#guerres

luther@diaspora-fr.org

Le #Fascisme est déjà à l’ #Élysée

Un phénomène historique est, par définition, unique en son temps et en son lieu, pourtant, d’une génération à l’autre, il peut y avoir des continuités.

Le fascisme n’est pas un accident de l’histoire, un ‘détail’ qui n’existerait que pendant l’entre-deux-guerres.

En fait, c’est un mouvement profondément enraciné dans l’histoire de l’ #Europe et de ses structures mentales.

Tous les fascistes participent d’une révolte contre le « matérialisme », c’est une révision anti-matérialiste du marxisme et le refus d’une conception utilitaire de la société. Quand ces idées rencontrent le nationalisme organique naît le fascisme.

Le fascisme n’est ni de #droite, ni de #gauche

Il naît des conditions économiques et sociales (qui existait dans l’ #entre-deux-guerres et que l’on retrouve aujourd’hui), d’un état de tension entre pays frontaliers qui conduit à la guerre, d’un sentiment de #frustration #nationale.

Il se pense comme un rempart contre le #communisme, mais aussi contre le #libéralisme, au sens politique (tel que le pense des partis comme LR), et contre le #parlementarisme.

c’est une prise de pouvoir par un parti unique avec à sa tête un #chef #charismatique

Le fascisme est #totalitaire

L’objectif principal du totalitarisme est de #conquérir la totalité de la #société, dans ses sphères #publiques et #privées. (Ne mangez pas avec mamie, Portez un masque à la maison, faites vous #vacciner pour sauver les autres)

Le totalitarisme est toujours un processus (en marche). Il ne peut jamais être une forme complète et définitive. L’intégration totalitaire de la société dans l’État ou le parti n’est pas définitive. Elle achoppe toujours sur diverses limites ou résistances qu’elle doit tenter de #dépasser ou de #combattre temps après temps.

C’est un système de #croyances, de #rites et de #symboles (portez le #masque dans les #transports, mais pas dans les salles de sports…)

Emilio #Gentile « Fascism as political religion » paru dans la revue Journal of Contemporary History en 1990 défini le fascisme comme :

1- Un #mouvement de masse

2- Une idéologie qui se veut #pragmatique, #anti-matérialiste, #anti-individualiste, #anti-libérale, #anti-démocratique, #anti-marxiste et à tendance #anti-capitaliste. (religion laïque ni de droite ni de gauche)

3- manifestation de la #volonté de #puissance, mythe de la #jeunesse construisant l’ #histoire

4- communauté #ethnique et morale qui adopte des mesures de #discrimination et de #persécution contre ceux qui sont hors de la communauté (ennemis du régime, « #races #inférieures » ou dangereuses pour l’intégrité de la nation) (actuellement les musulmans, les gilets jaunes et les syndicalistes)

5- Une éthique qui prêche la #virilité, l’esprit #guerrier, le #sacrifice et le don de soi, à la communauté nationale. Elle prône aussi la #discipline, l’ #obéissance et la #fidélité inconditionnelle à la volonté de puissance d’une minorité d’élus. Les fascistes proclament de manière franche leur #mépris pour la #liberté, le #bonheur et l’ #égalité.

6- Un parti unique (ne prenant absolument pas en compte la possibilité de l’existence d’autres opinions que les siennes, car il représente la #Vérité)

7- Un appareil #policier

8- un « chef » qui dirige à la fois les activités du parti et du régime.

9- organisation #corporatiste de l’économie, qui supprime la liberté syndicale, qui préserve la propriété privée et la division en classes. Il s’agit de réaliser la pleine collaboration des « classes productives » sous le contrôle de l’État.

10- mythe de la grandeur et de la primauté absolue de la #nation, sur une vocation belliqueuse et un objectif d’expansion impérialiste qui lancent en permanence L’État fasciste dans de nouvelles #guerres.

Auquel on peut ajouter : un rapport ambivalent au #Catholicisme

“Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit :
C’est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer !
Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’expulser.”
Françoise Giroud

#politique #élection #macron #France #syndicats #classes #lutteDesClasses

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

Je pense que malgré eux, les #russes et leur #expansionnisme armé, les #chinois et leurs différents SarsCovs, ainsi que les saoudiens démembrophiles font bien mieux pour la #décroissance que n'importe quel #gouvernement européen.

Faites plus de #guerres et de #massacres, s'il vous plaît ! Qu'on apprenne tous à se serrer la ceinture et se recentrer sur l'essentiel...

