu’à leurs alliés de classe : les grands patrons de l’ #agro-industrie et représentants de la #FNSEA, le #lobby pollueur et productiviste lié au Macronisme.

Mais la colère des agriculteurs va bien au-delà de simples revendications sur le gasoil ou les normes écologiques, comme aimerait le faire croire la FNSEA. Pour beaucoup, c’est une colère pour la dignité, pour des rémunérations justes et la fin du #néolibéralisme. La preuve avec les slogans affichés sur les tracteurs à Nantes et à Angers ces derniers jours, qui allient humour et #anticapitalisme, et dénoncent ouvertement la FNSEA et les pesticides.

Contrairement à l’idée martelée dans les médias, ces agriculteurs n’opposent pas l’écologie à leur métier, au contraire. Ils souhaitent une agriculture respectueuse de la terre et du vivant et non soumise aux intérêts financiers. Ils ne méritent pas le mépris, trop répandu à gauche, vis-à-vis du monde rural. On ne peut pas penser la société du futur sans prendre en compte la question cruciale de l’agriculture qui nous nourrit toutes et tous.

Rappelons que les #paysan-nes de la #ConfédérationPaysanne étaient présent-es dans de nombreux cortèges pour défendre les retraites en 2023, mais aussi contre les mégabassines ou régulièrement dans les manifestations nantaises depuis des années.

Une partie du monde paysan est partie prenante du combat social, et doit être soutenue ! Ne les laissons pas seul-es.

Photos : RAAF et CA

dunoir@diaspora-fr.org

## #Beaune #21 #Eau

#MegaBassines #Bassines #Climat #Agro-Industrie #agriculture #Procès #Justice #Manifestation

Appel à manifester le 28 novembre en soutien aux camardes poursuivis suite aux mobilisations contre les mégabassines

Appel à manifestation à Beaune en soutien aux neuf prévenus du procés des défenseurs de l’eau
https://dijoncter.info/communique-et-appel-a-manifester-en-soutien-aux-camardes-poursuivis-suite-aux-5090

La Confédération Paysanne 21, la Levée des Semis (comité local des Soulèvements de la Terre), la CGT 21, Solidaires 21, les écologistes 21, La France Insoumise 21, le Parti Communiste Français 21, Génération.s 21, Ensemble 21, Attac 21 et les Amis de la Terre 21 appellent à manifester à Beaune mardi soir 28 novembre prochain pour signifier leur soutien aux neuf prévenus du procès des défenseurs de l’eau au tribunal correctionnel de Niort qui se tiendra ce même jour. RDV Porte Saint Nicolas à 18h00 pour le début de la marche.

Si nous nous mobilisons pour la préservation et la répartition équitable de l’eau, c’est parce que la politique actuelle de gestion de l’eau n’est pas à la hauteur des enjeux du changement climatique et de la souveraineté alimentaire. Dans un contexte de raréfaction de la ressource en eau, il s’agit de favoriser les pratiques agroécologiques paysannes qui retiennent l’eau dans les sols et qui préservent sa qualité. Plus largement, l’artificialisation des terres agricoles et naturelles doit cesser immédiatement pour une meilleure infiltration de l’eau dans les sols. Concernant l’irrigation, les volumes prélevables sont amenés inexorablement à baisser. Faire croire l’inverse est irresponsable.

La première des mesures est la sobriété des usages en eau. L’urgence est ensuite de définir les priorités d’usage de l’eau, l’approvisionnement en eau potable et la bonne santé des milieux naturels étant au-dessus de toutes les autres. Au sein du monde agricole, les décisions doivent se baser sur les grands principes Plafonner – Prioriser – Répartir – Soutenir les pratiques économes. Les productions destinées à l’alimentation locale, intensives en emploi et en valeur ajoutée, comme le maraîchage diversifié, doivent être prioritaires pour l’irrigation.

