#shoah

olladij@diaspora.permutationsofchaos.com

Wenige Tage vor dem Ende der Documenta fifteen in #Kassel hat sich die Auseinandersetzung über den #Antisemitismus bei der Kunstschau noch einmal zugespitzt. Fünf von acht Mitgliedern des Gremiums zur fachwissenschaftlichen Begleitung der Ausstellung, das von den Gesellschaftern der Documenta mit der Aufarbeitung der antisemitischen Inhalte betraut wurde, schrieben in einer Erklärung, »dass die gravierenden Probleme der #Documenta fifteen nicht nur in der Präsentation vereinzelter Werke mit antisemitischer Bildsprache und antisemitischen Aussagen bestehen, sondern auch in einem kuratorischen und organisationsstrukturellen Umfeld, das eine antizionistische, antisemitische und israelfeindliche Stimmung zugelassen hat«.

https://jungle.world/artikel/2022/38/das-kuenstlerische-argument #kunst #israel #antizionismus #indonesien #ruangrupa #apartheid #brasilien #grüne #shoah #holocaust #bds #mbembe

mikhailmuzakmen@pod.geraspora.de

#politik #ukraine #geschichtsrevisionismus #faschismus #shoah

Revisionismus: »Helden« statt Denker

95 Straßen in Kiew umbenannt. Getilgt unter anderem die Namen Marx, Engels und Bakunin – dafür wird Neonaziregiment verherrlicht (Von Reinhard Lauterbach)

In Kiew hat der Stadtrat die Umbenennung von 95 Straßen und Plätzen beschlossen, deren Namen an Russland oder die Sowjetunion erinnern. Betroffen von der Umbenennung sind nicht nur – erneut – Generäle der Sowjetarmee, sondern auch geographische Bezeichnungen wie Astrachan, Brjansk oder der Baikalsee sowie Klassiker der russischen Literatur.

So müssen aus dem Kiewer Straßenbild russische Klassiker wie der Fabeldichter Iwan Krylow, der Poet Alexander Puschkin und der Romancier Lew Tolstoi weichen. Dass russische Kriegsgegner im Moment gern einen Text von Tolstoi posten, in dem dieser den Pa­triotismus – jeden, aber im Kontext den russischen – als nur den Herrschenden nutzende Dummheit kritisiert, war den Umbenennern wohl entgangen. Der romantische Lyriker Michail Lermontow, der wegen seiner Kritik an den russischen Zuständen in den Kaukasus verbannt wurde, muss ebenso aus dem Kiewer Straßenbild verschwinden wie der apolitische und zutiefst humanistische Dramatiker und Prosaist Anton Tschechow. Bei der Gelegenheit wurde auch die einzige literarische Berühmtheit »gesäubert«, die persönlich irgendeinen Bezug zu Kiew hat: Michail Bulgakow. Die in der Ukraine ans Ruder gekommenen Nationalisten nehmen ihm seit langem übel, dass er in seinem Bürgerkriegsroman »Die weiße Garde« ein wenig schmeichelhaftes Bild der damaligen ukrainischen »Befreiungskämpfer« der Jahre 1918/19 gezeichnet und den Nationalismus in der Ukraine als billige Konjunkturerscheinung verächtlich gemacht hat.

Bürgermeister Witali Klitschko begründete die Umbenennungsaktion am Donnerstag abend auf seinem Telegram-Account damit, dass dies ein wichtiger Schritt sei, »um die betrügerische Manipulation und den Einfluss des russischen Aggressors auf die Interpretation unserer Geschichte zu verringern«. Der »Derussifierungsprozess« sei noch nicht abgeschlossen. Bei dieser Gelegenheit kamen auch Karl Marx, Friedrich Engels und der Begründer des anarchistischen Kollektivismus, Michail Bakunin, unter die Räder. Das Erbe treten häufig mittelalterliche Fürsten an – Personen, die außerhalb des ukrainischen Nationalistenmilieus niemand kennt. Oder es wurden gleich Agitpropnamen wie »Straße der Helden von Mariupol«, »Melitopoler Partisanenboulevard« und dergleichen gewählt. Aber es gibt jetzt auch statt der nach dem früheren sowjetischen Verteidigungsminister benannten Marschall-Malinowski-Straße eine »Straße der Helden des Regiments ›Asow‹«, die einen neonazistischen Truppenteil der ukrainischen Armee verherrlichen soll. Der Tula-Platz wird nun »Heldenplatz der UPA« nach dem militärischen Flügel der faschistischen Organisation Ukrainischer Nationalisten heißen.