#écologie #développementdurable #altermondialisme

marcf@diaspora-fr.org

#PROPAGANDE DE #GUERRE ET #GUERRES OUBLIÉES*

__ PAR GILBERT LAFFAILLE__
(titre de la rédaction)
Article repris de L'Asymptomatique
Depuis quelque temps je me documente, je cherche des sources, vérifie les chiffres, exhume les dossiers, recoupe les infos. Bien que n’étant ni journaliste ni historien j’ai eu envie d’écrire ceci.
La guerre d’ #Ukraine laissera des familles déracinées, détruites, des régions ravagées, des ferments de haine pour cinquante ans, venant s’ajouter au souvenir de la famine terrible provoquée par Staline, ayant causé un million de morts dans ce malheureux pays si riche.
Il n’y a pas si longtemps, on justifiait l’intervention militaire en Irak par la présence d’«armes de destruction massive»… qui n’existaient pas.
Il n’y a pas si longtemps, l’OTAN bombardait la Yougoslavie, sans mandat des Nations Unies, sur la foi de faux documents fabriqués de toutes pièces.
Les opérations, prévues pour durer trois jours, dureront trois mois, faisant de nombreuses victimes civiles. Vingt-six ans plus tard, si la guerre a cessé, après 100.000 morts, peut-on dire que la paix est revenue en cette région ?
Bosnie, Serbie, Monténégro, Kosovo… ces noms résonnent encore des tragédies récentes et un leader nationaliste serbe bosnien, Milorad Dodik, souffle sur les braises encore chaudes.
La Serbie est le seul pays d’Europe à avoir connu ces derniers jours des manifestations pro-Poutine.
Il n’y a pas si longtemps, la presse se ruait sur l’affaire du charnier de Timisoara pour reconnaître après coup qu’elle s’était laissé manipuler par une macabre mise en scène.
Il n’y a pas si longtemps on disait qu’Oussama Ben Laden était réfugié dans une base secrète des montagnes d’Afghanistan, digne d’une aventure de Blake et Mortimer ou d’un film de James Bond, et qu’une attaque à l’anthrax se préparait. Rien n’était vrai.
Les médias ont besoin de vendre du spectaculaire. Les politiques ont besoin de tester leurs alliances, les militaires ont besoin de tester leurs troupes, les fabriquants ont besoin de tester leur matériel.
Nos industriels, avec l’accord du gouvernement, ont vendu des armes à l’Azerbaïdjan pour l’aider à faire la guerre à l’Arménie, pays ami de la France, mais comme l’Azerbaïdjan a du pétrole et du gaz, et pas l’Arménie, donc en fait… le dictateur azerbaïdjanais Aliev a été reçu à l’Élysée. Comme ont été reçus l’égyptien Al-Sissi, et avant lui, sous d’autres présidents, Hafez el-Assad, Kadhafi, Bachar El Assad, Ben Ali, Omar Bongo, Blaise Compaoré, Mobutu, Mugabé, Saddam Hussein et quelques autres.
On se presse au pays des droits de l’homme, où l’on préfère les tyrans criminels aux lanceurs d’alerte.
Depuis quelques années nous vendons, à nos chers amis saoudiens, matériel, services, renseignements, avions… les bombes françaises pilonnent le Yémen.
Au Moyen Orient, tous conflits confondus, les USA auront dépensé 10.000 milliards de dollars, les guerres auxquelles ils ont participé auront causé 900.000 morts.
100.000 rien qu’en Irak, aujourd’hui au bord de la guerre civile, et l’on connaît la situation en Afghanistan. Tout ça pour ça.
On rêve d’une autre utilisation de telles sommes et de l’énergie humaine! Faire la paix, aider, construire, réparer, éduquer, prévenir, semer la justice et le partage… Oui, ce serait bien. Mais quand les dirigeants veulent en découdre, rien ne peut les freiner et quand les intérêts sont en jeu la vérité est toujours malmenée.
On a menti sur l’Irak, on a menti sur l’Afghanistan, menti sur la Serbie, la Bosnie, la Roumanie, la Lybie, le Mali, le Rwanda…
Confondre un peuple, son histoire, sa culture, avec ses dirigeants, est une faute.
Déprogrammer des auteurs russes ou mettre des musiciens devant des ultimatums sont des réactions stupides.
Nos pays se sont suffisamment compromis depuis une vingtaine d’années pour qu’on nous épargne les discours puérils et cocardiers. Les événements sont suffisamment tragiques pour qu’on n’ajoute pas le mensonge à l’horreur et la bêtise à la souffrance. En situation de guerre la propagande fait rage. De tous côtés.
Ces faits d’histoire récents devraient nous inciter à accueillir avec circonspection les informations qu’on nous délivre et à ne les commenter qu’avec prudence.
Hier Joe Biden dans son discours a dit que Poutine n’avait « jamais été aussi isolé » et que « le monde était uni » contre lui. En réalité, plus de cinquante pays ne condamnent pas l’invasion russe.
La Serbie, la Syrie, la Biélorussie sont franchement pro-Poutine; la Chine, l’Inde, le Vénézuéla, le Mexique, pencheraient plutôt de son côté mais hésitent; le Brésil, l’Algérie, le Maroc, l’Égypte, la Tunisie, la Birmanie, le Centrafrique, l’Angola, le Nigéria, l’Azerbaïdjan et toute l’Asie… ne se prononcent pas.
Ce qui est beaucoup moins simple que dans les propos du président américain. Il est réconfortant de voir les Ukrainiens accueillis avec autant de générosité par les pays voisins, même si l’on ne peut s’empêcher d’éprouver un certain malaise devant ce tri opéré si rapidement, si spontanément, entre « bons réfugiés » et « mauvais migrants ».
Ainsi tel ministre qui, il y a peu, donnait des ordres pour détruire les pauvres campements de Calais, vient aujourd’hui se pavaner devant les caméras pour accueillir des Ukrainiens!
On n’oubliera ni les propos indignes tenus par plusieurs candidats à la présidentielle, ni les barbelés dressés ici et là en #Europe pour repousser des réfugiés afghans, syriens, irakiens, congolais, érythréens, ni les **20000
* personnes fuyant pareillement la guerre qui ont fini leur vie au fond de la #Méditerranée.