Ceux qui sont convoqués aujourd’hui au tribunal ont participé à des actions collectives qui ont permis d’alerter l’opinion publique contre l’accaparement de l’eau par quelques-uns, au détriment d’un bien commun et pour la seule survie d’un modèle agricole intensif agonisant. Depuis le début de ce procès e septembre, le Conseil d’Etat a infligé un camouflet sérieux au gouvernement en annulant la dissolution du mouvement des Soulèvements de la Terre. De plus, quinze nouvelles méga-bassines, qui auraient vu le jour sans nos mobilisations, ont été annulées par le Tribunal Administratif en raison de l’inadaptation de ces structures aux enjeux de l’eau. Les neuf prévenus par leur engagement sont des lanceurs d’alerte, des défenseurs de l’eau. Face à la répression syndicale et pour la défense de ce bien commun qu’est l’eau, nous restons mobilisés.

berternste2@diasp.nl

Europarlement schrapt terugdringen pesticiden en torpedeert vergroeningsplan landbouw

NRC

Green deal - Een voorstel voor het terugdringen van chemische pesticiden werd afgewezen. Die stap is uniek en toont hoe zwaar de vergroening van de landbouw onder druk staat.

(Tekst loopt door onder de foto.)

Foto van sproeien van akker
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De vergroeningsplannen voor de Europese landbouw dreigen volledig van de rails te lopen. Woensdag verwierp het Europees Parlement een ambitieuze wet die het gebruik van pesticiden terug moest dringen. De afwijzing is zeer uitzonderlijk en betekent dat het wetsvoorstel vrijwel zeker een vroege dood sterft. Daarmee verdwijnt ook het doel om het gebruik van chemische bestrijdingsmiddelen in de EU per 2030 te halveren vrijwel zeker uit zicht.

Het is de eerste keer dat een voorstel uit de zogeheten Green Deal afgewezen wordt, maar die treft direct een cruciale bouwsteen voor de vergroening van de landbouw. (...)

Sarah Wiener, de Duitse Groene Europarlementariër die de onderhandelingen over de wet leidde, sprak van een „zwarte dag voor de samenleving en het milieu – en ook voor boeren die bevrijd willen zijn van de agro-industrie”. (...)

Aanleiding voor de nieuwe wetgeving was de dramatische staat van biodiversiteit in Europa, die, zo blijkt uit talloze onderzoeken, direct samenhangt met het grootschalige gebruik van chemische bestrijdingsmiddelen. Pesticiden zoals de omstreden onkruidverdelger glyfosaat worden bovendien in toenemende mate in verband gebracht met gezondheidsschade. Onomstotelijk bewijs voor de samenhang met ziektes als Parkinson is er nog altijd niet, waardoor het middel toegestaan blijft. Juist vorige week verlengde de Europese Commissie de toelating van glyfosaat op de Europese markt met nog eens tien jaar. (...)

Nu de pesticidewet door het Europarlement is afgewezen, lijken de reductiedoelen vrijwel zeker onhaalbaar. (...)

Ook andere groene voorstellen staan onder druk. Dit najaar werd al duidelijk dat de normen voor uitlaatgassen van auto’s niet verder aangescherpt gaan worden. Een voorstel om de voedingsketen vergaand te verduurzamen is helemaal geschrapt, net als een herziening van de lijst verboden chemicaliën. Tenslotte is een plan om de leefomstandigheden van dieren in de bioindustrie te verbeteren flink vertraagd en dreigt dat volgens critici ook verzwakt te worden.

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Tags: #nederlands #eu #europese_unie #landbouw #green_deal #natuur #natuurbescherming #vergroening #glyfosaat #bestrijdingsmiddelen #pesticiden #agro-industrie #biodiversiteit #boeren #landbouwlobby #lobby

dunoir@diaspora-fr.org

#Auxerre

#Agro-Industrie #Industries #Cereales #Agriculture #Croissance #Multinationales #Nourriture

Perturbations sur un salon d’agro-industrie à Auxerre.

