#entreprise

magdoz@diaspora.psyco.fr

#Castex, « Monsieur T2A », casseur de l’Hôpital

-- https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/040720/castex-monsieur-t2a-casseur-de-l-hopital
(voir le texte plus bas)

-- De la casse de l'hôpital public à la lutte contre la #pandémie
https://www.revolutionpermanente.fr/Tarification-a-l-acte-rentabilite-de-l-hopital-qui-est-Jean-Castex-le-ministre-du-Deconfinement

Un haut-fonctionnaire qui a largement sa part dans la destruction de notre système de santé, puisqu'impliqué dans la #Loi de 2005 introduisant des logiques de rentabilité au sein de l'hôpital public.

-- La rentabilité imposée à l'hôpital
https://www.lemonde.fr/societe/article/2006/02/22/la-rentabilite-imposee-a-l-hopital_743923_3224.html

Inspirée de modèles européens, la tarification à l'activité...

([Traduction] : Castex est un #exécutant et il s'agit des règles des #technocrates #UE. Le #Néolibéralisme.)

...............

Castex, « Monsieur T2A », casseur de l’Hôpital

https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/040720/castex-monsieur-t2a-casseur-de-l-hopital

Le monde de l’ #hôpital ne connait certes pas Jean Castex, mais il connait par contre très bien les effets de son passage au ministère de la #santé. Il y fut en effet le promoteur zélé d’une #réforme de la #tarification dite « #T2A », l’un des piliers de la transformation de l’ #Hôpital en #entreprise.

La Tarification à l’activité, la « T2A », a fait de l’Hôpital une « entreprise de production de #soins ». Avec elle, l’établissement ne reçoit plus un budget destiné à répondre à des besoins, mais est rémunéré d’après sa « production ». Et comme dans toute entreprise, celle-ci doit être suffisante et #rentable.

La conséquence est inéluctable. Les Hôpitaux sont incités financièrement à sélectionner les pathologies les mieux rémunérées et les patients n’entrainant pas de « surcoûts », comme par exemple les personnes âgées ayant de multiples pathologies. La « T2A » pousse à la fermeture des services de soins ou les maternités de proximité n’atteignant pas le « seuil de rentabilité ». Pour être rentable un séjour doit être court, mieux vaut donc renvoyer au plus vite (et parfois trop vite) le malade chez lui… quitte à le réadmettre quelques jours plus tard, en générant un nouvel acte à nouveau « rentable ».

Les missions de service public, la nécessité de disposer de lits disponibles pour faire face à des événements exceptionnel (épidémie) n’ont guère de place dans un tel système.

Monsieur T2A

Castex, en tant que Directeur de l’Hospitalisation et de l’Offre de Soins au ministère de la santé fut l’homme qui défendit et mit en place cette réforme. Il déclarait au Monde en 2006 : « ce système nécessite un gros travail de pédagogie. Il a le mérite, d’obliger tous les établissements à se regarder avec lucidité. »

L’abolition de la T2A, un financement fondé sur les besoins, est avec l’exigence de recrutements massifs pour l’hôpital l’une des revendications principales des personnels et médecins hospitaliers, qu’ils ont portée dans toutes leur lutte depuis un an.

Avec l’arrivée à #Matignon de J. Castex, flanqué, comme directeur de cabinet de Nicolas Revel, ancien directeur de l’ #Assurance #Maladie et défenseur de toutes les politiques d’ #austérité, les personnels hospitaliers savent à qui ils auront à faire. Au lendemain de la mascarade du #Ségur de la santé. Le « monde d’après », est bien le retour au « monde d’avant », avec les pires acteurs de celui ci.

Pour #Macron le « temps de héros » est bien passé. Pour les personnels hospitaliers et leurs soutiens, celui de la #lutte déterminée et coordonnée pour la défense de l’ #Hôpital #Public, pour l’accès aux #soins de tous et toutes est à l’ordre du jour.

