#royaume-uni

bliter@diaspora-fr.org

#SORTIR de l' #UE : mode d'emploi - #DroitMaturge

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En pleine #campagne pour les #élections #européennes, le sujet du #frexit est évoqué par plusieurs #candidats.
Mais la #France a-t-elle le #droit de quitter l' #UnionEuropéenne ? à quelle condition ?

Ce sont les deux questions auxquelles je vous réponds dans cette nouvelle vidéo, en m'appuyant sur les #traités #européens et sur l'exemple du #Royaume-Uni.

00:00 Introduction
1:06 1. En #principe, tout le monde peut sortir
2:11 2. Un divorce par consentement mutuel
5:21 3. Éternelles nĂ©gociations
6:39 4. Une majorité trÚs qualifiée
7:30 5. Toute sortie est définitive

https://www.youtube.com/watch?v=bUypU0GJlyY
https://invidious.fdn.fr/watch?v=bUypU0GJlyY
#bardella #politique #actu #actualité #europe #macron #asselineau #glucksmann #zemmour #aubry #melenchon #marechal #news #vote #elections2024 #européennes2024 #brexit #vonderleyen #ursulavonderleyen #france #franceinsoumise

magdoz@diaspora.psyco.fr

« L’affaire #Assange au regard du droit : 14 ans de persĂ©cution judiciaire »
https://nitter.poast.org/ComiteAssange/status/1784870530538959079
Jeudi 16 mai 2024 Ă  19h30 – Salle Olympe de Gouges, #Paris 11e (mĂ©tro PĂšre Lachaise)

L’évĂ©nement aura lieu quelques jours avant l’audience dĂ©cisive du 20 mai Ă  Londres qui tranchera quant Ă  la possibilitĂ© d’un ultime appel du fondateur de #WikiLeaks au #Royaume-Uni pour empĂȘcher l’extradition vers les #États-Unis. Ce sera donc aussi un rassemblement de #soutien, l’extradition Ă©tant une menace rĂ©elle et imminente en cas de rĂ©ponse nĂ©gative de la Haute Cour britannique.

Les intervenants seront :
-- Christophe Marchand, avocat de Julian Assange depuis 2015, il le reprĂ©sente devant la Cour europĂ©enne des droits de l’homme ( #CEDH) ;
-- Deepa Driver, observatrice juridique (elle a suivi toutes les audiences d’extradition) et universitaire dans le domaine de la rĂ©glementation financiĂšre et de la responsabilitĂ© des entreprises et des États ;
-- William Bourdon, avocat pĂ©naliste spĂ©cialisĂ© dans le droit des #mĂ©dias et la dĂ©fense des lanceurs d’alerte ;
-- Éric Alt, magistrat et administrateur de l’association de #lutte contre la #corruption #Anticor.

La #conférence commencera à 19h30 mais les portes ouvriront dÚs 18h30, avec les stands des différents partenaires et une buvette.

#FreeAssange #UK #USA #Journalism

petitpain@diaspora.psyco.fr

Plaidoirie de Madame Monique Chemillier Gendreau ( #CIJ - 26/02/2024) 22' - #Palestine / #Israel

LA FORCE DU DROIT OU LE DROIT DE LA FORCE ?

« Sauvez les IsraĂ©liens contre eux-mĂȘmes ».

C’est la conclusion de la magistrale plaidoirie de la juriste Monique Chemillier-Gendreau devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) le 26 fĂ©vrier 2024. Une audience sur les consĂ©quences juridiques de l’occupation israĂ©lienne dans les territoires palestiniens depuis 1967, Ă  la demande de l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale des Nations Unies.

Toujours protĂ©gĂ©e par les États-unis, cette #occupation s’est toujours exercĂ©e en totale violation du droit international et au mĂ©pris des nombreuses rĂ©solutions des Nations Unies.

https://iv.nboeck.de/watch?v=UlXY2ibTRIw
https://www.youtube.com/watch?v=UlXY2ibTRIw

Éminente juriste (nĂ©e en1935 ) Monique #Chemillier-Gendreau dĂ©montre implacablement dans cette #plaidoirie la totale illĂ©galitĂ© de l’occupation des territoires palestiniens par IsraĂ«l soutenu par les États-Unis.

... d’un accord entre les parties, celui-ci devra ĂȘtre conclu sous les auspices des Nations Unies, garantes du respect du droit, et non sous le parrainage arbitraire d’États tiers manquant d’objectivitĂ©.

Il s’agit d’abord du jus ad bellum, ce droit qui rĂ©git l’usage de la force par les États. Il comporte la norme majeure d’interdiction de recourir Ă  la menace ou Ă  l’emploi de la force contre l’intĂ©gritĂ© territoriale ou l’indĂ©pendance politique de tout État [12].

https://aurdip.org/plaidoirie-magistrale-de-monique-chemillier-gendreau-a-la-cij/ /ou/ https://la-bas.org/la-bas-magazine/au-fil-de-la-bas/occupation-israelienne-la-plaidoirie-implacable-de-monique-chemillier-gendreau

Texte intĂ©gral de la plaidoirie de Madame Monique Chemillier-Gendreau, professeure Ă©mĂ©rite de droit public et de sciences politiques Ă  l’UniversitĂ© Paris Diderot, donnĂ©e le lundi 26 fĂ©vrier 2024 devant la Cour Internationale de #Justice au nom de l’Organisation de la coopĂ©ration islamique (voir bas de page) concernant les « ConsĂ©quences juridiques dĂ©coulant des politiques et pratiques d’IsraĂ«l dans le Territoire palestinien occupĂ©, y compris #JĂ©rusalem-Est » (source Ă  partir de la page 35 fr - Compte rendu de la CIJ)

Mme CHEMILLIER-GENDREAU : Merci, Monsieur le président.

  1. C’est au nom de l’Organisation de la coopĂ©ration islamique que j’ai l’honneur de me prĂ©senter devant vous ce matin. Et je reviendrai ici sur trois Ă©lĂ©ments de la situation sur laquelle vous aurez Ă  rendre votre avis.

LES NÉGOCIATIONS EN COURS COMME OBSTACLE SUPPOSÉ À LA COMPÉTENCE DE LA COUR

  1. Quelques-uns des États participant Ă  la prĂ©sente procĂ©dure ont demandĂ© Ă  votre juridiction de dĂ©cliner sa compĂ©tence. Ils estiment que l’avis demandĂ© perturberait des nĂ©gociations prĂ©tendument en cours entre les protagonistes, alors que ces nĂ©gociations seraient le seul chemin vers la #paix [1].

  2. Mais il faut prĂ©alablement Ă©tablir les faits. Les Ă©tablir dans toute leur vĂ©ritĂ© est une condition indispensable Ă  l’établissement de la justice. Y a-t-il des nĂ©gociations en cours entre IsraĂ«l et la Palestine ? La vĂ©ritĂ© sur cette question, c’est qu’il n’y en a plus. Il s’agit d’un mythe qui a Ă©tĂ© entretenu artificiellement longtemps, mais qui, Ă  la lumiĂšre des Ă©vĂ©nements, s’est effondrĂ© de l’aveu mĂȘme des intĂ©ressĂ©s.

  3. La Cour est-elle en mesure d’établir la vĂ©ritĂ© sur ce point ? Certains participants Ă  cette procĂ©dure ont soutenu que vous devriez dĂ©cliner votre compĂ©tence en raison d’une supposĂ©e difficultĂ© Ă  accĂ©der aux faits. Mais le dossier qui vous a Ă©tĂ© fourni par les services des Nations Unies eux-mĂȘmes comporte tous les Ă©lĂ©ments sur lesquels vous pouvez fonder l’avis qui vous est demandĂ©.

