#violence

magdoz@diaspora.psyco.fr

-- Une copine a moi s'est faite agresser par 3 gars, c'est pour ça que je suis devenu #raciste.
-- Ah bon ? Et ces 3 gars étaient #rebeus ?
-- non, un seul l'était, les deux autres non.

Un grand classique du #racisme, non ?
J'avais déjà conscience que devenir raciste est de l'ordre de la #facilité : c'est très facile de trouver des justifications à rejeter l'autre sur des critères fallacieux.

Mais je découvre sur #Diaspora, de plus en plus depuis des mois, qu'un autre paramètre de cette facilité intellectuelle, ou devrais-je dire #paresse intellectuelle aussi, est à l’œuvre : je regarde ailleurs.
Oui, plein de gens sont prompts à se dire non racistes. Mais vont liker un propos ouvertement #discriminatoire, soit-disant pour valider une "opinion", comme si le rejet d'une pratique ou d'une catégorie de la population pouvait être une #opinion au lieu d'un racisme latent...
Oui, #jaccuse des gens ici, ceux qui veulent ne pas s'en mêler, ceux qui veulent simplement qu'on leur foute la paix, de laisser faire... surtout quand ça en arrive à liker les propos d'un raciste patenté et reconnu comme tel par tous ici, juste pour rester à distance, ne pas se sentir concerné : Le #confort... le confort de mes #pantoufles.

J'avais conscience très vite dans la vie, que de ne pas se laisser aller au racisme, supposait un petit effort intellectuel à la base, comme l'exemple cité plus haut : à quoi bon devenir raciste, si tu le dis toi-même, en plus seul un sur 3 des gars était rebeu...
Mais je constate que ça va plus loin... L' #extrême-droite progresse, car la #société de #loisirs veut juste s'amuser, ne veut pas se mêler de #politique (faut dire que tout est fait dans ce sens aussi, vu le process de l'élection (je dénonce l'élection, pas le vote, nuance))... Et à laisser faire, la fenêtre d' #Overton se décale de plus en plus à l'extrême-droite.

Et si tu viens corriger le #mensonge qui blâme injustement un organisme comme Framasoft, que se passe-t-il ?
Tu es considéré comme "dangereux", mis dans le même sac que ces #puants qui crachent leur mensonge....

Dans une telle société, l'extrême-droite ne peut que progresser.

Et donc, pendant ce temps :
Le bruit des bottes, le silence des pantoufles
https://www.mediapart.fr/journal/france/271123/le-bruit-des-bottes-le-silence-des-pantoufles

Des bandes d’extrême droite multiplient les actions punitives visant migrants, Arabes et musulmans. Une #violence raciste et islamophobe qui ne suscite pas de réaction politique et médiatique à la hauteur du danger qu’elle incarne.

frenchhope@diaspora-fr.org

En France, en Finlande et en Allemagne, “la violence des adolescents fait peur”

#france #finlande #allemagne #société #adolescence #violence #harcèlement #politique #extrêmedroite

‼️ Clause de non-responsabilité : je n'ai pas toujours le luxe d'être perfectionniste, si le site ou la plateforme sur lequel pointe le lien ne vous convient pas ou que vous n'êtes pas protégé contre le pistage, vous pouvez malgré tout bénéficier de l'information ici partagée et faire des recherches ailleurs (peertube, invidious, archive.org, etc.) à l'aide du titre, des mots-clés, du résumé, des commentaires. Il suffit de placer le pointeur sur le titre pour connaître l'URL ou la copier avant de cliquer. Par ailleurs : ce texte est ajouté automatiquement, contrairement au fait de republier un contenu sur une autre plateforme ou de modifier le lien et d'utiliser une interface alternative dont la perrenité n'est pas garantie (ex : nitter abandonné par ses développeurs). Par ailleurs une nouvelle preuve que le mieux est l'ennemi du bien : des gens qui se prétendent de mon bord si l'on en croit leur activité ici, sont pourtant extrêmement méprisants concernant mon activité et prétendent être plus purs dans la qualité de leurs partages, jusqu'à me harceler à ce sujet. Sans doute pour récupérer une audience qu'ils estiment légitime, quels qu'en soient les moyens. Une méthode violente qui crée une lutte interne contreproductive. Désolé par avance si ce genre de commentaire (auquel je pourrais avoir à répondre s'ils sont mensongers ou calomnieux) est publié sur votre timeline, je n'y suis pour rien non plus. Je n'ai pas vocation à être en conflit, ni ici, ni ailleurs.