Auch Staatspräsident Wolodimir Selenskij hat mit offen faschistischer Symbolik kein Problem. Auf Twitter wurde in dieser Woche verbreitet, wie der Staatschef seine Botschaft zum Unabhängigkeitstag am Mittwoch mit einem ukrainischen Soldaten, der auf seinem Uniformärmel das Abzeichen der SS-Division »Galizien« trug, illustrierte. Dies ist allerdings in der heutigen Ukraine keine Seltenheit mehr, und im westukrainischen Lwiw ist der positive Bezug auf diese Tradition eine Art von Folklore: Fans des örtlichen Ligaklubs Karpaty Lwiw entfalten im Stadion regelmäßig Banner mit dem Emblem dieser Division, die von den Deutschen 1943 aus ukrainischen Kollaborateuren aufgestellt und im Sommer 1944 in der Schlacht von Brody östlich von Lwiw von der Roten Armee weitestgehend aufgerieben wurde.
- https://www.jungewelt.de/artikel/433384.revisionismus-helden-statt-denker.html

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

Joyeux anniversaire, la rafle !

La rafle du Vel d’Hiv, récits d’un crime français

Pour LSD, Alain Lewkowicz fait le récit de l’impensable rafle du Vel d’Hiv. Les 16 et 17 juillet 1942, 9 000 policiers et gendarmes allaient faire de la France la complice de l’extermination des Juifs, livrant près de 13 000 d’entre eux à leur bourreau, l’occupant allemand.

Les 16 et 17 juillet 1942, la #policefrançaise commettait l’irréparable et arrêtait près de 13 000 juifs étrangers et apatrides à Paris et en banlieue lors d’une gigantesque opération de police connue sous le nom de #RafleduVeldHiv. Les couples sans enfants et les célibataires furent conduits à #Drancy tandis que les familles furent internées au Vel d’Hiv, le célébrissime #VélodromedHiver de la #rueNélaton dans le 15e arrondissement de la capitale. Ce lieu dédié au sport et au divertissement populaire est ainsi devenu le symbole de l’infinie misère des Hommes et le cimetière de millions de rêves, antichambre de la mort. Longtemps absente de la mémoire collective cette « #Rafle » est devenue, au fil d’un long combat, la colonne vertébrale du discours du 16 juillet 1995, celui du président Chirac lors de la journée du souvenir, quand il reconnaissait la responsabilité de la France dans la déportation des Juifs et de leur extermination. C’est cette histoire que nous allons raconter à l’occasion d’un bien triste 80ème anniversaire.
Une série documentaire d’Alain Lewkowicz, réalisée par Séverine Cassar

Épisode 1/8 : C’était un jeudi

C’était un jeudi ensoleillé, le 16 juillet, le premier jour des vacances scolaires. Pourtant, la rafle du Vel d'Hiv avait été prévue trois jours avant. Mais l’organiser le 13 et le 14 juillet, jour de la fête nationale, ça aurait fait mauvais genre.
Alors finalement ce sera le 16 à l’aube, “on est venu nous chercher entre quatre et six heures du matin. Nous nous sommes très longtemps posé la question : pourquoi à cette heure-là ? Et nous supposions que c'est pour éviter le flot des Parisiens qui allaient travailler plus tard et qui auraient pu nous venir en aide...” s’interroge encore Rachel Jedinak.
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Pour ces arrestations, on « ne tape pas aux papiers » comme on dit dans la police. Non, André Tulard et son fichier vont permettre aux milliers d’agents capteurs d’être à la manœuvre et de faire une liste précise de toutes les personnes à arrêter.
Mais cette rafle ne devait concerner que les Juifs étrangers et apatrides, ceux qui témoignent ici, étaient pourtant bel et bien français comme se souvient Rachel Jedinak : “Ma mère essayait de dire aux autres femmes : 'On ne nous emmène pas pour travailler en Allemagne, on ne peut pas travailler avec des petits dans les bras.' Elle a eu de la prémonition et les autres mamans étaient en colère après elle. Malheureusement, c’est bien ma mère qui a eu raison.”