  4. Il est ainsi avĂ©rĂ© que les accords d’Oslo remontent Ă  1993 et 1995, que leurs objectifs devaient ĂȘtre atteints au plus tard en 1999, que cette Ă©chĂ©ance n’a pas Ă©tĂ© tenue, que par la suite des rĂ©unions ont eu lieu Ă  Charm el-Cheikh en 1999, Ă  Camp David en 2000, et sont restĂ©es infructueuses. À partir de lĂ , ni le redĂ©ploiement d’IsraĂ«l ni le renforcement de l’autonomie de l’AutoritĂ© palestinienne ne se sont concrĂ©tisĂ©s.

  5. L’horizon des accords d’Oslo Ă©tait liĂ© au respect des rĂ©solutions 242 et 338 du Conseil de sĂ©curitĂ© qui y sont explicitement mentionnĂ©es. Ce respect impliquait le retrait par IsraĂ«l du Territoire palestinien occupĂ© en 1967. L’article 18 de la convention de Vienne sur le droit des traitĂ©s dispose que les États parties Ă  un accord doivent s’abstenir d’actes qui priveraient ce traitĂ© de son objet et de son but. Or IsraĂ«l, en implantant Ă  marche forcĂ©e des colonies juives sur le territoire palestinien, a privĂ© les accords d’Oslo de leur objet et de leur but.

  6. Et les responsables politiques d’IsraĂ«l ont confirmĂ© la mort des nĂ©gociations en dĂ©nonçant les accords d’Oslo dĂšs les annĂ©es 2000, c’est-Ă -dire il y a plus de vingt ans. Ariel Sharon avait alors dĂ©clarĂ© au journal Haaretz : « On ne continue pas Oslo. Il n’y aura plus d’Oslo. Oslo, c’est fini. » [2]

Plus rĂ©cemment, le 12 dĂ©cembre 2023, le premier ministre Benjamin NĂ©tanyahou affirmait : « Je ne permettrai pas Ă  IsraĂ«l de rĂ©pĂ©ter l’erreur des accords d’Oslo. » [3]

  1. Votre Cour reconnaĂźtra que nous sommes ici devant un cas particuliĂšrement remarquable de manquement Ă  la bonne foi. IsraĂ«l, Membre des Nations Unies, est liĂ© par les rĂ©solutions de cette Organisation ainsi que par les engagements particuliers qu’il a pris. Au mĂ©pris de tout ce corpus, cet État s’approprie le territoire de la Palestine, expulse son peuple et lui refuse par tous les moyens le droit Ă  l’autodĂ©termination. Vous avez eu l’occasion de rappeler dans votre arrĂȘt de 2018 que, dĂšs lors que des États s’engagent dans une nĂ©gociation, « [i]ls sont alors tenus 
 de les mener de bonne foi » [4]. Or il apparaĂźt que, dĂšs son engagement dans les nĂ©gociations d’Oslo, IsraĂ«l a manquĂ© Ă  la bonne foi.

  2. Aussi n’y a-t-il aucun horizon de nĂ©gociation qu’il faudrait protĂ©ger, mais seulement une guerre en cours et le refus des autoritĂ©s israĂ©liennes d’ouvrir toute perspective politique fondĂ©e sur le droit international. VoilĂ  pourquoi l’argument selon lequel votre compĂ©tence pour rendre l’avis demandĂ© ferait obstacle Ă  une paix nĂ©gociĂ©e est un argument sans fondement.

DES VIOLATIONS MASSIVES DU DROIT INTERNATIONAL NE PEUVENT PAS ÊTRE UN OBJET DE NÉGOCIATIONS

  1. Je voudrais maintenant, et ce sera mon second point, rester encore un moment sur la question des nĂ©gociations pour faire Ă  ce propos une remarque de fond. Les Palestiniens ne recouvreront pas leurs droits lĂ©gitimes Ă  travers une nĂ©gociation bilatĂ©rale directe avec IsraĂ«l. Il y a Ă  cela deux Ă©cueils. Le premier tient Ă  l’inĂ©galitĂ© Ă©crasante entre les deux parties. La Palestine est sous la domination militaire d’IsraĂ«l et ses reprĂ©sentants sont dans une position de faiblesse structurelle. DĂšs lors, toute nĂ©gociation est biaisĂ©e et le traitĂ© qui en rĂ©sultera sera nĂ©cessairement un traitĂ© inĂ©gal.

  2. Le second Ă©cueil tient au fait que, dans les nĂ©gociations qui ont eu lieu jusqu’ici, IsraĂ«l a tentĂ© de faire admettre par les Palestiniens des entailles aux droits fondamentaux qu’ils dĂ©tiennent du droit international. La violation principale, source elle-mĂȘme des autres violations, consiste dans le refus persistant qu’oppose IsraĂ«l au droit du peuple palestinien Ă  disposer de lui-mĂȘme. À aucun moment depuis la fin du mandat britannique en 1947, les dirigeants d’IsraĂ«l n’ont sincĂšrement admis qu’un État palestinien pouvait coexister auprĂšs d’eux sur la terre de Palestine. Le premier ministre d’IsraĂ«l a confirmĂ© le 20 janvier dernier son opposition Ă  une souverainetĂ© palestinienne [5].

  3. Lorsque IsraĂ«l a feint de nĂ©gocier le droit des Palestiniens Ă  devenir un État, c’était pour n’en concĂ©der qu’une caricature : un pouvoir dĂ©militarisĂ©, enclavĂ©, Ă©clatĂ© sur un territoire morcelĂ©, avec un accĂšs rĂ©duit Ă  ses ressources naturelles. Et pourtant le droit des peuples Ă  disposer d’eux-mĂȘmes a la valeur d’une norme de jus cogens. Il n’est pas un droit constitutif qui ne pourrait naĂźtre que de sa reconnaissance par IsraĂ«l. Il est un droit dĂ©claratif inhĂ©rent Ă  la situation de peuple colonisĂ© des Palestiniens. Il existe dĂšs le moment oĂč ce peuple a dĂ©cidĂ© de le revendiquer. De ce fait, et dans toute sa plĂ©nitude, ce n’est pas un droit nĂ©gociable.

  4. IsraĂ«l a occupĂ© Ă  partir de 1967 le territoire palestinien suite Ă  une action militaire qui a Ă©tĂ© menĂ©e en violation de la rĂšgle centrale d’interdiction du recours Ă  la force. Il occupe donc un territoire sur lequel il n’a aucun droit. Il doit s’en retirer. Cela non plus n’est pas nĂ©gociable.

  5. En colonisant ce territoire, IsraĂ«l viole l’interdiction du transfert de la population de la puissance occupante dans le territoire occupĂ© [6]. Et le projet israĂ©lien est officiellement de persister dans cette illĂ©galitĂ©. De 700 000 qu’ils sont actuellement en Cisjordanie et Ă  JĂ©rusalem, les colons doivent dĂ©passer le million aussi rapidement que possible, annonçait le ministre Smotrich le 12 juillet 2023 [7]. IsraĂ«l a officialisĂ© cette violation en inscrivant dans sa loi fondamentale de 2018 le dĂ©veloppement des colonies juives comme une valeur de base de la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne. Pourtant, le droit international exige le dĂ©mantĂšlement de toutes ces colonies. Nous sommes lĂ  encore devant une obligation qui n’est pas nĂ©gociable.

