#liberté

fiel@diaspora-fr.org

#Bonne-Nuit a toutes et tous !

#Internet #vie-Privé #censure #autonomie " #Démocratie " #liberté #égalité ......

Dégooglisons Internet

C’est quoi le problème ?

Les géants du web ont une telle puissance qu’ils exercent une domination technique, économique, culturelle et politique sur nos sociétés.

Ces dominations posent de nombreux problèmes pour nos libertés :
- Capitalisme de surveillance
- Dérives démocratiques
- Fermeture sur une seule vision de société
- Centralisation des données et des attentions

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magdoz@diaspora.psyco.fr

Rassemblement pour Julian #Assange du 8 octobre à #Paris
https://www.lesmutins.org/rassemblement-pour-julian-assange

Stella Assange #FreeAssangeNOW
https://nitter.dark.fail/StellaMoris1/status/1565961037718986752#m
« I did this to give everyone an idea of what the #SurroundParliament human chain will look like on 8 October »

Procès Assange : où en est-on ?
Publié le 14.03.2022 | Mis à jour le 26.08.2022
https://www.amnesty.fr/liberte-d-expression/actualites/julian-assange-proces-ou-en-est-on

#Liberté #Presse #USA #UK #Torture #War #Crimes #WarCrimes #AmnestyInternational

fiel@diaspora-fr.org

Mahsa Amini • Une onde de choc secoue l’Iran

#Femmes, #vie, #liberté !

#Mahsa-Amini, 22 ans, iranienne, originaire de la ville de Saqqez au #Kurdistan #iranien, est morte des suites d’un traumatisme crânien, vendredi 16 septembre à #Téhéran, deux jours après son #interpellation par les forces de l’ordre à cause d’une mèche de cheveux qui dépassait de son foulard. L’onde de choc secoue l’Iran.”

C’est ainsi que débute l’article de celle, iranienne, cinéaste, devenue parisienne depuis un bon bout de temps déjà, qui signe ses articles de blog “moineau persan”.

Nous citons cet article de Sepideh Farsi que nous vous conseillons de lire, afin de n’avoir pas à revenir en copiés collés sur les circonstances de la mort de Mahsa Amini, jeune femme kurde, et l’enchaînement des mobilisations qu’elle a suscitée.

Cet assassinat aurait pu, comme beaucoup d’autres en Iran, et comme toutes les exécutions politiques qui se succèdent, rester un crime du régime de plus.

Mais le régime iranien a vite fait face à une #mobilisation de #femmes, de #jeunes, rejoints par celles et ceux qui subissent à la fois la crise économique et le joug du pouvoir religieux.

Partie du #Kurdistan iranien (Rojhelat), où depuis la #répression est féroce, des protestations multiformes ont gagné une bonne partie de l’ #Iran, et les vidéos qui en témoignent sont omniprésentes sur les réseaux sociaux, bravant les forces répressives du régime.

Le fait que Mahsa Amini soit originaire du Kurdistan et que les #Kurdes d’Iran aient conservé un fort esprit de résistance, qu’ont payé par pendaison de nombreux jeunes ces dix dernières années, n’est pas indifférent. Résister aux autorités qui voulaient inhumer le corps en toute discrétion fut l’acte fondateur de cette #révolte. Utiliser les réseaux de la diaspora pour le faire savoir, le diffuser et obtenir les premiers soutiens fit le reste.

Mais cela n’explique pas pourquoi tant de jeunes, de femmes, qui face au régime, sa répression, étaient passé.es dans une forme d’apathie et de soumission apparente, bravent aujourd’hui les forces hybrides de répression du régime, y compris en donnant leur vie.

Cet assassinat de Mahsa Amini survient dans un contexte où la société iranienne ne supporte plus, à la fois la #crise-économique et le renforcement #religieux et #obscurantiste du régime, depuis les dernières élections. La société civile iranienne se délite dans la recherche de subsistance pour les un.es, la recherche d’espaces clandestins de liberté pour d’autres, le désespoir face à l’avenir pour les plus jeunes. Cette société recèle pourtant, contrairement à d’autres régimes religieux, nombre de personnes, jeunes et moins jeunes, qui ont reçu une formation universitaire de haut niveau. Et ces couches sociales nombreuses et formées sont exclues du pouvoir politique, et des décisions qui concernent l’ensemble de la société, prises pour l’Iran par la caste religieuse, et dont tout un système répressif d’encadrement social assure l’application dans l’ordre.

C’est un de ces rouages répressif qui est mis en cause par cette révolte dont pour le moment on ne peut deviner l’issue.

Le pouvoir a fait une concession en annonçant une “enquête” sur le décès de Mahsa Amini, mais il s’est aussi empressé de l’élargir aux “circonstances ayant abouti aux troubles”, notamment au Kurdistan, et à Téhéran, lors des manifestations et après. De très nombreuses femmes sont particulièrement visées, et pour cela toutes les images sont analysées.

Le meilleur soutien pour le moment reste de populariser sur tous les réseaux sociaux cette mobilisation. Il faut s’attendre à devoir réagir à la répression et à soutenir des personnes arrêtées et emprisonnées.

Quelques remarques cependant à propos des réactions en Europe en particulier.

On sait que les Caroline Fourest, Retailleau and Co, et le pire des #extrêmes-droites racistes vont s’emparer de l’assassinat de Mahsa Amini pour développer leurs névroses #racistes et #islamophobes. C’est le cas dans d’autres pays européens où les #droites #xénophobes ont besoin de carburant.

On sait que les nostalgiques du régime sanguinaire qui précéda la République Islamique d’Iran vont se mettre aussi sur les rangs avec les premiers.

