#mort

ramnath@nerdpol.ch

they are not #human any #mort
THESE PEOPLE HAVE NEVER LET UP, I HAVE MET MANY OF THEM. THEY GUY IN THE GREEN TOP GAVE ME A BUNCH OF #DIED #SUDDENY STICKERS, TOP FELLA.

1 arrest at BBC Media City, Salford.
The cops were there from the start. We didn't put any stickers on the windows.
After about 3 hours, cops just walked up to one of the group and arrested him, no discussion. About 15 cops present, they got him on the ground, cuffed him and threw him in the back of the van.
We don't know the charges, or what station he was taken to.

https://www.bitchute.com/video/rLIDnIJE0VPu/

magdoz@diaspora.psyco.fr

Ou quand les #Riches veulent se soustraire à la dernière limite qui fait d'eux des êtres humains comme les autres...
-> L' #immortalité. Ben oui, quand t'es #Riche et que tu profites, tu veux que ce soit #Éternel... On les comprend... :)

La quête depuis la nuit des temps... Fontaine de #Jouvence et autres fuites... :)

Une #start-up allemande propose de #cryogéniser ses clients après leur #mort • FRANCE 24
https://inv.vern.cc/watch?v=VLSR3t4zHK0
#cryogénisation #Électricité #Argent #Pognon #Capitalisme #ZombiLand #Humour ... Et quid d'une #CoupureDeCourantÉlectrique ?

anar65@diaspora-fr.org

#Bonne-Nuit #Bonjour

#Corruption, #Etat-Policier

Le chef de la police attaque la Constitution, sa femme siège au Conseil Constitutionnel

???? À gauche, #Frédéric-Veaux. Un #policier, passé par l’ #anti-terrorisme, la #BRI et le #renseignement. Il a notamment travaillé avec Bernard #Squarcini, chef de la #police #politique sous #Sarkozy, aujourd’hui consultant privé au service de milliardaires et mis en cause dans plusieurs affaires judiciaires. En 2020, Frédéric Veaux est nommé Directeur Général de la Police National, c’est-à-dire patron de tous les policiers de France, à la tête de 150.000 hommes. En juillet 2023, Frédéric Veaux sort de son devoir de réserve et prend la défense d’un agent de la #BAC ayant fracassé la tête d’un jeune homme à #Marseille, avant de le laisser pour #mort. Il déclare que savoir le policer en prison «l’empêche de dormir» et «qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en #prison». Le numéro 1 de la police française dénonce donc une décision de #justice, viole ouvertement la #Constitution et piétine le principe de séparation des pouvoirs. C’est-à-dire, en principe, la garantie minimale pour ne pas être en #dictature.

???? Véronique Malbec est une #femme de "loi. Elle a été #procureure à #Rennes et à #Versailles, puis secrétaire générale du ministère de la Justice et directrice de cabinet du ministère, sous les ordres de Dupont #Moretti. En février 2022, elle est nommée par le clan #Macron pour siéger au Conseil Constitutionnel, l’instance chargée de veiller au respect de la #Constitution et du principe de séparation des #pouvoirs. C’est le Conseil Constitutionnel qui a notamment validé la réforme des retraites en avril 2023, alors que la loi avait été imposée par 49-3 en violant tous les principes démocratiques.

???? S’il fallait respecter la Constitution, le chef de la police aurait dû être mis à pied immédiatement après ses propos. Et l’on aurait dû lui rappeler que commettre une infraction en étant policier est en principe une circonstance aggravante, et pas atténuante. Mais Véronique ne va pas sanctionner son mari Frédéric. Le macronisme est un petit clan qui s’est emparé de tous les postes clés de la République et qui a donc supprimé tous les contre-pouvoirs institutionnels. Méthodiquement.

xrlavache@diaspora.psyco.fr
mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #vieillesse #DMD #suicide #assisté #choix #vie #mort #lois #droit #photographie #photo-amateur #myphoto

Rien ne passe après tout si ce n‘est le passant

Cet article est le dernier publié par Jacqueline Jencquel, 78 ans, qui défendait la fin de vie choisie, et s’est donnée la mort comme elle l’avait souhaitée en fin de semaine dernière. L’information a été confirmée par son fils à Nathalie Rouiller, journaliste de Libération. «Le Temps», 2 avril 2022.