  6. La sĂ©curitĂ© des Palestiniens est gravement menacĂ©e. C’est par milliers qu’ils meurent sous les bombes israĂ©liennes Ă  Gaza depuis le 7 octobre. Et en Cisjordanie, selon les sources israĂ©liennes, 367 Palestiniens ont Ă©tĂ© tuĂ©s depuis le 7 octobre, dont 94 enfants. Et 2 960 Palestiniens ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s. Les sources palestiniennes estiment que ces chiffres sont fortement sous-Ă©valuĂ©s [8].

  7. Les #colons implantĂ©s en #Cisjordanie et Ă  JĂ©rusalem-Est exercent librement leur violence contre les Palestiniens. Ils y sont encouragĂ©s et des armes leur sont distribuĂ©es par l’État d’IsraĂ«l lui-mĂȘme [9]. La dĂ©possession de leurs terres et la rĂ©pression dont sont l’objet les Palestiniens se sont ainsi intensifiĂ©es depuis quelques mois. Et se dĂ©veloppe une politique de discrimination constitutive d’ #apartheid. Toutes ces violations de droits fondamentaux doivent cesser. Une fois de plus, cela n’est pas nĂ©gociable.

  8. Pour rendre l’avis attendu, votre Cour aura Ă  se pencher sur la question de #JĂ©rusalem. Cette ville n’a pas Ă©tĂ© incluse dans le territoire destinĂ© Ă  IsraĂ«l par la rĂ©solution 181 de l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations Unies proposant un plan de partage de la Palestine. Lors de son admission aux Nations Unies en 1949, IsraĂ«l a solennellement acceptĂ© les principes de la Charte des Nations Unies et des rĂ©solutions votĂ©es par ses organes. Il y avait donc lĂ  reconnaissance du fait que JĂ©rusalem ne lui Ă©tait pas attribuĂ©e.

  9. Cependant, s’emparant de la ville par la force en 1948 pour la partie ouest et en 1967 pour la partie est, IsraĂ«l en a fait sa capitale rĂ©unifiĂ©e en 1980. Depuis, JĂ©rusalem-Est est soumise Ă  une israĂ©lisation forcĂ©e par une intense #colonisation. Celle-ci est considĂ©rĂ©e comme irrĂ©versible par les responsables israĂ©liens.

  10. Toutefois, JĂ©rusalem-Est n’a pas d’autre statut que celui d’ĂȘtre un territoire occupĂ© militairement par une puissance Ă©trangĂšre, comme l’ensemble du Territoire palestinien occupĂ© depuis 1967. IsraĂ«l doit s’en retirer au profit du peuple palestinien comme l’ont exigĂ© constamment les rĂ©solutions pertinentes du Conseil de sĂ©curitĂ© et de l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale [10]. Et les Lieux saints doivent ĂȘtre prĂ©servĂ©s et ouverts Ă  la libertĂ© de tous ceux qui souhaitent s’y rendre. Cela non plus n’est pas nĂ©gociable.

  11. Ignorant ces impĂ©ratifs du droit commun, IsraĂ«l voudrait lĂ©galiser les actions illicites que je viens de mentionner en les inscrivant dans un accord. Or ce qui apparaĂźt de l’analyse juridique de la situation, c’est que, sur la Palestine, IsraĂ«l n’a aucun droit. Il n’a que des devoirs. Et de leur respect dĂ©pend la prĂ©servation de l’ordre public international fondĂ© sur des normes communes et non dĂ©rogeables. La responsabilitĂ© de leur respect incombe aux #Nations-Unies, en charge du maintien de la paix. Elles ont Ă©tĂ© investies du dossier de la #dĂ©colonisation de la Palestine par l’échec du mandat confiĂ© au #Royaume-Uni. Elles sont la seule autoritĂ© Ă  mĂȘme de rĂ©soudre sur des bases conformes au droit la situation crĂ©Ă©e par cet Ă©chec depuis des dĂ©cennies. Et s’il faudra bien que la paix dĂ©coule d’un accord entre les parties, celui-ci devra ĂȘtre conclu sous les auspices des Nations Unies, garantes du respect du droit, et non sous le parrainage arbitraire d’États tiers manquant d’objectivitĂ©. 21. Ainsi la maniĂšre dont les choses seront menĂ©es Ă  partir des conclusions de votre avis devra permettre que l’accord par lequel les Palestiniens seront rĂ©tablis dans l’intĂ©gralitĂ© de leurs droits respecte les normes fondamentales jusqu’ici objet de tentatives de contournement. Et si ce n’était pas le cas, le futur traitĂ© de paix tomberait sous le coup de la convention de Vienne sur le droit des traitĂ©s qui dispose : « Est nul tout traitĂ© qui, au moment de sa conclusion, est en conflit avec une norme impĂ©rative du droit international gĂ©nĂ©ral. » [11]

LA QUESTION DU STATUT DE L’OCCUPATION PAR ISRAËL DU TERRITOIRE PALESTINIEN

  1. J’en viens maintenant, et c’est mon dernier point, Ă  la seconde question qui est posĂ©e Ă  votre Cour par l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations Unies. Vous ĂȘtes interrogĂ©s sur le statut juridique de l’occupation et sur les consĂ©quences juridiques qui en dĂ©coulent. Vous aurez ainsi Ă  examiner l’occupation par IsraĂ«l du territoire palestinien Ă  la lumiĂšre de tous les champs du droit international.

  2. Il s’agit d’abord du jus ad bellum, ce droit qui rĂ©git l’usage de la force par les États. Il comporte la norme majeure d’interdiction de recourir Ă  la menace ou Ă  l’emploi de la force contre l’intĂ©gritĂ© territoriale ou l’indĂ©pendance politique de tout État [12].

  3. Or c’est bien par l’usage de la force qu’IsraĂ«l a occupĂ© la Palestine en 1967, comme l’ont rappelĂ© sans relĂąche le Conseil de sĂ©curitĂ© et l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. Cet emploi de la force est dirigĂ© contre l’intĂ©gritĂ© territoriale et l’indĂ©pendance politique de la Palestine, aujourd’hui reconnue dans sa qualitĂ© d’État par les Nations Unies. L’occupation est donc illĂ©gale Ă  sa source mĂȘme.

  4. Cette illĂ©galitĂ© se manifeste aussi depuis 1967 par la maniĂšre dont a Ă©tĂ© conduite cette occupation. Elle enfreint en effet toutes les conditions posĂ©es par le droit de La Haye et de GenĂšve Ă  l’occupation militaire d’un territoire Ă©tranger. Ces conditions sont recensĂ©es par le Manuel du ComitĂ© international de la Croix-Rouge :

⎯ La puissance occupante ne peut pas modifier la structure et les caractĂ©ristiques intrinsĂšques du territoire occupĂ© sur lequel elle n’acquiert aucune souverainetĂ©. IsraĂ«l n’a cessĂ© de modifier Ă  son profit ces caractĂ©ristiques.

⎯ L’occupation est et doit rester une situation temporaire. IsraĂ«l occupe la Palestine depuis 66 ans et ses dirigeants affichent ouvertement leur intention de poursuivre indĂ©finiment cette occupation.

⎯ IsraĂ«l doit administrer le territoire dans l’intĂ©rĂȘt de la population locale et en tenant compte de ses besoins. Les besoins des Palestiniens sont cruellement mĂ©connus.

⎯ IsraĂ«l ne doit pas exercer son autoritĂ© pour servir ses propres intĂ©rĂȘts et ceux de sa propre population. Toutes les politiques et pratiques d’IsraĂ«l sont orientĂ©es au service des colons israĂ©liens et au mĂ©pris des droits et intĂ©rĂȘts des Palestiniens.

