#onu

magdoz@diaspora.psyco.fr

#Gaza : l’ #UNRWA, l’agence de l’ #ONU pour les réfugiés palestiniens, menacée de disparaître
31 janvier 2024 https://linsoumission.fr/2024/01/31/gaza-onu-enfer-unrwa-menacee/

Des décisions de suspension des aides qui font suite à des accusations, non-prouvées, de Benjamin #Netanyahu contre l’UNWRA, laquelle pourrait compter, parmi ses 30 000 personnels, 12 membres suspectés d’implication dans les attaques du 7 octobre. Sans même attendre le résultat de l’enquête interne de l’ONU, l’UNWRA a suspendu les personnels concernés.

De son côté, le Ministre des Affaires étrangères d’ #Irlande a affirmé sa « pleine confiance dans la décision de Philippe Lazzarini de suspendre immédiatement le personnel soupçonné ». L’ #Espagne ne changera ses relations avec l’UNRWA, bien qu’elle compte « suive de près l’enquête interne » de l’ONU.

#Israël #Palestine #Guerre

paco146@diaspora.psyco.fr

(..)

En ce qui concerne l’ #arrêt historique de la Cour internationale de justice sur #Gaza-Israël, il est en effet regrettable que presque personne ne lise le #document #original, s’en remettant aux reconstructions simplifiées des #journaux et des parties intéressées.

Le document n’a été lu qu’en termes #minimalistes, déplorant ou appréciant - selon le côté - l’absence d’injonction à #Israël de suspendre sa campagne militaire vicieuse contre les #Palestiniens de #Gaza.

Cet arrêt a toutefois porté un coup dévastateur au #mythe-fondateur d’Israël. Un pays qui se présente comme éternellement persécuté a été accusé par le plus haut organe de #justice mondial de commettre un #génocide présumé contre les Palestiniens de Gaza. Ce sont les victimes, et non les auteurs, du "crime suprême". Un peuple qui est victime d’un génocide est maintenant susceptible de le commettre.

L’arrêt de la Cour remet en cause l’ #impunité dont jouit Israël depuis sa création il y a 75 ans.

Lisez ce document. Il s’agit de 29 pages rédigées dans un anglais clair détaillant les #infamies perpétrées à Gaza contre les civils palestiniens et vibrant d’ #indignation face à l’impunité des responsables (..)

Arlacchi : La Cour Internationale de Justice : soupçon de génocide à Gaza

#CourInternationaledeJustice #ONU #Afriquedusud

magdoz@diaspora.psyco.fr

Soupçons sur l' #Unrwa : plusieurs pays et donateurs suspendent leurs aides à l'ONG • FRANCE 24
https://yt.artemislena.eu/watch?v=vH85m7rN1IA

#États-Unis, #Canada, #Australie, #Royaume-Uni, #Italie, #Finlande, #Pays-Bas, et #Allemagne. Plusieurs pays ont annoncé suspendre leur financement à l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à la suite d'allégations selon lesquelles son personnel aurait été impliqué dans les attaques du Hamas contre Israël du 7 octobre. Les précisions de notre correspondant à Jérusalem, Ludovic de Foucaud.

Donc soupçons = coupable et donc sanction immédiate. Sans enquête, sans jugement, sans preuve.
Mais je suppose que Israël n'avait aucune volonté de décrédibiliser l' #ONU après le jugement de la plus haute cour de justice au monde, la #CIJ, qui alerte sur la possibilité de #génocide à #Gaza...
Comme à chacune de ces actualités, c'est encore en #Occident, qu'est à chercher le plus infâme, le plus puant....

fa@venera.social

🇧🇷 #Brasil eleva tom na #ONU e pede que #Haia atenda queixa contra 🇮🇱 #Israel -

https://noticias.uol.com.br/colunas/jamil-chade/2024/01/24/brasil-eleva-tom-na-onu-e-pede-que-haia-atenda-queixa-contra-israel.htm -
RT UOL - RV Hudson Lacerda* -
Num discurso nesta quarta no Conselho de Segurança da #ONU, o governo brasileiro fez um apelo para que a Corte Internacional de Justiça, em #Haia, atenda ao recurso apresentado pela 🇿🇦 #ÁfricaDoSul e que acusa Israel de #Genocídio em #Gaza para exigir um cessar-fogo no #Massacre que já matou mais de 25 mil pessoas na 🇵🇸 #Palestina -

hudsonlacerda@diasporabr.com.br

#SamuelBraun

Todo o #bolsonarismo mais rastejante, os Wajngarten, as Damares, os Malafaias, os Kim Kataguiris, os Moros, os Daniel Silveiras, os Roberto Jeffersons, todos os nomes mais abjetos da #extrema-direita, invocando todo aquele mantra #fascistóide, #racista e #supremacista

Todos eles em uníssono estão a favor do #genocídio em #Gaza, a favor das leis de #segregação racial em Israel, em defesa da #colonização dos territórios palestinos.

Somam-se a eles a Rede #Globo, a #Folha, o #Estadão, os #coachs, os #CACs, os #traficantes (a.k.a. complexo de Israel), os #milicianos e, sim, por que omitir, os fundos abutres do #sistema #financeiro.

Do outro lado o Partido dos Trabalhadores ( #PT ), o #PSOL, #PCdoB, outros partidos de #esquerda, os #movimentos sociais, as #organizações de #direitosHumanos nacionais e internacionais, a tradição da Política Externa Brasileira, as agências da #ONU para saúde, crianças, direitos humanos, etc.