entreleslignesentrelesmots@diaspora-fr.org

Le Chili approuve une loi intégrale contre les violences faites aux femmes

Le Chili vient d’adopter une loi intégrale pour prévenir, sanctionner et éradiquer les violences faites aux femmes. Une bonne nouvelle pour les féministes chiliennes qui œuvraient depuis sept ans à ce projet.

Depuis son élection en 2022 à la tête du Chili, Gabriel Boric avait assuré que cette loi contre les violences était une priorité législative pour le pays. Deux ans après, cette promesse se concrétise enfin. Elle est le fruit d’un travail acharné des féministes, ex-ministres, parlementaires et du ministère des Droits des femmes qui travaillent depuis sept ans avec un seul objectif : inscrire cette loi dans la Constitution chilienne. C’est donc chose faite depuis le 6 mars 2024, soit deux jours avant la journée internationale des droits des femmes, où la loi intégrale contre les violences faites aux femmes a fait son entrée dans la Constitution.

https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/04/le-chili-approuve-une-loi-integrale-contre-les-violences-faites-aux-femmes/

#international #feminisme #violence #chili

bliter@diaspora-fr.org

« On va sauter dans les 24 mois qui viennent » – #CharlesGave - #EpochTimes #France

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https://www.youtube.com/watch?v=IiZ0jB_LiWs

Financier, essayiste et fondateur de L’Institut des Libertés, Charles Gave vient de publier « La Vérité vous rendra libre » (éditions Pierre de Taillac).

Dans cet essai, Charles Gave dénonce l’entreprise de destruction des nations menée par « les hommes de Davos ». Un projet technocratique qui vise à transférer les souverainetés locales vers des organisations supranationales et à promouvoir une société de contrôle.
Pour le fondateur de l’Institut des Libertés, les hommes de Davos « ont avalé la notion de globalisation » et considèrent que les enjeux auxquels l’humanité fait face ne peuvent être résolus que dans le cadre d’une gouvernance mondiale, la souveraineté de chaque nation constituant une entrave à la résolution des problèmes qui nous menacent.
D’après Charles Gave, ces hommes de Davos estiment faire partie d’une élite éclairée et « se sentent absolument appelés par une puissance divine [...] à nous gouverner et à faire ce qui est bon pour nous, même si nous ne sommes pas tout à fait d'accord. »
« Ils vivent dans une espèce de monde complètement éthéré, artificiel, ils sont convaincus qu’ils sont les plus malins, les plus brillants, et que grâce à eux le monde va enfin connaître une période de paix et de prospérité remarquable. »
Selon Charles Gave, pour asseoir leur emprise sur les individus et la société, les hommes de Davos s’appuient sur le contrôle du logos. Un contrôle qui passe par la mise en place d’une novlangue « où les mots signifient le contraire de ce qu’ils voulaient dire précédemment », afin d’identifier « les déviants » qui n’adhèrent pas à la doxa.
« Ils ont remplacé le totalitarisme “dur” par un totalitarisme “mou”, aussi efficace que son ancêtre. [...] Le nettoyage des mal-pensants ne se fait plus par la violence, mais par la dérision et l’exclusion. »
Alors que la dette publique française s’élève à plus de 3000 milliards d’euros, que le déficit public s’établit à 5,5% du PIB et que la croissance est atone, Charles Gave pointe aussi la responsabilité des gouvernements qui se sont succédé depuis 30 ans dans la destruction de l’économie.
« Il faut des années pour ruiner un pays comme la France, mais quand vous êtes vraiment ruiné, la chute est d'une rapidité… Il va y avoir une baisse du niveau de vie effroyable. Et qui va prendre le plus dans la gueule ? Les petites gens. Ce sont les agriculteurs, ce sont les Gilets Jaunes. Ce sont toujours eux qui dégustent le plus, je trouve ça absolument odieux. »
L’auteur de « La Vérité vous rendra libre » se veut pourtant optimiste, considérant que l’effondrement qui se profile sonnera le glas des technocrates qui ont selon lui amené la France au bord de l’abîme.
« Il vaut mieux une fin dans l'horreur qu'une horreur sans fin. Nous arrivons à une fin dans l'horreur. Nous allons en prendre plein les tronches, mais nous serons libres. »