C‘est une chose au fond que je ne puis comprendre, cette peur de mourir que les gens ont en eux. Comme si ce n‘était pas assez merveilleux que le ciel nous ait paru un moment si tendre (Aragon).

Et pourtant , au moment de passer à l’acte, j’ai peur. Je ne peux pas écrire un texte, que je voudrais militant, alors qu’en réalité je ne suis qu’une vieille égoïste qui ne se résigne pas à changer son style de vie dont elle n’a plus les moyens. Je regarde autour de moi, je vois bien la souffrance de la majorité de la population mondiale Quelle importance a ma vie ou ma mort? C’est un privilège de pouvoir écrire et d’être publié, même si on n’écrit que des conneries. Je ne suis un exemple pour personne. Une hédoniste qui peut choisir le moment de sa mort. Quel luxe! J’ai vécu la vie que j’ai voulu vivre. J’ai fait du mieux que j’ai pu et maintenant je suis au bout du rouleau. Et alors? Je ne cherche pas la compassion car je ne suis pas une victime.

J’aurais aimé pouvoir mettre mes talents au service de la communauté mais je ne sais pas comment m’y prendre ni à qui m’adresser.

Je réfléchis sans trouver de réponse ni de solution, alors je suis résignée et en même temps, je n’aime pas ce mot car -au risque de me répéter – je ne suis pas une victime.

Je veux mourir chez moi, entourée de mes livres de mes photos et de mes objets familiers. Personne ne pourra m‘accompagner. Pourquoi pas? Car il y a une loi idiote: non- assistance à personne en danger. En danger de quoi? De mourir? Mais j‘ai l‘âge de mourir. Le danger est de vieillir encore plus. La dépendance et la décrépitude me font bien plus peur que la mort. Je ne veux pas devenir plus vieille. C‘est mon choix. Mon droit aussi. Il est inscrit dans la Constitution, ce droit. Et pourtant , on ne me permet pas de festoyer, entourée de mes proches. Et pire encore, si je n‘avais pas le pentobarbital, interdit pour les humains , mais autorisé pour les chiens – il faudrait que je me jette sous un train, traumatisant ainsi le conducteur et les passagers. Ou bien que je fasse comme mon voisin , Romain Gary, me tirer une balle dans la bouche, offrant le spectacle de ma cervelle éclatée pendant que je baignerais dans une mare de sang. Est-ce plus légitime que de prendre le bon barbiturique pour m‘endormir tranquillement?

Par contre, on fait de la pub pour des cercueils, des tombes, des couronnes mortuaires. Et ces pubs vous affirment qu‘il faut préparer sa mort. Ce n‘est pas préparer sa mort que se soucier de son cercueil, puisqu‘une fois dedans, on sera déjà mort. Je ne veux ni de cercueil ni de tombe. Je veux être incinérée et me transformer en plante dans le jardin de mon fils à Bali. Si ce n‘est pas possible, ce n‘est pas grave.

Rien n‘est grave, sauf le locked- in syndrome (Frédéric Beigbeder).

Je n‘ai pas eu envie de m‘exiler pour mourir et j‘ai la chance de pouvoir choisir car j‘ai le bon produit. Pourquoi? J‘y ai pensé en amont. C‘est tout.

Législateurs français, quand allez-vous comprendre que cette liberté n‘enlève rien à personne? Et que cette interdiction me prive, moi, de ceux que j‘aime lorsque le moment est venu pour moi de mourir? Ce moment est très important et je veux le vivre en pleine conscience. J‘ai 78 ans , pas 48, ni 58 ni même 68. C‘est assez, non?