#Vaccination #Rentabilité #Pfizer #Vaccin #Covid #Covid19 #Politique

michelcampillo@diaspora-fr.org

Un système #ERP est un logiciel qui contrôle, gère et intègre les fonctions et les processus métiers de l' #entreprise par le biais de modules complémentaires et interconnectés. De fait les entreprises utilisent un système de #gestion pour stimuler la communication entre les différents pôles, optimiser les #processus métiers et améliorer l'accès fiable à toutes les informations.
Qu'est-ce qu'un système ERP?

bodamcity@diaspora-fr.org

Pour être clair, dans toutes les agences françaises du groupe de 18000 personnes de ma boite, PERSONNE, ne fait
confiance au RH.
Cette situation a surtout accéléré avec la crise sanitaire qui a démontré à quel point le résultat financier
était à sauver bien plus que l' état psychologique des employés de l' entreprise.

Et courrier Cadres qui continue de nous faire croire à la fonction RH dans les entreprises...bon courage

http://courriercadres.com/entreprise/vie-au-travail/un-rh-sur-deux-ne-fait-pas-confiance-a-sa-direction-generale-18112021

#entreprise #travail #emploi #foutagedegueule #société #france

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

@whilelm@mstdn.fr
Un étudiant en #communication #numérique en #master vient de perdre son #contrat en alternance, la boite a fermé et a cassé son contrat.

Donc l'école lui dit d'arrêter les cours ou de payer ce que devait payer la boite à l'école !
Ce jeune d' #Argenteuil est désespéré, il n'a plus de société, bientôt il n'aura plus d'école, et il n'a personne pour l'aider.

Connaissez-vous une #entreprise ou une #association qui peut le prendre en #alternance ? C'est urgent pour le 4 novembre =/

#jechercheunjob

frenchhope@framasphere.org

Fanny Lederlin: «Faut-il maintenir le télétravail ?»

Comment éviter que le télétravail ne produisent de nouvelles inégalités sexuelles, générationnelles, internationales, etc. ? -, on aurait quand même pu espérer que le gouvernement lance une réflexion profonde avec l'ensemble des syndicats et partenaires sociaux. Au lieu de cela, il laisse les entreprises s'organiser au cas par cas. Ce faisant, il entérine le mouvement d'individualisation et même d'atomisation du travail qui est à l'œuvre depuis des décennies. Un mouvement qui a progressivement conduit à remplacer les négociations collectives par des négociations individuelles, et à privilégier, dans le rapport au travail, les considérations personnelles (bien-être, confort, épanouissement) sur les considérations sociales et collectives (accomplissement collectif, contribution aux besoins des autres, solidarité, justice sociale).

les études dont nous disposons montrent très clairement que le télétravail intensif aboutit à un isolement et à une sur-exploitation par eux-mêmes des travailleurs – qui travaillent plus longtemps, de façon plus intensive et surtout plus « tâcheronisée » et sans temps morts réparateurs -, isolement et sur-exploitation dont les conséquences psycho-sociales (multiplication des burn-out, déliaison sociale, etc.) pourraient s'avérer désastreuses.

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/fanny-lederlin-faut-il-maintenir-le-teletravail-20210831

#politique
#entreprise
#travail
#télétravail

cnt31@framasphere.org

#CNT en #Galicie : #grève historique au "Consorcio de Igualdade e Benestar" !

Le "consorcio de Igualde e benestar" est une entreprise publique, rattaché à la communauté autonome de Galice (en #Espagne). Elle compte 200 centres (crèches, centre sociaux pour personnes âgées ou dépendantes, centre d'hébergement pour femmes maltraités...) et 1700 salariéEs (à 90% des femmes).

  • Le patron fait travailler 95% des salariéEs avec des contrats temporaires précaires totalement illégaux depuis 13 ans . Avec la complicité des syndicats #CCOO et #UGT la communauté de Galice a lancé une "offre d’emploi public" sur concours de 1500 postes, pour se débarrasser de ces effectifs aux contrats illégaux, et ainsi se protéger.

La section CNT de l' #entreprise s'est rapidement développer pour devenir aujourd'hui le premier syndicat de l'entreprise. La section syndicale exige l'annulation de l'offre d’emploi public, et la régularisation de la situation par la titularisation de tout le personnel.

  • La CNT, malgré les manœuvre de la direction et l'hostilité des autres syndicats traîtres, a organisé plusieurs journées de grève très suivie. Un comité de grève a été mis en place. Une nouvelle journée de 24 h de grève est convoquée pour le 6 septembre.