Épisode 2/8 : Sidération au vélodrome de la rue Nélaton

#AnnetteKrajcer se remémore cette sidération : “On pensait déjà à la vie d'avant, alors que ça ne datait que de quelques jours. Et on se disait, quand même, dormir dans son lit, manger à une table, pouvoir faire sa toilette, pouvoir aller au WC. Tout ça, nous paraissait complètement parti dans un autre monde dont on nous avait extrait et on ne savait pas pourquoi.”

Épisode 3/8 : Une logistique implacable

Près de 9 000 "agents capteurs", policiers et gendarmes furent mobilisés pour cette gigantesque rafle des 16 et 17 juillet 1942. Historiens et témoins nous racontent comment toute l’administration s’est mise en ordre de marche pour satisfaire la demande allemande que 22 000 Juifs soient arrêtés.

Ordonnée par les Allemands mais méticuleusement pensée et organisée par des fonctionnaires français, pas moins de 9 000 policiers et gendarmes sont mobilisés. L’administration est aux ordres, avec aux commandes, René #Bousquet qui souhaite que la rafle du Vel d’Hiv “soit une action de la France maîtrisant son administration, sa police, de telle sorte qu'il montre son autonomie par rapport à l'occupant” selon #JacquesSémelin.
La France scelle ainsi son destin à celui de l’Allemagne nazie en collaborant activement à la déportation des Juifs et à l'extermination car comme le précise #SergeKlarsfed : “La véritable collaboration, c'est la collaboration policière contre des gens qui sont innocents. La rafle du Vel d'Hiv, c'est l'apogée de la collaboration”. Mais avec la Libération, de tout ça il n’en sera plus jamais question.

La France est désormais dans le camp des vainqueurs et aime se raconter qu’elle n’a pas eu le choix. Il faudra attendre des années pour qu’enfin émerge le récit de ce qui sera enfin désigné comme une grande rafle .

Épisode 4/8 : Les gestes qui les ont sauvés

Les Allemands avaient pourtant été clairs. 22 000 Juifs devaient être arrêtés lors de cette rafle des 16 et 17 juillet 1942. Pourtant près de 10 000 manquèrent à l’appel. Et si un faisceau de facteurs explique que 75% des juifs de France survécurent en effet au cataclysme organisé par #Vichy, deux choses sont désormais indiscutables : en France, tout le monde n’a pas été juste et non, #Pétain n’a pas sauvé les Juifs.
Une véritable énigme à la française qu’analyse #OlivierWieviorka : “ Un antiracisme, des motifs chrétiens qui jouent sur l'idée qu'il faut aider son prochain, la persécution qui est quelque chose d'abominable : tout cela, bout à bout, fait que toute une partie de la population française va effectivement s'employer à aider les Juifs. C'est un mouvement qui est spontané. Ce qui veut dire aussi que la résistance organisée, qu'elle fut extérieure ou intérieure, ne s'est absolument pas mobilisée dans ce sauvetage. C'est véritablement des initiatives parsemées qui ont facilité ce sauvetage des juifs. Les Juifs eux-mêmes y participent parce qu'on a tendance, au fond, à infantiliser les Juifs et à en faire des individus passifs dont la survie ne dépendrait que de l'extérieur. Mais, ce sont eux aussi qui, souvent, ont pris leur destin en main et ont déployé un certain nombre de stratégies et qui sont aussi, à bien des égards, les premiers responsables de leur survie. ” et #JulienBlanc : " Il y a de l'antisémitisme dans la société française, il y en a avant la guerre et elle flambe pendant l'occupation, ça ne fait aucun doute. Mais il y a aussi en France, une tradition républicaine, entre autres portée par des instituteurs, des directeurs d'école. Il y a une tradition d'humanisme chrétien aussi, qui protège, qui cache. Les deux ne vont pas l'un sans l'autre. Je crois que ça cohabite.”

