#croissance

frenchhope@diaspora-fr.org

La Russie s’en sort mieux que les pays occidentaux, selon le FMI

#fmi #économie #russie #croissance

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bliter@diaspora-fr.org

« On va sauter dans les 24 mois qui viennent » – #CharlesGave - #EpochTimes #France

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https://www.youtube.com/watch?v=IiZ0jB_LiWs

Financier, essayiste et fondateur de L’Institut des Libertés, Charles Gave vient de publier « La Vérité vous rendra libre » (éditions Pierre de Taillac).

Dans cet essai, Charles Gave dénonce l’entreprise de destruction des nations menée par « les hommes de Davos ». Un projet technocratique qui vise à transférer les souverainetés locales vers des organisations supranationales et à promouvoir une société de contrôle.
Pour le fondateur de l’Institut des Libertés, les hommes de Davos « ont avalé la notion de globalisation » et considèrent que les enjeux auxquels l’humanité fait face ne peuvent être résolus que dans le cadre d’une gouvernance mondiale, la souveraineté de chaque nation constituant une entrave à la résolution des problèmes qui nous menacent.
D’après Charles Gave, ces hommes de Davos estiment faire partie d’une élite éclairée et « se sentent absolument appelés par une puissance divine [...] à nous gouverner et à faire ce qui est bon pour nous, même si nous ne sommes pas tout à fait d'accord. »
« Ils vivent dans une espèce de monde complètement éthéré, artificiel, ils sont convaincus qu’ils sont les plus malins, les plus brillants, et que grâce à eux le monde va enfin connaître une période de paix et de prospérité remarquable. »
Selon Charles Gave, pour asseoir leur emprise sur les individus et la société, les hommes de Davos s’appuient sur le contrôle du logos. Un contrôle qui passe par la mise en place d’une novlangue « où les mots signifient le contraire de ce qu’ils voulaient dire précédemment », afin d’identifier « les déviants » qui n’adhèrent pas à la doxa.
« Ils ont remplacé le totalitarisme “dur” par un totalitarisme “mou”, aussi efficace que son ancêtre. [...] Le nettoyage des mal-pensants ne se fait plus par la violence, mais par la dérision et l’exclusion. »
Alors que la dette publique française s’élève à plus de 3000 milliards d’euros, que le déficit public s’établit à 5,5% du PIB et que la croissance est atone, Charles Gave pointe aussi la responsabilité des gouvernements qui se sont succédé depuis 30 ans dans la destruction de l’économie.
« Il faut des années pour ruiner un pays comme la France, mais quand vous êtes vraiment ruiné, la chute est d'une rapidité… Il va y avoir une baisse du niveau de vie effroyable. Et qui va prendre le plus dans la gueule ? Les petites gens. Ce sont les agriculteurs, ce sont les Gilets Jaunes. Ce sont toujours eux qui dégustent le plus, je trouve ça absolument odieux. »
L’auteur de « La Vérité vous rendra libre » se veut pourtant optimiste, considérant que l’effondrement qui se profile sonnera le glas des technocrates qui ont selon lui amené la France au bord de l’abîme.
« Il vaut mieux une fin dans l'horreur qu'une horreur sans fin. Nous arrivons à une fin dans l'horreur. Nous allons en prendre plein les tronches, mais nous serons libres. »

📝 Retrouvez les analyses de Charles Gave sur le site de l’Institut des Libertés (IDL) : https://institutdeslibertes.org

🎙️ Journaliste : Henri-Michel Thalamy

00:00 Intro
01:34 Qui sont les hommes de Davos ?
06:14 Les dirigeants français partagent-ils les idées des hommes de Davos ?
09:22 En quoi le contrôle du logos est-il indispensable aux classes dirigeantes ?
13:11 En quoi la Révolution française est-elle la matrice de tous les totalitarismes ?
18:17 Quels sont les points de convergence entre l’extrême gauche et les hommes de Davos ?
24:49 Quels sont les enjeux du règlement numérique européen (DSA) ?
30:20 La police est-elle instrumentalisée par le pouvoir politique ?
33:45 Quels sont les enjeux de l'euro numérique ?
37:36 En quoi assistons-nous à un retour de la morale collective ?
41:16 En quoi la destruction de l’économie française est-elle volontaire ?
43:09 Quel bilan pour Emmanuel Macron et Bruno Le Maire ?
47:18 Comment expliquer le faible niveau d’efficacité de la dépense publique en France ?
50:04 Les ambitions françaises en matière de réindustrialisation sont-elles à la hauteur ?
53:40 En quoi la destruction d’EDF est-elle volontaire ?
57:05 En quoi l’État bafoue-t-il le droit de propriété ?
01:00:14 Un système qui se protège ?
01:02:26 En quoi les critiques envers le libéralisme sont-elles injustifiées ?
01:06:04 En quoi l’euro a-t-il contribué à la destruction de l’économie française ?
01:09:47 La défaite des hommes de Davos est-elle inéluctable ?
01:12:02 En quoi la vérité et la liberté sont-elles liées ?

#EpochTimesFrance #Epoch #CharlesGave #IDL #Interview #Entretien #Vérité #Liberté #Logos #France #Économie #Dette #Déficit #Euro #Croissance #Europe #Souveraineté #Énergie #Monnaie #Libéralisme #Socialisme #État #Effondrement #Politique #Société #Censure #Doxa #Novlangue #Exclusion #Davos #EDF #Macron #LeMaire #DSA #Totalitarisme #Idéologie #Numérique #Morale #Réindustrialisation #Destruction #Violence #Trump #Musk #Élite #Puissance #Monde #Projet #Gave #Nations #Gouvernance #Contrôle #Chute #Agriculteurs #GiletsJaunes

magdoz@diaspora.psyco.fr

Moins de 20% de l'énergie primaire en #Allemagne est de l'EnR !!