Se isso não é suficiente para você suspeitar qual o #lado #certo e que não é “uma escolha difícil”, pense bem de que lado você está.

https://www.brasil247.com/ideias/samuel-braun-explica-por-que-apoiar-a-causa-palestina-e-um-imperativo-moral

magdoz@diaspora.psyco.fr

Jean-Luc #Mélenchon @JLMelenchon 19h
https://nitter.unixfox.eu/JLMelenchon/status/1733259415657001154#m

Le veto des #USA empêche la décision de #cessez-le-feu proposée par plus de cent États. Est-ce clair ? C'est une ultra minorité qui refuse à l’ #ONU. La #France a bien voté pour le cessez-le-feu immédiat. Contre #Biden, #Netanyahu et leurs soutiens inconditionnels en France.

Par qui vient et se poursuit ce #massacre ?

Est-ce clair ?

salinger3@diaspora-fr.org

On voit un génocide en direct et on ne peut rien faire.

WTF

est un crime consistant en l’élimination concrète intentionnelle, totale ou partielle, d’un groupe national, ethnique ou encore religieux, en tant que tel, ce qui veut dire que des membres du groupe sont tués, brisés mentalement et physiquement, ou rendus incapables de procréer, en vue de rendre difficile ou impossible la vie du groupe ainsi réduit. Le génocide peut être perpétré par divers moyens, le plus répandu et le plus évident étant le meurtre collectif.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Génocide

Israéliens et Palestiniens s'accusent mutuellement de «génocide» à l'ONU

Représentantes israélienne et palestinienne ont échangé lundi au Conseil des droits de l'homme des Nations unies à Genève des accusations mutuelles de «génocide» à propos de la guerre à Gaza, à la veille du 75e anniversaire de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. «Les attaques (commises par) le Hamas le 7 octobre étaient motivées par une idéologie génocidaire», a déclaré Yeela Cytrin, conseillère juridique de la mission israélienne à Genève devant les diplomates réunis au siège européen de l'ONU.

La représentante palestinienne Dima Asfour a estimé que «la catastrophe d'origine humaine» résultant des bombardements massifs et de l'offensive terrestre de l'armée isrtaélienne dans la bande de Gaza constituaient «un cas d'école de génocide». La Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, adoptée le 9 décembre 1948 par l'Assemblée générale de l'ONU, a été le premier traité consacré aux droits de l'homme de l'histoire des Nations unies, avant la Déclaration universelle des droits de l'homme.

Elle a été adoptée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, mettant en relief l'horreur de l'Holocauste et soulignant l'obligation d'empêcher et de punir de tels actes génocidaires. Pourtant, «75 ans plus tard, les Juifs sont toujours la cible d'attaques, et ressentent toujours la violence de l'antisémitisme et de la haine des Juifs», a déclaré Mme Cytrin. «Le Hamas et ses partisans ont encouragé l'éradication du peuple juif sur les réseaux sociaux depuis des années», a-t-elle ajouté. «Avant même que les corps des victimes du 7 octobre refroidissent, l'antisémitisme a explosé à la fois hors ligne et en ligne», a-t-elle poursuivi.

#israel #gaza #palestine #palestinien #genocide #crime #génocide #prison #ONU #CPI

hudsonlacerda@diasporabr.com.br

Quais são os 7 objetivos ocultos de Israel?

Thiago Ávila é internacionalista, comunicador e socioambientalista

"Por que não interrompem esse genocídio?", questiona Thiago Ávila

3 de dezembro de 2023, 18:13 h

Após 7 dias de pausa humanitária para a troca de reféns e prisioneiros entre as partes muita gente está se perguntando por que foram retomados os bombardeios e não houve um cessar-fogo permanente em #Gaza. Com tamanha repercussão negativa para Israel, levando a marchas massivas no mundo inteiro, críticas de governos, derrotas diplomáticas, muita gente se pergunta se o governo de #Netanyahu não percebe o horror e a catástrofe que estão cometendo, se não percebem que o mundo está deixando de acreditar na retórica de nação perseguida e compreendendo que se trata de um #genocídio de um Estado guiado por uma ideologia racista e supremacista, que é o #sionismo. E a resposta é: sim, o governo percebe tudo isso.

De fato, o governo israelense tem tentado arduamente reverter os danos em relações públicas que estão sofrendo nesse momento (e para isso a propaganda de guerra e o lobby sionista cumprem um papel fundamental). Porém as decisões sobre as ações do Estado de #Israel não são guiadas por popularidade, mas sim por esses 7 grandes objetivos estratégicos, abaixo.

Quando já tem muito tempo de um acontecimento (à distância, com uma janela histórica), é mais fácil de perceber as coisas. Quando a gente está vivendo no calor dos acontecimentos, fica tudo muito confuso, pois ficamos mais suscetíveis à propaganda de guerra e às vezes não conseguimos perceber coisas que são evidentes. Nem os Estados Unidos em 2003 invadiu o Iraque para “salvar a democracia” e para impedir as tais “armas de destruição em massa”, nem Israel está cometendo um genocídio contra o povo Palestino para “acabar com o Hamas” ou para “resgatar reféns”. Quem pesquisa geopolítica, acompanha as movimentações sociais, militares, comerciais, estratégicas no mundo, entende que os objetivos são outros. E, no caso de Israel, existem 7 objetivos principais.

OBJETIVO 1 – TOMADA E ANEXAÇÃO DE TERRITÓRIO

O primeiro e o mais evidente deles é a conquista e anexação de territórios. Seria meio óbvio falar isso para qualquer pessoa que estuda a história, que acompanha as resoluções da #ONU e que não foi abduzida pelas mentiras sionistas, mas em tempos de bloqueio midiático é sempre importante ressaltar o principal objetivo sionista.

