#solitude

anne_har@diaspora.psyco.fr

#France_Culture #Liberté #Mode_de_Vie #
Pris ici je ne sais plus de qui, il est vraiment très compliqué de remonter le fil du flux pour retrouver quelque chose, je mets ça là, pour ceux qu'intéresse le témoignage qu'une "vie autrement" est possible ! Il faut quand même un certain courage ;)

Série « Vivre avec la #solitude »

Épisode 4/4 : S’échapper du monde

Jeudi 11 août 2022 (première diffusion le jeudi 9 avril 2020)

Préférer la compagnie des brebis.

Elles ont décidé de tout quitter : travail, famille, amis, pour aller vivre seule, dans la montagne ou la forêt, pour un temps, pour prendre le temps de penser, explorer qui elles sont, ce qu’elles veulent, si elles sont capables de vivre en dehors de ce qu’elles ne supportent plus : la frénésie, le cadre, les règles, les normes.

Elles expérimentent la solitude, en tirent des enseignements : la solitude totale, même recherchée, est impossible, elle rend disponible à soi, et donc à la rencontre de l’autre, qui finit toujours par arriver.

Jacqueline, 83 ans, a toujours vécu seule, dans la maison au bout du chemin, en lisière de la forêt, avec ses brebis. Elle dort dehors, en sortant son lit de la grange, pour regarder les étoiles. L’hiver, ses brebis lui tiennent chaud, à l’automne, un renard s’endort parfois sur ses genoux, quand il est repu de noisettes. Elle explique : "L'être humain est pire que les bêtes, il est méchant. Les bêtes, il n'y en a pas qui pensent faire mal. Si elles font du mal, c'est pour manger, alors que l'être humain fait du mal, même sans avoir à manger. - C'est pour ça que vous vous tenez à l'écart ? - Peut être, Oui, enfin, c'est l'être humain qui est comme ça."

Françoise Michel, 58 ans, ancienne salariée de la Sécu, vivait dans l’Oise, 3 heures de transports par jour, son travail d’accueil des usagers perd son sens avec la dématérialisation des rendez-vous, elle démissionne et part s’installer au contact de la nature dans une maison en pierres de la montagne bourbonnaise, au bout d’un chemin.

Elisa Michel-Auster, la fille de Françoise, est maçonne, vit seule dans une clairière, roulotte sans eau ni électricité. Vie rude, soirées froides mais sublimes, sous la voute céleste. Aucun confort et grand luxe du temps qu’elle décide d’employer comme elle veut. Elle sera rejointe dans 3 mois par un homme dont elle est tombée amoureuse il y a moins d’un an, elle appréhende de ne plus être seule.

Céline Minard, auteure du roman philosophique "Le grand jeu", se réfugie plusieurs mois par an dans une cabane d’estive dans les Pyrénées, sans eau ni électricité, pour écrire, au dessus du village où elle a grandi. Elle note : "Evidemment, on n'est jamais seul et [le personnage du livre Le grand jeu] part avec l'idée qu'une relation humaine est toujours prise entre la menace et la promesse. La promesse étant une forme de menace, c'est qu'on n'en sort jamais dans aucun type de relation. Elle décide de se retirer de la société et du commerce humain pour questionner justement cette part-là de la relation humaine."

Jean Hegland auteure du best-seller "Dans la forêt", a expérimenté la survie seule au fond d’un bois, sans d’autre possibilité de boire et manger que ce qu’elle trouvait.

Caroline Darroux, ethnologue sur le territoire d’Anost et directrice de la Maison du Patrimoine Oral de Bourgogne analyse : "Je me suis très vite rendue compte que finalement, parler des femmes marginales de la campagne, c'était précisément parler du lien avec la nature. Parler du choix de ne pas suivre le progrès. On va parler de la capacité à être autonome, de se chauffer, de se nourrir et même de vivre sans argent."

Un documentaire de Pauline Maucort, réalisé par Véronique Samouiloff

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/s-echapper-du-monde-6510399

magdoz@diaspora.psyco.fr

Soirée apéro pique-nique, bonne ambiance et... l'instant photo Google Facebook an Co...

Message ce matin à une cops :

Grand moment de #solitude hier soir.... 😅🙃

T'as vu un peu à quel point les gens n'ont pas #conscience que leur #smartphone ne leur appartient pas ????