Plus d'info en castillan : https://www.cnt.es/noticias/huelga-en-el-consorcio-galego/
Pour suivre l' #actu de cette lutte : https://cnt.gal/

Solidarité internationaliste avec les camarades !

#syndicalisme #syndicat #féminisme #lutteDesClasses #internationalisme #international #social #société #politique #économie #santéSocial #travail #galicia #España #Galiza #actualité #capitalisme

frenchhope@framasphere.org

Usbek & Rica - « Au travail, un temps-mort est un moment profondément vivant »

Effectivement, cette situation d’atomisation a aussi ses partisans. Certains cadres sont contents de profiter d’une négociation au cas par cas des salaires et des avantages, ils sont heureux d’accomplir leur tâche puis de retrouver leur vie de famille… Et puis, parce que la dimension collective avait déjà disparu des open spaces, la vie de bureau n’était pas plaisante, et le retour à la maison a été perçu comme un soulagement.

La question que ça soulève, dans le fond, c’est celle du confort. Les temps collectifs ne sont pas des temps confortables. Les accepter, c’est accepter d’être dérangé, de participer à des discussions critiques. Ces dernières peuvent être pénibles, dérangeantes ou ennuyeuses, parce qu’elles font naître une prise de conscience sur la situation de l’entreprise, des éventuels problèmes avec la hiérarchie. Alors parfois, on préfère manger devant son ordinateur et avancer.

Au-delà de la convivialité, il y a une dimension supplémentaire dans cette vie collective de bureau : la solidarité et les luttes. Pendant longtemps, l’usine, puis l’entreprise, ont été le lieu d’organisation de l’action sociale, des réflexions critiques et collectives sur les conditions de travail. C’est au sein de l’usine ou du bureau qu’on décidait de mener une grève, dans un élan collectif.

Signe des temps, la grève a reculé au profit des manifestations. Les Gilets Jaunes, c’était le samedi, preuve que l’entreprise a disparu de la crise sociale. Perdre ça, c’est perdre une dimension politique très importante, qui n’a pas que la lutte pour but, mais la formation de l’esprit citoyen. Quand on a une discussion critique avec des travailleurs, on forge sa réflexion citoyenne, et on participe à l’élaboration de la société. C’est l’un des modes d’agir qui permet d’avoir une prise sur le monde et d’être en relation avec son environnement.

https://usbeketrica.com/fr/article/au-travail-un-temps-mort-est-un-moment-profondement-vivant

#travail
#entreprise
#informel
#télétravail
#coopération
#communs
#atomisation
#management
#collectivisme
#confort
#solidarité
#lutte
#concurrence
#néolibéralisme

magdoz@diaspora.psyco.fr

LE FABULEUX DESTIN DE BERNARD #ARNAULT - TRIBUNE (+ une note sur #BHL)
https://ytprivate.com/watch?v=a1Y-1z-eqjA ou https://youtu.be/a1Y-1z-eqjA

Les grands #actionnaires se sont construits leur #fortune, en exploitant #hommes et #nature, depuis des siècles par l' #esclavagisme, le #colonialisme et d'autres "belles valeurs"...
BHL en est un exemple parmi d'autres. Lui qui se dit empreint d' #humanisme, est en fait un #FilsÀPapa. En effet, son père a construit sa fortune en déforestant l'Afrique pour du #bois précieux et en exploitant les #autochtones pour faire le boulot de #déforestation. (Faut pas rêver, ce n'est pas avec ses frêles #mains, que BHL, s'est fait sa #fortune... )

Une petite #vérité bien pesée, pour tous ceux qui croient que c'est leur force d' #entreprendre qui les a rendus #riches ?
Ben voyons...

« Si la #richesse était le résultat inévitable du dur #travail et de l’ #entreprise de projets, chaque #femme en #Afrique serait #millionnaire » (Georges Monbiot) / Photo : Finbarr O’Reilly

Quant à l' #homme le plus #riche de #France, #BERNARDARNAULT ?
17min, pour remettre à sa place, ce petit fils à papa, pas du tout #SelfMadeMan...
À ne pas manquer, une vidéo qui ne manque pas d' #ironie :
#économie #politique #ploutocratie

LE FABULEUX DESTIN DE BERNARD ARNAULT - TRIBUNE
legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

https://www.franceculture.fr/economie/solar-brother-et-ses-fours-briquets-ou-chargeurs-quand-le-soleil-est-la-il-faut-sen-servir

Solar Brother et ses #fours, #briquets ou #chargeurs : quand le soleil est là, il faut s’en servir !