Vale também, de início, lembrar aqui a separação importante entre o #judaísmo, que é uma expressão #religiosa e #étnica de um povo que merece ter seus direitos à vida, à autorrealização e à dignidade, sem sofrer preconceitos ou perseguições de qualquer tipo, com o #sionismo, que é uma #ideologia #racista e #supremacista #colonial que utiliza indevidamente a fé judaica, que deturpa a mensagem de amor e paz do judaísmo, como cobertura para seu projeto de poder (e que felizmente não representa a maioria do povo judeu, ao contrário: persegue, ataca e prende judeus que lutam contra o genocídio hoje).

O sionismo tem como projeto a construção de uma Grande Israel, que alega limites bíblicos do território do “Nilo até o Eufrates”. Se concretizado, esse projeto envolveria toda a região da #Palestina histórica, anexando a #Cisjordânia (chamada por eles de Judeia e Samaria) e #Gaza, além de partes do Líbano, Síria, Jordânia, Egito e até do Iraque.

Esse projeto colonizador e expansionista vem sendo executado desde o início do século passado, com migrações subsidiadas pela alta burguesia eurojudaica, a compra de terras e expulsão de comunidades originárias. Ele avança em 1947, quando sionistas conseguiram arrancar da ONU uma resolução que tomou 56,5% do território palestino e cedeu para o futuro Estado de Israel. Mas como ainda era insuficiente, os sionistas promovem a Nakba, a grande catástrofe, e de 1947 a 1949 expulsaram mais de 750 mil palestinos de suas casas, queimaram e destruíram mais de 520 vilas e, no final desse processo, tomaram mais de 78% do território palestino. No entanto, mesmo 78% ainda era insuficiente, então, em 1967, na Guerra dos Seis Dias, Israel tomou e ocupou militarmente 100% do território palestino (e nunca mais desocupou ou renunciou ao controle direto ou indireto de Cisjordânia e Gaza). Além disso, o Estado sionista tomou uma parte da fronteira sul do Líbano (contestada até hoje), tomou da Síria e anexou as Colinas de Golã e tomou a península do Sinai do Egito (eventualmente devolvendo-a por pressão internacional).

Em todas as guerras de conquista que Israel venceu foi anexado território. Dessa vez, no genocídio que estão cometendo contra o povo palestino, áreas enormes da Cisjordânia ocupada estão sendo tomadas (sendo que já existe hoje mais de 700 mil colonos sionistas lá), terras agricultáveis, reservas de água, vilarejos, casas, estão sendo tomadas enquanto o povo é assassinado por soldados ou por colonos, que receberam mais de 10 mil fuzis do governo israelense depois do dia 7 de outubro. Onde não estão tomando, estão destruindo: ruas, infraestrutura, mesquitas, escolas, campos de refugiados, estátuas e todo tipo de coisa. A ideia é, como no Nakba, tomar e anexar todo o território da Cisjordânia, matando quem resista, empurrando as pessoas para a Jordânia e submetendo quem acabe permanecendo à terrível #ditadura #israelense, caracterizada pela #ONU, pela #AnistiaInternacional e pela #HumanRightsWatch como um Estado de colonização e #apartheid.

Em Gaza os planos são ainda mais cruéis, envolvendo a expulsão total das mais de 2 milhões e 200 mil pessoas que vivem lá (sendo que 700 mil delas já eram refugiadas expulsas por Israel de outras regiões e agora 1 milhão e 800 mil já perderam suas casas novamente e estão deslocadas). O objetivo é que as pessoas que sobrevivam à invasão e aos terríveis bombardeios (que ultrapassam o potencial explosivo de 2 bombas de Hiroshima) sejam expulsas para o Egito, na Península do Sinai e, a depender de negociações, para outros países árabes que aceitem receber palestinos em troca de “ajuda humanitária” estadunidense e europeia. Assim Israel, se bem-sucedido nesse plano, completaria uma primeira fase do seu projeto da Grande Israel, anexando totalmente a Palestina histórica e, como mostrava o mapa apresentado por Netanyahu na ONU meses antes do dia 7 de outubro, apagando a Palestina do mapa.

Tudo isso envolve diversas violações do Direito Internacional, diversos crimes de guerra e crimes contra a humanidade, mas infelizmente é só o começo, pois Israel possui outros 6 objetivos importantes que deseja conquistar. Vamos para o próximo.

OBJETIVO 2 – GUERRA DEMOGRÁFICA

Esse termo pode parecer estranho, mas é utilizado frequentemente pelo próprio governo israelense pra descrever a batalha política, militar, econômica, judicial e cultural para construir uma maioria judaica naquela região. Eles tentam implementar isso desde o início do século passado, mas falham na ideia de construir essa maioria na região porque, imaginem só, já existe um povo originário ali. Os instrumentos usados para tentar construir essa maioria artificial são o que o direito internacional qualifica como limpeza étnica e dura mais de 75 anos, atingindo todos os palestinos: sejam os quase 2 milhões que estão nos territórios ocupados em 1948 (e que são chamados pelo governo de Israel de “árabes israelenses”), sejam os quase 3 milhões que estão na Cisjordânia ocupada e em Jerusalém Oriental (ocupados desde 1967), sejam os mais de 2 milhões de Gaza (ocupados em 1967 e bloqueados totalmente desde 2007) e até os milhões de palestinos em campos de refugiados no mundo ou integrados a outros países na diáspora (sendo violados de seu direito de retorno que foi assegurado pela ONU em 1948 e até hoje não cumprido por Israel). A mera existência dessas pessoas é tratada como ameaça para o Estado sionista de Israel e é alvo de política de “segurança nacional”.

Não é exagero: é política de Estado diminuir a população palestina naquela região. As expulsões, assassinatos, o estrangulamento da vida, não são acidentais. Israel comemora quando a população Palestina diminui. Compreender a guerra demográfica pode ajudar a entender porque soldados fazem festa celebrando as mortes e o #genocídio em Gaza. Para o governo de Israel, as mortes de milhares de crianças em Gaza não são “efeito colateral”, são um #bônus na guerra demográfica para construir uma maioria judaica ali. E isso é tão escancarado, que já políticos em Israel já disseram que tinham que intensificar as políticas de estrangulamento (apartheid) pois nem sempre eles teriam a “SORTE de ter uma guerra”.