Et ~75% ce sont des hydrocarbures !
C'est à dire, tout juste de quoi dire que les EnR, ce n'est pas "anecdotique", comme disait le gamin "le Réveilleur" (un ... influenceur... YT !!), dans une vidéo pour critiquer #Fressoz ! lol
Ça nous fait une belle jambe, vraiment.

https://allemagne-energies.com/2024/01/11/allemagne-les-chiffres-cles-de-lenergie-en-2023/
Image : https://allemagneenergiesdotcom.files.wordpress.com/2024/01/fig-1-energie-primaire-2023.jpg

L' #Allemagne produit beaucoup d' #énergie #renouvelable ? Ah oui ?
Autre chose, comme blabla pro-technosolutionniste à la sauce #bobos néolibérale ?

Sinon, voir 2 minutes, Arthur #Keller, la #technologie, la #Croissance, le #PIB et les #GES : https://piped.adminforge.de/watch?v=73Dfdr2RwUE&t=380
Non, faut surtout pas parler de #sobriété... C'est pas encore l'heure... Revenez déjà de WE en gros #SUV, ce sera déjà pas mal. :)

Pour info, en #France, c'est pas mieux :

Chiffres clés de l’énergie 2023 : où en est la France ?

14-15% en gros, d'EnR, en France.

https://amorce.asso.fr/actualite/chiffres-cles-de-l-energie-2023-ou-en-est-la-france
Image : https://amorce.asso.fr/storage/attachments/image-655f19c8086a0.png

Et dernière info, pour ces 2 économies qui dépendent à donf des #hydrocarbures, le #Pétrole, lui, sera en pénurie d'ici à 2030...

#Politique #Économie #Consommation #Technosolutionnisme #Techno-solutionnisme #Néolibéralisme #Europe #EnR #Écologie #Hydrocarbures #Effondrement #Collapse #ArthurKeller

magdoz@diaspora.psyco.fr

Aux origines du fascisme, le capitalisme

https://lavamedia.be/fr/aux-origines-du-fascisme-le-capitalisme/

Quand le #capitalisme va mal, un bruit de bottes se fait entendre

Les régimes fascistes reposent généralement sur une base militante issue de la #petite-bourgeoisie et une participation économique et #politique de la classe dominante ; classe qui, comme nous le verrons, peut trouver un grand intérêt à la mise en place de ces régimes.

Le #fascisme est le revers de la médaille du #libéralisme. En appeler à ses valeurs pour le combattre est vain.

#Sous-Bourgeois #Bobos #Bourgeoisie #ClasseDominante #Inégalités #Croissance #Déclin #EffondrementSystémique #Collapse #Guerre #Misère #Famine

part_of_you@diaspora.psyco.fr

" Gerard #Barron, président et PDG de The Metals Company, a récemment déclaré que les six mois d'essais de son entreprise dans l'exploitation minière sous-marine ont été un "succès sur tous les fronts". The Metals Company, une entreprise en développement, se concentre sur l'exploitation minière en eaux profondes dans l'océan Pacifique. Leur objectif ? Collecter des nodules polymétalliques contenant du #cobalt, du #nickel, du #manganèse et du #cuivre sur le plancher océanique. ( #Batteries #voitures, #téléphones, #éoliennes, #photovoltaÏque)
Une question brûlante concernant #TheMetalsCompany est de savoir si ses opérations peuvent être mises à l'échelle. "L'année dernière, pendant six mois, nous avons été sur notre zone de licence à collecter des nodules, et c'était un succès sur tous les fronts", a déclaré Barron. "Nous avons parcouru plus de 80 kilomètres sur le fond marin, nous avons récolté environ 5 000 tonnes et nous avons ramené à la maison environ 3 000 tonnes." "
Agence BD OR.

#nature #progrès #exploitation #mines #métal #métaux #dgr
#mer #eaux-profondes #civilisation #technique #croissance #économie #capitalisme
#numérique #informatique #électronique #électronisation #informatique #recyclage #ordinateurs #écrans #smartphone


On ne sait pas recycler la plupart des DEEE, on les met en décharge, et si on peut on arrivera à les exporter illégalement
#D3E #DEEE : #déchets d'équipement électriques et électroniques

Sortir de l'impasse métallique de nos sociétés par Aurore #Stéphant
https://youtube.com/watch?v=oTxcv9cODOM

magdoz@diaspora.psyco.fr

Rappel... il a été président de la République, c'est dire ...

Réchauffement climatique : pour Sarkozy, c'est la faute à l'Afrique !
https://www.marianne.net/politique/rechauffement-climatique-pour-sarkozy-c-est-la-faute-l-afrique

"Le seul Nigeria aura plus d'habitants que les Etats-Unis"

Sachant qu'un bébé qui naît en #France consomme 100 fois plus qu'un bébé qui naît au #Nigeria, ce pays a encore de la marge, question #démographie, avant de #polluer autant que nous. Quant aux #USA, on n'en parle même pas.