📝 Retrouvez les analyses de Charles Gave sur le site de l’Institut des Libertés (IDL) : https://institutdeslibertes.org

🎙️ Journaliste : Henri-Michel Thalamy

00:00 Intro
01:34 Qui sont les hommes de Davos ?
06:14 Les dirigeants français partagent-ils les idées des hommes de Davos ?
09:22 En quoi le contrôle du logos est-il indispensable aux classes dirigeantes ?
13:11 En quoi la Révolution française est-elle la matrice de tous les totalitarismes ?
18:17 Quels sont les points de convergence entre l’extrême gauche et les hommes de Davos ?
24:49 Quels sont les enjeux du règlement numérique européen (DSA) ?
30:20 La police est-elle instrumentalisée par le pouvoir politique ?
33:45 Quels sont les enjeux de l'euro numérique ?
37:36 En quoi assistons-nous à un retour de la morale collective ?
41:16 En quoi la destruction de l’économie française est-elle volontaire ?
43:09 Quel bilan pour Emmanuel Macron et Bruno Le Maire ?
47:18 Comment expliquer le faible niveau d’efficacité de la dépense publique en France ?
50:04 Les ambitions françaises en matière de réindustrialisation sont-elles à la hauteur ?
53:40 En quoi la destruction d’EDF est-elle volontaire ?
57:05 En quoi l’État bafoue-t-il le droit de propriété ?
01:00:14 Un système qui se protège ?
01:02:26 En quoi les critiques envers le libéralisme sont-elles injustifiées ?
01:06:04 En quoi l’euro a-t-il contribué à la destruction de l’économie française ?
01:09:47 La défaite des hommes de Davos est-elle inéluctable ?
01:12:02 En quoi la vérité et la liberté sont-elles liées ?

#EpochTimesFrance #Epoch #CharlesGave #IDL #Interview #Entretien #Vérité #Liberté #Logos #France #Économie #Dette #Déficit #Euro #Croissance #Europe #Souveraineté #Énergie #Monnaie #Libéralisme #Socialisme #État #Effondrement #Politique #Société #Censure #Doxa #Novlangue #Exclusion #Davos #EDF #Macron #LeMaire #DSA #Totalitarisme #Idéologie #Numérique #Morale #Réindustrialisation #Destruction #Violence #Trump #Musk #Élite #Puissance #Monde #Projet #Gave #Nations #Gouvernance #Contrôle #Chute #Agriculteurs #GiletsJaunes

dunoir@diaspora-fr.org
#Livre, #Lecture, #Lire, #AntiRépression, #Inégalités, #Justice, #Repression, #Prison #Police #ACAB #Oppression #Domination

“Décarcérer. Cahez cette prison que je ne saurais voir” de Sylvain Lhuissier

«L’ #enfermement des corps est une #violence. Cette violence ne peut qu’engendrer de la fracture, là où il faudrait du lien et de la réparation. Nous ne pouvons que tendre vers un monde sans prison, en cherchant dans chaque situation, le chemin d’une moindre violence».

On vous conseille vivement de lire "Décarcérer. Cachez cette prison que je ne saurais voir" de Sylvain Lhuissier, aux éditions Rue de l’échiquier.

Résolument #anti-carcéral, l’ouvrage “Décarcérer” de Sylvain Lhuissier nous apporte des arguments concrets et documentés pour contrer et déconstruire les éléments de langage #réactionnaires et les fausses informations diffusées sur la prison en #fRance.

Reprenant point par point les arguments sécuritaires qui n’ont pour but que d’enfermer les classes populaires, les personnes étrangères, les toxicomanes et autres indésirables, l’auteur démontre statistiquement que la prison ne sert à rien. Ni en termes de réparation du préjudice pour les #victimes, ni pour la #prévention de la délinquance, ni en termes de #réinsertion et de lutte contre la récidive.