Ils croient que le seul souci viendrait de ce qu'ils-elles balanceraient les #photos sur #FB, ... alors que le simple fait de les prendre avec un appareil Google #Android (ou Apple #iPhone) est DÉJÀ en soit une perte TOTALE de #droit sur les photos en question, puisque tu as SIGNÉ que Google peut faire ce qu'il veut de ce que tu lui donnes !!!! Et tu lui donnes bien des photos de toi et des gens, quand tu les prends avec Android (idem #Apple #iPad etc) !!
En plus, ce qui est drôle s'agissant de #Facebook #Meta, c'est que si la personne a installé l' #appli FB sur son tél, elle n'a même pas besoin de les balancer sur FB pour que FB puisse accéder à ses photos !!!! 🙄😆😆😆😆😆

L' #ignorance, face au #totalitarisme DÉJÀ installé, est d'un niveau hallucinant.
Dans le #monde dans lequel on vit, #numérique à fond, C'est comme la différence, dans une #société de l'écrit d'avant le numérique, entre celui qui sait #lire et celui qui ne sait pas lire....

Rappel, la toute petite #conférence de #JulienVaubourg à des #lycéens, sur "Je n'ai rien à cacher" à Google and Co...
https://old.framatube.org/blip/vaubourg_je-nai-rien-a-cacher2.mp4 (30min)

#Politique #Apéro #PiqueNique #Copains #Amis #Photo #Tablette #App #Application #Ethique #ViePrivée #Données #NothingToHide #Vaubourg #FDN #FFDN #LDN #RienÀCacher #GAFAM #Apprendre #Connaissance #Documentaire #LogicielLibre

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #cinéma #actualité #Gainsbourg #Béart #Hers #passagers #nuit #dramatique #1981 #vie #moderne #solitude #rencontre

« Les passagers de la nuit » un film dramatique réalisé par Mikhaël Hers avec Charlotte Gainsbourg, Quito Rayon Richter, Noée Abita, Megan Northman, Emmanuelle Béart.
Aujourd’hui le cinéma c’est loin, très loin de la « Mélodie du bonheur ». ( A plein temps, Un autre monde, Employé/Patron…) Les avatars de la vie moderne dans toutes leurs diversités : Les séparations, abandons, renoncements, blessures, des solitudes émaillées de quelques belles rencontres, d’émouvantes retrouvailles. Le spleen d’un avant, d’un ailleurs, d’un autrement. Tout ça pour vous dire que « Les passagers de la nuit » ne nous trimbalent pas très loin de notre quotidien, mais pour notre plaisir ils le transcendent en un spectacle tendre et bouleversant. Un salto-arrière nostalgique dans les années 80, atmosphère, atmosphère….C’est nous et tous les autres en mieux. La nuit filmée par Mikhaël Hers comme une promesse de douceur où l’on s’abandonne. Et puis les métamorphoses de Charlotte de film en film c’est quelque chose !!

my_pal_jm@diasp.org

Le Silence des mots : la parole de femmes tutsies violées par l’armée française

Le documentaire « le Silence des mots » recueille la parole de femmes tutsies violées par l’armée française pendant l’opération « Turquoise » au Rwanda. Il sera diffusé le 23 avril sur Arte. Rencontre avec les réalisateurs, Michaël Sztanke et Gaël Faye.

Du 7 avril au 17 juillet 1994, a eu lieu le dernier #génocide du XXe siècle. Au #Rwanda, plus de 800 000 #Tutsis ont été assassinés par des #Hutus. Après des semaines de massacres, la #France intervient et lance, en juin de cette même année l’ opération «#Turquoise », qui a pour mission officielle de mettre fin aux tueries. Au cours de cette mission de pacification, l’armée française a mené bien des #exactions. Dans des camps de réfugiés tutsis, des femmes ont été violées par des soldats hexagonaux. Trente ans plus tard, malgré des plaintes, aucune d’entre elles n’a obtenu justice. « Le Silence des mots », diffusé samedi 23 avril sur #Arte, raconte cette histoire. Gaël #Faye et Michaël #Sztanke en sont les deux réalisateurs. Entretien croisé.

Michaël, en 2019, vous aviez réalisé un film intitulé « Rwanda, chronique d’un génocide annoncé ». Pourquoi ce nouveau film ? Et pourquoi avoir approché Gaël Faye ?