#Afrique #RéchauffementClimatique #Climat #Cop28 #Croissance #Occident #Consommation #Surconsommation

magdoz@diaspora.psyco.fr

#CAF : L’algorithme de la #honte

https://www.laquadrature.net/2023/11/27/notation-des-allocataires-lindecence-des-pratiques-de-la-caf-desormais-indeniable/

La lecture du code source des deux modèles utilisés entre 2010 et 2018 — la CAF a refusé de nous transmettre la version actuelle de son #algorithme — confirme tout d’abord l’ampleur du système de #surveillance de détection des #allocataires « suspect·es » mis en place par la CAF.

Ce qu'il y a de bien, c'est qu'en fait, il y a un effet miroir à la #croissance exponentielle : de l'autre côté, on n'est pas prêt de toucher le fond non plus... L'abîme, là aussi, c'est infini....
#France #Macron #Politique #LQDN #Pathétique #Pince-moi-que-je-me-réveille #Dystopie #CodeSource #OpenSource

magdoz@diaspora.psyco.fr

Les Japonais ont un proverbe intéressant : "Si votre seul outil est un marteau, tout ressemble à un clou." Pour les économistes, le seul outil est la croissance, tout ressemble donc à un besoin de croissance.

Interview de Dennis #Meadows donné au Monde (Article du 20/05/2012) :
https://www.informassue.tuxfamily.org/Croissance.php#interview_meadows

#Capitalisme #Pétrole #Croissance #CroissanceVerte ... #Cop28 et #Greenwashing....

magdoz@diaspora.psyco.fr

Cycle de vie des sociétés dites modernes, avec des individus dits modernes :

Naissance Croissance Reproduction ̶M̶o̶r̶t̶ Transition ^^

Ou le tabou de la #mort dans le monde dit civilisé, à l'image des #sciences :

Recherche sur schéma de cycle de #vie Searx et il apparaît très clairement qu'aucun de ces schémas n'intègre la mort.

Donc.... Bien évidemment, l' #immortalité est de mise, et donc notre mort n'est pas une option : bien sûr que nous allons " #transitionner" !!
Un peu comme le papillon, de la larve au papillon, qui lui aussi, bien sûr, ne meurt jamais, il se #métamorphose seulement :

Le #symbolisme, explique souvent bien plus que le #réel directement visible, car tout ce qui est #symbolique, dans nos actes, est bien plus profond.
Si on s'intéresse à cette approche, comment ne pas comprendre, dès lors, qu'à vouloir obstinément ne pas faire face à notre propre mort, on fait tout pour la provoquer encore plus, encore plus fortement, et encore plus vite ?

Le matraquage médiatique sur la fameuse #transition, est peut-être même un signe, de ce qu'il faut convaincre qu'il y a transition possible, parce qu'il n'y en a pas dans les faits... (Rappel FRESSOZ, chercheur au CNRS)

Si !!.. Une fin existe. À toute chose. Y compris aux empires...

D'autres #cultures humaines font une place centrale à la mort. Nous, nos morts sont mis à l'écart, loin de nos yeux, au cimetière...
#Transition #Naissance #Croissance #Reproduction #Collapse #Effondrement #Civilisation #Écologie #Meadows #ArthurKeller #Consommation #Surconsommation #Énergie #Energy #Empire #Impérialisme #Déni #Occident #Moderne #Progrès #Philosophie #Ethnologie #Anthropologie

dunoir@diaspora-fr.org

#Auxerre

#Agro-Industrie #Industries #Cereales #Agriculture #Croissance #Multinationales #Nourriture

Perturbations sur un salon d’agro-industrie à Auxerre.

Vendredi 9 novembre 2023, quelques activistes du Groupe Locale icaunais d’ #Extinction-Rebellion ont été perturber les 73° Journées Techniques des Industries Céréalières (#JTIC) qui se déroulaient à #AuxerreQuoique le parc des expos soit dûment visibiliser comme un site sous protection renforcée VigiPirate, les rebelles ont pu s’introduire calmement et sans opposition dans le hall du salon pour y dérouler des banderoles et y donner de la voix avec différents slogans avant d’être expulsé manu militari par les vigiles du lieu.Le groupe est encore resté à l’extérieur des #JTIC, le temps que soit annoncé les premières conférences de la journée et d’échanger avec quelques médias présents et une participante qui soutenait leur initiative.

Si ce salon s’adresse essentiellement aux meuniers, il s’adresse aussi à un modèle d’agriculture obsolète (73° journées !) basé sur des modèles de croissance, d’endettement et de dépendance technologique qui assassine notre agriculture paysanne vivrière.
Le système agricole actuel ne profite qu’à une minorité de multinationales et syndicats. Nous le dénonçons par cette action.
Nous réclamons la garantie pour toustes d’un accès à une nourriture saine, issue d’une agriculture durable, socialement juste et respectueuse du vivant.

En savoir plus et nous rejoindre :
https://extinctionrebellion.fr/campagnes/changement-de-regime/

magdoz@diaspora.psyco.fr

Pétrole et manipulations : La face cachée du pétrole (2009)
https://www.informassue.tuxfamily.org/Petrole_manipulation.php#petrole_face_cachee

Des premiers forages de Rockefeller en 1860 à la récente guerre en Irak, le pétrole aura été le véritable moteur de l'histoire tragique du XXe siècle. Matière première vitale, stratégique, il a été au cœur de tous les calculs politiques. Tant et si bien que l'univers du pétrole est dominé depuis toujours par l'opacité et la désinformation. "La face cachée du pétrole" lève le voile sur des secrets soigneusement cachés et donne des clés pour comprendre les enjeux autour du pétrole, alors qu'une véritable guerre des ressources est engagée.

