#alimentation

oursnoir@diaspora.psyco.fr
tina@diaspora.psyco.fr

Les dentistes britanniques alertent sur le sucre dans les compotes pour bébés.

— Désolée, c'est BFM, mais c'est l'article le plus complet sur le sujet.

L'association des dentistes britanniques alerte dans un communiqué publié début juillet sur les risques de consommation des compotes à presser pour les jeunes enfants, notamment les bébés : certaines de ces gourdes en plastique comportent plus de sucre en proportion que le Coca-Cola, et leur mode d'absorption - porter la gourde à la bouche et aspirer le contenu - conduit à la création de davantage de caries, selon eux.

Vous avez des bébés ou des jeunes enfants avec vous, vérifiez la composition des compotes ! (et des jus de fruits, des desserts...).

#société #éducation #alimentation #sucre

nadloriot@diaspora.psyco.fr

Les «viandes végétales» sont le meilleur investissement pour l’avenir du climat

Extraits :

Chaque euro investi dans ces produits aurait trois fois plus d’impact que s’il était placé dans l’amélioration énergétique des bâtiments et onze fois plus que dans la fabrication de voitures électriques.

Un tel volume de protéines alternatives réduirait les émissions de gaz à effet de serre d’un montant presque équivalent à l’empreinte climatique mondiale de l’aviation.

En Suisse, le centre d’études sur les questions de politique économique et sociale Gottlieb Duttweiler a synthétisé en avril les idées d’une dizaine de think tanks : «La viande issue de la production conventionnelle sera un jour pour nos petits-enfants ce que la cassette audio est pour nous aujourd’hui : une relique du passé.» Cette conjecture rejoint les perspectives économiques du cabinet de conseil AT Kearney, prédisant que d’ici à 2050 la plupart de la viande consommée dans le monde ne viendra plus d’animaux abattus. Sans aller aussi loin, le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) estime que «le plus grand potentiel par transition viendrait du passage à des régimes tournés vers les protéines végétales».

Une récente étude, menée par des chercheurs des universités d’Oxford et Johns-Hopkins, montre que les viandes de poulet et de bœuf sont en moyenne deux fois et dix fois plus émettrices de gaz à effet de serre que leurs substituts végétaux. Le tofu, alternative à la viande plus que millénaire, est même 25 fois moins émetteur que le bœuf. La production de produits d’origine animale utilise 77% des terres agricoles et provoque 57% des émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture alors qu’elle ne fournit que 18% des calories et 37% des protéines. Remplacer ces produits par des végétaux permet non seulement de réduire les gaz à effet de serre émis par les élevages, mais aussi de «couper les intermédiaires» jusqu’à nos assiettes. Les élevages de poulets et de cochons consomment environ quatre fois plus de protéines comestibles qu’ils n’en produisent. En outre, restreindre les besoins en fourrages et pâturages ferait place à la repousse de forêts, source de matériaux renouvelables et puits de carbone importants.

Ainsi, une étude internationale estime que dans un scénario hypothétique où 5% du bœuf allemand serait remplacé par des alternatives à base de pois, les émissions totales de ce pays baisseraient de 1%. Cette opportunité de stockage du carbone, très rarement incluse dans les études sur l’impact climatique des aliments, accentue encore la supériorité des protéines alternatives sur le plan environnemental. Celles-ci ont par ailleurs d’autres avantages majeurs sur leurs contreparties animales : la préservation des ressources en eau douce, une moindre pollution de l’air et des nappes phréatiques, une réduction des risques sanitaires (zoonoses, antibiorésistance), une baisse de tension sur les produits céréaliers lors de crises et la possibilité de désintensifier les productions animales, génératrices de souffrances.

https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/les-viandes-vegetales-sont-le-meilleur-investissement-pour-lavenir-du-climat-20220716_CKPAFM3WMNHT5B7W4EN2Q4FBRE/

https://onav.fr/lopportunite-climatique-inexploitee-des-proteines-vegetales-decryptage-du-rapport-du-bcg/

#climat #écologie #alimentation #végétarien #vegan

guillaume_f@diaspora.psyco.fr

Insecticide - Comment l’agrochimie a tué les insectes (2021)

