#nouvelle

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#Bistro #Libertés - #CharlesGave dit tout ! - #TVL

Charles Gave est l’invité spécial d’ #EricMorillot.
Comme d’habitude, " #BistroLibertés" vous propose un #plateau de choix avec #MikeBorowski, #DidierMaïsto, #RémiTell et #GregTabibian.
Après le passage en #revue de l’ #actualité ( #affaire #Lola, #crise #énergétique, etc.), deux #débats sont au programme :

1) La #France court-elle à sa #faillite ?
#Inflation, #hausse des #taux, #crise #énergétique, #contrecoup des #sanctions, #grèves et #contestations : peut-on éviter l' #effondrement #économique, #financier et #politique qui vient ?

2) Vers la fin de l' #hégémonie #américaine ?
Remise en #cause du #dollar, effondrement des #Démocrates, #guerre en #Ukraine, #Chine et #Russie en #embuscade : entrons-nous dans une #nouvelle ère du #multilatéralisme ?

Des #révélations, du #parler #cash, des prises de bec, de l’ #impertinence : pas de #doute, c’est sur "Bistro Libertés", le #débat #libre et non #conformiste.

https://www.youtube.com/watch?v=jpuefzbF9UM

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Les dangers du #Wokisme : une #idéologie anti-diversité - l'Observateur

Timeline & liste des sujets 👉

00:00 Qu’est ce que le Wokisme ?
01:27 #CancelCulture : la #réécriture de l’ #histoire
10:29 #Récupération du Wokisme par les #politiques
14:29 Wokisme : la #nouvelle #religion du #contrôle
22:40 Des #politiciens sans réél #pouvoir
39:56 #Diversité et #avantage compétitif
50:50 Une #idéologie #anti-diversité

https://www.youtube.com/watch?v=FkvEoM0_X0c
#woke #lObservateur #politique

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#FRANCAFRIQUE au #Bénin : une ancienne #DIPLOMATE balance ! avec #FrançoiseNicolas [ #PCAT #S02E03] - #JSPC

â–‡ SOMMAIRE :
00:00:00 - Introduction
00:03:52 - Dans cette vidéo
00:04:30 - Présentation de l'invitée
00:06:27 - C'est quoi un diplomate ? Combien sont-ils payés ?
00:14:53 - Quelle était ta mission ?
00:20:35 - Dans quel état était le service à ton arrivée ?
00:27:57 - Le système des "dossiers fantômes"
00:35:12 - Les premières menaces
00:38:58 - Quand les #médecins et le #ministère s'en mêlent
00:46:35 - Retour à #Cotonou
00:51:37 - La réaction de la #CGT et nouvelle découverte
00:54:14 - Quand le #Conseil d' #État se mêle à la #magouille
00:54:14 - 2010 : nouveau tournant et tentative d'homicide
01:11:40 - Pourquoi #ArmelleAplogan est-t-elle protégée par l'Etat #français ?
01:12:45 - #Nouveau rapatriement, placardage & hospitalisations
01:20:55 - #Nouvelle tentative de #contestation
01:23:24 - 2011 : nouvelle plainte sans suite
01:24:27 - L'implication de #NathalieLoiseau
01:27:52 - Le service central de prévention de la #corruption s'en mêle... sans succès
01:31:32 - Le problème de l'argument du "système" / #JacquesToubon
01:34:30 - Couverture #médiatique : L'ombre de #Bolloré / Le rôle du #Défenseur des #Droits
01:40:11 - Le jour ou Françoise a craqué
01:43:17 - Comment y croire politiquement ? / Petite anecdote humoristique
01:46:08 - Ces #politiciens qui t'ont aidé
01:49:03 - Conclusion et remerciements

https://www.youtube.com/watch?v=gQ-A5J449PY
#politique

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#Guédelon II, une #aventure #médiévale | #ARTE

En #Bourgogne, depuis plus de vingt ans, des #archéologues et des #artisans bâtissent le #châteaufort de Guédelon selon les #techniques et les #matériaux du #MoyenÂge. Ce #documentaire propose une #nouvelle #exploration de cet #incroyable #chantier et en dévoile des phases inédites.