Car la vraie raison de l’existence de ces lieux d’emprisonnement indignes, qui deviennent des mouroirs, c’est qu’ils jouent un «formidable rôle d’exclusion et de ségrégation». Voilà le rôle effectif, beaucoup moins avouable mais réellement efficace, des prisons. Surveiller, punir et évincer de l’espace public certaines populations car «elle ne concerne qu’une classe sociale restreinte. On fraude et on triche dans tous les milieux, mais seule une partie d’entre nous est destinée à aller en prison». «C’est aussi pour ça que peu la connaissent» explique l’auteur, et que beaucoup la fantasment. Parfois à travers des médias ou des séries télé qui ne reflètent en rien la réalité carcérale mais alimentent, sous prétexte de faits divers macabres, l’argument principal des défenseurs ignorants de la prison : on ne peut pas laisser les criminels dehors !

La réalité c’est que seules 1,5% des personnes incarcérées sont des tueurs ou des violeurs. Les criminels ne représentent que 1,5% de la population carcérale. Voilà un chiffre qui démonte tous les discours mensongers sur le fait que la prison permet d’écarter les personnes réellement dangereuses de la société. Non, la majorité des prisonniers le sont, pour 26%, pour des faits de vol et de recel.

On savait déjà que seulement 0,6% des viols étaient condamnés. Les crimes policiers restent eux aussi impunis… Et si on entend encore trop souvent que la prison met en sécurité la reste de la population, on entend trop peu que la récidive concerne plus de la moitié des ex-taulards. Oui, 59% des personnes enfermées dans ces conditions inhumaines se feront arrêter à nouveau, en état de récidive.

«On ne peut pas construire notre politique pénale et carcérale sur 1,5% de faits divers, aussi atroces soient-ils».

L’auteur de “Décarcérer” déconstruit les idées reçues et revient sur le traitement inhumain des prisonnier-es, les conditions d’insalubrité, la surpopulation, l’isolement, la violence physique, morale et sociale qu’ils subissent. La rupture avec les proches, la perte d’emploi, de logement consécutive, les symptômes de stress post-traumatique qui s’installent parfois pour de longues années après la sortie.

Sylvain Lhuissier amène plus largement à se questionner sur notre société de contrôle, de surveillance et de domination, et appelle chacun-e à prendre ses responsabilités, en tant que magistrat-es, politiques ou médias. Car tous portent la responsabilité de participer et de diffuser l’idée que la prison est la seule possibilité.
Plus largement, nous portons toutes et tous la responsabilité de fermer les yeux sur ce qui se passe dans les lieux d’enfermement. Cela nous concerne, concerne la société dans laquelle nous voulons vivre : «Ne laissons plus passer les caricatures et les mensonges sur la prison. Osons nous demander ce qu’on attend de notre justice. Comment on voudrait qu’elle soit rendue». Car «légitimer la prison, c’est légitimer une forme de violence et de domination».

Comme le démontre Sylvain Lhuissier, les alternatives sont multiples, mais nécessitent une réelle volonté de mettre fin au système d’oppression et de domination que représente la société carcérale. Ainsi, il interroge la justice pénale au sens large en tant qu’institution centrale, au cœur de notre société, et nous invite à repenser celle-ci au regard de la justice sociale, de la défense de nos services publics, de l’accès aux soins, au logement, à l’éducation… plutôt que par la répression et l’enfermement inhumain.

On vous conseille vivement de lire “Décarcérer. Cachez cette prison que je ne saurais voir” de Sylvain Lhuissier, aux éditions Rue de l’échiquier.

psychmesu@diaspora.glasswings.com

https://newsie.social/@ZhiZhu/112026279928099587 ZhiZhu@newsie.social - @protecttruth

The #NYTimes once published an article saying that #Hitler wasn’t really that bad. He was just using #antisemitism as a way to attract followers & keep them excited about his #political campaign.

The NYTimes more recently published an article saying that #Trump isn’t really that bad. He is just using threats of #violence & #authoritarianism as a way to attract followers & keep them excited about his political campaign.