Depuis 1990, la population d’insectes aurait chuté de 75 % en Europe. Aussi captivante qu’alarmante, cette enquête internationale pointe le rôle des néonicotinoïdes, des insecticides neurotoxiques, dans le désastre écologique en cours.
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Il y a trente ans, les automobilistes devaient s’arrêter régulièrement pour nettoyer les impacts sur leur pare-brise. Depuis, 75 % des insectes auraient disparu en Europe, menaçant la survie de nombreux écosystèmes. “C’est la pire extinction de masse que la planète ait vécue”, alerte l’entomologiste américain Jonathan Lundgren. Mais comment expliquer cet effondrement ? Le principal coupable serait à chercher du côté des néonicotinoïdes. Apparus au Japon dans les années 1990, ces insecticides dits “systémiques”, souvent utilisés en traitement préventif des semences, se propagent dans toute la plante pour la protéger des ravageurs. Plus efficaces que les pesticides pulvérisés, ils ont été massivement adoptés par les agriculteurs. Leur marché, détenu par une poignée de multinationales (Syngenta, Bayer-Monsanto, BASF), pèserait ainsi entre 3 et 4 milliards de dollars à l’échelle planétaire. Dans le même temps, les études scientifiques s’accumulent pour dénoncer les ravages de ces neurotoxiques. Pollinisateurs ou rouages essentiels de la chaîne alimentaire, les insectes s’éteignent à une vitesse record, affectant en cascade les populations d’oiseaux, de poissons et d’amphibiens. La santé humaine serait elle aussi menacée : perturbateurs endocriniens potentiels, les néonicotinoïdes, dont on retrouve des résidus sur les aliments d’origine végétale, sont soupçonnés de causer certains cancers et d’altérer le neurodéveloppement dès le stade fœtal. Pressions sur les chercheurs, les décideurs politiques et les autorités de régulation, financement d’études favorables à leurs produits, tests d’homologation biaisés : de leur côté, les lobbies de l’agrochimie brouillent les pistes pour entretenir l’immobilisme. Après les avoir interdits en 2018, la France a réautorisé provisoirement les néonicotinoïdes pour le traitement des betteraves sucrières.
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Alternatives convaincantes
De la Somme aux États-Unis en passant par l’Allemagne, la Belgique ou le Japon, ce documentaire, fondé sur l’enquête de Stéphane Foucart Et le monde devint silencieux – Comment l’agrochimie a détruit les insectes (Éditions du Seuil, 2019), retrace l’histoire des néonicotinoïdes et décrypte leurs effets en compagnie d’une foule de spécialistes : chercheurs, journalistes, représentants d’ONG environnementales, eurodéputé, agriculteur et apicultrice… Étayé de chiffres alarmants, le film met également en lumière les stratégies des industriels pour préserver leurs profits, tout en s’arrêtant sur des alternatives convaincantes : dans la plaine du Pô, en Italie, l’ingénieur agronome Lorenzo Furlan a mis en place un fonds mutuel permettant de compenser les éventuelles – et très rares – pertes de rendement causées par la réduction des pesticides. Ponctuée de fascinantes images d’insectes observés au microscope, cette enquête s’affirme aussi comme une ode à la splendeur du vivant menacé.

https://www.arte.tv/fr/videos/098073-000-A/insecticide-comment-l-agrochimie-a-tue-les-insectes/

#pesticides #insecticides #Arte #neonicotinoides #sante #semences #agriculture #environnement #sante #ecologie #insectes #pollution #alimentation #agricultureintensive #monoculturesintensives #biodiversite #pandémies #croissance #capitalisme

tina@diaspora.psyco.fr

Information importante.

Les petites étiquettes autocollantes sur les fruits ont autant d'importance que les codes sur les oeufs, que nous connaissont bien maintenant :
Code 0 = oeuf bio. Code 1 = œuf plein air, poule élevée en plein air. Code 2 : œuf au sol, poule élevée en hangar. Code 3 : œuf de batterie, poule élevée en cage.

Pour les fruits, ça se passe comme ça :

Code à 4 chiffres
Si l'étiquette porte un code à 4 chiffres et commence par 3 ou 4, cela signifie que le fruit a été produit avec des engrais artificiels. Il a été cultivé de façon conventionnelle.

Code à 5 chiffres
Si l'étiquette porte un code à 5 chiffres et commence par un 9, c'est un fruit qui a été produit sans pesticide ni engrais. C'est un fruit bio, bon pour la santé et de bonne qualité.

Code à plus de 5 chiffres
Si l'étiquette de votre fruit a 5 chiffres et commence par un 8, c'est un fruit génétiquement modifié. C'est de l'OGM.