Michaël Sztanke. Dans ce premier film, j’avais pu traiter la question de la responsabilité de l’État français dans ce génocide, mais pas celle des exactions commises par l’armée française pendant l’opération « Turquoise ». J’ai donc voulu réaliser un film uniquement sur cette question. J’ai proposé à Gaël d’y collaborer parce que j’estime qu’il a une légitimité pour parler de ce sujet qu’il tient de son histoire et de son implication dans le Collectif des parties civiles pour le Rwanda.

Dans quelles conditions avez-vous recueilli les #témoignages des #victimes ?

Gaël Faye. Le préalable, pour filmer, c’était que ces victimes comprennent nos intentions. Ces femmes associent la France au #crime et à la #responsabilité du génocide. Alors, forcément, même si j’ai la nationalité rwandaise, elles nous voient comme deux Français. Dida #Nibagwire, notre coproductrice, qui vit au Rwanda, a été une interlocutrice parfaite. Elle a su leur parler. Elle vient de la même histoire qu’elles, elle sait ce que c’est que d’être un #survivant dans la société rwandaise. Il faut arriver avec une psychologie particulière pour accéder à cette parole. Je pense que nous avions, Michaël et moi, également conscience qu’on abordait des témoignages pour l’ #Histoire avec un grand H.

Michaël Sztanke. Il y avait une envie commune d’archiver, de mémoriser. Ces femmes ont le droit à une #mémoire. Une mémoire que leur refuse la #justice française malgré des plaintes déposées. Nous avons voulu leur donner la possibilité de raconter avec leurs mots ce qu’elles ont vécu.

Gaël, votre roman « Petit Pays » raconte le génocide à travers les yeux d’un enfant. Ce documentaire la raconte à travers les yeux de survivantes. Voyez-vous là une sorte de continuité logique ?

Gaël Faye. Il s’agit vraiment d’un travail très différent. Bien sûr, il y a un contexte qui me nourrit artistiquement. Je vis au Rwanda et côtoie des survivants, donc toutes ces histoires me nourrissent. Mais quand j’aborde ce sujet avec Michaël, je me demande simplement comment je peux être utile en tant qu’artiste pour réparer cette injustice. Car il s’agit bien d’une injustice : dix ans après leur plainte, rien n’avance. À côté, on continue de faire passer l’opération « Turquoise » pour une opération humanitaire presque parfaite. Dans le rapport #Duclert (remis le 26 avril par 2021 à Emmanuel #Macron par Vincent Duclert, au nom de la commission de recherche sur les archives françaises relatives au Rwanda – NDLR), il n’est pas du tout fait mention de ces crimes. Il y a ce discours de Macron qui parle de la responsabilité mais affirme qu’il n’y a eu aucune complicité, donc aucune culpabilité à avoir. Faire ce film, c’était une façon de remettre la lumière sur un sujet qui est passé complètement inaperçu. En France, cette histoire n’est pas connue. Au Rwanda, c’est pareil.

Quand on a, comme vous, un lien direct avec ces événements, comment vit-on le fait de s’y replonger dans le cadre d’un documentaire ou d’un livre ?

Gaël Faye. Je ne m’y replonge pas, je vis avec. C’est comme la perte d’un être cher. Tous les Rwandais vivent avec cette histoire. Mais, effectivement, lors d’un tournage comme celui-là, c’est particulier. Certaines en parlaient pour la première fois. La #parole des survivants est une parole brute. Elle nous renvoie à l’événement du cataclysme du génocide. Les mots ne sont même pas suffisants pour l’expliquer. Il faut qu’on soit un petit peu à la hauteur du courage qu’elles ont. C’est comme un travail d’accueil. On reçoit cette parole, elle est difficile. Mais c’est avant tout difficile pour elles. Nous sommes là pour les aider à aller au bout de ce processus de témoignage.

Espérez-vous que ce documentaire puisse aider d’autres victimes à sortir du silence, raconter leur histoire et obtenir justice ?