#Politique #Pétrole #Ressource #Croissance #Économie #Documentaire #Guerre #Doku auch auf #Deutsch Das #Öl-Zeitalter #Öl

salinger3@diaspora-fr.org

Tiens tiens, c'est pour qui les richesses ?

Je pars d'un article du MIT #Meadows en passant les limites de la croissance écrit par le club de Rome

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Limites_%C3%A0_la_croissance

https://www.placeco.fr/gironde/opinion/article/le-rapport-meadows-de-1972-avait-raison-nous-nous-rapprochons-a-grands-pas-de-leffondrement-tant-redoute-259

Et j arrive à la guerre en Ukraine.

Pendant la guerre russo-ukrainienne de 2022, le concept est utilisé par les principales personnalités politiques russes pour justifier la politique russe et accuser l'Occident de colonialisme élitiste

https://fr.wikipedia.org/wiki/Golden_billion

Accaparer les richesses de l'Ukraine est bien derrière cette opération spéciale d'invasion de l'Ukraine depuis l'accaparement de la Crimée.

#goldenmillion #complotisme #poutine #russie #or #milliardor #milliard #ressource #malthus #croissance #richesse #ukraine #invasion #clubderome

cgib@diaspora-fr.org

Inégalités, luxe et décence : penser les limites sociales et écologiques de la croissance | AOC

Un article issu de la revue en ligne AOC – Analyse opinion critique.

Par Delphine Pouchain, économiste, maîtresse de conférences en Sciences économiques à Sciences Po Lille

Crise des inégalités et crise environnementale sont étroitement liées. Nous connaissons déjà l’idée de limites écologiques de la croissance ; pouvons-nous donc, aussi, en conceptualiser les limites sociales ? Ces limites sociales, qui sont atteintes au moment où davantage de croissance n’augmente plus la satisfaction des agents, peuvent être repoussées via le luxe, une économie peu étudiée jusqu’alors. Comprendre le caractère « indécent » de la consommation de luxe, pour mieux la penser, permet en miroir de mieux appréhender les limites sociales de la croissance, et d’enrichir l’analyse des inégalités.

Éloi Laurent évoquait en 2020 les « crises jumelles du XXIe siècle – les crises de l’inégalité et de la biosphère[1] ». Ces deux crises s’entremêlent, la montée des inégalités étant tout à la fois l’une des causes et l’une des conséquences de la dégradation des conditions d’habitabilité de la planète. Les quelques chiffres donnés par Jason Hickel illustrent parfaitement cette situation plus que préoccupante. Par exemple, entre 1980 et 2016, les 1 % les plus riches au niveau mondial ont capté 27 % de la croissance. Globalement, on peut donc dire que « Le quart du travail que nous accomplissons, le quart de toutes les ressources que nous extrayons et de tout le CO2 que nous émettons servent à enrichir les plus riches[2] ».

Un tel constat incite à ré-interroger tant les limites écologiques et planétaires de la croissance que ses limites sociales. Les limites planétaires sont maintenant bien identifiées depuis les travaux des chercheurs suédois du Stockholm Resilience Centre en 2009. On sait que depuis mai 2022, ce sont six limites planétaires qui sont franchies sur les neuf mises en évidence (le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, le cycle de phosphore et d’azote, les changements d’utilisation des sols et enfin le cycle d’eau douce verte). Le concept de « limites sociales de la croissance » est moins usité, il renvoie à l’ouvrage du même nom publié par le keynésien Fred Hirsch en 1976, soit tout juste quatre ans après la publication du rapport Meadows. Dans cet ouvrage, Hirsch théorise également une économie dite positionnelle sur laquelle nous reviendrons.

Or l’ignorance et/ou le dépassement de ces limites, parallèlement à une augmentation des inégalités « par le haut » (id est l’enrichissement plus rapide des plus riches), font apparaître la pertinence, voire la nécessité, d’un ré-examen de la notion de luxe, jetée trop rapidement dans les oubliettes de la pensée économique. Dans cette perspective, nous posons également la question de savoir si les analyses d’Avishai Margalit datant de 1996[3] peuvent être fructueuses pour penser le luxe comme comportement potentiellement indécent. L’imbrication des questions environnementales et sociales pourrait alors se comprendre comme justifiant une réflexion sur l’indécence de certains « besoins » et de la « sur-consommation », question délaissée par la science économique dominante.

Ainsi, dans un monde à la fois fini et très inégalitaire, le contexte est doublement propice à un nouveau questionnement réactualisant certains arguments mobilisés au XVIIIe siècle durant la querelle du luxe. Enfin, penser le luxe comme l’envers de la décence pourrait enrichir des débats anciens mais que la situation actuelle nous invite à redécouvrir, sous la forme du limitarianisme proposé par la philosophe Ingrid Robeyns [2017, 2019, 2022]. D’où l’hypothèse suivante soulevée ici : les « crises jumelles du XXIe siècle » sont aggravées par une économie dite positionnelle théorisée par Hirsch, qui elle-même entretient et est entretenue par le luxe qu’il s’agit donc de re-questionner.

Après avoir présenté les limites sociales de la croissance et l’économie positionnelle, nous aborderons le rôle des inégalités et du luxe dans ce double processus de franchissement des limites. Nous rappellerons que le luxe est pourtant une catégorie économique oubliée, et qu’il gagnerait à être repensé comme consommation indécente. Le limitarianisme éthique et politique propose des perspectives intéressantes pour gagner en décence et lutter contre les limites tant écologiques que sociales de la croissance.