#Politics #Journalism #Media #Press #News

my_pal_jm@diasp.org

Le monde doit imposer la paix à Israël

Par Gideon Levy

Arrêt sur info — 20 février 2024

#États-Unis auprès de l’ #ONU, Linda #Thomas-Greenfield, a été la seule à voter contre la résolution de l’Algérie sur le cessez-le-feu au Conseil de sécurité mardi. (UN Photo/Manuel Elías)
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L’ambassadrice des #États-Unis auprès de l’ #ONU, Linda #Thomas-Greenfield, a été la seule à voter contre la résolution de l’Algérie sur le cessez-le-feu au Conseil de sécurité mardi. (UN Photo/Manuel Elías)

Le moment est venu pour les #USA et dans leur sillage la communauté internationale, de prendre une décision : le cycle sans fin de la #violence entre #Israël et les #Palestiniens va-t-il se poursuivre ou allons-nous tenter d’y mettre un terme ? Les USA vont-ils continuer à armer Israël et à déplorer ensuite l’usage excessif de ces armements, ou sont-ils enfin prêts à prendre des mesures concrètes, pour la première fois de leur histoire, afin de changer la réalité ? Et surtout, l’attaque israélienne la plus cruelle contre #Gaza deviendra-t-elle la plus inutile de toutes, ou l’occasion qui s’est présentée à sa suite ne sera-t-elle pas ratée, pour une fois ?

Il ne sert à rien d’en appeler à Israël. Le gouvernement actuel, et celui qui le remplacera probablement, n’a pas et n’aura jamais l’intention, le courage ou la capacité de générer un changement. Lorsque le Premier ministre répond aux propos américains sur la création d’un État palestinien par des mots indiquant qu’il « s’oppose aux mouvements forcés » ou qu’ « un accord ne sera conclu que par le biais de négociations» tout ce que l’on peut faire, c’est rire et pleurer.

Rire, parce qu’au fil des ans, le Premier ministre Benjamin #Netanyahou a fait tout ce qu’il pouvait pour faire échouer les négociations ; pleurer, parce que c’est Israël qui emploie la coercition – la nature de sa politique à l’égard des Palestiniens est une coercition mise en œuvre dans une grande démarche unilatérale, violente, agressive et arrogante. Tout à coup, Israël est contre les actes de coercition ? L’ironie se cache la tête dans la honte.

Il est donc inutile d’attendre du gouvernement israélien actuel qu’il change de caractère. Il est tout aussi vain d’attendre d’un gouvernement dirigé par Benny #Gantz, Gadi #Eisenkot ou Yair #Lapid qu’il le fasse. Aucun d’entre eux ne croit en l’existence d’un État palestinien dont le statut souverain et les droits seraient égaux à ceux d’Israël. Tous les trois, ensemble et chacun séparément, accepteront tout au plus, dans un très bon jour, la création d’un bantoustan sur une partie du territoire. Une véritable solution ne sera pas trouvée ici. Il vaut mieux laisser Israël se complaire dans son refus.

Mais le monde ne peut pas se permettre de laisser passer cette occasion. C’est le monde qui devra bientôt reconstruire, avec ses fonds, les ruines de la bande de Gaza, jusqu’à la prochaine démolition par Israël. C’est le monde dont la stabilité est compromise tant que l’occupation persiste, et qui l’est encore plus chaque fois qu’Israël se lance dans une nouvelle guerre. C’est le monde qui reconnaît que l’occupation est néfaste pour lui, mais qui n’a jamais levé le petit doigt pour y mettre fin. Aujourd’hui, l’occasion de le faire se présente. La faiblesse et la dépendance d’Israël à la suite de cette guerre doivent être exploitées, dans l’intérêt d’Israël également.

Assez de mots. Assez des cycles de négociations futiles organisés par le secrétaire d’État américain Antony #Blinken et des mots durs prononcés par le président Joe #Biden. Ils ne mènent nulle part. Le dernier président sioniste, peut-être le dernier à se soucier de ce qui se passe dans le monde, doit agir. En guise de prélude, on pourrait s’inspirer des paroles étonnamment simples et vraies du responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep #Borrell, qui a déclaré : « Eh bien, si vous pensez que trop de gens sont tués, peut-être devriez-vous fournir moins d’armes [à Israël] ».