Plus grand site d’ #archéologie #expérimentale au #monde, le chantier du #château #médiéval de Guédelon, en Bourgogne, qui s’effectue avec des #outils, des #matériaux et des techniques du XIIIe siècle, poursuit une #expérience unique #entreprise il y a plus de deux décennies. Au fil des saisons, il aura offert aux "œuvriers", comme se nomment eux-mêmes les #artisans qui y officient avec l'aide des archéologues, de s’approprier les savoir-faire des #bâtisseurs du Moyen Âge. Un public nombreux – 300 000 visiteurs en 2017 – vient admirer sur le chantier la virtuosité de ces #tailleurs de #pierre, #charpentiers ou #forgerons capables de transformer le grès de cette ancienne #carrière et le #bois de #chênes d’une #forêt voisine pour élever un imposant #ouvrage #fortifié. Aventure #humaine grandeur #nature, la construction rassemble une quarantaine d’artisans, épaulés par des centaines de #bénévoles, et par un comité #scientifique constitué d’archéologues et d’ #historiens.

Grands #défis

En 2015, Guédelon : renaissance d’un château médiéval, déjà coproduit par ARTE et l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives), offrait une première immersion au cœur du site. Le temps d’une saison, cette nouvelle exploration dévoile des phases inédites du chantier et présente une vue d’ensemble du bâti sorti de terre grâce à de spectaculaires images aériennes.

https://www.youtube.com/watch?v=fyur9cqYSJM

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #nouvelle #TAUBIRA #élection #présidentielle #missive #courrier #adresse #supplique #candidature #mywork #mytext

Madame Christiane TAUBIRA,

J’ai écouté votre colère ce matin sur France-Inter. Elle est juste, puissante et nécessaire, mais s’adresse j’en ai peur à des sourds. Une majorité de citoyens se contente de leurs biens êtres matériels et physiques sans se soucier au-delà d’une éphémère sensibilité de bonne conscience, des difficultés de tous les autres : chômeurs, smicards, érémistes, pénibilité, flexibilité, temps-partiels, minima-sociaux, jeunes, retraités, migrants, précaires, intermittents, handicapés….

Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. La simple prise de conscience des difficultés d’autrui et la remise en cause que cela implique sur leur confort intellectuel les ennuient et gâchent leurs plaisirs. La situation actuelle si elle n’est pas idéale « pour tout le monde » pourrait être pire « pour tout le monde » est leur mantra incantatoire.

Certes, s’il faut savoir s’engager pour faire changer les lignes, il n’est pas question non plus de s’épuiser dans des combats perdus d’avance. Essayons de contourner les obstacles pour trouver un autre angle d’attaque au plus près des territoires, par exemple. L’élection d’un Président de la République, comme vous l’avez précisé ne peut être un Homme providentiel. Il sera attendu aux détours de ses multiples engagements de campagne et de leurs abandons successifs.

D’autre part, il faut bien reconnaître que les pouvoirs du Président de la République sont de plus en plus restreints. Les financiers tiennent les cordons des bourses qui régissent nos vies. Dans ces conditions comment mettre en place les changements indispensables qui s’imposent, sur le travail, l’écologie, l’éducation, le logement, l’agriculture, l’industrie, la primauté de l’Homme et de la nature sur la finance. L’internationalisme des finances qui contrôle aujourd’hui le monde permettrait-il une autre gouvernance ?

Je suis complètement d’accord avec vous, votre candidature dans ces conditions serait non seulement inutile mais irresponsable vis à vis de l’attente et de l’espérance que vous pourriez incarner.