Par #AnnabelleGrelier #Demainléco

Briquet solaire

Trois fois lauréate du #concoursLépine, la jeune pousse veut devenir la première marque de #foursolaire grand public en Europe. Si les performances de la #thermodynamique semblent avoir été oubliées des industriels, #SolarBrother parie sur son retour en force chez les artisans et les particuliers.

#GillesGallo, le fondateur de Solar Brother, a su faire preuve de patience et de détermination pour promouvoir sa passion pour l’ #énergiesolaire. Avant d’avoir lancé sa #startup, il dirigeait une entreprise de fabrication industrielle de four solaire qu’il a maintenu pendant douze ans. Mais faute de soutien et d’intérêt pour cette technologie il a dû déposer le bilan et cesser son activité.

Dans les années 2000, l’industrie et l’ #écologie n’intéressaient pas grand monde et trouver des financements était difficile. Il n’y en avait que pour internet et les applications. Avec la pandémie, on a enfin redécouvert le besoin de fabriquer en France et retrouver la fierté d’être autonome. - Gilles Gallo

Avec le sentiment qu’il n’avait pas pu aller au bout de son idée, le chef d’entreprise et son stagiaire ingénieur de l’époque, #GatienBrault, ont remonté une structure plus petite, en visant des produits du quotidien comme un #briquet et un #four. Des produits qui plaisent au concours Lépine qu’ils gagnent par trois fois. De levée de fonds en prêt de la BPI, Solar Brother décolle enfin.

Comment l'entreprise souhaite démocratiser l'énergie #solaire à concentration

Faire confiance au solaire
A 47 ans, Gilles Gallo est d’une génération où tous les enfants se sont amusés en colonie de vacances ou chez les scouts à allumer des feux de camps à l’aide des rayons du #soleil à travers une loupe. La France a même était leader mondial du solaire à concentration avec en 1983 l'inauguration de la première centrale électrique #Thémis dans les Pyrénées et ses 200 héliostats, miroirs géants orientés vers le soleil. Mais curieusement, depuis vingt ans, ce qui ne semblait plus à prouver est devenu presque source de moquerie, bon pour les professeurs Tournesol ou les petits inventeurs. Il faut pourtant retrouver confiance en l’énergie solaire comme source de chaleur, estime le fondateur de Solar Brother pour qui le principal frein à l’utilisation plus large des fours solaires est le doute.

Les gens n’y croient pas. Quand vous dites à quelqu’un que vous avez un #briquetsolaire il vous dit que l’on va mettre trop de temps à allumer quelque chose. Quand vous leur dites qu’avec un four solaire vous pouvez cuisiner ils vous répondent qu’il ne faut pas être pressé et que le soir on mange plus. Les gens doutent de l’énergie solaire alors que c’est l’énergie la plus puissante au monde !

Du pain, des grillades, des poulets, Solar Brother multiplient les démonstrations pour démontrer que par jour de beau temps il n’est vraiment pas compliqué ni long de cuisiner grâce à l’énergie solaire. Et des jours d’ensoleillement notre pays n’en manque pas, c’est en moyenne 300 jours par an dans le sud et 150 à 200 jours dans le nord.

Sans doute trop habitué à disposer d’énergie en appuyant sur un bouton, on en oublie qu’il y a des sources gratuites d’énergie à disposition et inépuisables dont on ne se sert pas. Alors quand le soleil est là, il faut s’en servir ! C’est le credo de Solar Brother qui vient d’installer un #foursolaire collectif capable de monter à 250 degrés en 100 minutes dans un restaurant au nord de Marseille. À Château-Gombert, le patron du "Présage" cuisine au solaire et l’adresse attire de plus en plus de clients et de curieux. Également équipé d’une parabole recouverte de miroirs dite Schaeffer, il possède plusieurs types de four solaire pour des cuissons différentes et ses recettes sont indexées sur la consommation d’énergie qu’elles nécessitent.