Vendredi 9 novembre 2023, quelques activistes du Groupe Locale icaunais d’ #Extinction-Rebellion ont été perturber les 73° Journées Techniques des Industries Céréalières (#JTIC) qui se déroulaient à #AuxerreQuoique le parc des expos soit dûment visibiliser comme un site sous protection renforcée VigiPirate, les rebelles ont pu s’introduire calmement et sans opposition dans le hall du salon pour y dérouler des banderoles et y donner de la voix avec différents slogans avant d’être expulsé manu militari par les vigiles du lieu.Le groupe est encore resté à l’extérieur des #JTIC, le temps que soit annoncé les premières conférences de la journée et d’échanger avec quelques médias présents et une participante qui soutenait leur initiative.

Si ce salon s’adresse essentiellement aux meuniers, il s’adresse aussi à un modèle d’agriculture obsolète (73° journées !) basé sur des modèles de croissance, d’endettement et de dépendance technologique qui assassine notre agriculture paysanne vivrière.
Le système agricole actuel ne profite qu’à une minorité de multinationales et syndicats. Nous le dénonçons par cette action.
Nous réclamons la garantie pour toustes d’un accès à une nourriture saine, issue d’une agriculture durable, socialement juste et respectueuse du vivant.

En savoir plus et nous rejoindre :
https://extinctionrebellion.fr/campagnes/changement-de-regime/

tina@diaspora.psyco.fr

Écologie : le premier référé pénal environnemental.

Le premier référé pénal environnemental vient d’être traité par le tribunal judiciaire de Dijon mardi 1er août 2023. Cette procédure d’urgence permet de saisir le tribunal en 48h afin de faire cesser une atteinte à la réglementation environnementale.
Théoriquement ; car c’est surtout une mesure symbolique pour donner l’impression aux citoyen-nes d’avoir un moyen de lutte légal face à la machine à broyer de l’agro-industrie.
Le problème est que les juges des libertés et de la détention qui s’occupent de ces affaires, ne sont pas habitués à traiter des affaires environnementales. Les magistrats ne disposent d’aucune notion sur l’intérêt de la protection de la biodiversité et du bocage, ni d’aucune connaissance sur l’impact gravissime des méthodes de l’agro-industrie, ou encore sur la réalité de l’agriculture paysanne.

Bref, un pansement sur une jambe de bois.
Mais puisque la mesure existe, peut-être qu'à force de la faire connaître et de l'utiliser (voir d'en abuser), on finira par lui donner une réalité...

#politique #justice #environnement #agriculture #agro-industrie #lobbies

paco146@diaspora.psyco.fr

Nous sommes les Soulèvements de la terre

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Nous nous soulevons, chacun.e depuis notre endroit, chacun.e à notre manière. Le mouvement des Soulèvements de la Terre ne peut pas être dissout car il est multiple et vivant. On ne dissout pas un mouvement, on ne dissout pas une révolte.
Nous appelons toutes et tous à nous rejoindre pour rendre caduque cette tentative d’étouffement. Nous sommes, toutes et tous ensemble, les Soulèvements de la Terre.

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guillaume_f@diaspora.psyco.fr

[France Culture - Les Pieds sur Terre] Eleveurs enchaines : "Je veux sortir du monde agricole mafieux"