                                                      Salut et fraternité 

                                                       Mireille MOUTTE
mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #nouvelle #écriture #vacances #vieux #jeunesse #plage #été #océan #farniente #bronzés #mywork #mytext #myphoto
Les vieux
Aujourd’hui 5 septembre, ceci expliquant peut-être cela, j’ai eu une vision d’enfer sur la plage. Une brochette principalement de grands-mères, pas piquées des hannetons. Fauteuils pliants, parasols multicolores, maillots intégraux, bobs enfoncés jusqu’aux oreilles, jambes variqueuses, ventres en avant, bras flagadas, seins à la ceinture, visages ravagés et le tout à l’avenant. Je ne pensais pas que j’en étais à ce point de débandade !! Mais si, mais si, un brusque face à face avec le miroir est parfois nécessaire pour vous remettre sur les rails de la réalité. Sans les petits-enfants, qui sont rentrés à l’école, plus de seaux, de pelles, de cerfs-volants, de choco BN au goûter, de surveillance, d’invectives, de rappels à l’ordre. Les grands-mères libérées s’en donnent à cœur joie. Enfin tranquilles, elles peuvent jacasser à l’envi des derniers potins de la ville.
La mélancolie soudain m’étreint. La plage c’est encore un peu la jeunesse, l’absence de contrainte, l’insouciance, les copains, les copines, les premiers émois, les flirts, la liberté des corps et des esprits. Enfin c’est ma version des choses de la vie. Pourtant les vagues ne seront plus surfées, les paddles et planches à voile sont remisés, les maîtres-nageurs et les volleyeurs athlétiques et bronzés aussi. La jeunesse telle les oiseaux migrateurs s’est envolée. Les mouettes peuvent revenir sur leur territoire. Fermée la parenthèse. Finis les rêves de ciel toujours bleu, de sable toujours chaud, de temps suspendu, de farniente, d’oisiveté, de vacuité active…..C’est la fin des vacances. Heureusement pour les commerces de bouche nous sommes toujours fidèles au poste, avec un sacré bon coup de fourchette, le mantra des cinq fruits et légumes par jour ne nous concerne plus. Je ne peux m’empêcher de penser qu’il faudrait tout de même envisager rapidement une régénération de l’espèce. Heureusement il y a l’immigration pour apporter un sang neuf. Parce que la concentration excessive d’une même tranche d’âge « dans la dernière période de la vie normale », comme le dit si bien le Larousse, avec une possible consanguinité sous-jacente, c’est pas la joie ! Mireille MOUTTE

Ce matin j’enlève le haut, demain j’ enlèverai le bas !!!!

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #écriture #nouvelle #vacances #plage #vieux #jeunes #liberté #mywork #mytext #myphoto

Les vieux,
Aujourd’hui 5 septembre, ceci expliquant peut-être cela, j’ai eu une vision d’enfer sur la plage. Une brochette principalement de grands-mères, pas piquées des hannetons. Fauteuils pliants, parasols multicolores, maillots intégraux, bobs enfoncés jusqu’aux oreilles, jambes variqueuses, ventres en avant, bras flagadas, seins à la ceinture, visages ravagés et le tout à l’avenant. Je ne pensais pas que j’en étais à ce point de débandade !! Mais si, mais si, un brusque face à face avec le miroir est parfois nécessaire pour vous remettre sur les rails de la réalité. Sans les petits-enfants, qui sont rentrés à l’école, plus de seaux, de pelles, de cerfs-volants, de choco BN au goûter, de surveillance, d’invectives, de rappels à l’ordre. Les grands-mères libérées s’en donnent à cœur joie. Enfin tranquilles, elles peuvent jacasser à l’envi des derniers potins de la ville.
La mélancolie soudain m’étreint. La plage c’est encore un peu la jeunesse, l’absence de contrainte, l’insouciance, les copains, les copines, les premiers émois, les flirts, la liberté des corps et des esprits. Enfin c’est ma version des choses de la vie. Pourtant les vagues ne seront plus surfées, les paddles et planches à voile sont remisés, les maîtres-nageurs et les volleyeurs athlétiques et bronzés aussi. La jeunesse telle les oiseaux migrateurs s’est envolée. Les mouettes peuvent revenir sur leur territoire. Fermée la parenthèse. Finis les rêves de ciel toujours bleu, de sable toujours chaud, de temps suspendu, de farniente, d’oisiveté, de vacuité active…..C’est la fin des vacances. Heureusement pour les commerces de bouche nous sommes toujours fidèles au poste, avec un sacré bon coup de fourchette, le mantra des cinq fruits et légumes par jour ne nous concerne plus. Je ne peux m’empêcher de penser qu’il faudrait tout de même envisager rapidement une régénération de l’espèce. Heureusement il y a l’immigration pour apporter un sang neuf. Parce que la concentration excessive d’une même tranche d’âge « dans la dernière période de la vie normale », comme le dit si bien le Larousse, avec une possible consanguinité sous-jacente, c’est pas la joie ! Mireille MOUTTE