Des limites sociales de la croissance à l’économie positionnelle

Selon le principe de l’économie positionnelle, « La satisfaction que les individus tirent des biens et services qu’ils consomment ne dépend plus seulement de leur propre consommation, mais aussi, et de plus en plus, de la consommation des autres[4]. » Pour le dire autrement, quand l’utilisation d’un bien se généralise/démocratise, ses conditions d’utilisation tendent à se détériorer : la satisfaction liée à ma consommation diminue quand le bien est également consommé par autrui et qu’apparaissent des effets de congestion. L’embouteillage est le meilleur exemple de cette congestion, mais il n’est qu’un cas particulier d’un phénomène beaucoup plus large de congestion sociale. La conséquence est que ma satisfaction diminue quand l’accès à ces biens et services dits « positionnels » se généralise.

Ainsi, « on peut parler de l’existence de limites sociales dès lors que l’extension de l’accès à des biens et services finit par altérer leurs caractéristiques de telle façon qu’à partir d’un certain seuil d’utilisation le degré de satisfaction qui découle de cette utilisation décroît [p. 77]. » On trouve le meilleur résumé de ce que veut dire Hirsch lorsqu’il cite les propos d’un quidam disant, concernant la démocratisation des vols en charters rendant accessibles des lieux touristiques réputés : « Maintenant que je peux y aller, je sais que c’est parce que ça ne vaut plus le coup [p. 301]. » Dès lors, l’utilité que l’agent économique tire d’un bien dépend de la position de l’agent par rapport aux autres agents dans la possession du bien (on peut alors parler également d’externalités de position).

Les conséquences de ces « limites sociales de la croissance » sont potentiellement énormes et dévastatrices quant au mode de fonctionnement actuel de nos économies. Selon Hirsch, les limites sociales de la croissance se traduisent par une mauvaise allocation des ressources et des activités, ainsi que du gaspillage. La croissance devient un jeu à somme nulle : l’apparent progrès économique s’apparente à une course truquée puisque tous les participants avancent en réalité (plus ou moins) au même rythme et restent à la même place relativement aux autres. Dès lors, « à l’échelle de la société, chacun se retrouve, tel un hamster dans sa roue, engagé dans une course absurde et sans fin [p. 167]. » Cela invite à repenser totalement la croissance économique et ses bienfaits supposés : dans une économie dominée par la compétition positionnelle, la croissance est de moins en moins pertinente comme indicateur de la satisfaction et du bien-être. Cela entraîne une frustration dans l’abondance, un « paradoxe de l’abondance » [p. 53]. L’abondance ne crée pas d’augmentation de la satisfaction mais plutôt de la frustration. Les biens positionnels constituent donc un frein à l’extension du bien-être économique, même en période de croissance.

Le rôle des inégalités et du luxe dans ce double processus de franchissement des limites

Hirsch évoque donc le développement d’une croissance non plus démocratique mais devenue aujourd’hui oligarchique. L’économie positionnelle participe à l’augmentation des inégalités, cette dernière favorisant les processus à l’œuvre dans une telle économie. Hirsch ne relie pas explicitement ses réflexions à la question du luxe – peu mobilisée par les économistes. Cependant, les limites sociales de la croissance entraînent bien le développement du luxe, qui lui-même accélère le dépassement des limites écologiques. Dans une économie « positionnelle », il devient en effet de plus en plus difficile de trouver des biens dont la consommation est susceptible de faire augmenter mon utilité. Quels biens sont susceptibles d’échapper (un certain temps) à la congestion ?

Les biens « positionnels » le permettent, du moins tant qu’ils demeurent inaccessibles pour les autres consommateurs : ils augmentent d’autant plus mon utilité qu’ils sont peu consommés, id est que les autres consommateurs ne peuvent y avoir accès. Or c’est typiquement le cas des biens de luxe, qui doivent rester disponibles uniquement pour une élite. Hickel [2021] note justement que « Les personnes vivant au sein de sociétés inégalitaires sont plus enclines à acheter des produits de luxe que celles qui vivent au sein de sociétés plus égalitaires. » [p. 199].

Lukasz Walasek et Gordon Brown[5] ont mis en évidence un lien de causalité entre inégalité des revenus et mal-être social. L’accroissement des inégalités augmente les préoccupations pour des questions de statut et de position sociale. C’est dans leurs termes « l’hypothèse du rang social » : dans les sociétés plus inégalitaires, les individus consacrent davantage de ressources à l’acquisition de biens positionnels. On voit bien ici que les inégalités posent problème, y compris lorsqu’elles augmentent « par le haut », c’est-à-dire même lorsque la situation des plus défavorisés ne se dégrade pas dans l’absolu.

Mais le luxe est une catégorie économique refoulée

La querelle du luxe opposa au XVIIIe siècle les arguments mis en avant par les apologistes du luxe tels que Mandeville et sa fameuse « fable des abeilles » (1714), Melon (1734 et 1736), Hume (1752), Voltaire (1736 et 1737), et Butel-Dumont (1771), mettant l’accent sur la possibilité que le luxe soit facteur de développement économique et de progrès social, aux critiques du luxe développées principalement par le chef de file de la physiocratie Quesnay (1766) et Rousseau (1755 ), quoique dans des registres très différents. Depuis cette querelle du luxe et son épilogue, le luxe a acquis une nouvelle signification, débarrassée de toute connotation morale car délestée de tout lien avec l’excès et l’ostentation. Si la querelle du luxe avait permis de poser la question de la définition et de la nocivité de la consommation des biens de luxe, elle s’est pourtant conclue sur une éviction de la notion. Ainsi, dans l’article « luxe » du Nouveau dictionnaire d’économie politique, Courcelle-Seneuil estimait en 1900 que « l’économie politique n’admet point, dans un sens absolu, cette distinction du superflu et du nécessaire, parce qu’il n’existe aucun moyen pratique de la faire ressortir des faits. ». Nul ne pourrait juger objectivement de ce qui relève du nécessaire, du superflu, ou du luxe.