Sous contrat avec des multinationales de l’agroalimentaire, un producteur de lait et une éleveuse de veaux racontent l’envers d’un système économique dont ils sont devenus dépendants. Un récit signé Inès Léraud.
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Lorsque Sophie et son mari décident de se lancer dans un élevage bovin uniquement en plein air, les banques s'opposent à ce projet "pas assez rémunérateur" et leur demandent de monter, en plus, un élevage de veaux de boucherie hors-sol. Une multinationale agroalimentaire propose alors au couple un système dit "d'intégration". Il s'agit d'un contrat dans lequel la société vend aux agriculteurs les jeunes animaux, les aliments pour le bétail, les pesticides, les engrais, encadre les pratiques des éleveurs, et achète leur production à un tarif non négociable. "J'ai fait confiance à la banque et aux intégrateurs de la société agroalimentaire, qui nous ont vendu du rêve en nous faisant visiter des bâtiments où tout allait bien." Sophie
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Par la suite, Sophie découvre les pratiques imposées par l'entreprise : "Les veaux sont habitués à téter la mamelle de la mère la tête en haut, mais séparés de leur mère, on leur demande de boire dans un seau, donc la tête en bas, ce qui les rend malades et les fait gonfler. On se retrouve dans l'obligation de les sonder pour les soulager. Sur un veau, ce n'est pas long, mais sur 60, ça commence à être plus compliqué." Sophie
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Sophie explique qu'elle se sent comme un "petit soldat", là pour "engraisser" les bêtes en faisant fi du bien-être animal… "Les 400 derniers veaux reçus étaient minables. Ils étaient couchés, dormaient tout le temps, ne voulaient ni boire ni manger. Ça a été la dégringolade à partir de janvier 2022 : il y avait tous les jours un ou plusieurs morts sur le sol." Sophie
Intérieur bâtiment des veaux Intérieur bâtiment des veaux © Radio France - Inès Léraud
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"Le vétérinaire déposait des traitements que l'éleveur devait appliquer. Mon mari piquait les veaux du matin au soir tout au long de l'engraissement. On s'est dit qu'on était en train de les empoisonner" Sophie
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C'est cette livraison de veaux de mauvaise qualité qui a fait chuter gravement les revenus de Sophie et de son compagnon. Avec plus de 70 veaux décédés, la plus-value sur laquelle Sophie comptait était perdue. "Pour ces grandes firmes, les animaux et les éleveurs ne sont que des pions sur lesquels ils misent plus ou moins d'argent. L'animal n'est qu'une machine pour eux. Aujourd'hui, je veux sortir du monde agricole mafieux." Sophie
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Christophe est éleveur de vaches laitières depuis plus de 30 ans, dans les Côtes-d'Armor. Comme Sophie, il entre dans un système d'intégration lui paraissant avantageux, mais qui le force à se plier aux contraintes imposées par l'entreprise agroalimentaire, et à vendre son lait à un prix fixé par cette dernière, et, non négociable.
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Christophe découvre un jour que l'entreprise administre par erreur plusieurs antibiotiques à ses vaches. "Un cadre m'a assuré qu'il n'y avait aucun antibiotique dans les aliments distribués à mes vaches. Or, moi, j'avais déjà envoyé des prélèvements de granulés à un laboratoire qui m'avait confirmé la présence de six antibiotiques différents dont deux interdits aux vaches laitières." Christophe
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"Quand ils ont compris que j'avais des preuves, ils ont fait une seconde analyse et ont trouvé trois antibiotiques. J'ai perdu 25 vaches d'hémorragie. Il y a eu une trentaine d'avortements de vaches qui étaient en fin de gestation. Il a fallu remplacer une grande partie du troupeau. Mes pertes s'élèvent à 90 000 € environ, sans compter le préjudice moral. Je n'ai jamais perçu d'indemnisation." Christophe
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"On a fait un procès en 2018, qui est toujours en cours. Aujourd'hui, ça fait cinq ans que nous sommes en litige avec la coopérative. Je dois rembourser un emprunt de 600 000 €. J'ai songé au suicide parce que j'avais peur de couler, et que je ne voyais pas d'autre issue. Mais j'ai tenu grâce à mon entourage…" Christophe
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Aujourd'hui, en parallèle de son contrat avec la multinationale agroalimentaire, Christophe fait ses propres fromages, et les vend. "La vente directe était une issue pour sortir la tête de l'eau. On vend 10 % de notre production en vente directe. Aujourd'hui, je suis fier de voir mes produits élaborés. Mon but est d'être indépendant et de m'affranchir de ces entreprises agroalimentaires." Christophe
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Reportage : Inès Léraud
Réalisation : Clémence Gross
Mixage : Pierre Henry
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Merci à Sophie Cardouat, Christophe Thomas, et Alice Sternberg.

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