Le #Wifi, la #5G ou encore les #smartphones donnent lâimage dâun #monde sans fil. Pourtant, si nous connaissons #Internet tel quâil est aujourdâhui, câest grĂące Ă des cĂąbles sous-marins, qui canalisent prĂšs de 99 % du #trafic #mondial (les #satellites ne jouent quâun rĂŽle marginal).
Sans eux, il serait impossible dâĂ©changer des messages instantanĂ©s dâun bout Ă lâautre de la planĂšte, dâutiliser des #services de #streaming ou de #tĂ©lĂ©travailler comme ce fut le cas pour des millions dâemployĂ©s lors de la pandĂ©mie.
Bien que les cùbles sous-marins soient relativement méconnus, il en existe plus de 420 dans le monde en 2021, soit 1,3 million de kilomÚtres de cùbles de fibre optique traversant les #océans et connectant les #continents.
Dans cette vidĂ©o, « Les Echos » reviennent briĂšvement sur lâhistoire des premiers cĂąbles sous-marins au XIXe siĂšcle, Ă lâĂ©poque des tĂ©lĂ©graphes. Une #rĂ©volution qui permettait alors dâĂ©changer de brefs messages en quelques minutes des deux cĂŽtĂ©s de lâAtlantique, et le dĂ©but dâun monde oĂč tout sâaccĂ©lĂšre. Les avancĂ©es technologiques au cours des dĂ©cennies suivantes enclencheront lâessor du #tĂ©lĂ©phone puis dâ #Internet.
Aujourdâhui, une grande partie des cĂąbles sous-marins posĂ©s dans le monde sont fabriquĂ©s dans le nord de la #France, puis dĂ©ployĂ©s par des navires qui partent pour des missions de plusieurs semaines. Des cĂąbles toujours plus puissants et toujours plus longs, dont le record de 39.000 kilomĂštres est en passe dâĂȘtre battu dans les prochaines annĂ©es.
Avec lâomniprĂ©sence dâInternet dans notre quotidien, les cĂąbles sous-marins sont devenus un secteur stratĂ©gique que les #Ătats cherchent Ă sĂ©curiser, et dans lequel investissent dĂ©sormais les #Gafam en dĂ©ployant leurs propres infrastructures, et en tirant les dĂ©penses de R & D vers le haut pour parvenir Ă des cĂąbles toujours plus sophistiquĂ©s.
Pour dĂ©crypter ce sujet, Camille Morel, chercheuse en relations internationales Ă lâUniversitĂ© Jean Moulin Lyon III, et auteure dâune thĂšse sur les cĂąbles sous-marins, ainsi que Jean-Luc Vuillemin, directeur des #rĂ©seaux et des services internationaux chez #Orange, apportent leur Ă©clairage.
Enfin, « Les Echos » ont pu filmer la salle de supervision du rĂ©seau français. Un lieu confidentiel oĂč sont pilotĂ©s en temps rĂ©el les liens et les transmissions entre les rĂ©seaux de cĂąbles sous-marins, de fibres terrestres et de satellites. Bref, le centre nĂ©vralgique de lâInternet #français.