Ainsi, la querelle du luxe a finalement mis en exergue la banalité et l’innocuité du luxe, et la vacuité et la relativité de la notion. L’impossible définition semble déboucher nécessairement sur une éviction de la notion. Suite à la querelle du luxe, « la pensée économique n’aura plus de raison d’attacher au luxe une importance spécifique. Elle aura toutes sortes de bons motifs pour l’”oublier”[6] », et même pour en faire un objet refoulé au sens psychanalytique du terme. Le refoulement de la notion s’apparente donc pour la science économique à un mode de défense : elle a mis à distance des idées ou représentations considérées comme désagréables. Par ce processus de refoulement, on pourrait dire que la science économique est sortie de la querelle du luxe en abandonnant tout jugement moral sur les préférences et toute possibilité de hiérarchisation des besoins. La distinction entre l’utile et le non utile disparaît, tout comme la possibilité de différencier les besoins des désirs. La souveraineté du consommateur devient non négociable, le consommateur étant le seul juge de ce qu’il souhaite consommer.

Repenser le luxe : le luxe comme consommation indécente

Selon Margalit, les inégalités stricto sensu ne sont pas le problème le plus grave, mais ce sont les questions d’honneur et d’humiliation qui sont le cœur du problème de nos démocraties libérales. Avant de réfléchir, avec Rawls et d’autres, à la mise en place d’une société juste et/ou équitable, il existe en amont une exigence prioritaire de décence. Margalit définit une société décente comme étant « une société dont les institutions n’humilient pas les gens. » [p. 13]. L’humiliation est le concept central de la société décente, elle se définit comme une atteinte au respect de soi et à la dignité (même si la définition de la dignité varie forcément selon l’histoire et les sociétés comme Margalit le note). Humilier quelqu’un, c’est le traiter comme un non humain. Les conditions de vie peuvent aussi être humiliantes.

Margalit consacre d’ailleurs quelques pages au chapitre XI à ce qu’il nomme le snobisme. La question posée est de savoir s’il existe une relation entre le snobisme d’une part et l’humiliation d’autre part. Pour Margalit, « le snobisme est fondé sur l’élaboration continuelle de signes d’appartenance à un groupe, de telle sorte que ceux qui n’en font pas partie soient toujours exclus de la société qui compte. » [p. 182]. Margalit critique la « société snob », qui « peut certainement favoriser et encourager l’humiliation individuelle mais aussi institutionnelle. » [p. 182]. Margalit, qui n’est pas économiste, ne relie pas le snobisme au luxe (ni le snobisme à sa dimension économique), même si nous pouvons facilement en inférer que de telles relations existent.

On peut ainsi supposer que dans la société actuelle, les institutions économiques et politiques ne sont pas décentes au sens où elles autorisent la diffusion de ce sentiment d’humiliation, notamment en permettant ces consommations qui humilient et nuisent aux autres. On peut penser ici à l’exemple de la plaisance de luxe telle que Grégory Salle[7] l’analyse en 2021, pratique dont l’une des fonctions implicites consiste bien à identifier un groupe duquel la majorité d’entre nous sommes exclus. Ici, il y a alors indécence si ceux qui se sentent exclus de cette consommation en ressentent de l’humiliation et un sentiment d’atteinte à leur dignité. La même question se pose a fortiori concernant le tourisme spatial, pratique certes confidentielle mais en plein essor. À travers ces deux exemples, superyachts et tourisme spatial, ne peut-on pas considérer qu’il y a directement ou indirectement un traitement indigne des autres êtres humains, ne serait-ce que si l’on prend en considération les conséquences écologiques de ces pratiques ? Et dans ce cas, comment y mettre fin ?

Renoncer aux consommations indécentes par le limitarianisme ?

Pris de manière globale, le limitarianisme théorisé par Ingrid Robeyns[8] depuis 2017 est une doctrine éthique et/ou politique, qui défend l’idée selon laquelle il existe des limites supérieures au montant de revenu et de richesse qu’une personne devrait pouvoir détenir. Le limitarianisme considère qu’il existe une possession de ressources/richesses que nous devons considérer comme « excédentaire » (surplus money), c’est-à-dire de l’argent dont on dispose en plus – ou plus exactement en trop – comparativement à ce dont nous avons besoin pour mener une vie pleinement épanouie. Au-delà d’un certain seuil donc, mener une vie accomplie ne nécessite plus de ressources matérielles supplémentaires : « En résumé, le limitarianisme soutient qu’il n’est pas moralement permis d’avoir plus de ressources que ce qui est nécessaire pour s’épanouir pleinement dans la vie. Il considère que la richesse est l’état dans lequel on a plus de ressources que nécessaire, et soutient que, dans une telle situation, on a trop, d’un point de vue moral. » [Robeyns, 2017, p. 1, notre traduction]. Ainsi, au-delà d’un certain seuil de richesse, l’augmentation des richesses ne contribue plus à l’épanouissement (ou tellement peu que dans tous les cas, il serait préférable d’utiliser cette richesse autrement, en la redistribuant).