  1. Ainsi les conditions dans lesquelles IsraĂ«l a dĂ©veloppĂ© l’occupation du territoire palestinien, conditions dont toutes les preuves se trouvent dans les rapports des Nations Unies, vous amĂšneront Ă  conclure que cette occupation, par sa durĂ©e et les pratiques dĂ©ployĂ©es par l’occupant, est un prĂ©texte Ă  un projet d’annexion. Celui-ci, officialisĂ© pour ce qui est de JĂ©rusalem, est mis en Ɠuvre de facto pour la Cisjordanie. Quant Ă  Gaza, la guerre totale qui y est menĂ©e et les projets annoncĂ©s par le Gouvernement d’IsraĂ«l confirment la volontĂ© de cet État de garder la maĂźtrise de ce territoire.

  2. Il rĂ©sulte de ces constats, comme votre Cour ne manquera pas de le confirmer, que l’occupation par IsraĂ«l du territoire palestinien est frappĂ©e d’une triple illĂ©galitĂ©. Elle est illĂ©gale Ă  sa source pour ĂȘtre en infraction Ă  l’interdiction de l’emploi de la force. Elle est illĂ©gale par les moyens dĂ©ployĂ©s, lesquels sont constitutifs de violations systĂ©matiques du droit humanitaire et des droits de l’homme. Elle est illĂ©gale enfin par son objectif, celui-ci Ă©tant de procĂ©der Ă  l’annexion des territoires palestiniens, privant ainsi le peuple de Palestine de son droit fondamental Ă  disposer de lui-mĂȘme.

CONCLUSION

  1. Je donnerai quelques rĂ©flexions pour finir cette plaidoirie. La violence infondĂ©e et impunie qu’IsraĂ«l exerce sur les Palestiniens entraĂźne en rĂ©ponse une autre violence dans un cycle infernal, celui de la vengeance, qui est toujours Ă  l’avantage du plus fort. C’est l’enchaĂźnement meurtrier qui se dĂ©roule tragiquement sous nos yeux. Pour le rompre, il faut un tiers impartial affirmant avec autoritĂ© ce que doit ĂȘtre l’application de la norme commune. Il revient Ă  votre Cour, Ă  l’occasion de l’avis que vous allez rendre, de ramener l’ensemble de ce conflit sous la lumiĂšre du droit.

  2. Ce droit permet de dire quelles rĂšgles doivent ĂȘtre appliquĂ©es Ă  une situation critique, mais aussi quelles mesures peuvent ĂȘtre prises lorsque ces rĂšgles sont violĂ©es avec persistance. Je rappellerai ici que les conclusions de l’Organisation de la coopĂ©ration islamique demeurent inchangĂ©es par rapport Ă  celles de nos observations Ă©crites et je me permets d’y renvoyer. Je rappellerai seulement que l’organisation que je reprĂ©sente demande Ă  la Cour d’enjoindre Ă  IsraĂ«l de cesser toutes les violations qui ont Ă©tĂ© relevĂ©es ici et d’exiger des Nations Unies et de leurs États Membres qu’ils utilisent toute la gamme des mesures permettant de faire cesser la situation, ce y compris des sanctions contre l’État responsable.

  3. Et pour finir, je voudrais, Monsieur le prĂ©sident, Mesdames et Messieurs les juges, vous citer les propos du contre-amiral israĂ©lien Ami Ayalon, qui a dirigĂ© pendant plusieurs annĂ©es le service du renseignement intĂ©rieur israĂ©lien. Son chemin personnel l’a amenĂ© Ă  s’interroger sur la notion d’ennemi et Ă  mesurer l’impasse oĂč se trouve IsraĂ«l en ayant choisi la rĂ©pression violente pour accompagner son refus de la solution politique. Et il conclut une interview donnĂ©e il y a quelques semaines Ă  un quotidien français en disant : « La communautĂ© internationale devrait jouer un rĂŽle bĂ©nĂ©fique. Nous avons besoin que quelqu’un de l’extĂ©rieur nous Ă©claire sur nos erreurs. » [13]

Sauver les IsraĂ©liens contre eux-mĂȘmes, voilĂ  Ă  quoi la communautĂ© internationale contribuera Ă  travers l’avis consultatif que vous allez rendre. Je vous remercie de votre attention.

[1] Voir les observations Ă©crites des Fidji, p. 3-5 ; de la Hongrie, par. 2, 11-30, 39, 41 ; d’IsraĂ«l, p. 3-5 ; du Togo, par. 7-9 ; de la Zambie, p. 2

[2] Haaretz, 18 octobre 2000.

[3] Le Monde diplomatique, janvier 2024.

[4] Obligation de nĂ©gocier un accĂšs Ă  l’ocĂ©an Pacifique (Bolivie c. Chili), arrĂȘt, C.I.J. Recueil 2018 (II), p. 538, par. 86.

[5] Le Monde, 24 janvier 2024.

[6] QuatriÚme convention de GenÚve du 12 août 1949, art. 49, dernier alinéa.

[7] Magazine, 12 juillet 2023 (accessible à l’adresse suivante : https://tinyurl.com/26b24uz6).

[8] « Cisjordanie : l’autre guerre menĂ©e par IsraĂ«l », Le Monde, 31 janvier 2023.

[9] « Ben-Gvir annonce la distribution prochaine de 10 000 armes aux volontaires israéliens dans les villes frontaliÚres », Nouvelle Aube, https://www.yenisafak.com/fr/international/ben-gvir-annonce-la-distribution-prochaine-de-10-000-armes-aux-volontaires-israeliens-dans-les-villes-frontalieres-14005.

[10] Voir celles qui sont citĂ©es dans les observations Ă©crites de l’Organisation de la coopĂ©ration islamique, par. 357-404.

[11] Convention de Vienne sur le droit des traités du 23 mai 1969, art. 53.

[12] Charte, art. 2, par. 4.

[13] Le Monde, 25 janvier 2024.

L’Organisation de la coopĂ©ration islamique regroupe cinquante-sept États membres et elle
est la voix collective du monde islamique. Cette organisation intergouvernementale a été créée suite
Ă  l’incendie criminel en 1969 de la mosquĂ©e Al-Aqsa de JĂ©rusalem. C’est ainsi que la Charte de notre organisation mentionne parmi ses objectifs notre soutien au droit du peuple palestinien Ă  crĂ©er son État souverain, avec pour capitale Al-Qods Al-Charif.

magdoz@diaspora.psyco.fr

La rĂ©pression des militants Ă©cologistes, une « menace majeure pour la dĂ©mocratie », dĂ©nonce l’ #ONU
https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/02/28/la-repression-des-militants-ecologistes-une-menace-majeure-pour-la-democratie-denonce-l-onu_6218920_3244.html
(accÚs limité)
Le rapport : en français .pdf

Dans un rapport publiĂ© mercredi, #MichelForst, le rapporteur spĂ©cial des #NationsUnies sur les dĂ©fenseurs de l’ #environnement, s’inquiĂšte d’une « nette augmentation de la rĂ©pression et de la criminalisation » des actions pacifiques de #dĂ©sobĂ©issance civile en #Europe.

Le rapporteur spĂ©cial s’inquiĂšte de la « rĂ©ponse disproportionnĂ©e » de l’Etat Ă  ces #manifestations pacifiques et d’une « nette augmentation de la #rĂ©pression et de la criminalisation » de ces mouvements dans un nombre croissant de pays (France, #Allemagne, #Royaume-Uni, #Italie, #Espagne ou encore #Pologne).