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #nouvelle #écriture #fable #conte #voyage #amoureux #bateaux #tortue #orchidée #marigot #mywork #mytext

Pour suivre @Tina dans son idée d’écrire en s’inspirant d’une photo

Une orchidée prétentieuse se plaignait sans cesse du bruit occasionné par les plongeons incessants des tortues et des grenouilles dans le lac. Il lui fallait aussi acheter des lunettes noires pour ne pas être éblouie par le soleil de plus en plus agressif à son égard. L’arbre imbécile où elle avait daigné s’installer avait maintenant des branches rabougries qui ne faisaient plus assez d’ombre pour protéger ses pétales fragiles aux douces couleurs pastels. Le voisinage était souvent malodorant et patati et patata. Bref c’était une emmerdeuse caractéristique comme on en croise souvent partout. Tous ses voisins aquatiques ou non se seraient bien passés de cette voisine acariâtre. Ils s’étaient d’ailleurs réunis en AG pour régler le sort de cette excitée du bocage qui gâchait leur vie quotidienne par ses jérémiades incessantes, ses commentaires désobligeants, ses manières de star capricieuse, bêcheuse et asociale. Chacun y allait d’une solution extrême à l’autre, jusqu’à demander aux castors de venir abréger les souffrances de l’arbre qui abritait l’importune. Mais bien sûr, l’arbre bien que malade ne voulait pas en entendre parler, il estimait n’être pour rien dans le dilemme et n’avoir en rien mérité un tel sort. Tous réfléchissaient intensément à une solution rapide et peu couteuse, sans dégrader l’atmosphère ni augmenter les gaz à effet de serre. Mais leurs cogitations s’avéraient toujours être préjudiciables à autrui ou ne recueillaient pas la majorité relative des voix exigée en l’espèce. Certains se lançaient même dans des discours interminables pour exposer leur programme, hors sol, à côté de leurs pompes, à côté de la plaque, hétéronomes complets (ça y est je l’ai placé). Le soleil se couchait et Ils s’apprêtaient à en faire autant, fatigués par tant d’idées saugrenues, de brouhahas ingérables, de manifestations intempestives. Quand une grenouille qui avait sûrement de l’expérience vu son embonpoint eut une idée de génie : proposer à la nuisible une croisière artistique sur le fleuve voisin qui après quelques kilomètres se jetait dans l’océan. Tous furent enchantés par la trouvaille et ils décidèrent illico presto de mettre au point le stratagème pour mener la belle en bateau.