La règle des 3 C
La start-up installée dans l’incubateur #UrbanLab, dans le 18e arrondissement de Paris, commercialise sur son site des fours de différentes puissance allant de la cuisson douce à plus de 250 degrés et de différentes tailles, du four collectif au four pour enfants car il est indispensable pensent ses fondateurs de faire de la pédagogie pour réhabiliter cette magnifique énergie. Ils ont d’ailleurs mis les plans de leurs fours en open source sur leur site pour que tout le monde puisse y accéder gratuitement et le construire par soi-même ce qui permet d’en diviser par 4 ou 5 le prix.

Un four solaire ce n’est pas un gadget c’est une habitude à prendre. Il faut économiser les énergies fossiles quand on le peut. Sans oublier qu’un four solaire ça ne fait ni feu, ni flamme, ni fumée et on peut s’en servir partout dans un jardin, à la plage ou sur un balcon.

Et surtout, il ne consomme rien. Selon les lois de la thermodynamique, le four solaire marche avec la règle des 3 C, explique Gilles Gallo qui peut se targuer d’avoir aujourd’hui vingt ans d’expérience dans ce domaine.

Le premier C comme Concentration des rayons solaires grâce à des miroirs, puis Captation avec un corps noir ou de couleur foncée pour absorber les rayons infra rouge et le dernier C pour la conservation qui permet de concentrer la chaleur autour de l’aliment pour monter en température. Car ce n’est pas le four lui-même qui chauffe mais la marmite placée à l’intérieur ; le four que l’on peut plier et déplier en 5 minutes, reste, quant à lui toujours froid et propre.

Solar System s’inscrit dans une démarche low tech. La petite entreprise crée, développe et commercialise ses produits tout en confiant la fabrication à de multiples sous-traitants français. Du made in France avec des matériaux issus de plastique recyclé pour les fours, de carton recyclé pour les emballages et de toiles de parachute up cyclées pour les sacs de transport.

Devenir la première marque européenne
Si avec sa première entreprise Gilles Gallo n’était finalement pas dans la tendance de l’époque, il pourrait bien en être autrement avec Solar Brother, assure son associé Gatien Brault.

Depuis la crise sanitaire, les attitudes changent et les consciences se sont réveillées. On assiste à un véritable désir de retrouver des modes de consommation plus simples plus écologiques mais surtout les gens sont en recherche d’autonomie

Ce qui relevait d’une véritable innovation en 1759 lorsqu’Horace Benedict de Saussure, physicien suisse auteur d’une thèse sur la chaleur qui mettra au point quelques années plus tard le premier #capteursolaire, reste aujourd’hui un sujet de recherche pour les étudiants ingénieurs de Polytech Marseille. Il reste encore de nombreuses pistes d’expérimentations et d’améliorations à trouver dans les technologies solaires.

Aux entreprises de créer et de produire les meilleures applications du fruit de ces recherches pour des utilisateurs en demande de consommation responsable. Solar Brother est aujourd’hui la première marque de #four solaire grand public en France et sans concurrent en Europe, elle mène actuellement une levée de fonds auprès de business angels et de fonds éthiques pour s’internationaliser.

Ce n’est ni inventer le fil à couper le beurre ni une virée chez les Amishs que propose cette marque qui vient de déposer ses statuts d’ #entreprise à mission, juste pouvoir utiliser facilement ce que la nature nous donne gratuitement. Une idée lumineuse.

frenchhope@framasphere.org
legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

3 mn hebdomadaires pour comprendre l' #économie

J'adore #LaBulleéconomique de #MarieViennot

https://www.franceculture.fr/emissions/la-bulle-economique

Aides publiques aux entreprises : conditions peu claires, rares remboursements et demain ?
Réécouter Aides publiques aux entreprises : conditions peu claires, rares remboursements et demain ?

Quand une entreprise ferme ou licencie, se pose la question du remboursement des aides qu'elle a pu toucher au préalable. Un rapport parlementaire prône plus de clarté dans les contrats. Mais les pouvoirs publics peuvent-ils imposer leurs conditions aux entreprises ? Question de volonté politique.

Bridgestone a décidé de fermer son usine de Béthune après avoir touché des aides de l'Etat, la Région, l'agglomération. Seule l'agglo a lancé une procédure pour être remboursée, Bridgestone conteste, c'est entre les mains de la justice.