Les révoltes en Iran ne dénoncent pas l’Islam, mais un régime d’oppression religieuse, politique et sociale qui, par sa politique, a conduit le pays entier au bord de l’abîme économique. Et c’est vers ce même régime que se tournent aujourd’hui les Etats européens pour négocier des #énergies fossiles.

Ces droites et extrêmes droites, et le #capitalisme #financier n’ont donc aucun intérêt à une déstabilisation de l’Iran, et utiliseront davantage la question du “voile islamique” que celle du soutien aux mobilisations des femmes et des jeunes en Iran.

Les slogans “femmes là-bas, femmes ici contre le voile” qui surgissent déjà sont donc une supercherie qui n’apporterait aucun soutien réel aux Iraniennes, mais satisferait ici des politiques xénophobes.

Que les femmes soient au premier rang dans la lutte contre le régime est primordial, qu’elles entraînent avec elles les jeunes et de plus larges pans de la société iranienne sera essentiel. Et c’est ce mouvement d’émancipation social qui ramènera les religieux là où ils doivent être, dans leurs #mosquées.

Et visitez donc cette page

#MahsaAmini #extrèmeDroite #Intégrisme

bliter@diaspora-fr.org

La #liberté d'expression...seulement quand ça les arrange | #IdrissAberkane

Essai audio sur la place de la liberté d'expression dans notre #société: souvent mise de côté quand cela arrange le #récit #dominant, et au contraire brandie quant elle permet de s'acheter une image contestataire. Dans ce nouveau format je vous livre la #réflexion que m'a inspiré la récente #agression de l' #écrivain Salman Rushdie et surtout le #traitement #médiatique de cet #événement #tragique.

https://www.youtube.com/watch?v=kGorFoNJqBg
#salmanrushdie #libertédexpression #essai #politique

anne_har@diaspora.psyco.fr

#France_Culture #Liberté #Mode_de_Vie #
Pris ici je ne sais plus de qui, il est vraiment très compliqué de remonter le fil du flux pour retrouver quelque chose, je mets ça là, pour ceux qu'intéresse le témoignage qu'une "vie autrement" est possible ! Il faut quand même un certain courage ;)

Série « Vivre avec la #solitude »

Épisode 4/4 : S’échapper du monde

Jeudi 11 août 2022 (première diffusion le jeudi 9 avril 2020)

Préférer la compagnie des brebis.

Elles ont décidé de tout quitter : travail, famille, amis, pour aller vivre seule, dans la montagne ou la forêt, pour un temps, pour prendre le temps de penser, explorer qui elles sont, ce qu’elles veulent, si elles sont capables de vivre en dehors de ce qu’elles ne supportent plus : la frénésie, le cadre, les règles, les normes.

Elles expérimentent la solitude, en tirent des enseignements : la solitude totale, même recherchée, est impossible, elle rend disponible à soi, et donc à la rencontre de l’autre, qui finit toujours par arriver.

Jacqueline, 83 ans, a toujours vécu seule, dans la maison au bout du chemin, en lisière de la forêt, avec ses brebis. Elle dort dehors, en sortant son lit de la grange, pour regarder les étoiles. L’hiver, ses brebis lui tiennent chaud, à l’automne, un renard s’endort parfois sur ses genoux, quand il est repu de noisettes. Elle explique : "L'être humain est pire que les bêtes, il est méchant. Les bêtes, il n'y en a pas qui pensent faire mal. Si elles font du mal, c'est pour manger, alors que l'être humain fait du mal, même sans avoir à manger. - C'est pour ça que vous vous tenez à l'écart ? - Peut être, Oui, enfin, c'est l'être humain qui est comme ça."

Françoise Michel, 58 ans, ancienne salariée de la Sécu, vivait dans l’Oise, 3 heures de transports par jour, son travail d’accueil des usagers perd son sens avec la dématérialisation des rendez-vous, elle démissionne et part s’installer au contact de la nature dans une maison en pierres de la montagne bourbonnaise, au bout d’un chemin.

Elisa Michel-Auster, la fille de Françoise, est maçonne, vit seule dans une clairière, roulotte sans eau ni électricité. Vie rude, soirées froides mais sublimes, sous la voute céleste. Aucun confort et grand luxe du temps qu’elle décide d’employer comme elle veut. Elle sera rejointe dans 3 mois par un homme dont elle est tombée amoureuse il y a moins d’un an, elle appréhende de ne plus être seule.

Céline Minard, auteure du roman philosophique "Le grand jeu", se réfugie plusieurs mois par an dans une cabane d’estive dans les Pyrénées, sans eau ni électricité, pour écrire, au dessus du village où elle a grandi. Elle note : "Evidemment, on n'est jamais seul et [le personnage du livre Le grand jeu] part avec l'idée qu'une relation humaine est toujours prise entre la menace et la promesse. La promesse étant une forme de menace, c'est qu'on n'en sort jamais dans aucun type de relation. Elle décide de se retirer de la société et du commerce humain pour questionner justement cette part-là de la relation humaine."

Jean Hegland auteure du best-seller "Dans la forêt", a expérimenté la survie seule au fond d’un bois, sans d’autre possibilité de boire et manger que ce qu’elle trouvait.

Caroline Darroux, ethnologue sur le territoire d’Anost et directrice de la Maison du Patrimoine Oral de Bourgogne analyse : "Je me suis très vite rendue compte que finalement, parler des femmes marginales de la campagne, c'était précisément parler du lien avec la nature. Parler du choix de ne pas suivre le progrès. On va parler de la capacité à être autonome, de se chauffer, de se nourrir et même de vivre sans argent."

Un documentaire de Pauline Maucort, réalisé par Véronique Samouiloff

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/s-echapper-du-monde-6510399