Rien n’était moins facile. En effet, l’orchidée était accrochée à l’arbre dont elle tirait sa subsistance vitale. Elle n’avait donc jamais voyagé sinon à l’état de graine et il fallait de plus trouver un hypothétique bateau. Toutes ces difficultés furent balayées par une tortue astucieuse qui se proposa volontairement et surtout gratuitement de transporter la perturbatrice vers d’autres cieux. Elle était en fait secrètement amoureuse de la demoiselle, de sa prestance, de sa délicatesse, de son teint de lys et de rose, de son port altier, de sa beauté fatale … etc (vous savez sans doute comment sont les amoureux transis et surtout secrets) et elle n’aurait pas voulu que l’on tirebouchonne ses tenues élégantes et encore moins qu’il lui arrive le moindre malheur. Il fallait encore que l’orchidée acceptasse la proposition et qu’elle abandonne ses habitudes de princesse inaccessible. C’était loin d’être joué. La proposition recueillit l’approbation générale, d’autant plus facilement qu’il n’y en avait pas d’autre. Un papillon qui l’avait butinée dans son jeune temps était chargé de l’indispensable et délicate approche pour lui présenter sous les meilleurs auspices les avantages d’un voyage organisé. Il était bien placé, lui qui voletait en tous sens, volage et sans attache. Ainsi fut dit et chacun retourna à ses pénates, soulagé du dénouement providentiel de l’affaire. Demain est un autre jour dit un chêne philosophe.

Le lendemain, curieux du déroulement final de l’action. Ils épiaient sournoisement l’orchidée vaquer à ses multiples occupations matinales : déplier lentement sa tige, nettoyer ses racines, dérouler et lisser ses feuilles, maquiller ses multiples pétales encore froissés par une nuit chafouine : des cauchemars, des rêves, une digestion difficile, des mauvais placements ? La belle avait ses humeurs, ce n’était apparemment pas le moment de lui conter fleurette.

Pour s’occuper intelligemment, une fois n’est pas coutume, en attendant l’instant fatidique, la stratégie fut peaufinée, améliorée, les acteurs entraînés, briefés, le parcours du voyage exploré dans toutes ses possibilités. Les trois coups pouvaient être frappés, le rideau se levait et la scène s’éclairait. L’attente était vous vous en doutez insoutenable, le suspens à son comble. Tous ceux qui le pouvaient, vu leurs morphologies aléatoires, trépignaient d’impatience, mais comme l’a dit le sage : « La stratégie est longue, l’action délicate et l’issue incertaine ». Il fallait que chacun vaque à ses occupations habituelles et ne fasse si possible ni plongeon acrobatique, ni vague intempestive, pour ne pas déranger la donzelle. Le grand chêne proposa même d’étendre au-delà du raisonnable ses branches pour lui faire un peu d’ombre. Bref tout était au point dans le marigot.