Nous sommes à Béthune, fin novembre, lors d’une journée d’action, devant l’usine qui fermera définitivement ses portes le 2 mai. Le délégué CGT qui accuse, n’est pas le seul à pointer les aides publiques dont a bénéficié la multinationale japonaise.

Même dans le camp des Républicains, un député de l'Aisne propose de durcir les lois pour que les aides nationales comme le Crédit Impot Recherche ou le Crédit Impot Compétitivité Emploi soit remboursable.

Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Un rapport parlementaire rendu la semaine dernière le dit ainsi.

Il est immoral que l’usine de Bridgestone ferme après avoir reçu un million 800 000 euros du #CICE, le Crédit Impot Compétitivité Emploi, et 620 000 euros d’aides régionales, mais aucune législation ne lui impose de rembourser ces aides. Rapport de la mission parlementaire sur la conditionnalité des aides publiques aux #entreprises.

#Bridgestone, et avant #Whirlpool, #Ford, #Goodyear, #Continental… toutes ces entreprises avaient bénéficié d’aides publiques avant d’être fermé. Immoral donc mais légal.

" En règle générale, les aides publiques ne sont ni conditionnées à l’interdiction de licencier, ni à l’obligation de rembourser des #aides en cas de licenciement explique la mission parlementaires sur la conditionnalité des aides publiques dans son rapport".

Quand la société a été liquidé, comme le fut il y a deux ans WN, le repreneur de Whirlpool, l'espoir de récupérer les fonds devient même nul.

Des aides non conditionnées à l'interdiction de licencier

L’un des rares cas où un remboursement d’aide publique est prévu dans la loi, c’est dans la loi Florange, depuis 2014, mais c’est limité à certaines aides et à deux ans. Et il y a deux conditions : que l’entreprise compte plus de 1000 salariés, et qu’elle n’ait pas accompli les efforts nécessaires pour trouver un repreneur.

Les députés de la mission qui a rendu ce rapport - essentiellement des députés En Marche proposent d’abaisser ce seuil à 500, mais cela n’empêcherait pas les contentieux juridiques autour de la notion d’effort nécessaire.

Pour Bridgestone, ni l’Etat, ni la Région n’ont demandé de remboursement, seule l’agglomération de #Béthune-Bruay poursuit ce combat.

On réclame le remboursement d’un million 250 000 euros. Aujourd’hui ils ont déposé un recours, c’est donc entre les mains de nos services juridiques. On va réclamer cette somme parce que c’est de l’argent public, le contrat n’a pas été respecté, on lachera pas l’affaire. Steve Bossard en charge du développement économique de l'agglomération de Béthune-Bruay rencontré lors du tournage d'un Grand Reportage de la rédaction sur Bridgestone.

" C'est entre les mains des juridictions administratives qui pourront statuer sur le bien fondé des prétentions des parties en présence " confirme Bridgestone.

Mais ces prétentions, ou conditions étaient-elles clairement définies ? Souvent non. La mission parlementaire propose que les contrats passés entre les pouvoirs publics, et les entreprises soient plus clairs. Bien, mais est-ce possible ?

Là encore #Béthune est un cas d'école. A quelques kilomètres de l'usine de Bridgestone, va ouvrir prochainement, à Douvrin, la première usine de batterie électrique de France. Un projet européen.

L’Etat met 690 millions d’euros, la Région 80 ; et l’agglomération de Béthune-Bruay 13 millions. Pourtant, elle n’a obtenu aucune garantie sur l' #emploi. Idem pour la Région, et l’Etat.

Quand on lit les documents de présentation de ce projet, on lit d'ailleurs : en 2023, 200 à 300 emplois, 2024, 350 à 500 #emplois, 2025, 600 à 1000 emplois, 2030, 1400 à 2000 emplois, puis à la ligne suivante " Il s'agit à ce stade d'estimations, le nombre d'employés dépendra de la #compétitivité réelle d'ACC et du niveau du marché automobile européen, impactant directement la demande en batterie et le volume de production ".

La seule condition, c'est de réaliser l' #investissement sur le territoire, " les emplois suivront forcément " m'a répondu Agnès #Pannier-Runacher lors d'une interview le 23 mars 2021, mais c'est une conséquence espérée, pas une condition préalable.