Le limitarianisme peut avoir une valeur intrinsèque ou une valeur instrumentale [Robeyns, 2017]. Dans le premier cas, il s’agira de dire qu’être riche serait intrinsèquement condamnable : le limitarianisme est une doctrine davantage éthique, invitant à des changements de comportement individuels ; dans le second cas, la richesse est moralement inadmissible pour des raisons renvoyant à d’autres considérations : le limitarianisme non intrinsèque s’apparente à une doctrine politique, là où le limitarianisme intrinsèque relèverait davantage d’une doctrine morale (même si la distinction est souvent subtile). Tout en défendant davantage le limitarianisme instrumental, qui lui semble mieux adapté au monde tel qu’il est, Robeyns reconnaît l’existence de solides arguments en faveur d’un limitarianisme intrinsèque, qui peut nous guider quant à la façon dont nous devrions vivre une « bonne vie », notion tombée en désuétude.

Concernant le limitarianisme instrumental, Robeyns mobilise deux types de justifications, politique et économique. Selon le premier, des écarts de richesse trop importants sapent l’idéal d’égalité politique ; le second argument est basé sur l’existence de besoins urgents non satisfaits. Dans le monde non-idéal tel que nous le connaissons, plusieurs circonstances peuvent justifier le limitarianisme instrumental : la persistance d’une grande pauvreté (dans les pays « pauvres » et/ou au sein de certains pays riches) que des ressources financières pourraient faire disparaître, ou encore l’existence de problèmes urgents d’action collective (mondiale) pouvant partiellement être résolus par les gouvernements s’ils avaient les ressources financières nécessaires. On pense ici évidemment à la crise écologique et au changement climatique.

Les implications du limitarianisme instrumental sont nombreuses et complexes, notamment en termes de politiques publiques et notamment fiscales. Une politique publique s’inscrit dans le limitarianisme si son objectif est de mettre en place des structures empêchant l’apparition de richesses « excédentaires ». Robeyns[9] se prononce également en faveur d’une « taxe de crise écologique mondiale », sur les super-riches, afin de financer des fonds d’action pour le climat. Le limitarianisme intrinsèque possède également des implications concrètes : ici, il s’agit d’encourager le développement d’un certain ethos incitant ceux qui ont un surplus d’argent à le diriger vers la satisfaction de besoins urgents besoins non satisfaits. Ainsi, « Le limitarianisme peut contribuer à esquisser une vision d’un monde à la fois moins injuste et écologiquement plus durable. » [Robeyns, 2019, p. 263, notre traduction]. On peut donc concevoir le limitarianisme comme une version « moderne » de la critique du luxe. On retrouve l’idée d’un excès de richesses comme atteinte à la dignité, comme outil d’une domination, et le limitarianisme rejoint et dépasse la volonté de rendre la société décente.

À leur façon, ces réflexions rejoignent des questions explicitement posées dans le rapport Meadows, mais auxquelles les économistes continuent de refuser de se confronter : « Croissance de quoi ? Pour qui ? A quel prix ? Financée par qui ? De quel type de besoin parle-t-on vraiment et quel est le moyen le plus direct et le plus efficient de le satisfaire pour ceux qui ressentent ce besoin ? Comment déterminer ce qui est suffisant ? Quelles obligations avons-nous de partager[10] ? ». Ainsi, si l’illimitation de notre consommation nous fait basculer dans la mauvaise chrématistique et l’injustice comme le montraient déjà les réflexions aristotéliciennes, elle fait aussi augmenter de manière non légitime les émissions de CO2, et ce faisant nous fait basculer également dans l’injustice climatique.

[1] Éloi Laurent, « La transition juste. Un nouvel âge de l’économie et de l’environnement », Revue de l’OFCE, Vol. 3, n° 165, p. 16.
[2] Jason Hickel, Moins pour plus. Comment la décroissance sauvera le monde, Marabout, Époque épique, 2021.
[3] Avishai Margalit, La Société décente, Champs Flammarion, 1996.
[4] Fred Hirsch, Les Limites sociales de la croissance, 2016, p. 43.
[5] Lukasz Walasek et Gordon Brown, 2015, « Income Inequality and Status Seeking: Searching for Positional Goods in Unequal U.S. States », Psychological Science, Vol. 26, n°4, pp. 527-533.
[6] Serge Latouche, 2005, L’invention de l’économie, Bibliothèque Albin Michel Economie, p. 181
[7] Grégory Salle, 2021, Superyachts. Luxe, calme et écocide, Editions Amsterdam/Multitudes.
[8] Ingrid Robeyns, 2017, « Having Too Much », Nomos, Vol. 58, pp. 1-44.
[9] Ingrid Robeyns, 2019, « What, if Anything, is Wrong with Extreme Wealth? », Journal of Human Development and Capabilities, Vol. 20, n°3, pp. 251-266.
[10] Meadows Dennis, Meadows Donatella, Randers Jorgen, 2017 (2012), Les limites à la croissance (dans un monde fini), L’écopoche, p. 103.

#politique #écologie #social #économie #inégalités #limites #limitarianisme #décence #consommation #luxe #distinction #croissance #Delphine-Pouchain #AOC

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Dérèglement climatique : la #Californie poursuit cinq compagnies pétrolières
https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/09/16/changement-climatique-la-californie-poursuit-cinq-compagnies-petrolieres_6189669_3244.html
(Rien qu'avec le titre, je rigole déjà )

Exxon Mobil, Shell, BP, ConocoPhillips et Chevron sont visées par les poursuites. Cette action en justice fait suite à de nombreuses autres à l’initiative de villes, comtés et d’Etats américains contre des intérêts liés aux énergies fossiles.