Je ne veux pas assister à ma propre déchéance. Je ne veux pas être déjà mourante pour avoir le droit de mourir. Je suis vieille mais encore lucide et capable de discernement.

Le monde ne me plaît plus. Il n‘y a plus de sages ni de philosophes qui le dirigent. Plus que des idéologues fanatiques et des imbéciles qui les suivent. Paris est sale. La Seine est devenue une poubelle, tout comme les lacs et les océans de toute la planète.

Et maintenant, la guerre! On s’y attendait et on ne s’y est pas préparé. Et pourtant, c’était tellement prévisible.

Je suis trop vieille pour protéger mes enfants. Autant ne pas être une charge additionnelle. Le moment est venu.

Je me suis battue pour des libertés encore fragiles, même si elles semblent acquises: les vrais droits des femmes: droit de vote et de planifier nos familles en utilisant la contraception et- dans le pire des cas – l‘ IVG.

Aujourd‘hui je revendique mon droit à l‘ IVV (interruption volontaire de vieillesse).

Je regrette de ne pas pouvoir être entourée de ceux que j‘aime.

Je n‘ai pas envie de mourir dans un autre lit que le mien.

Je ne veux être à la charge de personne et je ne peux pas attendre de mon mari – qui ne m‘aime plus – de continuer éternellement à m‘entretenir. J‘ai accompli ma tâche: lui donner une belle descendance dont je me suis bien occupée et à laquelle j‘ai transmis mon amour des mots, de la réflexion et de la beauté. Grâce à lui, j‘ai pu passer mes dernières années dans de beaux endroits, accompagnée de personnes que j‘ai eu envie de voir et sans obligations autres que celles que je me suis imposées à moi-même.

En fait , je pars au bon moment. Un peu triste de ne pas pouvoir le partager, ce moment. En même temps, pourquoi obliger les enfants à voyager en cette époque de Covid et de guerre?

Ils ont assez de soucis et voir sa mère mourir n’est probablement pas tellement marrant. Alors festoyer? Je n’en ai même plus envie. Le malheur des autres est omniprésent. Je veux juste m’endormir, ne plus avoir mal à la tête, mal au bide, tous ces maux qui accompagnent la vieillesse et dont on n’a pas envie de parler car cela n’intéresse personne.

Difficile à réaliser, ce planning d’une mort choisie et organisée, comme un mariage ou un baptême. J’aurais pu le faire il y a deux ans, comme prévu. Mais la naissance de mon petit-fils le jour de mon anniversaire a été comme un moment volé au destin.

On ne refuse pas ces moments- là. Et puis , la vie a repris son cours malgré le Covid et tout le reste. Je n’ osais plus fixer de dates et en même temps , je savais qu’il fallait y aller car je ne rajeunissais pas. Maintenant , je prends cette décision seule et en pleine conscience. Personne ne me pousse à la prendre. Pourtant, j’aurais aimé revoir mes enfants et leurs petits, passer du temps sur une île avec eux ou en haut d’ une montagne, n’ importe où … mais j’ai la tête qui explose et je ne peux plus attendre.

J‘ espère que la loi va changer et que d‘autres, après moi, auront la possibilité de partir, entourés de leurs proches, lorsqu‘ils l‘auront décidé et qu‘ils auront atteint l‘hiver de leurs vies.

Devoir se cacher pour mourir, voilà ce à quoi nous sommes réduits si nous refusons de vieillir au-delà du seuil qui nous paraît acceptable. Et si nous sommes malades, il faut s‘exiler si nous ne voulons pas finir dans une chambre d‘hôpital, perfusés et ventilés. Infantilisés dans le meilleur des cas et maltraités dans le pire. On l‘a bien vu pendant le premier confinement: il fallait nous protéger sous prétexte que nous étions vulnérables, donc nous enfermer sans plus revoir personne, puis mourir étouffés.