Cette #criminalisation s’ancre d’abord dans le discours #politique et dans les rĂ©cits mĂ©diatiques oĂč les militants #Ă©cologistes sont de plus en plus souvent prĂ©sentĂ©s comme une « menace pour la #dĂ©mocratie ». En #France, le ministre de l’intĂ©rieur, GĂ©rard #Darmanin, avait qualifiĂ© d’« #Ă©coterrorisme » les heurts avec la #police lors des manifestations contre les #mĂ©gabassines Ă  #Sainte-Soline, fin 2022, dans les Deux-SĂšvres, avant d’engager la dissolution du mouvement des SoulĂšvements de la Terre, annulĂ©e ensuite par le Conseil d’Etat.

(En note, il est intĂ©ressant de rappeler ce que dit Camille Etienne sur la dĂ©sobĂ©issance civile et par ailleurs, ce que cache effectivement l'affaire des mĂ©gabassines, bien plus qu'une simple dĂ©cision qui favoriserait quelques agriculteurs dits conventionnels, beaucoup plus mĂȘme...)

dunoir@diaspora-fr.org

#Israel et ces #Complices #USA #Canada, #Italie, #Allemagne, l#Suisse, #Pays-Bas, #Australie, #Royaume-Uni, #Finlande, #France, #Japon, #Autriche #Roumanie #Colonialisme, #Guerre, #Famine #MediasDominants

La famine rĂšgne Ă  Gaza, 10 États occidentaux suspendent leur financement Ă  l’agence de l’ONU pour les rĂ©fugiĂ©s

10 pays dont la France, l’Allemagne et les USA, complices directs du gĂ©nocide en dĂ©finançant l’UNRWA

Le 26 janvier, la Cour Internationale de Justice, la plus haute juridiction internationale, a rendu une dĂ©cision historique. Elle a reconnu, par 16 juges sur 17, que l’accusation de gĂ©nocide Ă  l’encontre du peuple palestinien par l’État d’IsraĂ«l Ă©tait juridiquement fondĂ©e, crĂ©dible et nĂ©cessitait une mise en accusation et une enquĂȘte approfondie.

Les mĂ©dias occidentaux ont tout fait pour masquer l’importance de cette dĂ©cision et le risque de gĂ©nocide en cours. C’est la premiĂšre fois qu’un État du bloc occidental est mis en accusation pour des faits aussi graves au XXIe siĂšcle. Pourtant, IsraĂ«l et ses alliĂ©s ont dĂ©cidĂ© d’allumer un contre-feu, pour dĂ©tourner l’attention et accuser les palestiniens et l’ONU.

DĂšs le lendemain, un article paru dans le mĂ©dia Ă©tats-unien Axios accusait l’UNRWA, l’agence de l’ONU qui aide les palestiniens, d’ĂȘtre «complice du terrorisme». Cette «enquĂȘte» prĂ©tendait que des employĂ©s palestiniens de cette agence humanitaire auraient pu participer Ă  l’attaque du 7 octobre. Mais l’article ne se basait que sur les dĂ©clarations des services de l’armĂ©e israĂ©lienne. L’auteur de l’article a lui-mĂȘme des liens directs avec Tsahal.

L’UNRWA emploie 13.000 personnes et vient en aide quotidiennement Ă  plus de 2 millions de gazaouis. Sans elle, la population assiĂ©gĂ©e dans l’enclave palestinienne n’aurait quasiment aucun soutien de l’extĂ©rieur. L’accusation israĂ©lienne porte sur 12 employĂ©s, qui ont Ă©tĂ© immĂ©diatement licenciĂ©s sans attendre la contre-enquĂȘte menĂ©e en interne. Pour 12 employĂ©s suspectĂ©s sur 13.000, la plupart des États occidentaux dĂ©cident de suspendre leur financement Ă  l’UNRWA.

Les États-Unis, le Canada, l’Italie, l’Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas, l’Australie, le Royaume-Uni, la Finlande, la France, le Japon, l’Autriche ou encore la Roumanie ont annoncĂ© l’arrĂȘt de leur participation. ConcrĂštement, cela veut dire que mĂȘme quand IsraĂ«l est mise en cause par la plus haute cour internationale pour les plus graves crimes qui puissent exister, l’Occident continue de prendre fait et cause pour l’oppresseur et Ă  accuser l’opprimĂ©.

Quelques pays ont refusĂ© cette manipulation grotesque et annoncĂ© qu’ils continueraient Ă  financer l’UNRWA : l’Irlande, la NorvĂšge, la Turquie, le Luxembourg et l’Espagne. Que l’on se rende bien compte : l’écrasante majoritĂ© des pays occidentaux soutient matĂ©riellement les massacres commis par IsraĂ«l, en fournissant des armes, en soutenant diplomatiquement les attaques et en maintenant des Ă©changes Ă©conomiques avec l’État colonial. Et dans le mĂȘme temps, ces États coupent les vivres Ă  une population qui souffre de famine.

Un article bouleversant de la CNN raconte l’horreur absolue qui rĂšgne Ă  Gaza. Le reportage de cette chaĂźne amĂ©ricaine raconte le calvaire d’une mĂšre de famille qui explique que «le sommeil est tout ce qui peut distraire ses enfants de la faim qui leur ronge le ventre», qu’elle mendie de la nourriture dans «les rues boueuses du sud de Gaza», que les enfants essaient d’obtenir un maigre repas pas jour. Cet article raconte la maladie, les enfants aux visages jaunes, les vertiges, la diarrhĂ©e, l’eau sale consommĂ©e par les rĂ©fugiĂ©s.

«Lorsque les camions de secours arrivent dans la bande, les gens se grimpent les uns sur les autres pour rĂ©cupĂ©rer de l’aide. Les enfants vivant dans la rue, aprĂšs avoir Ă©tĂ© forcĂ©s de quitter leur foyer Ă  cause des bombardements israĂ©liens, pleurent et se battent pour du pain rassis» relate Ă©galement CNN, qui Ă©voque cet Ăąne tuĂ© pour le manger, les habitants morts sous les bombes en cherchant de l’eau, les gens sont obligĂ©s d’abattre des arbres pour obtenir du bois de chauffage, les mouches qui propagent des maladies
 Ce tableau cauchemardesque Ă©voque les pages les plus sombres de l’histoire humaine.

Le chef des secours d’urgence de l’ONU dĂ©clare que 400.000 gazaouis sont frappĂ©s par la famine. Les experts des droits de l’homme de l’ONU avertissent qu’«IsraĂ«l dĂ©truit le systĂšme alimentaire de Gaza et utilise la nourriture comme une arme contre le peuple palestinien».

«Nous ne pourrons pas gagner la guerre si nous ne dĂ©truisons pas l’UNRWA. Et cette destruction doit commencer immĂ©diatement» expliquait Noga Arbell, ancienne responsable du ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres devant le Parlement IsraĂ©lien au dĂ©but du mois de janvier.

La famine est une méthode de guerre consciente et délibérée pour détruire les gazaouis. En lançant des accusations infondées, en criminalisant les organismes humanitaires, Israël est en train de parvenir à ses fins. Avec le soutien de nos dirigeants.

magdoz@diaspora.psyco.fr

Soupçons sur l' #Unrwa : plusieurs pays et donateurs suspendent leurs aides à l'ONG ‱ FRANCE 24
https://yt.artemislena.eu/watch?v=vH85m7rN1IA

#États-Unis, #Canada, #Australie, #Royaume-Uni, #Italie, #Finlande, #Pays-Bas, et #Allemagne. Plusieurs pays ont annoncĂ© suspendre leur financement Ă  l'agence des Nations unies pour les rĂ©fugiĂ©s palestiniens (Unrwa) Ă  la suite d'allĂ©gations selon lesquelles son personnel aurait Ă©tĂ© impliquĂ© dans les attaques du Hamas contre IsraĂ«l du 7 octobre. Les prĂ©cisions de notre correspondant Ă  JĂ©rusalem, Ludovic de Foucaud.