Portanto não deve haver ilusões: é parte dos principais objetivos de Israel com o genocídio reduzir ao máximo a população palestina. É parte, não acidente, assassinar o máximo de civis possível aproveitando que nesse momento é visto como “guerra”, pois, apesar de tudo que já aconteceu no primeiro genocídio transmitido ao vivo da história, o lobby e a propaganda de guerra ainda conseguem que algumas pessoas acreditem em “direito de defesa”, ou que “é contra o Hamas”, ou que são “alvos militares” as casas, os hospitais e tudo que foi destruído em Gaza nesses 57 dias. Quem repete essas coisas não apenas está sujando suas mãos de sangue, mas está deliberadamente apoiando a morte do máximo de civis que Israel conseguir nesse momento. E o pior é que ainda existem outros objetivos também relevantes ao Estado sionista de Israel.

OBJETIVO 3 – EXPLORAÇÃO DE RECURSOS

Eduardo Galeano, uruguaio que escreveu “As veias abertas da América Latina”, tem a brilhante frase de que “nenhuma guerra tem a honestidade de dizer: eu mato para roubar”. E é a mais pura verdade no caso dos crimes cometidos por Israel contra o povo palestino.

Foi descoberto na costa do Norte de Gaza no Mediterrâneo reservas de gás que podem chegar a centenas de bilhões de dólares (talvez até meio trilhão de dólares) e petróleo avaliado em mais de 70 bilhões de dólares. Essas reservas impactariam consideravelmente a situação geopolítica na região se fossem exploradas pelo povo palestino de forma soberana em parceria, por exemplo, com a Gazprom russa, algo tratado como inadmissível por Israel. Para eles, que já se apropriam dos minérios, da fertilidade do solo, da produção em todos os territórios da Palestina histórica, é muito melhor tomarem para si essas reservas de gás e petróleo, destruindo e anexando o norte de Gaza ao Estado de Israel como “troféu de guerra”.

Está longe de ser uma “teoria da conspiração”: no dia 30 de outubro de 2023, com 23 dias de bombardeio e destruição no norte de Gaza nessa etapa de escalada da violência, o governo de Israel concedeu 12 licenças para 6 empresas de #óleo e #gás explorarem onde? A costa mediterrânea no norte de Gaza. Entre essas empresas está a British Petroleum, motivo pelo qual cidadãos britânicos estão fazendo barricadas na porta dessa empresa há dias para denunciar a participação dela no genocídio contra o povo palestino. Hoje não existe nenhuma dúvida de que a exploração do gás da costa de Gaza é também um dos motivos principais de Israel com o genocídio e que, obviamente, representa inúmeras violações do direito internacional. Infelizmente, ainda tem outros objetivos.

OBJETIVO 4 – CONSTRUÇÃO DO CANAL DE BEN GURION (IMEC)

Israel já tentou muitas vezes tomar a península do Sinai no Egito e o Canal de Suez. Em 1956, por exemplo, o exército sionista foi obrigado a recuar dessa região por uma missão de paz da ONU composta por vários países, inclusive com tropas brasileiras (Carlos #Lamarca, um histórico lutador da liberdade no Brasil, fez parte dessa missão). O Canal de Suez, além de gerar bilhões de dólares em receita para o Egito todos os anos, é também um recurso estratégico de controle do comércio internacional que passa por ali, como a maior parte do petróleo extraído em todo o Oriente Médio.

Os planos de Israel, já bem antigos e bem documentados, envolvem construir um novo canal na outra ponta da península do Sinai, entrando pelo golfo de Aqaba pelo sul de Israel e chegando ao Mar Mediterrâneo imaginem por onde? Por Gaza. Imagine que bilhões de dólares todos os anos e um controle estratégico do comércio internacional que Israel planeja obter passam por ter o controle total da costa para o Mediterrâneo região e, portanto, um território palestino ali inviabiliza totalmente esse projeto. Por isso a remoção da população de Gaza cumpre mais um objetivo estratégico para Israel. E ainda tem outros objetivos.

OBJETIVO 5 – LUCRO E DESENVOLVIMENTO DO COMPLEXO INDUSTRIAL-MILITAR

Quem sobrevive de produzir e vender armas precisa também produzir guerras. Isso não poderia ser mais verdade no caso de Israel. Não apenas é extremamente lucrativo para o seu complexo industrial-militar e grupos como a Elbit Systems, que está vivenciando um crescimento astronômico de seus lucros nesse período, como Israel é premiado economicamente por essas agressões pelo imperialismo estadunidense. Sim, por ter escalado o genocídio contra o povo palestino depois do 7 de outubro Israel foi premiado com 14 bilhões de dólares de “ajuda militar incondicional” dos Estados Unidos, que todos os anos já destina bilhões de dólares nesse tipo de ajuda. Então escalar o genocídio traz mais recursos dos Estados Unidos, da União Europeia, desde que eles consigam fazer a propaganda e dizer que estão sob ameaça dos árabes muçulmanos violentos, terroristas, que querem cometer um novo holocausto contra o povo judeu. Se a propaganda for eficaz e se os povos desses países não impedirem, rios de dinheiro vão fluir para Israel, assim como eles fazem há quase dois anos com a Ucrânia.