Est-ce que quelqu‘un nous a demandé notre avis? Peut-être que certains d‘entre nous auraient préféré être écoutés et respectés plutôt que protégés.

Tellement absurde d‘interdire un passage doux de la vie à la mort. Tellement absurde de criminaliser les médecins qui accompagnent leurs patients jusqu‘au bout lorsque les patients le leur demandent. Absurde d‘utiliser des verbes comme tuer dans ce contexte. Le verbe euthanasier ne veut rien dire non plus. L‘euthanasie (en grec la bonne mort) ne se conjugue pas. On aide, on accompagne, on embrasse, on sourit en pleurant. C‘est la fin de la vie. A la fois triste et normal.

Je meurs seule. C‘est vrai. Mais je suis chez moi. Je regarderai intensément le visage de mes enfants avant de fermer les yeux pour toujours. Je penserai à tout l‘amour qu‘ils m‘ont donné et que je leur ai bien rendu.

Il ne me reste qu‘à remercier Le Temps pour avoir hébergé mon blog, ainsi que ma fidèle amie, le docteur Erika Preisig, qui n‘aurait pas hésité à m‘aider si j‘étais allée à Bâle pour mourir.

Merci à mes lecteurs, avec lesquels j‘ai aimé débattre et aux militants de l‘ADMD – France, qui m‘ont accordé leur confiance pendant tellement d‘années. Je vous souhaite à tous de bien profiter des moments, en sachant que si des problèmes se présentent, vous saurez les surmonter. Et que s‘ils deviennent insurmontables et que votre vie n‘ est plus la Vie, que vous puissiez descendre du train au moment de votre choix, sans devoir vous cacher comme des criminels.

Un vieillard qui meurt , c’est dans l’ordre des choses, tout comme un bébé qui naît. Pourtant, personne ne nous serre dans ses bras pour nous dire au-revoir. Pas le droit. C’est illégal en France. Un pays qui est fier de fabriquer et d’exporter des armes qui servent à tuer, mais ne laisse pas les vieux mourir accompagnés, s’ ils en font le choix lucide et éclairé! Le pays de Voltaire et de Montesquieu nous interdit un droit garanti par notre Constitution.

Celui de disposer de nos corps. Le suicide n’est pas un crime et ne peut donc pas être puni. Mais quid de l’accompagnement? Non assistance à personne en danger? Vous rendez- vous compte de l’absurdité de cette phrase dans le contexte d’un suicide voulu et consenti d’une personne arrivée au terme de sa vie? Plutôt que de vouloir me protéger écoutez-moi et respectez-moi, au lieu de m’obliger à me cacher et à me taire.

Jacqueline Jencquel le 29 mars 2022 dernier article sur le blog du Temos

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#Opinion #Vie #Mort #Capitalisme #Rêves #Regret #Obéissance #ravailléMoins #Temps #Sentiments #Heureux

En fin de vie, le plus grand regret est d’avoir trop travaillé

Bronnie Ware était infirmière en soin palliatif en Australie, elle s’occupait des patients en fin de vie. Dans son travail, elle pouvait recueillir la parole de patients au seuil de la mort. Elle a publié un livre en 2012 intitulé «The Top Five Regrets of the Dying», «Les 5 plus grands regrets des mourants». «Quand les gens se rendent compte que leur vie est presque terminée et qu’ils la regardent avec clarté, c’est facile de voir le nombre de rêves qu’ils avaient et qu’ils n’ont pas réalisé» explique-t-elle. Cela peut paraître niais ou banal, mais cela résonne avec l’actualité. Quels sont ces 5 plus grands regrets ?