Gilbert Laffaille 16 mars 2022

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #guerres #victimes #cauchemar #humanité #Hommes #civilisations #paix #souffrance #morts #territoires #hégémonie
1999/2020
L’Afghanistan, la Georgie, l’Irak, l’Iran, la Libye, la Palestine,…aujourd’hui l’Ukraine, le défi écologiste, la crise financière, le racisme, la xénophobie. Le bruit et la fureur partout. Je reste dubitative devant un tel maelström de situations juxtaposées qui semblent s’enchaîner sans que véritablement l’homme au centre de ces phénomènes n'en maîtrise véritablement le déroulement. Là une « guerre contre le terrorisme » là des revendications de territoire, là les méfaits d’un libéralisme déjanté. Vaste débat qui laisse sans voix « l’homo vulgaris » que je suis. Comment en effet maîtriser un tel déchaînement  de faits, d’informations où ’homme est à la foi l’auteur principal, la marionnette et la victime. La guerre contre le terrorisme, certes, mais où est son efficacité,  face aux combattants de l’ombre ? Aux morts renvoyés dans leur famille ? Envers des populations malmenées, bombardées, dégâts collatéraux par destination ?  Rendre aux peuples leur souveraineté dans un état de droit ? Mais à quel peuple ? Quelle souveraineté ? Quel état de droit ? Faut-il faire entrer de force, toute velléité d’indépendance, dans le giron du modèle des nations  occidentales qui elles seules auraient la réponse adéquate ? La démocratie ? Laquelle ? Celle de l’économie de marché ? des subprimes, des smartphones ? De la course effrénée aux matières premières, à l’énergie ? De la rentabilité à tout prix ? La priorité serait sans nul doute l’éducation, mais là aussi laquelle ? Celle des télévisions, des câbles ? Celle laissée aux ayatollahs de toutes obédiences ? Les revendications de territoire « comme à la belle époque » semblent dérisoires à tous ceux qui n’ont jamais connu le problème. Mais la patrie tant acclamée et valorisée aux JO et dans le sport en général, c’est ça aussi : la défense du territoire. Quelle Histoire ? Qui a cédé aux provocations ? Qui a tiré le premier ? Au jeu du poker menteur, de la fanfaronnade, nous savons « les politiques » très forts. L’Histoire est toujours écrite par les vainqueurs.

Pauvre de nous, au milieu de ce capharnaüm sans plus savoir vers qui se tourner pour croire encore et encore à une vie tranquille dans un pays de cocagne où on élèverait ses enfants dans l’espoir d’une vie meilleure, sans les sacrifier régulièrement à d’improbables enjeux géopolitiques, ethniques, religieux, de suprématie nationale et internationale. Mais ce fût toujours un rêve, bien loin des  cruelles réalités. Je pleure, sur moi, sur ma participation à cette tragédie,  sur la course haletante vers ce bonheur mythique, toujours plus loin, toujours pour demain.

(Texte écrit en 1999). Mireille MOUTTE

tina@diaspora.psyco.fr

L'homme qui réparait les femmes...

En 1999, le Dr Mukwege crée l'hôpital de Panzi. Conçu pour permettre aux femmes d'accoucher convenablement, le centre devient rapidement une clinique du viol à mesure que le Kivu sombre dans l'horreur de la deuxième guerre du Congo (1998-2003) et de ses viols de masse. Cette «guerre sur le corps des femmes», comme l'appelle le médecin, continue encore aujourd'hui.

Son engagement, au péril de sa vie, a été récompensé par le prix Nobel de la paix en 2018.

#Femmes #violences #guerres

gabril@diaspora.psyco.fr