Gaël Faye. Nous espérons au moins que cette histoire apparaisse dans notre conscience et dans la réalité de ce génocide. Au sujet de l’opération « Turquoise », on entend souvent parler de l’épisode #Bisesero (60 000 Tutsis massacrés entre le 27 et le 30 juin 1994 – NDLR), mais jamais des femmes violées par des militaires français dans des camps de #réfugiés. Il s’agit de les réhabiliter dans l’histoire globale de ce génocide. Et aussi de nous interroger nous, en tant que citoyens français, sur ce que nos politiques et notre armée font à l’étranger en notre nom. Il faut faire la lumière sur ces #accusations. Et je crois que c’était important pour elles de déposer leurs témoignages, pour leurs enfants, pour d’autres femmes.

Michaël Sztanke. Dans l’actualité récente, il y a eu le rapport Duclert et une volonté de Macron d’ouvrir et de normaliser les relations avec le Rwanda. Mais, derrière cette volonté affichée, il y a surtout celle de dire : « Regardez, j’ai tellement ouvert qu’il y a eu un rapport qui montre les responsabilités. On a fait ce travail d’histoire. » C’est peut-être un peu plus complexe que cela. L’angle mort de ce rapport, c’est l’attitude de l’armée française sur le terrain. Il n’y en a pas la moindre évocation.

Gaël, le Rwanda est omniprésent dans votre œuvre. Vous intervenez dans le documentaire pour déclamer des textes. Pensez-vous que l’art puisse libérer la mémoire et guérir la souffrance ?

Gaël Faye. Je pense que ça peut apaiser et permettre de sortir d’une forme de #solitude en créant des liens entre les gens. Ça a aussi des vertus thérapeutiques et cathartiques. Le génocide, c’est la #déshumanisation. Par l’art, on permet de se réapproprier une dignité, une consistance humaine. Moi, j’utilise des mots, et on sait très bien que les mots ont été travestis pour perpétrer un génocide. C’est donc une manière de se réapproprier la langue pour reconstruire. Mais, comme je le dis, le silence des mots, ça veut dire aussi qu’il restera toujours une dimension qui dépasse l’entendement et ne pourra jamais être formalisée.

Le documentaire pose la question clé de la transmission de la mémoire aux nouvelles générations. Quel rapport la société civile rwandaise et son gouvernement entretiennent-ils avec ce souvenir ?

Gaël Faye. Au #Burundi où j’ai grandi et vécu, il y a une histoire d’amnésie. Les nouvelles générations ignorent les crimes qui ont été commis. Une maladie de l’impunité abîme ce pays. Au Rwanda, le gouvernement mis en place après le génocide a eu cette volonté de placer le souvenir au centre de la #reconstruction. De nombreuses lois punissent le négationnisme. Chaque année, les commémorations durent trois mois. C’est abordé dans les écoles. Il n’y a pas un Rwandais qui ignore ce qu’il s’est passé en 1994. Après, c’est comme dans tous les pays, il faut construire des mythes autour desquels tout le monde est d’accord. Ça reste la parole officielle. C’est pour ça que, si les politiques ont un rôle à jouer, les historiens en ont un aussi. La société rwandaise est loin d’être monolithique. Les survivants eux-mêmes ressentent parfois des choses qui sont en contradiction avec les décisions étatiques.

Michaël Sztanke. Tout le monde n’adhère pas à cette politique de réconciliation nationale. Pour être précis, elle suppose de ne plus parler ni de Hutus ni de Tutsis, juste de Rwandais. Mais il y a des Rwandais qui se considèrent comme Tutsis. Et au sujet de la transmission, ce qui nous a frappés chez ces femmes, c’est qu’elles ont une manière de transmettre différente. Certaines parlent frontalement de ce qu’elles ont vécu. D’autres non. C’est un travail sur le long terme.

https://www.humanite.fr/

#guerre #arméeFrançaise #PetitPays #opérationHumanitaire
#politique #société #dictature #fascisme #censure #manipulation #démocratie #oligarchie #questionner #comprendre #agir

fl@diaspora.psyco.fr

#fl-janv22 #fl-femmes #femme #féminité #féminin #société-féminine #pauvreté #société #humain #solitude #sdf #domicile

Chez nous en Europe on les appelle (vulgairement) des SDF... on sait bien qu'il y a un max de femmes parmi eux et on sait bien que les femmes se cachent plus facilement dans cette situation. Au Québec, ces femmes et hommes sont nommés les "itinérants" - je sais pas vous, mais moi je trouve ce terme profondément méprisant et déshumanisant. SDF ça dit ce que ça dit : Sans Domicile Fixe. Mais Itinérant ça dit quoi ? Qu'ils et elles se promènent... article ici . le devoir - enfin les mots changent au gré des régions, la réalité reste néanmoins partout la même - à l'ère des voyages dans l'espace, du metavers et autre joyeuseté ultre hight-tech à laquelle le 95% de la population n'aura pas accès j'imagine, il y a des Occidentaux qui n'ont pas un endroit où s'installer.