É uma contradição imensa: não apenas Israel não está sendo condenado, mas é recompensando pelos crimes de genocídio, limpeza étnica, colonização e apartheid que pratica há décadas contra o povo palestino, não está sendo condenado pelos crimes de guerra que tem cometido, de punição coletiva, de deslocamento forçado de 1,8 milhões de pessoas, de usar a fome e a sede como armas de guerra, de tornar alvos militares hospitais, escolas, refúgios da ONU, de terem assassinado 108 trabalhadores da ONU, mais de 80 jornalistas, mais de 200 trabalhadores da saúde, quase 8 mil crianças, de usar armas proibidas como fósforo branco e armas experimentais que causam grande sofrimento civil (como mísseis com lâminas) e tantos outros crimes de guerra. O genocídio de agora é lucro para um setor estratégico da economia de Israel e é investimento estrangeiro no país, alguns como presente (como o dos Estados Unidos), outros como investimento no complexo industrial-militar. É a recompensa por executar a política imperialista do Norte Global. E ainda tem outros objetivos que a gente precisa considerar.

OBJETIVO 6 – SOBREVIDA À HEGEMONIA ESTADUNIDENSE E SIONISTA

O mundo no qual vivemos passa hoje por um período de grandes transformações. Se ao final da Segunda Guerra Mundial os Estados Unidos emergiram como a maior potência do mundo (tendo como adversário por algumas décadas a União Soviética, mas desde a década de 90 exercendo sua hegemonia sem contestação), hoje é possível dizer que essa hegemonia está diminuindo e sendo contestada.

O potencial militar é contestado em várias partes do mundo, seja na guerra da OTAN na Ucrânia (que estão perdendo para a Rússia), seja nas lutas de emancipação anticoloniais em África, com Niger, Burkina Faso e Mali realizando uma aliança militar e impedindo uma invasão imperialista ao Niger 4 meses atrás, seja nas aventuras estadunidenses no Oriente Médio, que estão sendo gradativamente derrotadas uma a uma. No campo econômico e comercial, existe um processo de integração asiática, africana e latino-americana que tem como os BRICS11 uma de suas expressões, assim como as novas Rotas da Seda chinesas e que colocam em cheque não apenas a dolarização da economia e do comércio mundial mas a própria hegemonia econômica dos Estados Unidos. No “soft power”, no terreno diplomático os Estados Unidos enfrentam cada dia mais derrotas, tendo que usar seu poder de veto para impedir derrotas ainda maiores no Conselho de Segurança da ONU. No terreno cultural, a propaganda imperialista, que já foi tão forte e incontestável com seus filmes, seus noticiários, sua industrial cultural, hoje é visto com cada vez mais desconfiança pelos povos do mundo e por seu próprio povo.

Considerando tudo isso é possível dizer que a hegemonia estadunidense está em curva decadente, apesar de ainda ter muita força e de que qualquer decadência de um grande império envolva um processo lento e gradativo. E Estados Unidos e seus aliados estratégicos agem muito ativamente para tentar reverter essa decadência. Entre essas ações está a tentativa de manter a hegemonia comercial de setores estratégicos, como a energia. A guerra da OTAN contra a Rússia na Ucrânia cumpre esse papel, bloqueando a Rússia do comércio com a Europa, explodindo o gasoduto Nordstream2 para consolidar esse bloqueio da venda de gás para a Europa e consolidar a compra do gás estadunidense para lá (muito mais caro que o gás russo).

Também é parte do esforço estadunidense a cooptação e mobilização de países do Sul Global. O Canal de Ben Gurion de Israel, que chegaria ao Mediterrâneo na costa de Gaza, todas as tentativas de cooptação ao Egito, Arábia Saudita, Catar, Emirados Árabes, Índia e outros, tem a ver com a construção de um corredor comercial para disputar com as novas rotas da seda chinesa. É o Israel Middle East Corridor (IMEC), a grande esperança comercial nesse momento de reverter a decadência hegemônica dos Estados Unidos. O esforço pela manutenção de hegemonia e a construção de um “novo século americano” não permite ao imperialismo qualquer compaixão ou hesitação no genocídio contra o povo palestino, pois é hoje, tanto para Israel como para os Estados Unidos, parte de um projeto geoestratégico decisivo para o futuro desses países em seus projetos de dominação. E tudo isso parece muita coisa, mas ainda tem mais.

OBJETIVO 7 – SOBREVIDA A BENJAMIN NETANYAHU

Até então, todos os 6 objetivos principais de Israel mencionados eram consensuais no governo e na política sionista de Estado. Esse é o único que não é consensual, ou seja, não existe acordo político em torno dele no Estado de Israel, mas é uma estratégia vigente e decisiva do governo atual para se manter no poder.

Benjamin Netanyahu é o líder do maior partido israelense, o Likud, formado nas bases dos movimentos terroristas sionistas (e se essa informação te surpreendeu, vale a pena consultar as referências ao final com informações sobre a história da Palestina e Israel). Conhecido como Bibi, a maior liderança sionista se tornou primeiro-ministro de Israel pela primeira vez em 1996 e exerce esse cargo de forma não contínua por 19 anos (com o constrangedor silêncio da mídia ocidental para seu aliado há tantos anos no poder). É uma figura de bastante poder e com muita habilidade política, porém Netanyahu tem tido muitos problemas para conseguir construir uma coalizão e se manter no poder.

Hoje, segundo pesquisas recentes em Israel, menos de 4% da população acredita no que o primeiro-ministro diz e mais de 70% das pessoas acreditam que Netanyahu teve responsabilidade ou omissão nos ataques sofridos no dia 7 de outubro (as evidências já comprovam que ele sabia antecipadamente e não fez nada). Ele está lidando com inúmeras denúncias de corrupção, diversas acusações de crime internacional, inclusive crimes de guerra a um ponto no qual muitos analistas já tratam como uma certeza de que Netanyahu será derrubado agora ou em breve. A única chance dele evitar ser derrubado e evitar a prisão em punição por seus crimes é mantendo e escalando o genocídio, se possível transformando em uma grande guerra com países vizinhos e em escala global.