Soyez attentives et attentifs... ;)

#alimentation #fruits #codes #agroindustrie

tina@diaspora.psyco.fr

Sécurité sanitaire des aliments : une réforme qui inquiète.

Sujet d'abord vu ICI, mais comme c'est réservé à ceux qui peuvent payer... j'ai trouvé l'article de 60 Millions en lecture libre.

En plein scandale Kinder et Buitoni, l’État veut confier le contrôle des aliments au ministère de l’agriculture dès 2023.
Sidération à la DGCCRF.

Et chez nous, donc. òÓ
Déjà qu'on a du mal à remplir son p'tit panier pour moins de cinquante balles (la faute à l'Ukraine ! L'Ukraine n'a jamais autant produit d'aliments qui ne viennent pas de chez elle mais dont le prix a triplé. Par solidarité, sans doute).

#alimentation #sécurité-alimentaire #réforme #lobbies-agricoles #DGCCRF

laitue@sysad.org
guillaume_f@diaspora.psyco.fr

France 5 - Sur le front

La guerre de l'eau en France

https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/2772441-la-guerre-de-l-eau-en-france.html
(50 min - 02.05.2022)

Au cours de l'été 2021, un tiers des départements français ont dû imposer des restrictions de l'usage de l'eau. Le pays connaît ses premiers conflits occasionnés par la raréfaction de cette précieuse ressource. Certains, telle la chercheuse Emma Haziza, tentent de trouver des solutions pour préserver les ressources en eau.

#eau #agriculture #alimentation #guerre #eaupotable #climat #ressources #gaspillage #pluie #nappephréatique #rivière #feu #irrigation #agricultureintensive #mégabassines #bassinesnonmerci #BNM

guillaume_f@diaspora.psyco.fr

Sur le front sur France 5 - france.tv

Biocarburants, biogaz : le grand enfumage ?

https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/3308995-biocarburants-biogaz-le-grand-enfumage.html
Hugo Clément dévoile la face cachée de la filière industrielle du biocarburant et du biogaz. Il rencontre des combattants qui se mobilisent partout en France pour davantage de régulation et pour que les méthaniseurs soient alimentés uniquement avec des déchets, et non plus avec des céréales spécialement cultivées ou des denrées consommables.
(52 min - 02/05/2022)

première partie "bio"(nécro)carburants
deuxième partie méthanisation à partir de 00:29

#biocarburants #biogaz #methanisation #greenwashing #croissance #capitalisme #agricultureindustrielle #eau #environnement #sante #ecologie #agriculture #alimentation #faim #pesticides #mais #ensilage #elevage

tina@diaspora.psyco.fr

La cuisine méditative de Jeong Kwan.

Jeong Kwan est une nonne bouddhiste coréenne. Elle est aussi chef de cuisine, et cultive ses légumes dans le potager d'un monastère sud-coréen où elle vit depuis près d'un demi-siècle. Sa cuisine mêle créativité, savoir-faire, et profond respect pour les produits de saison.

#alimentation #cuisine #bouddhisme

tina@diaspora.psyco.fr

Des milliers de produits alimentaires sont en train de changer leurs recettes...

...sans qu'on ait vraiment l'info.

Dans une à deux semaines, quand vous lirez "huile de tournesol" sur vos biscuits, vous risquez d’avoir à la place de l’huile de palme ou de colza sans même le savoir.
Vous achetez vos filets de poulets étiquetés "nourris sans OGM" ? Ils pourraient pourtant être nourris au soja OGM d’Amérique du Sud.
L’huile de tournesol qui les compose est peu à peu remplacée par de l’huile de palme, de colza ou encore de soja à cause des problèmes d’approvisionnement liés à la guerre en Ukraine.
L’industrie agroalimentaire se tourne donc vers d’autres ingrédients. Elle change dans l’urgence ses recettes sans pour autant modifier son étiquetage aussi rapidement. Frites, biscuits, chips, pesto, plats préparés, pots pour bébé, poisson pané, sauces…
Foodwatch lance une pétition pour que ces changements de recettes ne s’opèrent pas en catimini.

#alimentation #agroalimentaire #Ukraine #huiles #OGM #transparence

C'est aussi toujours le bon moment pour s'éloigner de la bouffe industrielle, trouver des produits frais et les cuisiner, autant que possible. Même sans recourir au "tout bio", qui a un coût, on peut manger plus simplement et sainement.