Épisode 5/8 : Et après ? Des survivants pour raconter.

#HenriLilensten, #RachelJedinak et Annette Krajcer font partie des rares survivants de cette rafle et dont le destin ne s’est pas arrêté dans les antichambres de la mort du Vel d’Hiv, de Drancy et des camps du Loiret. Aujourd’hui ils témoignent.

Rachel Jedinak raconte la dernière fois qu’elle a vu sa mère qui avait été emmenée du Vel d’Hiv à Drancy avant de rejoindre les camps de la mort : “Nous sommes allées, ma sœur et moi, à trois reprises à Drancy en autocar et j'en garde vraiment des souvenirs très forts parce que les internés montaient tout en haut des quatre étages pour essayer d'apercevoir ceux qui venaient les voir.” Elle raconte comment ne pouvant voir sa mère, elle se mit à pleurer : “Un monsieur me tape sur l'épaule et me dit ‘Pourquoi pleures-tu ?’ Il avait une paire de jumelles qu'il m'a prêté et j'ai pu voir le visage de ma mère une dernière fois de loin, qui nous a aperçues et qui a fait un geste pour nous dire : ‘Partez’, parce que les gendarmes nous pourchassaient tout autour du camp, nous étions constamment en danger”.

Annette Krajcer raconte ses derniers instants avec sa mère alors qu’elle sait qu’elle partira dans le convoi du lendemain matin : “J'ai passé la nuit blottie contre ma mère, je voulais arrêter le temps, ça a été épouvantable. Maman, toujours très tendre, me consolait. Et puis le lendemain, le #gendarme est venu avec sa liste et les femmes qui avaient été appelées, c'est-à-dire la quasi-totalité. Les mères sont sorties de la baraque absolument effondrées, les gosses agrippés à leur robe. Les gendarmes devaient les mettre deux par deux, j'étais tellement dans une bulle de souffrance que je n'ai pas vu de brutalité comme on a pu le décrire.”

Épisode 6/8 : Itinéraire d'une mémoire trouble

D’abord on a commencé par oublier. Vive le pain blanc de la victoire, de Paris libéré par son peuple, celui de la vraie et de la seule France, celle qui a résisté. Exit la collaboration, #Tulard, #Bousquet et #Papon et vive le Vel d’Hiv où, comme le dit la chronique, le populaire veut en avoir pour son argent.
Alors la rafle, on la commémore entre rescapés, en catimini. Comme s’il ne fallait pas déranger. Si la rafle disparaît de la mémoire collective quasi instantanément, nous dit l’historienne spécialiste de la Shoah Annette Wieviorka, les Juifs, eux, n’ont jamais oublié : “Pratiquement à la Libération, la rafle est commémorée dans les milieux Juifs. D'ailleurs, d'une façon générale, il y a une mémoire immédiate de tout ce qui concerne la Shoah dans les milieux qui ont été directement concernés.”