Essa é uma receita antiga usada em vários momentos da história que governantes em crise, buscando a reeleição ou se manter no poder: escalam guerras contando com o sentimento de comoção na sociedade para conseguirem um voto de confiança de uma parte da população, diminuindo críticas e ataques de outra parte e justificando instrumentos de exceção para perseguição de vozes dissonantes em período crítico.

Portanto, a presença de Netanyahu no governo é a certeza de que Israel não apenas não vai parar, mas vai fazer tudo que estiver ao seu alcance para escalar o genocídio em uma grande guerra. Desde o dia 7 de outubro, Israel intensificou os ataques na Cisjordânia (longe de Gaza e do Hamas), já matou centenas de pessoas e prendeu milhares. Buscando a escalada, as forças militares de Israel bombardearam praticamente todos os dias o Líbano buscando cavar uma resposta que justifique a guerra alegando que estão sendo “atacados pelos terroristas do Hezbollah”. Bombardeiam a Síria, tanto em (Aleppo quanto em Damasco) e tensionam as relações com todos os demais países da região sob o silêncio incapaz ou cooptado de todos os organismos multilaterais do mundo hoje.

É TAREFA DOS POVOS DO MUNDO DETER O GENOCÍDIO SIONISTA E IMPEDIR A ESCALADA DA GUERRA IMPERIALISTA

Esses são os 7 maiores objetivos de Israel com o genocídio que está acontecendo. É possível dizer que Israel e Estados Unidos representam a maior ameaça para a paz no mundo hoje e que, se depender deles, a paz vai estar cada dia mais distante.

Cabe a nós lutarmos por ela, mobilizando de todas as formas. O próximo texto e vídeo será exatamente sobre isso: como nós vamos deter o genocídio de Israel e Estados Unidos?

Comente o que você achou, quais desses 7 principais objetivos você já conhecia, quais te surpreenderam, quais outros objetivos você também considera relevantes para Israel e ajude a compartilhar essa mensagem. Estamos em um momento decisivo da batalha para romper o bloqueio midiático, derrotar o boicote das mídias sociais e neutralizar os nefastos efeitos da propaganda de guerra e a guerra psicológica sionista e imperialista.

Vamos em solidariedade ao povo palestino e a todos os povos do mundo que possuem, como dizia Victor Jara, “o direito de viver em paz”.

“Os 7 objetivos ocultos de Israel” em outras redes:

Instagram: https://www.instagram.com/p/C0RkeslOY8u/

Youtube: https://www.instagram.com/p/C0RkeslOY8u/

TikTok: https://tiktok.com/@thiagoavilabrasil2 (a conta principal de Thiago foi banida 5 dias após o 7 de outubro)

Outros vídeos importantes:

5 coisas que você precisa saber sobre a Palestina (5,6 milhões de visualizações): https://www.instagram.com/p/CyJFucsOhfs/

História da Palestina: https://www.instagram.com/p/Cy_XihOuOcb/

Destaques – Thiago na Palestina (2019): https://www.instagram.com/stories/highlights/18037731733005691/

Ato no Congresso Nacional em solidariedade ao povo palestino: https://www.instagram.com/reel/CzcJH8HOjUK/

A maior mobilização pela Palestina da história do Brasil: https://www.instagram.com/reel/CzRhy-5u6D9/

Caminhos para a construção da paz: https://www.instagram.com/reel/CyuJXoguaMF/

Acabando com a islamofobia (com Sheikh Mohammed Al Bukai): https://www.instagram.com/reel/Cyosrwfugxu/

Live com Hyatt Omar e Thiago Ávila sobre a Palestina: https://www.instagram.com/reel/CyUY4nhAJf8/

Visita ao Egito – impressões finais: https://www.instagram.com/reel/Cz6OnUHubW1/

paco146@diaspora.psyco.fr

##Le Grand Sabotage Climatique
Un rappel nécessaire
#livre #vendredilecture #écologie #anthropocène #pétrole #climat

Je suis Fabrice Nicolino, créateur du #mouvementdesCoquelicots. Oui, je reviens une seconde fois vous parler du livre Le grand #sabotage climatique, révélations sur un système corrompu, ONU, multinationales, gouvernements. J'ai écrit dans ma vie de nombreux livres. Dont un sur les pesticides il y a près de vingt ans, quand le sujet n'existait pas encore. Ou sur la viande il y a 15 ans, quand nul ne parlait des lourdes conséquences de sa surconsommation. Et encore sur ce que j'ai appelé Un empoisonnement universel par une industrie devenue folle.

Jamais je n'avais ressenti à ce point l'urgence d'être lu, et compris. Pour une raison que beaucoup connaissent : il n'est aucune question plus importante que celle du dérèglement climatique. De nombreuses sociétés – peut-être toutes – courent désormais le risque d'une dislocation. À cause d'un climat que plus personne ne contrôle.

Le 30 novembre commencera à #Dubaï la #COP28, qui a toutes les apparences d'une provocation. Elle sera, elle est déjà présidée par Sultan Al Jaber, président du géant pétrolier des Emirats-arabes-unis. C'est terrible. Terrible, mais dans la continuité de ce que je raconte en détail dans mon livre. Depuis le point de départ des soi-disant négociations climatiques, il y a plus de trente ans, cette question décisive est entre les mains de partisans du pétrole et du gaz.

Comme par exemple Maurice Strong, personnage-clé de deux Sommets de la Terre et d'un grand nombre de #COP, sous-secrétaire général de l' #ONU, cofondateur du #GIEC, inspirateur du Forum économique de #Davos, patron discret de l'UICN, membre du #WWF, membre du conseil d'administration de la fondation Rockefeller, etc. D'un côté philanthrope autant qu'écologiste. Et de l'autre fondateur et PDG de #sociétés-pétrolières.