Donc soupçons = coupable et donc sanction immĂ©diate. Sans enquĂȘte, sans jugement, sans preuve.
Mais je suppose que Israël n'avait aucune volonté de décrédibiliser l' #ONU aprÚs le jugement de la plus haute cour de justice au monde, la #CIJ, qui alerte sur la possibilité de #génocide à #Gaza...
Comme à chacune de ces actualités, c'est encore en #Occident, qu'est à chercher le plus infùme, le plus puant....

part_of_you@diaspora.psyco.fr

Si nous étions une vraie démocratie soutenant la souveraineté des peuples ! Si la #France n'était pas soumise à la #mafia Rothschild à qui l'Angleterre a promis la Palestine dans la Déclaration Balfour de 1917 :

La DĂ©claration #Balfour de #1917 est une lettre ouverte datĂ©e du 2 novembre 1917 et signĂ©e par Arthur Balfour, le secrĂ©taire d'État britannique aux Affaires Ă©trangĂšres (the Foreign Secretary). Elle est adressĂ©e Ă  Lord Lionel Walter #Rothschild (1868-1937), personnalitĂ© Ă©minente de la communautĂ© juive britannique et financier du mouvement sioniste, aux fins de retransmission.

Par cette lettre, le #Royaume-Uni se dĂ©clare en faveur de l'Ă©tablissement en #Palestine d'un projet national (prĂ©sentĂ© comme « un foyer national pour le peuple juif », traduction de « a national home to the Jewish people »). Cette dĂ©claration est considĂ©rĂ©e comme une des premiĂšres Ă©tapes dans la crĂ©ation de l'État d' #IsraĂ«l.
[...]

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9claration_Balfour_de_1917
#Histoire #sionisme
#Palestine #Israel #apartheid #Israël

bliter@diaspora-fr.org

La #raison #fondamentale des #guerres du #monde - #JustinCurieux

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Je vous invite à partir en #voyage à la #découverte d'une vérité expliquant les principales #tensions #actuelles dans le #monde ( #Ukraine et #Taïwan) ainsi que le comportement des #nations dans l' #histoire. Nous parlerons du #Royaume-Uni, des #USA, de la #Russie ainsi que de la #Chine.
Pour finir, je vous parlerai d'un #endroit #méconnu et pourtant d'une trÚs grande importance pour l' #avenir du #monde.

https://www.youtube.com/watch?v=OneM78_IDIw

part_of_you@diaspora.psyco.fr
magdoz@diaspora.psyco.fr

Le Royaume-uni confronté à une série de grÚves avant Noël
https://fr.euronews.com/2022/12/13/le-royaume-uni-confronte-a-une-serie-de-greves-avant-noel
#Royaume-Uni #Grande-Bretagne #Thatcher #Néolibéralisme #Brexit #GrÚve #Frexit #UE #EU

Un paquet de grĂšves arrive, dans plein de secteurs, chez les #Britanniques.
Ils sont oĂč les #frexiteurs, pour en parler ?
Le Brexit n'est pas la cause, mais il n'a rien arrangé non plus.

Rester dans l'UE est la solution ? Non. Mais la quitter ne changera plus rien non plus; trop tard : le #PĂ©trole ne coulera pas plus pour autant.
L' #Économie mondiale par L' #OCDE continue de dĂ©cider de tout... Et le #capitalisme est Ă  l’Ɠuvre, de toute façon.

En #Europe, on doit surtout éviter qu'une guerre localisée ne dégénÚre en #guerre générale... Et ça, c'est pas gagné... Rappelons que le RU est un grand acteur de l' #OTAN dans cette guerre, sorti de l'UE ou non...

#Politique #GrĂšve

fiel@diaspora-fr.org

👑 Tout le monde ne pleure pas les monarques

https://contre-attaque.net/2022/09/19/tout-le-monde-ne-pleure-pas-les-monarques/

#Angleterre #G-B #Europe, #Inégalités, #Médias-dominants

Une #propagande abrutissante s’est emparĂ©e du #Royaume-Uni et parasite le reste du monde depuis 10 jours. L’humanitĂ© entiĂšre est invitĂ©e Ă  pleurer une nonagĂ©naire anglaise dĂ©cĂ©dĂ©e paisiblement aprĂšs une vie de privilĂšges absolus.

Les chaĂźnes de tĂ©lĂ©, en Angleterre comme en #France et ailleurs, nous imposent en direct chaque jour des images du cercueil, des reportages sur la famille royale, des Ă©loges de la #reine. Jusqu’à la nausĂ©e. Comme s’il n’y avait pas de sujets vraiment importants.

En Angleterre, aucune contestation n’est permise. Les syndicats ( #collabos) ont suspendu leurs grĂšves pour «rendre hommage Ă  la reine». Les personnes qui protestent contre la #monarchie sont immĂ©diatement #arrĂȘtĂ©es par la #police. La communion doit ĂȘtre totale derriĂšre les #monarques.

**Heureusement, de nombreuses initiatives dans tout le Royaume-Uni prouvent que tout le monde ne pleure pas la reine. Les supporters du #CelticdeGlasgow ont invitĂ© ceux qui dĂ©testent la famille #royale Ă  taper dans leurs mains. Des lettre gĂ©antes contre le roi sont apparues en Irlande du Nord. ( #Irlandedunord #Irlande) Des #banderoles et des #graffitis apparaissent dans plusieurs villes. L’anagramme #FTQ, « #FucktheQueen », se rĂ©pand. C’est de l’auteur anglais #Shakespeare que nous vient la cĂ©lĂšbre tirade : «Si nous vivons, nous vivons pour marcher sur la tĂȘte des #rois».

Quelques photos d’expression rĂ©centes Outre-Manche, en ce jour de funĂ©railles officielles. *(dĂ©solĂ© je n’ai pas le lien, si de votre cotĂ© internet marche mieux, je vous en prie 
)

aureliabrunet@libranet.de

[VOYAGE] Mon road-trip en Ecosse

J'ai été absence sur le réseau depuis quelques semaines, et pour cause...
Je reviens d'un road-trip en Ecosse.
Deux semaines exceptionnelles Ă  traverser le Fife en train, en bus et Ă  pied.

Je ne pensais pas en partant voir et faire autant de choses dans mon voyage.
Marcher, grimper des collines, visiter...
Et le pire, c'est que j'ai aimé ça !

J'hésite encore sur la façon de retranscrire ce que j'ai vécu. Un blog, des posts avec photos...

En attendant, voici le premier pas de mon voyage, qui débute dans une gare bien connue de notre hexagone.

C'est moi oĂč les halls de gare sont monumentaux avec leur poutrelles en acier ?!

#voyage #road trip #Roadtrip #train #Ecosse #ecosse #travel #ontheroadagain #bus #randonnée #Royaume-Uni #gare #vacances

fiel@diaspora-fr.org

image : 1675 LA REVOLTE DES BONNETS ROUGE : LA MISSION « CIVILISATRICE » DE LA FRANCE EN BRETAGNE !

Histoire populaire de l'impĂŽt

#Arte

Parie 1
Du Moyen Âge aux rĂ©voltes populaires qui agitent aujourd’hui la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, une passionnante histoire comparĂ©e de l’impĂŽt, reflet des transformations de l’État et de la relation des citoyens Ă  ceux qui les gouvernent.