Toutefois, la question n’est pas seulement de mettre fin à la guerre, mais surtout de savoir ce qui se passera une fois qu’elle sera terminée. Si cela dépendait d’Israël, sous n’importe quel gouvernement, nous retournerions dans le giron chaleureux de l’ #apartheid et nous reviendrions à la vie par le sabre. Le monde ne peut pas accepter cela plus longtemps et ne peut pas laisser le choix à Israël. Israël a parlé : c’est Non. Le temps est venu de trouver une solution semblable aux accords de #Dayton. Il s’agit d’un accord forcé et imparfait conclu en #Bosnie-Herzégovine qui a mis fin à l’une des guerres les plus cruelles et qui, contrairement à toutes les prévisions, a tenu pendant 29 ans. L’accord a été imposé par la coercition.

Un État palestinien n’est peut-être plus une solution viable en raison des centaines de milliers de colons qui ont ruiné les chances d’en créer un. Mais un monde déterminé à trouver une solution doit proposer un choix clair à Israël : des sanctions ou la fin de l’occupation ; des territoires ou des armes ; des colonies ou un soutien international ; un État démocratique ou un État juif ; l’apartheid ou la fin du sionisme. Lorsque le monde se montrera ferme, en posant ces options de cette manière, Israël devra prendre une décision. Le moment est venu de forcer Israël à prendre la décision la plus fatidique de sa vie.

#GideonLevy

Article original en anglais #Haaretz – 18/2/2024
Traduit par #Tlaxcala

wist@diasp.org

A quotation from Jerome, Jerome K.

When a twelfth-century youth fell in love he did not take three paces backward, gaze into her eyes, and tell her she was too beautiful to live. He said he would step outside and see about it. And if, when he got out, he met a man and broke his head — the other man’s head, I mean — then that proved that his — the first fellow’s — girl was a pretty girl. But if the other fellow broke his head — not his own, you know, but the other fellow’s — the other fellow to the second fellow, that is, because of course the other fellow would only be the other fellow to him, not the first fellow who — well, if he broke his head, then his girl — not the other fellow’s, but the fellow who was the — Look here, if A broke B’s head, then A’s girl was a pretty girl; but if B broke A’s head, then A’s girl wasn’t a pretty girl, but B’s girl was. That was their method of conducting art criticism.

Jerome K. Jerome (1859-1927) English writer, humorist [Jerome Klapka Jerome]
“On Being Idle,” Idle Thoughts of an Idle Fellow (1886)

#beauty #combat #conflict #trial #violence #youth
Sourcing / notes: https://wist.info/jerome-jermome-k/67293/

socialisme_libertaire@diaspora-fr.org

#cléricalisme #religions #blasphème #cruauté #violence #intolérance #anticléricalisme #antireligions #rationalisme #athéisme #anarchisme #émancipation

★ LE BLASPHÈME, CRIME IMAGINAIRE...

« Selon le dictionnaire Larousse, le mot « blasphème » s’emploie pour désigner une parole ou un discours impie qui outrage la divinité, la religion ou ce qui est considéré comme sacré. Nous comprenons alors pourquoi toutes les religions ont, de tout temps, condamné le blasphème et férocement persécuté les blasphémateurs. La liste des personnes condamnées pour blasphème ou sacrilège (le blasphème est un discours, le sacrilège est un acte) à travers les siècles est extrêmement longue ; et nous n’en finirions pas d’énumérer toutes les victimes de l’intolérance religieuse.
Sur ce point-là, toutes les religions se valent. Certains martyrs sont célèbres. Au XVII° siècle, Galilée fut condamné pour blasphème après avoir affirmé que la terre tournait autour du soleil ; Giordano Bruno fut brûlé vif pour avoir dit que l’univers était infini ; Michel Servet finit sur un bûcher pour s’être opposé à Calvin à propos de la doctrine de la prédestination ; le chevalier de la Barre est mort sur la roue pour le simple fait d’avoir conservé son chapeau au passage d’une procession religieuse. Au VII° siècle, les poètes arabes Abu Afak et Hotaïya furent exécutés pour avoir dit des poèmes jugés blasphématoires etc. Les noms de centaines de milliers de personnes torturées, lapidées, brûlées vives, et autres atrocités, pour avoir critiqué le christianisme, l’islam, le bouddhisme, etc., ont été perdus (...)
"

▶️ Lire la suite… https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/11/le-blaspheme-crime-imaginaire.html