Complot ? Non pas. Simulacre, c'est-à-dire faux-semblant et manipulation. Il faut lire ce livre, et je ferais la même chose pour un autre auteur, croyez-moi sur parole. Car c'est un préalable à notre action commune. Il est temps de tirer le bilan de décennies d'inaction et de #sabotage. Avant de rassembler nos forces, qui sont bien plus grandes que certains ne le pensent.

Amis des coquelicots, permettez-moi d'être solennel. Il faut.

Fabrice Nicolino (par mail-liste)
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Le double jeu du cabinet McKinsey sur le climat, selon des lanceurs d'alerte

McKinsey, plus grand cabinet de conseil au monde, se sert de son influence dans les préparatifs de la COP28 pour défendre les intérêts de ses clients pétrogaziers, sapant les efforts pour sortir des énergies fossiles, selon plusieurs sources et document consultés par l'AFP. En coulisses, l'américain McKinsey & Company a fourni aux organisateurs émiratis de la 28e conférence sur le climat des Nations unies des scénarios sur l'avenir du secteur énergétique mondial qui sont en contradiction avec les objectifs climatiques que le cabinet affiche publiquement, révèle l'enquête de l'AFP. Un "récit de la transition énergétique", rédigé par le cabinet et consulté par l'AFP, prévoit une réduction de la consommation de pétrole de seulement 50 % d'ici 2050, et évoque des milliers de milliards de dollars d'investissements annuels dans le pétrole et le gaz d'ici là. McKinsey, dont les grands clients des hydrocarbures vont de l'américain ExxonMobil à la compagnie nationale saoudienne Aramco, est l'un des nombreux cabinets qui conseillent gratuitement les Émirats arabes unis, puissance pétrogazière hôte des cruciales négociations de près de 200 pays à la COP28, qui débuteront le 30 novembre à Dubaï.

Celles-ci seront présidées par Sultan Al Jaber, également patron de la compagnie pétrogazière émiratie Adnoc. L'année 2023 sera vraisemblablement la plus chaude jamais mesurée et les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter à des niveaux sans précédent, malgré l'alarme sonnée par les scientifiques et la multiplication des catastrophes climatiques. Pendant ce temps, McKinsey "appelle ouvertement et sans vergogne à abaisser les ambitions sur l'élimination du pétrole au sein même de la présidence de la COP28", a déclaré une source ayant assisté à des réunions confidentielles avec les hôtes du sommet. "Le développement durable est une priorité essentielle" de McKinsey, a répondu à l'AFP un porte-parole du groupe qui se dit résolument engagé dans le soutien à la décarbonation des entreprises qu'il conseille.

"Nous sommes fiers de soutenir la COP28 en fournissant des informations et des analyses stratégiques, ainsi qu'une expertise sectorielle et technique", a-t-il ajouté.

"Au plus haut niveau"

Certains des concurrents de McKinsey exerçant aussi des activités à Dubaï travaillent à trouver de véritables solutions climatiques, rapportent trois participants à des réunions préparatoires de la COP28 de haut niveau, qui ont demandé à préserver l'anonymat. "Mais il était très clair dès le départ que McKinsey avait un conflit d'intérêts", a déclaré l'une de ces sources qui a pris part aux discussions confidentielles de la présidence de la COP28. "Ils donnaient des conseils au plus haut niveau qui n'étaient pas dans l'intérêt du président de la COP en sa qualité de responsable d'un accord multilatéral sur le climat, mais dans l'intérêt du président de la COP en sa qualité de PDG de l'une des plus grandes compagnies pétrogazières de la région", a-t-elle ajouté. Des documents confidentiels consultés par l'AFP le confirment.

Le plan de transition préparé par McKinsey pour la présidence de la COP28, que l'AFP a pu voir, "donne l'impression d'avoir été écrit par l'industrie pétrolière, pour l'industrie pétrolière", estime l'expert des marchés financiers Kingsmill Bond. "Il ne s'agit clairement pas d'une trajectoire crédible vers l'objectif de zéro émission nette", analyse cet expert du centre de réflexion Rocky Mountain Institute. Joint par l'AFP, un porte-parole de la présidence de la COP28 confirme que "McKinsey soutient la COP28 en fournissant de l'expertise et des analyses à titre gracieux". Mais dire que le cabinet a présenté des scénarios incompatibles avec les objectifs climatiques mondiaux "est tout simplement incorrect", ajoute-t-il.

Le double de pétrole et de gaz

Structuré comme un cabinet d'avocats, McKinsey emploie environ 35.000 personnes dans le monde, dont 2.500 associés, pour un chiffre d'affaires d'environ 15 milliards de dollars en 2022. Par l'accord de Paris en 2015, les nations se sont engagées à limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C et si possible 1,5°C. Selon les experts climat du Giec, l'économie mondiale devait être neutre en carbone d'ici 2050 pour espérer rester sous ce seuil plus ambitieux. "En moyenne, 40 à 50 millions de barils par jour de pétrole devraient encore être utilisés en 2050", contre environ 100 millions aujourd'hui, dit le scénario de McKinsey. Ces volumes constitueraient le double des quantités maximum recommandées par la feuille de route zéro émission nette de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), souligne Jim Williams, spécialiste des stratégies de décarbonation à l'université de San Francisco.