Il faudra attendre 53 ans pour que la France s’en souvienne aussi. Christine Albanel qui a écrit le discours de Jacques Chirac commémorant la rafle explique qu’il a fallu attendre le temps de l’histoire : “On sortait du temps politique pour aborder le temps de l'histoire, on allait tourner une page après cette reconnaissance officielle et cette vérité qui avait été dite au plus haut au sommet de l'État.”
Un discours qui rompait avec la ligne directrice donnée par #DeGaulle après la Libération, puis par Mitterrand et qui provoqua une émotion immense :
“Oui, la folie criminelle de l'occupant a été, chacun le sait, secondée par des Français, par l'État français […] On verra des scènes atroces : les familles déchirées, les mères séparées de leurs enfants, les vieillards - dont certains, anciens combattants de la Grande Guerre, avaient versé leur sang pour la France - jetés sans ménagement dans les bus parisiens et les fourgons de la Préfecture de Police […] La France, patrie des Lumières et des Droits de l'Homme, terre d'accueil et d'asile, la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux.” (Jacques #Chirac, 16 juillet 1995, lors des commémorations de la rafle du Vélodrome d’Hiver, à Paris)
Rachel #Jedinak présente lors du discours témoigne du sentiment procuré par ces déclarations : “J'étais à quelques mètres de lui, j'ai pleuré, je n'étais pas la seule. Enfin, on reconnaissait ce qui s'était passé pendant la guerre pour nous, les Juifs”.

Épisode 7/8 : À la recherche des derniers témoins

Le Mémorial de la Shoah cherche partout en France, les derniers témoins de cette période sombre. Objectif ? Archiver, consigner, recueillir, enregistrer et filmer les paroles des survivants. Une véritable course contre la montre au moment où l’on célèbre le 80e anniversaire de la rafle du Vel d’Hiv.

Ce vendredi 14 janvier 2022, nous sommes allés enregistrer en haut de la rue de Belleville dans le 19e arrondissement de Paris. Nous accompagnons Julien Blanc, historien spécialiste de la résistance en France qui a rendez-vous avec l’Histoire, celle d’un des derniers témoins de la rafle parisienne des 16 et 17 juillet #1942. Il s’appelle #MauriceOksenberg et va témoigner face caméra, afin de constituer des archives pour le Mémorial de la Shoah et la postérité.
Car le temps passe. Et depuis plus de 10 ans, le Mémorial livre une véritable course contre la montre afin de recueillir les témoignages des derniers survivants comme l’explique Julien Blanc : “On est habité par un sentiment d'urgence, bien sûr, c'est la fin. C'est une dimension assez tragique, il est urgent de recueillir leur parole. J'ai toujours le sentiment qu'il est presque trop tard, on recueille beaucoup de témoignages, mais qu'il y en a aussi beaucoup qu'on a raté. Il est certain que l’on vit les derniers moments de cette possibilité d'un recueil direct.”

Un travail de recueil qui servira à “constituer une base de données de témoignages qui pourront être réutilisés par des chercheurs à l'avenir et par tout public qui s'intéresse à ça et qui a envie d'avoir accès à un témoignage.” Ces témoignages, précise Julien Blanc ne se concentrent pas uniquement sur la période 39-45 : “Ça m'intéresse beaucoup d'essayer d'avoir des détails sur la vie avant la guerre, j'ai souvent envie de les entendre sur cette petite enfance et au fond, ce monde qui a disparu, qui a volé en éclats.”

Épisode 8/8 : Les fantômes du Vélodrome d'Hiver

Si pour la plupart d’entre nous, l’évocation du "Vel d’Hiv" rappelle la rafle du même nom, elle est, pour des générations de parisiens, synonyme d’amusement, d'entertainment, de vélo et de boxe, le Paris populaire. En ce lieu s'entrechoquent de multiples mémoires, des historiens nous racontent.

Claude Richard habite au numéro 4 de la rue Nélaton à quelques encablures de la station de métro Grenelle rebaptisée Bir-Hakeim en face de là où s’élevait jusqu’à la fin des années 1950 le Vélodrome d’Hiver. Il raconte comment vivre à cette adresse a éveillé en lui un devoir de mémoire : “Ce qui m'a toujours étonné, ce sont les gens qui me disent ‘Ha, tu habites en face du Vel d'Hiv ? Olala, moi, je ne pourrais pas habiter là, ça me ferait faire des cauchemars’. Mais moi, au contraire, ça ne m’a pas donné de cauchemars, ça m'a donné l'envie de témoigner à ma manière, de réunir des documents pour la postérité.“
Collectionneur et arpenteur invétéré, rien ne lui échappe dans ce 15e arrondissement de Paris dont il connait toutes les rues, les impasses et les moindres recoins. Ce matin, il a rendez-vous avec Karen Taieb, responsable des archives du mémorial de la Shoah. À 9h00, elle arrive chez l’octogénaire avec 5 cartons sous le bras destinés à emporter les archives que Monsieur Richard a compilé depuis près de 60 ans sur cette rue Nélaton et son célèbre Vel d’Hiv.