AprĂšs plusieurs siĂšcles de #soulĂšvements populaires rĂ©guliers contre les #taxes royales, la #RĂ©volution française consacre le principe de l’égalitĂ© devant l’impĂŽt et transfĂšre le pouvoir fiscal Ă  une chambre Ă©lue. Au XIXe siĂšcle, les nations europĂ©ennes empruntent massivement pour financer la rĂ©volution industrielle. Mais comment rembourser la dette ? À cĂŽtĂ© des taxes sur la #propriĂ©tĂ© et sur la #consommation qui Ă©touffent #ouvriers et #paysans, le #Royaume-Uni adopte l’impĂŽt sur le revenu en 1848. L’Allemagne suit vingt ans plus tard, la France, en 1914. Ces derniĂšres entĂ©rinent sa progressivitĂ© – que les plus fortunĂ©s s’empressent de contourner en transfĂ©rant leurs #capitaux en #Suisse – au lendemain de la Grande Guerre, tandis que la "hache de Geddes" (du nom du ministre conservateur Eric Geddes) s’abat sur les dĂ©penses publiques britanniques. AprĂšs l’horreur de la Seconde Guerre mondiale, l’État-providence s’impose : #France, #Allemagne et #Royaume-Uni se dotent de systĂšmes de #protection-sociale. La crĂ©ation du marchĂ© Ă©conomique europĂ©en entraĂźne la gĂ©nĂ©ralisation progressive de la #TVA, initialement française. En 1982, sous #Mitterrand, l’instauration de l’impĂŽt sur les grandes fortunes relance l’ #Ă©vasion-fiscale. Partout ailleurs, le tournant n#Ă©olibĂ©ral se prĂ©pare


Consentement et Ă©vitement
"Gilets jaunes", partisans du #Brexit, perdants de la rĂ©unification : avec pour point de dĂ©part ces colĂšres qui traduisent, souvent sur fond de contestation de l’impĂŽt, la #crise de nos #dĂ©mocraties, ce documentaire de Xavier Villetard (AndrĂ© Malraux, l’épreuve du pouvoir), coĂ©crit avec l’historien GĂ©rard Noiriel, remonte le cours des #luttes qui ont opposĂ©, depuis le Moyen Âge, les #peuples français, allemand et britannique Ă  leurs #gouvernants en matiĂšre fiscale. Entre privilĂšge des puissants et ambitions redistributives, entre consentement et Ă©vitement, ces deux chapitres mĂȘlent archives et Ă©clairages (d’anciens ministres, comme George Osborne, Éric Woerth ou Wolfgang SchĂ€uble, de dĂ©putĂ©s, d’inspecteurs des finances, d’économistes
) pour dĂ©crypter la tumultueuse histoire d’un outil qui est le miroir des mĂ©tamorphoses de l’État et de la sociĂ©tĂ©.

Parie 2 : https://www.arte.tv/fr/videos/099709-002-A/histoire-populaire-des-impots-2-2/
Du Moyen Âge aux #rĂ©voltes #populaires qui agitent aujourd’hui la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, une passionnante #histoire comparĂ©e de l’ #impĂŽt. ArrivĂ©e au pouvoir en 1979, Margaret #Thatcher applique les thĂ©ories Ă©conomiques de #Hayek : #privatisations, retour Ă  l’ #État minimum", baisse des impĂŽts sur les revenus les plus Ă©levĂ©s et les entreprises.

Si les #mineurs en #grĂšve Ă©chouent Ă  la faire plier, c’est sur la " #poll-tax", une taxe d’habitation identique pour tous, que la Dame de fer finira par trĂ©bucher. Dans l’Allemagne rĂ©unifiĂ©e, les citoyens de l’Est, soumis Ă  la fois Ă  l’impĂŽt et aux consĂ©quences du dĂ©mantĂšlement de leur systĂšme social, souffrent du passage Ă  l’économie de marchĂ©. Dans une France
elle aussi submergĂ©e par la vague #nĂ©olibĂ©rale et le creusement des #inĂ©galitĂ©s, la #CSG (contribution sociale gĂ©nĂ©ralisĂ©e), vouĂ©e Ă  financer la #SĂ©curitĂ©-sociale, entaille le principe de la progressivitĂ©. La construction europĂ©enne, avec la libre circulation des capitaux et la monnaie unique, met en concurrence les systĂšmes fiscaux nationaux. C’est le boom des niches – et de l’optimisation – fiscales. Victimes des #dĂ©localisations, puis des #politiques d’ #austĂ©ritĂ© nĂ©es de la crise de 2008, de nombreux #EuropĂ©ens basculent dans la #prĂ©caritĂ© et, pour certains, dans le #populisme.

my_pal_jm@diasp.org

Bureau de #Zelensky : Boris #Johnson sommĂ© d'arrĂȘter les nĂ©gociations avec la Russie

Офос Đ—Đ”Đ»Đ”ĐœŃĐșĐŸĐłĐŸ: прДĐșратоть ĐżĐ”Ń€Đ”ĐłĐŸĐČĐŸŃ€Ń‹ с Đ ĐŸŃŃĐžĐ”Đč проĐșĐ°Đ·Đ°Đ» Đ‘ĐŸŃ€ĐžŃ Đ”Đ¶ĐŸĐœŃĐŸĐœ

Le bureau du prĂ©sident de l' #Ukraine a annoncĂ© que les nĂ©gociations entre #Kiev et #Moscou s'Ă©taient arrĂȘtĂ©es en raison des pressions exercĂ©es par le Premier ministre britannique Boris Johnson lors de sa visite inopinĂ©e Ă  Kiev le 9 avril.

Cela a été raconté par la publication "Ukrainian Truth". Selon le rapport, Johnson est arrivé à Kiev pour une visite surprise, apparemment pour "exprimer sa solidarité" et annoncer une aide financiÚre et militaire à l'Ukraine "dans sa lutte contre l'agression russe".

« Lors d'une rencontre avec Zelensky, le Premier ministre britannique lui a demandĂ© de ne pas poursuivre les nĂ©gociations qui se dĂ©roulaient en Turquie, insistant sur le fait que « Poutine doit ĂȘtre vaincu », Ă©crit le journal ukrainien.

Zelensky "a pris sous le bonnet"

La position publique de Zelenskiy sur les négociations avec la Russie a radicalement changé aprÚs cette visite. Quelques jours seulement avant la rencontre avec Johnson, le président ukrainien a déclaré qu'il n'y avait pas d'alternative aux négociations avec la Russie et qu'il fallait les poursuivre.

Il est possible que le changement d'humeur de Zelensky ait également été influencé par un soutien accru des pays de l'OTAN via la fourniture d'armes.

Rappelons que vendredi dernier, le 6 mai, il a déclaré que les négociations avec la Russie ne reprendraient qu'aprÚs que les troupes russes aient complÚtement quitté l'Ukraine et "renvoyé" dans le pays tous les Ukrainiens évacués vers la Russie.

"Guerre par procuration"
Plusieurs groupes anti-guerre en Occident, y compris au #Royaume-Uni, ont immédiatement déclaré qu'une « guerre par procuration » se déroulait en #Europe.

Ainsi, le 7 mai, la campagne britannique Stop the War a organisé une action "Journée internationale d'action pour la paix en Ukraine", exigeant la reprise immédiate des négociations entre les parties en conflit.

L' organisatrice de la campagne Lindsey #Herman a déclaré que "le gouvernement britannique est devenu un obstacle à la paix en Ukraine, encourageant la poursuite de la guerre avec d'énormes livraisons d'armes et une rhétorique incendiaire".