Selon l'AIE, les technologies d'émissions négatives, par captage du CO2 dans l'atmosphère, devraient être multipliées par 100.000 d'ici 2050 pour atteindre l'objectif d'un monde neutre en carbone, un défi colossal et sans garantie de succès. Or le scénario de McKinsey en nécessiterait probablement au moins le double, d'après des experts. Ce plan "implique d'atteindre une échelle beaucoup plus importante de déploiement des technologies" de captage du CO2, "ou bien une sortie beaucoup plus rapide du charbon et du gaz", selon Mike Coffin, ancien géologue chez BP devenu expert du groupe de réflexion Carbon Tracker. Le projet de McKinsey pour la COP28 évoque 2.700 milliards de dollars par an de nouveaux investissements dans le pétrole et le gaz jusqu'au milieu du siècle, bien plus que ce que recommande l'AIE.

"Même dans la situation actuelle et en l'absence de nouvelles politiques climatiques, nous prévoyons que la demande mondiale de pétrole atteindra son maximum au cours de cette décennie", a récemment déclaré Fatih Birol, directeur exécutif de l'AIE. Mais de nombreuses majors - encouragées par les bénéfices élevés engrangés grâce à la hausse des prix due à la guerre en Ukraine - sont revenues sur leurs engagements de transition vers les renouvelables... voire ont redoublé leurs investissements dans les hydrocarbures. "Nous continuerons de faire ce que nous savons faire de mieux", a répondu Darren Woods, PDG d'ExxonMobil, lors d'une interview publiée en septembre sur le site de McKinsey, dans laquelle il explique pourquoi l'entreprise s'est tenue à l'écart des éoliennes et du solaire.

Rébellion interne

En 2021, le travail de McKinsey auprès de l'industrie des énergies fossiles a déclenché une rébellion dans ses propres rangs. Plus de 1.100 employés ont signé une lettre interne, consultée par l'AFP, avertissant de l'existence d'un "risque significatif pour McKinsey et pour nos valeurs de poursuivre la voie actuelle". "Notre inaction (ou peut-être notre soutien) au sujet des émissions des clients pose un risque sérieux pour notre réputation" et "pour les relations avec nos clients", écrivent-ils. "Depuis plusieurs années, nous disons au monde d'être audacieux et de s'aligner sur une trajectoire d'émissions pour 1,5°C; il est grand temps que nous appliquions notre propre conseil", poursuivent-ils.

Selon le porte-parole de McKinsey, le cabinet s'est engagé à aider ses clients à atteindre l'objectif de zéro émission nette d'ici 2050 et cela implique de travailler avec des "secteurs à fortes émissions". "Se désengager de ces secteurs ne contribuerait en rien à résoudre le problème du climat", ajoute McKinsey.

"Besoin d'aide"

De nombreuses entreprises font appel à des cabinets de conseil pour se préparer aux risques climatiques comme aux débouchés de la transition écologique. "Nous avons besoin de l'aide des cabinets de conseil car nous devons passer à l'action, et très rapidement", affirme Bob Ward, du Grantham Research Institute on Climate Change à la London School of Economics. "Mais il est essentiel qu'ils travaillent activement à la transition plutôt que d'essayer de la ralentir en raison des intérêts des acteurs en place, telles que l'industrie des énergies fossiles", ajoute-t-il. Les grands acteurs du marché - McKinsey, Boston Consulting Group et Bain - embauchent des diplômés de haut niveau avec des salaires à six chiffres pour élaborer des stratégies pour leurs clients.

Un document de McKinsey de 2022 promouvant les marchés privés du carbone, consulté par l'AFP, identifie plusieurs de ses clients importants, dont les sociétés pétrolières Chevron et BP, l'électricien Drax et le géant minier Rio Tinto. La plus grande compagnie pétrolière mondiale, Aramco, n'a pas souhaité répondre à l'AFP sur ses relations avec McKinsey. McKinsey affirme avoir aidé des clients du secteur de la santé à développer leur parc solaire, des fabricants d'éoliennes à devenir plus compétitifs et au moins un pays en développement à produire davantage d'électricité renouvelable, mais ne cite pas les noms de ces clients. "Si nous voulons assurer une baisse maîtrisée de la production de combustibles fossiles, nous ne pouvons pas le faire si ceux qui aident (les entreprises) à gagner de l'argent avec cela continuent de siéger autour de la table", a déclaré à l'AFP Pascoe Sabido, du groupe de réflexion Corporate Europe Observatory.

Conseil en hydrocarbures

Il y a un "angle mort" juridique sur le rôle des cabinets de conseil dans la crise climatique, ajoute-t-il: "le lobbying et les arrangements en catimini (...) y sont beaucoup plus dangereux parce qu'il y a beaucoup moins de comptes à rendre". La politique de McKinsey l'a conduit à faire plusieurs fois les gros titres. Ces deux dernières années, le cabinet, qui conteste toute faute, a été contraint de débourser des centaines de millions de dollars pour solder des poursuites, après avoir été accusé d'alimenter la crise des opioïdes par ses conseils aux laboratoires pharmaceutiques. De nombreuses enquêtes ont montré que les géants des hydrocarbures étaient conscients des impacts du réchauffement climatique dès les années 1970, grâce aux travaux de leurs propres scientifiques, tout en tentant de saper la confiance dans les travaux des climatologues parvenus aux mêmes conclusions.

McKinsey est "capable de faire du bon travail pour aider ses clients à naviguer dans la transition énergétique, mais ce travail fait pâle figure à côté de ce qu'il fait pour le pétrole et le gaz", estime un ancien consultant du cabinet, qui a requis l'anonymat car tenu par un accord de non-divulgation. "Ils sont au service des plus grands pollueurs du monde", assène-t-il. "La meilleure façon de comprendre cette société, c'est de la considérer comme le plus puissant cabinet de conseil en pétrole et en gaz de la planète, qui se présente comme un acteur du développement durable tout en conseillant ses clients pollueurs sur toutes les possibilités de préserver le statu quo".

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