Un bâtiment raconte-t-il qui représentait aussi “une histoire, un mode de vie des Parisiens qui, dans le 15e arrondissement était très populaire. Il y avait alors beaucoup de combats de boxe et quand les boxeurs prenaient leur retraite, ils achetaient des cafés aux alentours du Vel d'Hiv, cela drainait une population d'ouvriers qui adoraient la boxe.” Mais, se désole-t-il, “s’il a servi à divertir les gens, il a servi aussi à les interner puisqu'il y a eu la rafle du Vel d'Hiv puis après, il y a eu l'internement des collabos”, sans oublier à l’époque du FNL “les algériens qui y étaient convoqués pour contrôler leur identités” et #KarenTaieb rappelle qu’en 1940, "on y a interné les femmes ressortissantes des pays ennemis avant l'occupation par l'Allemagne”.
Pourtant, une chose manque à la collection de Claude Richard : des photos de cette enceinte où toutes les passions ont éclaté, étrange haut-lieu de la fraternité, de la joie, de la haine et de l'infinie misère des hommes, devenu cimetière de millions de rêves.
D’ailleurs il n’en existe à ce jour qu’une seule, prise au moment de la rafle. Celle qu’a retrouvée la documentaliste #RoselineBloch. C’était à la fin des années 80. Néanmoins, Serge Klarsfeld veut continuer à chercher d’autres photos : “Pour le moment, je n'ai pas pu encore entrer dans Vel d’Hiv avec les juifs en photo. Mais, je ne désespère pas, parce que l’on sait que les allemands ont filmé à l'intérieur du Vel d'Hiv. Et puis, je pense qu’il y a peut-être un journaliste qui a pu entrer ou un allemand qui a pu prendre des photos.”

#Documentaire #podcast #LaSériedocumentaire #Shoah #FranceCulture #France-Culture #pocast #baladodiffusion

deutschewelle@squeet.me

Von Paris nach Auschwitz: 80 Jahre nach der Judendeportation | DW | 16.07.2022

1942 wurden während der sogenannten Razzia vom "Vel d'Hiv" fast 13.000 Juden verhaftet und in den sicheren Tod geschickt. Ein Holocaust-Museum erinnert mit Zeichnung von Cabu an das schreckliche Ereignis.#Holocaust #Shoah #JeanCabut #RafleduVeldHiv #Paris #Vichy-Regime #CharlesdeGaulle #Cabu #CharlieHebdo
Von Paris nach Auschwitz: 80 Jahre nach der Judendeportation | DW | 16.07.2022

ariadne2022@diaspora-fr.org

Travail de mémoire courageux et salutaire pour la #Suisse, le #RapportBergier a déjà 20 ans

👉🏻 https://www.rts.ch/info/suisse/13120037-travail-de-memoire-courageux-et-salutaire-pour-la-suisse-le-rapport-bergier-a-deja-20-ans.html

Le rapport #Bergier constitue un travail d'historiens d'autant plus remarquable qu'il a été sollicité dans des circonstances très pénibles, à savoir au cours de l'affaire des fonds juifs en déshérence. À l'époque, plusieurs grosses banques suisses faisaient l'objets de plaintes collectives aux USA, lancées par des avocats de familles juives dont des parents avaient été victimes de Ia #Shoah et qui étaient dans l'incapacité de récupérer le contenu de comptes ouverts dans des banques suisses avant ou pendant les années 40, généralement par manque de pièces justificatives nécessaires. Or, nombre de celles-ci s'étaient simplement perdues pendant le chaos de Ia 2nde Guerre Mondiale. Il s'est alors avéré qu'outre le peu de velléité des dites banques à essayer de reprendre contact avec les détenteurs de ces comptes après le conflit, elles avaient aussi collaboré avec des institutions bancaires allemandes durant la période nazie. De plus, la banque nationale était aussi impliquée dans ces échanges financiers avec l'#Allemagne nazie. Déjà que les travaux des historiens des années 70 avaient commencé à montrer le côté sombre du rôle de Ia Suisse à cette période, notamment Ie refoulement de milliers de réfugiés juifs allemands, français, italiens et autrichiens, alors qu'elles savaient parfaitement le sort réservé à ces malheureux. Mais là, c'était le pompon! On touchait à l'un les symboles récents, et pourtant déjà bien ancré dans les mentalités, de la réussite économique du pays!