Si l'on exige des garantie rigides sur l'emploi, cela limite la capacité du chef d' #entreprise à licencier en cas de difficultés économiques et donc sa liberté d'entreprendre. Mais les obstacles à l'édiction de conditionnalités exigeantes pour les entreprises sont davantage politiques que juridiques. Anémone Cartier-Bresson, professeur de droit public auditionnée par la mission parlementaire

Collectivités locales, régions, Etats sont en concurrence pour attirer les investissements. Plus de conditionnalités, c'est clairement moins d'attractivité, trouver cet équilibre entre exigences et confiance est un choix politique.

Vers plus de conditions et de remboursements grâce à l'UE ?

A l’heure où la France, et l’Europe s’apprêtent à verser des milliards d’euros aux entreprises pour leur plan de relance, ces fonds seront-ils versés sans conditions ?

Non, rassure la juriste Anémone Cartier-Bresson, " car aucune #aidepublique n'est donnée sans condition. Il faut toujours énoncer un objectif". L'Union Européenne veille au grain, et si elle a accepté toutes les aides covid au nom de l'urgence économique, pour les plans de relance, elle ne déboursera l'argent (40 milliards d'euros pour la France) que si les projets financés respectent ses critères : dont la transition verte, numérique, et des créations d'emplois.

Les réformes et les investissements proposés s'attaquent à un ou plusieurs des défis décrits dans les recommandations par pays de l’État membre. 2)
Les réformes et investissements proposés contribuent aux transitions numériques ou vertes, aller au-delà des questions abordées dans les recommandations par pays. 3)
Les réformes et #investissements proposés contribuent à renforcer efficacement la potentiel de #croissance durable, création d'emplois et résilience économique et sociale, et atténuer l'impact économique et social de la crise tout en favorisant la cohésion et convergence.

Un contrôle sera mené a postériori, et si des irrégularités sont constatées, les Etats devront récupérer l'argent versé. S'ils ne le font pas, c'est la commission qui les poursuivra.

En théorie, c'est donc possible que le plan de relance européen oblige les Etats, dont la France, a améliorer leur suivi des milliards qu'ils distribuent aux entreprises.

En pratique, cela va nécessiter un couteux bataillon de fonctionnaires (ou consultants extérieurs) vérificateurs.

Nous donnerons nous les moyens de contrôler demain le bon usage des milliards versés aujourd'hui ? Excellente question à garder en tête, quand reviendra l'idée de réduire les #dépensespubliques, une fois la crise sanitaire passée.

#franceculture #france-culture #podcast #baladodiffusion #délocalisation #capitalisme #fondsdinvestissement #fondsdepension #bourse #actionnariat #crédit #dettepublique #investissement #banque #actionnaires #labulleeconomique #bulleéconomique #viennot

bastamedia@framasphere.org
neutre_xh18@framasphere.org

le #monde merveilleux du #travail vu selon #amazon

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1166565/amazon-licenciement-employe-systeme-automatique-productivite-livraison?fbclid=IwAR2LfTM8O1ojBWOJ2yqJvuiC4D6EAjjiRR0jBq6pPT2RPe5930CqBkGfbvQ

pour rappel : + de 500 000 personnes dans le monde sont employées par cette #entreprise qui conjugue vente sur #internet et #libéralisme-économique (voire #ultraliberalisme si on aime voir grand)

et cf #wikipedia : " #Bezos voulait que le nom de son entreprise commence par un A pour apparaître en tête d'un classement alphabétique. Il a commencé à regarder dans le dictionnaire et s'est arrêté sur Amazon (Amazone) parce que c'était un lieu « exotique et différent » et que le fleuve était considéré comme le plus grand du monde, destinée qu'il souhaitait à son entreprise. Depuis 2000, le logo d'Amazon fait figurer une flèche allant du A au Z formant un sourire qui symbolise la satisfaction du client et indique également que l'entreprise peut tout vendre, de A à Z"

P.S : c'est quel profil psychologique exactement ce client qui aujourd'hui sait parfaitement (parce qu'il y a pleins d'articles de presse, de docu.. sur le sujet) qu'acheter moins cher se paye toujours ?

#licenciement #entreprise #productivité #web #gafam