En attente, sans un bruit, sans la moindre perturbation atmosphérique, figé, extatique, chacun retenait son souffle. Soudain, venant de nulle part, dans un bruissement assourdissant d’ailes, un perroquet multicolore vint troubler ce bel agencement et se poser lourdement et surtout inopinément près de la belle. On s’était arrêté de respirer dans l’air, sous l’eau et dans les roseaux. Que venait faire cet hurluberlu inconnu dans le paysage à contrarier leur plan d’attaque si minutieusement mis au point ? Il commença à caqueter de plus en plus fort, à donner des nouvelles de celui-ci, de celui-là. On voyait bien qu’il agaçait la fleur qui ne lui avait pas demandé de faire l’oiseau de mauvaise augure. Et ça durait et ça durait. Tout y passait, les tremblements de terre, les hausses de l’électricité, la baisse des actions, l’augmentation du chômage….il en était maintenant à la météo après lui avoir vanté les machines à laver Vedette. Non mais je vous jure n’importe quoi !! Un malotru vraiment ! Soudain la tortue ingénue, préposée au transport eut une idée de génie, elle coupa quelques brins d’herbes et de roseaux qui entravaient malencontreusement sa route, les installa agréablement sur sa carapace pour en faire un coussin moelleux et alla se promener comme par inadvertance et par le plus pur des hasards sous l’arbre où la fleur était en proie aux diatribes volubiles de l’emplumée. Bien lui en pris, car celui-ci excédé par le mépris, l’arrogance et l’indifférence hautaine que faisait montre à son égard son auditrice qu’il estimait avoir privilégiée de ses connaissances étendues, ébouriffa soudainement et bruyamment ses plumes et lui lança quelques jurons pas piqués des hannetons : bachi - bouzouk…cercopithèque…analphabète….bayadère de carnaval….bidule…ectoplasme….chloroquine…. (Il avait lu tintin en français dans le texte et écouté le Professeur Raoult sur BFMTV). L’orchidée outrée par tant de grossièretés, d’impudence et d’insolence prit ses cliques et ses claques et dut perdre un peu de sa superbe pour sauter élégamment, tout de même, sur le coussin offert opportunément par la tortue. Après les excuses et civilités d’usage, celle-ci lui confia qu’elle voulait prendre le large, voir du pays, car la vie ici lui était devenue intolérable, ses voisins étaient des braillards, malotrus et sans gêne, que tout serait meilleur ailleurs plutôt que de supporter plus longtemps tant de désagréments. La tortue enchantée la rassura du mieux possible, lui demanda si elle était bien installée, si le coussin était assez souple, si ses racines avaient assez de place, si elle n’avait pas trop chaud, si le vent ne la décoiffait pas, si elle n’avait pas mal au coeur. Elle comprit enfin qu’il fallait se taire, apprécier l’instant et attendre que ses tendres sentiments soient enfin partagés. Ils s’éloignèrent enfin seuls, imperturbables et heureux vers des cieux plus cléments. Personne ne les revit jamais. On ignore leur destinée, certains prétendent qu’ils vécurent heureux, mais n’eurent pas d’enfants.
Ce conte n’a ni queue ni tête. Il n’a donc pas comme à l’accoutumée de morale. Chacun se fera la sienne. Mais pour ma part je crois que le changement d’air est bénéfique aux amoureux.
Mireille MOUTTE

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #écriture #nouvelle #réveil #bucolique #humeur #humour #vie #mort #fatigue #feignasse #circonvolutions #parole #poule #mywork #myphoto #diaspora

Pis-aller,
Bon, ce matin je me suis réveillée avec les poules sur le coup des 6 heures du matin, je précise, on ne sait jamais avec vous, de parfaite humeur et en pleine forme olympique, cela va sans rire évidemment. Un timide soleil s’immisçait tendrement au travers de mes persiennes et j’entendais bruisser les platanes sous la caresse du zéphyr……,,. Quoi de plus bucolique pour bien commencer une journée qui s’annonce riche en perturbations de toutes sortes ? (Vous vous doutez bien que je ne vous le demande pas, la question est de pure forme). Présentement donc, je traîne au lit avec un certain Diaspora, un bon gars, un peu feignasse, comme moi. Une question tout de même, commence à me tarauder : Je ne sais pas si je vais continuer avec lui encore longtemps, je fatigue …..et en ce moment précis il m’épuise même un peu (non…non !)…..avec ses discours conventionnels sur la crise/ le Covid/ les méchants/les gentils/ le bien/ le mal / les marchands/ les canons/ les guerres/ les révolutions/ les bourgeois (de Calais)/ les ouvriers (en grève)/ les programmes (communs)/ les élections (poil au fion)/ les talibans/ les terroristes/ USA/ France/ la sécurité/ la santé, j’en passe et des quantités farineuses. J’ai le sentiment fugace, mais juste le sentiment et très fugace, hein, que je perds mon temps, précieux, il va sans dire. Que nous ne nous convaincrons pas, que nous ne serons jamais con…vaincus. Que tout ça n’est qu’un pis-aller, un remède à frustration, une illusion d’utilité, une participation fictive au grand tout, des circonvolutions stériles, un suppositoire à la glycérine pour se sentir mieux quelques instants,… enfin bref un plaisir très très fugace (lui aussi)……..à ce sujet justement……j’y retourne. Mireille MOUTTE