➡️ Le premier est : «J’aurais aimé avoir eu le courage de vivre la vie que je voulais vraiment, fidèle à moi-même, pas celle que les autres attendaient de moi.» C’est le de l’, d’avoir «joué le jeu», d’avoir rempli le rôle qu’on attendait plutôt que vivre ce que l’on désirait.

➡️ Le deuxième plus grand regret qui revenait aux oreilles de cette soignante : «J’aurais aimé avoir travaillé moins dur». Oui, du temps passé au travail c’est du temps passé en moins à vivre, à être avec les gens qu’on aime, à s’occuper de ses proches, à cultiver son corps et son esprit. Le temps file vite, et la vie est courte, le temps volé par le salariat ne revient plus.

➡️ Les trois autres regrets principaux : «J’aurais aimé avoir eu le courage d’exprimer mes sentiments», «J’aurais aimé avoir gardé le contact avec mes amis» et «J’aurais aimé m’être donné la permission d’être davantage heureux.»

Aucun de ces regrets n’est «j’aurais aimé passer plus de temps au boulot pour combler le déficit des retraites» ou «j’aurais aimé créer une start up» ou «mon rêve était d’être milliardaire et de spéculer en bourse» ou encore «j’aurais aimé travailler plus parce que la valeur travail est importante».

Ces 5 idées peuvent paraître naïves, mais elles nous rappellent que la politique doit viser le bonheur commun, une vie juste et bonne pour toutes et tous, une vie qui vaille la peine d’être vécue. Tout le reste n’est que bavardage. Libérer du temps pour les loisirs, l’amour et la création, permettre l’émancipation, réduire les aliénations et les oppressions sont des objectifs politiques. Il n’y a pas à en avoir honte.

La honte est du côté des gouvernants qui cassent les retraites, le droit au chômage, le code du travail. Leur but est de nous voler notre temps, notre argent, de nous soumettre. Ils veulent faire en sorte que nous ne puissions plus échapper au monstre capitaliste. C’est d’ailleurs pourquoi tant de gens démissionnent et tentent d’échapper à tout prix au mode de vie toxique qui nous est imposé.

Travaillons moins, vivons plus.

Une source : https://www.slate.fr/lien/49587/sante-cinq-regrets-avant-mourir

nadloriot@diaspora.psyco.fr

Un fossoyeur nommé Joe / A gravedigger named Joe

ce mélancolique fossoyeur, employé municipal du cimetière de St Woolos à Newcastle n'est autre que John Graham Mellor, plus connu sous son nom de scène : Joe Strummer.
En 1973, le Joe, 21 ans, a déjà de la suite dans les idées : ayant rompu avec son milieu bourgeois (père diplomate, mère infirmière) il accepte tout boulot pour survivre dont celui-ci, à 15 livres la semaine, en attendant de connaître la gloire grâce à son premier groupe The Vultures.

This melancholic gravedigger, municipal employee of St Woolos cemetery in Newcastle is none other than John Graham Mellor, better known by his stage name: Joe Strummer.
In 1973, the 21 year old Joe was already thinking ahead: having broken away from his middle-class background (father a diplomat, mother a nurse) he took on any job to survive, including this one, at £15 a week, while waiting to make it big with his first band The Vultures.

Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)

#joestrummer #theclash #music #toussaint #death #mort #cestlavie #halloween

https://radioherbetendre.blogspot.com/2022/08/un-fossoyeur-nomme-joe.html

thierry3b2@diaspora-fr.org

BLESSING MATTHEW MORTE A LA FRONTIÈRE, INSTRUCTION REFUSÉE, 46 MORTS DEPUIS 2015
Tous Migrants et Border Forensics / Mort de Blessing Matthew : Face à l’impunité en France, nous introduisons une requête devant la Cour européenne des droits de l’homme
Death of Blessing Matthew: Facing impunity in France, we file an application before the European Court of Human Rights
https://www.borderforensics.org/fr/updates/25-10-2022-mort-de-blessing-matthew-face-a-limpunite-en-france-nous-introduisons-une-requete-devant-la-cour-europeenne-des-droits-de-lhomme
https://www.borderforensics.org/updates/25-10-2022-death-of-blessing-matthew-facing-impunity-in-france-we-file-an-application-before-the-european-court-of-human-rights/
https://www.borderforensics.org/fr/investigations/la-mort-de-blessing-matthew-une-contre-enquete-sur-la-violence-aux-frontieres-alpines/
https://www.borderforensics.org/investigations/blessing-investigation/