montreal

fl@diaspora.psyco.fr

#fl-dec21 #fl-femmes #femme #féminité #féminin #société-féminine #climat #société #humaine #solitude
Les caissières sont parfois les seules personnes qui parlent aux personnes isolées et les personnes isolées ont parfois besoin de rassembler toutes leur force pour oser aller au commerce du coin pour se faire entendre dire "bonjour" et "merci". Ce sont parfois les seuls mots qu'elles entendent de toute une semaine. Merci aux caissières d'être là.

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fl@diaspora.psyco.fr

#société #solitude #seul #humain #coeur #homme #vie #liberté #libre - J'ai lu l'histoire d'un homme qui vit seul depuis 40 ans dans une forêt près d'un Lac en Ecosse - ses conditions de vie sont très durs et pourtant j'ai trouvé que l'homme est immensément fort, beau de coeur car il a pris cette décision à 26 ans après s'être fait tabasser et avoir été dans le coma - il choisi de quitter cette société pour vivre quelque chose de vrai ! L'histoire est là: nos pensees

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angeliqueandthehord@joindiaspora.com

DE QUI ? DE QUOI ?

Brusquement me vint une envie de pleurer.
Je ne voulais pas pleurer. De quoi allais-je avoir l'air, sinon ? Je ne voulais surtout pas perdre la face devant les garçons.
Le nez au carreau, j'essayais de me concentrer sur le paysage. J'avais dit que je voulais regarder défiler tous les paysages séparant Courbevoie de Champlitte. Il y en avait trop. C'était trop loin. Ça me faisait monter les larmes aux yeux.
Non ! je ne voulais pas pleurer, pas devant les garçons. Sinon, ils allaient croire que ça avait quelque chose à voir avec eux. Je ne voulais pas que cela eût quelque chose à voir avec eux mais… j'étais partie trop loin… de ma mère.
Je m'efforçai d'étouffer les sanglots dans ma gorge. J'essayai encore de me concentrer sur ces jolis paysages de voyage que j'aimais tant à regarder mais ils m'entraînaient inexorablement toujours plus loin. J'avais l'impression d'avoir cassé la corde qui me liait à ma mère.
Et voilà, ça y était. La fille à côté de moi ferma son livre, alla voir les moniteurs qui étaient au premier rang et elle me montra du doigt en disant :
« Elle pleure. »
On me fit asseoir au premier rang, à côté d'un moniteur qui fit son possible pour me consoler, m'expliquant que c'était le dépaysement et que ma mère me manquait.
Que non ! elle ne me manquait pas, ma mère. Tu parles ! Vu ce qui s'était passé avec les garçons, le moins qu'on puisse dire, c'est que loin d'elle, je me sentais pousser des ailes.
J'ai dit que je pleurais parce que j'avais cassé la corde qui me retenait à elle. Oui, tout comme je pleurais lorsque j'avais cassé un verre et que je savais qu'elle allait me donner une fessée. Pour l'heure, elle ne risquait pas de me taper, j'étais loin d'elle ; mais, au retour, si elle voyait à mon comportement que je m'étais trop éloignée d'elle, je risquais d'en recevoir beaucoup, des fessées, pour être à nouveau immobilisée dans mes élans.
Et le moniteur, à côté de moi, qui, gentiment, essayait de me consoler en me racontant que c'était un coup de cafard passager, que j'avais du chagrin parce que je me trouvais séparée de ma maman mais que :
« Tu verras, tu vas bien t'amuser, en colonie. »
Ça me faisait peur, au contraire. J'imaginais ma mère me lancer des regards chargés de colère et moi, pour me rassurer, je ne pouvais que promettre :
« Non, je vais pas m'amuser. Je m'amuserai pas. Ma mère veut pas.
- Mais si, voyons ! Ta maman veut qu'tu t'amuses. C'est pour ça qu'elle t'a envoyée en colonie. »