Selon elle, le conflit en Ukraine "se transforme en une guerre par procuration entre la Russie et l' #OTAN".

Une position similaire a Ă©tĂ© prise par le groupe anti-guerre #CODEPINK aux États-Unis, qui a remis en question le financement par l'administration #Biden des forces armĂ©es ukrainiennes et le manque d'initiatives de paix, qualifiant la guerre en Ukraine de "guerre par procuration de l'OTAN contre la Russie".

L'exactitude des conclusions des personnalitĂ©s publiques a Ă©tĂ© confirmĂ©e par une dĂ©claration conjointe des États-Unis et de leurs alliĂ©s de l'OTAN, faite Ă  la suite de la rĂ©union des pays du #G7. Il dĂ©clare qu'ils (le G7) "ne laisseront jamais la Russie gagner une guerre contre l'Ukraine".
PrĂȘt Ă  dĂ©penser

La déclaration finale à la fin de la réunion du G7 indiquait que 24 milliards de dollars avaient déjà été fournis à l'Ukraine par la communauté internationale.

Le Royaume-Uni a promis 1,6 milliard de dollars d'aides nouvelles, portant son "coût" total à plus de 3 milliards de dollars.
Les États-Unis ont fourni pour 4 milliards de dollars d'armes Ă  l'Ukraine, tandis que l'administration Biden demande au CongrĂšs amĂ©ricain 33 milliards de dollars supplĂ©mentaires d'aide Ă  l'Ukraine, dont 20 milliards de dollars iront Ă  l'armement et Ă  l'assistance militaire.

En #Chine, soit dit en passant, ils estiment qu'au lieu d'encourager les deux parties Ă  surmonter les difficultĂ©s et Ă  poursuivre les nĂ©gociations pour parvenir Ă  des « rĂ©sultats pacifiques », les États-Unis et leurs alliĂ©s « attisent les flammes des conflits rĂ©gionaux et pĂȘchent en eaux troubles », au risque de la vie de millions de personnes au nom de leurs intĂ©rĂȘts Ă©troits.

https://www.pravda.ru/world/1707747-peregovory_s_rossiei/

#guerre #ukraine #russie
#politique #société #dictature #fascisme #censure #manipulation #démocratie #oligarchie #questionner #comprendre #agir #revolution #MondeDAprÚs #résistance #complot #complotisme #capitalisme #escroquerie #corruption #terrorisme #exclus

bliter@diaspora-fr.org

#Maxximum #Spéciale: #Trance, les #origines (1988/1991)

https://www.youtube.com/watch?v=RfxLQra_Lpc

En 1988, au #Royaume-Uni, un #nouveau courant de #musique #Ă©lectronique Ă©merge de la #scĂšne #dance, l' #acid #house. Initialement apparu Ă  #Chicago (États-Unis) au dĂ©but des annĂ©es 1980, l' #Acid-House se propage rapidement dans le monde de la nuit britannique et provoque l'explosion des #rave #parties dans le #pays.
Au cours des étés 1988 et 1989, l'acid house déclenche le Second Summer of Love, un véritable phénomÚne #culturel en Grande-Bretagne d'une ampleur qui n'avait pas été vue depuis la vague #punk.
Certains morceaux issus de ce mouvement sont rétrospectivement rapprochés de la trance, notamment certains titres composés par le groupe anglais #KLF et que le groupe labellisa justement « #Pure-Trance ».

Deux titres sortis en 1990 sont considérés comme les premiers véritables morceaux de trance et se disputent donc la paternité du genre : Age of Love du groupe éponyme italo-belge, qui a servi de base pour la scÚne trance allemande des années 1990, et We Came In Peace de Dance 2 Trance.

Age of Love est considéré comme l'un des premiers #groupes de musique trance.
Il est composĂ© de Bruno Sanchioni (BBE) et de Giuseppe Cherchia, plus connu sous le nom de scĂšne Pino d'AngiĂČ (amis et collaborateur d'Emmanuel Top sous le nom de scĂšne Brainwave au tout dĂ©but des annĂ©es 1990 lors de l'apparition de la house, de la techno et de la trance en Europe) au Diki Studio (Diki Records) Ă  Mouscron en Belgique.

Dance 2 Trance est un duo allemand de trance, composĂ© de Rolf Ellmer aka Jam El Mar et Dag Lerner. Le groupe est notamment connu pour ĂȘtre l'une des premiĂšres formations de musique trance.
...sources: wikipedia
...Effets Visuels: Andy - Visuales

#music #techno

vna_info@framasphere.org

Covid : la situation en Birmanie est «désespérée», avertit le Royaume-Uni à l'ONU

Le Royaume-Uni a averti jeudi le Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU que la moitiĂ© de la population birmane, soit environ 27 millions de personnes, pourrait ĂȘtre infectĂ©e par le Covid-19 dans les deux prochaines semaines.

Le pays avait appelĂ© Ă  une rĂ©union en rĂ©ponse Ă  ce qu’il a qualifiĂ© de situation «dĂ©sespĂ©rĂ©e» en Birmanie, oĂč l’armĂ©e a menĂ© un coup d’État en fĂ©vrier.

Le Royaume-Uni a pressĂ© le Conseil de s’assurer que la rĂ©solution 2565, qui exige des cessez-le-feu dans les zones de conflit pour permettre la livraison de vaccins contre le coronavirus, soit respectĂ©e en Birmanie. «Il est vital que nous voyions comment (l’)appliquer», a plaidĂ© l’ambassadrice britannique Barbara Woodward. La Birmanie est dans la tourmente depuis que la junte a pris le pouvoir, de nombreux hĂŽpitaux n’étant pas Ă©quipĂ©s pour faire face Ă  l’afflux de cas, aprĂšs que beaucoup de membres du personnel mĂ©dical ont quittĂ© leur poste pour protester contre le coup d’État.

L’ONU estime que seulement 40% des Ă©tablissements de soins en Birmanie sont encore fonctionnels. Elle estime Ă©galement que la junte a menĂ© au moins 260 attaques contre du personnel mĂ©dical et des Ă©tablissements, dĂ©tenant au moins 67 responsables mĂ©dicaux. «Alors que la nouvelle vague de Covid-19 se rĂ©pand comme une traĂźnĂ©e de poudre Ă  travers le pays, il est malheureux que davantage de vies soient perdues au moment oĂč l’armĂ©e birmane utilise le Covid-19 comme arme contre la population», a dĂ©clarĂ© la porte-parole du gouvernement d’union nationale Susanna Hla Hla Soe.

Selon les mĂ©dias d’État birmans cette semaine, les autoritĂ©s de la junte ont demandĂ© de l’aide Ă  «des pays amis» pour affronter le coronavirus. Un peu moins de 5000 nouveaux cas de Covid-19 ont Ă©tĂ© rapportĂ©s mercredi, contre 50 par jour dĂ©but mai, mais les analystes estiment que le bilan rĂ©el est probablement beaucoup plus Ă©levĂ©. PrĂšs d’1,75 million de personnes ont Ă©tĂ© jusqu’ici vaccinĂ©es selon la junte. Cette derniĂšre a commandĂ© au total quatre millions de doses de vaccin Ă  la Chine, et PĂ©kin doit lui faire don de deux millions de doses de plus. Une livraison d’1,5 million de doses est aussi arrivĂ©e d’Inde plus tĂŽt cette annĂ©e.

Le Figaro avec Agence France Presse – 29 juillet 2021

#birmanie #medecine #royaume-uni #sante

Originally posted at: https://vietnam-aujourdhui.info/2021/07/30/covid-la-situation-en-birmanie-est-desesperee-avertit-le-royaume-uni-a-lonu/

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