Et que vole alors en éclats le mythe du petit pays, vaillamment neutre, seul contre tous, qui a su tenir les puissances ennemies à distance, grâce aux bras noueux et à l'arbalète de #GuillaumeTell! À ce moment. Là, deux attitudes radicalement opposées ont émergé:

- l'une consistant à exiger, au nom du respect de la mémoire populaire et de ceux toujours vivants ayant vécu ces événements, qu'on ferme prudemment le couvercle sur ces indices et premiers éléments risquant de noircir l'historiographie hagiographique de la Suisse;

- l'autre, au contraire, consistant à ouvrir grand le couvercle et à plonger les bras jusqu'aux épaules dans les faits historiques cachés par es mythes nationalistes. C'est ce qui a motivé la décision de monter la commission Bergier, du nom de l'historien responsable de superviser les travaux dans les archives des banques privées et de la banque nationale.

Inutile de dire que les partisans de ces deux attitudes irréconciliables se sont bagarrés dans des polémiques monstres pendant toutes les années qu'ont duré les travaux (1997-2002) et qu'ils se regardent en chiens de faïences depuis la publication de ces travaux en 2002. Les opposants aux recherches de la commission n'ont d'ailleurs eu de casse de tenter de les discréditer, alors que ces travaux ont été presque unanimement jugés exemplaires, au sein de la communauté internationale des historiens. Ils font largement consensus.

Ces polémiques reflètent aussi une problématique assez ancienne en histoire et qui concerne Ia possibilité de reconstituer des faits historiques à partir de bribes plus ou moins nombreuses du passé. Au coeur de ce questionnement, on trouve aussi cette opposition entre mémoires historiques et faits historiques, qui semble d'ailleurs toujours préoccuper les historiens ou on tout cas, les historiens de l'histoire, en tant que discipline scientifique. C'est notamment l'objet du livre très dense de Richard J. Evans, in Defense of History, que je recommande vivement (https://www.goodreads.com/book/show/348350.In_Defense_of_History).

D'autres sources sur le sujet:

👉🏻 https://www.unige.ch/lejournal/analyse/printemps-2022/rapport-bergier-20ans

👉🏻 https://notrehistoire.ch/galleries/le-rapport-bergier

👉🏻 https://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_Bergier

#nazisme #finance #banque #secondeguerremondiale


Tags: #dandelíon

via dandelion* client (Source)

mikhailmuzakmen@pod.geraspora.de

#politik #geschichte #ukraine #geschichtsrevisionismus #faschismus #ns #unternehmen-barbarossa #pogrome #shoah #holocaust #heldenverehrung #denkmäler

Fundstück für diejenigen, die immer noch behaupten wollen, die Ukraine hätte kein Naziproblem: / Find for those who still want to claim that Ukraine does not have a Nazi problem:

Nazi collaborator monuments in Ukraine / Denkmäler für Nazi-Kollaborateure in der Ukraine