Certes, ma mère n'était pas du genre à envoyer ses enfants en collectivité pour se débarrasser d'eux. Sans doute le moniteur avait-il raison mais c'était confus. C'était strictement identique à l'histoire du garçon du tourniquet, quand j'avais cinq ans, avec qui j'avais renoncé à jouer, bien à contrecœur, parce que j'avais vu ma mère faire les gros yeux ; après quoi elle avait prétendu que c'était moi qui n'avais pas voulu jouer avec lui parce que j'étais sauvage. Alors, quoi ? Était-ce moi qui avais imaginé que ma mère faisait les gros yeux parce que j'avais peur du garçon du tourniquet ?
Garçon du tourniquet qui, soit dit en passant, avait les cheveux blonds et bouclés. Mais bon…
Et Sylvie ?
Sylvie, un jour, à l'école, m'a dit :
« Ta mère est méchante. Elle vole ma part dans ton cœur. »
Normalement, c'était Sylvie ma copine, à l'école mais, toujours, ma mère me sépara d'elle, par tous les moyens. Alors, du coup, c'est de la faute à ma mère si je n'avais pas de copine à l'école.
Sylvie, c'est devenu ma copine au moment où je suis entrée à l'école maternelle mais ma mère me donnait des fessées si je refusais de la renier. Du moins, c'est l'impression que j'avais. Peut-être que Sylvie, comme disait ma mère, était mal élevée et que suivre son exemple me rendait insolente.
Je ne sais pas. Je ne me souviens pas des détails.
Ce dont je me souviens, en revanche, c'est de ce qui s'est passé après la colonie, au mois d'août, à Cesson. Ça, c'est révélateur.
Alors, laissons de côté la colonie ! Puisque mes relations avec ma mère sont venues s'interposer dans l'histoire, réglons cela d'abord ! Nous reviendrons à Éric ensuite.


SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
2ème partie : LA PRINCESSE DANS LE DONJON
Chapitre 13 : L'épreuve de la séparation
section 1 sur 20


#angoisse #larmes #mère #solitude #tristesse

lifenatphil@diasp.org

If you love spending time with yourself and enjoy your own company with a cup of coffee or tea while doing the activity you love the most🌼

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leapilea@diaspora-fr.org

Récemment, j’ai repensé à une discussion que j’avais eu avec une collègue il y a quelques années. Une graphiste formidablement créative. Nous nous entendions bien, autant professionnellement que personnellement. Nos caractères se ressemblaient 🦋

Lors de cette conversation, nous faisions le constat que le monde de l’entreprise valorisait plutôt les personnalités dites extraverties (qui avaient des facilités à parler en public, à s’exprimer lors de réunions, à aller vers l’autre…) au dépend des caractères introvertis. Nous l’avions toutes deux remarqué, nos collègues extravertis étaient adaptés à l’univers de l’entreprise et réussissaient plus facilement 🍀

Vous l’aurez compris, nous nous définissions toutes deux comme étant de nature plutôt introvertie. Nous n’avions pas toujours cette capacité à être expansif et communicatif dans nos interactions professionnelles 🌼

Le dictionnaire Larousse parle de l’introversion comme d’une « tendance à se replier sur soi ». Je trouve cette définition assez péjorative. Les introvertis étant perçus ici comme mal dans leur peau, voire asociaux. Mais si on revient aux racines de l’introversion, c’est tout de même autre chose... ✨

C’est Carl Gustav Jung qui a d’abord définit les deux attitudes en 1921 dans son ouvrage "Types psychologiques". « La différence majeure entre les extravertis et les introvertis réside dans leur façon de se ressourcer : les premiers puisent leur énergie dans leurs relations aux autres, les seconds dans la solitude. » 🌈

Retrouvez la suite de mon article consacré à l'introversion sur le blog 🌞

Et vous, vous considérez-vous plutôt comme une personne introvertie ou extravertie ? 👯‍♀️

#introvertie #introverti #introvertis #introversion #sensibilité #solitude #alecoute #calme #bienveillance #observer #hypersensibilité #développementpersonnel #développementperso #motivation #inspiration #susancain #réservé #discret #confianceensoi #bienetre #relations #extraverti #extraversion #susancain #puissanceinterieure #devperso #seconnaitre #oser #carlgustavjung #yinyang

https://leapilea.com/je-suis-reservee-et-alors-etre-introvertie-cest-bien-aussi/