quelques chiffres de remise en contexte basés sur les statistiques de la
commission européenne :
Les réfugiés représentent 0,6 % de la population totale de l’UE.
La grande majorité des personnes exilées se déplacent à l’intérieur de leurs
pays ou dans un pays voisin. Considérant la proportion du nombre de réfugiés
par rapport à la population totale du pays : 5 pays accueillent la majorité des
personnes réfugiées. Aucun de ces cinq n’est dans l’UE.(sauf l'Allemagne)
En 2020, 472 000 demandes, dont 417 000 premières demandes, ont été
introduites dans l’UE, soit une diminution de 32 % par rapport à 2019.
En 2020, 141 000 demandeurs d’asile avaient moins de 18 ans — près de
10 % d’entre eux (13 600) étaient des enfants non accompagnés
10 pays accueillant le + de migrants : Turquie, Colombie, Pakistan, Ouganda, Allemagne, Soudan, Liban, Bangladesh, Éthiopie, Iran.

Le cadre légal aux
frontières intérieures

Le principe depuis la consécration de l’espace Schengen en 1990 est celui de la liber-
té de circulation des biens, des marchandises et des personnes au sein de cet espace.
Une exception dans les articles (et notamment 26, 27, 29) du CFS permet un rétablis-
sement des contrôles aux frontières intérieures et est prévu dans ces termes :
« La portée et la durée de la réintroduction temporaire du contrôle aux frontières
intérieures ne doivent pas excéder ce qui est strictement nécessaire pour répondre
à la menace grave »
Il est ajouté que : « dans les circonstances exceptionnelles visées à l’article 29, cette
durée totale peut être étendue à une durée maximale de deux ans »
En France, les contrôles persistent depuis presque 7 ans.
Ces contrôles sont illégaux depuis 2017, les effectifs de police et de gendarmerie ont été multipliés par 4 depuis 2015, équipés de drones avec caméra thermique.
#frontiere #border #mort #death #tousmigrants #refugeewelcome #noborder #borderforensics #anafe #cimade #gisti #mdm #refugie #refugee

fiel@diaspora-fr.org

#Chasse #mort #animaux

🦆 Les chasseurs tuent 22 millions d’animaux par an en France

**L’automne, l’humidité, la bonne odeur des promenades en forêt, la cueillette des champignons, les tapis de feuilles rousses… mais aussi les détonations et le risque de se faire tuer par des chasseurs avinés.

La saison de la chasse est ouverte depuis le 25 septembre. Un enfant de 13 ans a déjà été touché par le tir d’un chasseur dans le Pas-de-Calais. Mais au-delà du risque pour les humains, on a du mal à se représenter le nombre d’animaux sauvages tués en pleine nature par les chasseurs. Il s’élève à 22 millions. Oui, 22 millions d’êtres vivants et sensibles tués chaque année, rien qu’en France. Uniquement pour le plaisir de tirer. lire la suite

fiel@diaspora-fr.org

#Police #Néofasciste #Autoritarisme #Mort

☠️ Escadrons de la mort ?

L’imaginaire mortifère et néofasciste de la police française

Vendredi 23 septembre 2022, une vingtaine d’écologistes ont bloqué l’accès à un terminal de l’aéroport du Bourget, près de Paris, pour protester contre les jets privés. Encerclés par la police, les militants et militantes ont été interpellé-es et douze ont été placé-es en garde à vue.