Alors... la Californie, LA région du monde qui a dicté son mode de vie ( #Hollywood etc) depuis des décennies, sur base de #surconsommation de tout, et notamment de pétrole, puisque tout est sur base pétrole, LA région du monde qui est donc le fer de lance du #ToujoursPlus, de la #croissance exponentielle, de ce qui nous emmène droit dans le mur... Donc, La région du monde qui devrait le plus fermer sa gueule, se met en avant, pour faire un procès aux sociétés qui lui ont le plus permis de rayonner sur le #monde ?

Oui, c'est #comique.
Bientôt, les plus grands #pollueurs de la #planète seront montrés comme étant les sauveurs de la planète !
Oh, je suis ému, une larme se pointe à mon oeil...

Et bien sûr, tout cela dans un article de Le Monde.. dont on se rappelle qu'un des propriétaires n'est autre que Mathieu Pigasse, qui fut à la tête d'une #banque à sa création ? ... franco-américaine... Oui, ben oui...

Et que le #Texas ne soit pas jaloux, c'est la #consommation des #Américains qui est en cause. Que ce soit la #droite libérale (fausse gauche) de Californie ou la droite conservatrice du Texas, c'est kif kif, question #surconso !

Plus sérieusement,... la #politique, plutôt la #propagande, est de passer au tout électrique, dont ne bénéficiera qu'une infime partie des humains sur #Terre dans l'avenir, parce que le #pétrole, on est au max du max, là : le #déclin, est en route. Quel meilleur moment, dès lors, alors que de toute façon on va fermer boutique, pour sortir d'un coup, un #procès contre ces #multinationales ?
C'est affligeant tellement qu'ils nous prennent pour des buses... Et ce procès contre ces compagnies pétrolières, lors du rapport #Meadows, en 1972 ? Non ? Ah non, là, fallait pas... ni depuis toutes ces décennies, pourquoi ? Parce que le pétrole était consommé de plus en plus. #Hypocrisie et simulacre de #justice.

#Climat #ChangementClimatique #California #Énergie #Energy #ExxonMobil #Shell #BP #ConocoPhillips #Chevron #Collapse #Effondrement...

magdoz@diaspora.psyco.fr

Un jour sur #Terre, un jour comme un autre, le 31 août 2023 vers midi....

Tu te sens seul-e dans ce monde capitaliste ?
Meuuuuh nan, regarde les #océans, les #mers et les #airs autour de toi, si tu doutes... :)

En #mer : https://www.vesselfinder.com/
En l' #air : https://planefinder.net/

Et pour ceux qui reviennent de loin et de #vacances, je vous rappelle que vous avez activement participé au nouveau #record :

Toujours plus - La demande mondiale de pétrole n’a jamais été aussi élevée

L’Agence internationale de l’énergie estime que la demande de pétrole va atteindre son «niveau le plus élevé jamais enregistré» en 2023 avec 102,2 millions de barils par jour en moyenne.

Vous vous rappelez du démarrage du film la planète des singes ? Ben, il va nous arriver la même chose : #extinction de toute activité ! Mais pas à cause d'un virus, à cause de la #consommation. La nôtre.

#Humour (noir) #Énergie #Energy #Baril #Barils #AIE #Pétrole #Pollution #Capitalisme #Croissance #ToujoursPlus #Avion #Avions #Bateau #Cargo #Navire
#UnMondeQuiTourne #ÇaBouge #QuelqueChoseMeDitQueÇaVaNePasDurer... #TicTacTicTacTicTac #Collapse #Effondrement

magdoz@diaspora.psyco.fr

#ToujoursPlus

Toujours plus - La demande mondiale de pétrole n’a jamais été aussi élevée
https://www.liberation.fr/economie/la-demande-mondiale-de-petrole-na-jamais-ete-aussi-elevee-20230811_IH24BJWPGJCLLETZYFEB2HQ6HE/

L’Agence internationale de l’énergie estime que la demande de pétrole va atteindre son «niveau le plus élevé jamais enregistré» en 2023 avec 102,2 millions de barils par jour en moyenne.

Merci pour ce titre #Libé, le tag #ToujoursPlus est mon préféré. C'est celui qui nous emmène de plus en plus vite au bord du gouffre.

son «niveau le plus élevé jamais enregistré» en 2023

Oui, et une #chute vertigineuse juste après, irréversible, et fatale.
Attachez vos ceintures.

«La demande mondiale de pétrole atteint des sommets records, stimulée par les voyages aériens estivaux, l’utilisation accrue de fioul dans la production d’électricité et la montée en flèche de l’activité pétrochimique chinoise», explique l’AIE.

T'es bien parti en #vacances ? De préférence loin ? En #SUV ? En #Avion ? Ben tant mieux pour toi. Ça te fera d'autant plus bizarre quand tu devras planter tes patates pour manger, ou mourir.

Et sinon : Jean-Baptiste #FRESSOZ est historien des #sciences, des techniques et de l' #environnement, ainsi que chercheur au #CNRS, nous rappelle qu'il faut faire face à la #vérité : la transition énergétique n'aura pas lieu.
Tu m'étonnes. ^^

#AIE #Croissance #Économie #Growth #Croissance #LimitsToGrowth #LimitesÀLaCroissance #Energy #Énergie #Pétrole #Consommation #TransitionÉcologique #TransitionÉnergétique #Transition #Idiocracy #Effondrement #Collapse #TicTacTicTacTicTac ....