Seit 2014, als der Aufstand auf dem Maidan eine neue Regierung in der Ukraine hervorbrachte, hat das Land in rasantem Tempo Denkmäler für Nazi-Kollaborateure und Holocaust-Täter errichtet - fast jede Woche gab es eine neue Gedenktafel oder eine Straßenumbenennung. Aus diesem Grund stellt der Abschnitt über die Ukraine eine äußerst unvollständige Auflistung der mehreren hundert Denkmäler, Statuen und Straßen dar, die nach Nazi-Kollaborateuren in der Ukraine benannt wurden. L'viv und Ivano-Frankivsk - 1,5 Millionen Juden, ein Viertel aller im Holocaust ermordeten Juden, kamen aus der Ukraine. In den letzten sechs Jahren hat das Land die Verehrung der paramilitärischen Organisation Ukrainischer Nationalisten, die mit den Nazis kollaborierte und bei der Abschlachtung von Juden half, und der Ukrainischen Aufständischen Armee (UPA), die Tausende von Juden und 70 000 bis 100 000 Polen massakrierte, institutionalisiert.....
- Vollständig mit viel Bildmaterial: https://forward.com/news/462916/nazi-collaborator-monuments-in-ukraine/

bgakiel@diasp.org

Verabschiedung der INS Nitzachon

INS Nitzachon auf dem Weg in die Schleuse

Am 19. August 2021, verabschiedete das ,BgA Kiel‘ die vierte und letzte Korvette der Bauserie ,Sa’ar-6-Klasse‘. Die Korvette ,INS Nitzachon‘ stach am Morgen des 19. August von der Kieler Förde aus Richtung Haifa in See. Ende Juli wurde diese mit einer weiteren Korvette – der ,INS Atzmaut‘ – an die israelische Marine übergeben. ,Atzmaut‘ bedeutet übersetzt Unabhängigkeit und ,Nitzachon‘ ist das hebräische Wort für Sieg. Alle vier Korvetten verfügen über Tarnkappentechnik, Torpedos und Flugabwehrraketen. Sie sollen vor der Küste Israels die Förderplattformen des Tamar-Gasfeldes vor Raketenbeschuss der Hamas und des Islamischen Dschihad aus dem Gazastreifen sowie gegen Seezielflugkörper der Hisbollah aus dem Libanon schützen.

Der jüdische Staat kann nur mit Waffengewalt als ultima ratio seine eigene Existenz und seine Bürger vor Terror, Islamismus und Vernichtungsantisemitismus schützen. Dafür benötigt Israel moderne Verteidigungs- und Waffensysteme, wie beispielsweise den Anti-Terror-Schutzzaun, das Raketenabwehrsystem ,Iron Dome‘, Tarnkappen-Mehrzweckkampfflugzeuge, Kampfpanzer, U-Boote und Korvetten.

Diese Waffen garantieren in letzter Konsequenz, dass sich die Shoah nicht noch einmal wiederholen kann. Dem grenzenlosen Judenmorden der nationalsozialistischen deutschen Volksgemeinschaft haben schließlich nur Waffen Einhalt geboten und ihre bedingungslose Kapitulation wurde durch den Verteidigungskrieg der Alliierten errungen. Ein Pazifismus, der diesen humanistischen Aspekt von Militär und Krieg – gerade wegen eines adäquaten und notwendigen Waffenarsenals und dessen Einsatz – ablehnt, ist nichts anderes als menschenverachtende Kriegstreiberei mit erhabenen Mitteln. Ein Pazifismus, der die bewaffnete Selbstverteidigung Israels negiert, konterkariert den Widerstand des jüdischen Staates gegen Antisemitismus und gegen manifeste Vernichtungsversuche antisemitischer Terrorrackets und islamistischer Terrorregime.

Das ,Bündnis gegen Antisemitismus Kiel‘ sagt ahoy und wünscht eine gute Überfahrt und immer eine Handbreit Wasser unterm Kiel!

Am Israel Chai!
Gegen jeden Antisemitismus!
Waffen für Israel!
Und auf dass diese eines Tages nicht mehr notwendig sein müssen!

https://bgakiel.wordpress.com/2021/08/20/verabschiedung-der-ins-atzmaut/

#Antisemitismus #Antizionismus #Gaza #Hisbollah #Humanismus #Iran #Israel #Kiel #Korvette #Kritik #Libanon #Marine #Nationalsozialismus #Pazifismus #Shoah #Terror #Waffen #Zionismus