Lors de cette répression, un policier est apparu avec une cagoule représentant une tête de mort, comme le montre la photo du journaliste Ricardo Parreira. Un imaginaire mortifère qui s’inscrit dans une logique de radicalisation et de fascisation de la police française. Explications.

Cette photo pose plusieurs problèmes. D’abord parce que ce policier appartient à la CSI 93, la «Compagnie d’Intervention» du 93. Cette unité est célèbre parce qu’elle est mise en cause dans une vaste affaire de violences, de racket et de trafic de drogue. Elle aurait dû être dissoute suite à ce scandale impliquant de nombreux policiers, mais le préfet Lallement a fait pression pour que la compagnie soit laissée en place.

Ensuite parce que ce policier est cagoulé. En principe, dans un régime dit «démocratique», les agents de la force publique doivent être identifiés par des matricules et en montrant leur visage. La police détient le «monopole de la violence», elle doit donc être particulièrement contrôlée. C’est exactement l’inverse qui se produit en France : l’État fournit lui-même des cagoules aux policiers et les autorise à ne pas porter de matricule, pour ne pas être identifiables.

Enfin, le choix de cette cagoule avec une tête de mort est politique. Pour rappel, en janvier 2013, un légionnaire français avait été photographié avec la même cagoule lors d’une opération au Mali. L’image avait scandalisé jusqu’au sommet de l’armée, le soldat avait été sanctionné. 9 ans après, des policiers répriment avec le même symbole sans aucun problème. La police française est moins contrôlée par sa hiérarchie que l’armée.

Que signifie ce symbole ? Pourquoi un policier choisit-il délibérément une telle cagoule ? Par amour de la violence, du thème de la vengeance, de la mort, voire par idéologie fasciste ? Le slogan des fascistes espagnols était d’ailleurs «vive la mort !» Le journaliste Ricardo Parreira explique que cet agent portait également un autocollant sur son casque représentant l’archange Gabriel, donc un symbole religieux, qui viole ostensiblement le principe de laïcité.

Ces multiples références religieuses, militaires et violentes, s’unissent dans un même imaginaire : celui de l’extrême droite et de la vengeance, de la croisade. Le cas du policier du Bourget n’est pas isolé.

Le 3 novembre 2020, les lycéens sont encerclés par des policiers à Paris. L’un d’eux arbore sur son gilet pare balle plusieurs écussons, dont l’un d’eux figure un casque de spartiate sur fond tricolore. Un classique de l’iconographie d’extrême droite, en particulier depuis la sortie du film “300”. À la même période, à Pierrefite en Seine-Saint-Denis, deux policiers municipaux – dont l’un avec un masque tricolore – sont aperçus avec des écussons à tête de mort évoquant le film «punisher». En zoomant sur cet emblème, on peut lire une devise : «Dieu jugera nos ennemis, nous organisons la rencontre.» Une menace de mort explicite.

En septembre 2019, un agent des renseignements est photographié près d’une manif avec un T-Shirt de tête de mort croisée avec des pistolets : le logo d’une police militaire ultra-violente brésilienne, les BOPE. Des escadrons de la mort responsables de centaines de décès dans les favelas. De nombreux autres policiers ont été surpris avec des écussons de «punisher» ou des symboles d’extrême droite, notamment à Mantes-la-Jolie lors de la répression de lycéens en décembre 2018, ou encore en juin 2018, un CRS avec un logo ΜΟΛΩΝ ΛΑΒΕ – «viens prendre», littéralement, en grec – slogan de ralliement de l’extrême droite. En juillet 2020, un commissariat parisien affichait même un drapeau sudiste – esclavagiste – à sa fenêtre !

Les forces de l’ordre s’autonomisent et assument chaque jour d’avantage leur projet politique. Un projet de guerre, de déshumanisation, d’autoritarisme et de mort. Opposons leur la vie, la révolte, la dérision et la désobéissance.