#autoritaire

dunoir@diaspora-fr.org

#Appel #Urgence a la #ZAD de la #CremArbre (Crem’Arbre) #autoroute #A69

#Ecologie #Luttes ; #Politique de la #TerreBrûlée.#État #Répression #Autoritaire #Résistance

“Assiégeons les assiégeurs” : appel à rejoindre la ZAD contre l’A69

“Après une semaine entière de harcèlement par les FDO à coup de gaz lacrymo, de grenade désencerclante et assourdissante (considérée comme arme de guerre, utilisée à Sainte Soline notamment), de LBD, de matraquages et d’humiliation, ils ont décidé de passer un nouveau cap hier en renforçant ce qu’ils avaient commencé : un siège de la ZAD et une politique de la terre brûlée.

La politique de la terre brûlée est une tactique consistant à pratiquer les destructions les plus importantes possibles, et en cas de conflit militaire, à détruire ou à endommager gravement ressources, moyens de production, infrastructures, bâtiments ou nature environnante, de manière à les rendre inutilisables par l’adversaire. […]

Au sens figuré, cette expression désigne aussi l’attitude d’une personne qui, risquant de perdre face à un adversaire, saccage la place que celui-ci s’apprête à prendre afin de minimiser ses gains et de gêner toute progression ultérieure.

Les FDO ont volé les affaires des occupant•es de la ZAD ; brûlé de nombreuses affaires ; mis le feu à une cabane ; versé des bidons d’essence au pied des arbres occupés par les écureuils ; tabassé et torturé des habitant•es ; gazé et hurlé la nuit dans le bois pour empêcher les gens de dormir…

Ces méthodes employées, sont celles de la guerre. L’État, toujours plus répressif et autoritaire, voyant la résistance contre l’A69 s’amplifier, compte faire passer son projet d’autoroute par tous les moyens, quitte à semer la mort et humilier les personnes.

Assiégeons-les assiégeurs ! Nous appelons tout soutien à se rendre sur place le plus tôt possible, apporter du matériel, de quoi manger, se tenir chaud, du matériel médic, et des protections individuelles ou collectives. Pour les personnes qui ne peuvent pas avant, nous appelons à un rassemblement à 18h autour de la Crem’. Un poste médic et des cantines sont disponible sur place ainsi qu’un soutien’ psy.

Il y a de fortes chances que ce siège dure plusieurs jours. Alors, ensemble, ripostons et défendons la Crem’Arbre : L’A69 ne passera pas, la Crem’ vivra !”

Communiqué à retrouver sur La Voie Est Libre Attention Lien FB

magdoz@diaspora.psyco.fr
magdoz@diaspora.psyco.fr

Les #droites au #pouvoir en #France.... #Souvenirs souvenirs
Recette : On reprend les mêmes ou presque, et on est bon.
Ah... Tout doucement, vu la #droitisation ambiante, le fameux #extrême-centre #bourgeois s'affirme de plus en plus comme ce qu'il est, entre la #droite #autoritaire et l' #extrême-droite...
Et pour le reste, le #peuple et son #impuissance : tout pareil !
Le #QuaranteNeufTrois, les #grèves écrasées, les referendums bidons, tout y est.
(Pas étonnant que les droites veuillent en plus faire un #referendum sur le sujet de l' #immigration,; vu qu'ils font ce qu'ils veulent d'une telle consultation (à commencer par biaiser la question ! ^^ ))

Et paraît que les mêmes au pouvoir, appellent cela la ... #démocratie.
Hommage à la défunte #CoralieDelaume au passage.
On progresse, sans déc on progresse.

magdoz@diaspora.psyco.fr

'tain, vous le voyez le jeu minable des médias ? Là, hors période électorale, on fait mousser à mort le #FHaine, tout en diabolisant à mort la vraie #gauche, la #LFI qui est la vraie peur pour les #Bourgeois...
Le sujet de la #guerre Israël/Palestine est le prétexte, mais en réalité, les #macronistes n'en finissent plus de copuler avec le #RN.
Je vois un "débat" là, sur France 24, insupportable... c'est même #pathétique...

Enfin, je ne le regarde pas vraiment, le titre est : "Marche contre l'antisémitisme"
Avec #LePen...

Et bien sûr, quand on arrivera à 2 semaines des #élections, les #médias dominants tacleront le #FN, pour faire passer devant un candidat de #droite #autoritaire (pléonasme), qu'importe lequel.

Et nous on bouffe, sans cesse. Au lieu de leur faire la nique à ces #Puants, et de supporter massivement la #LFI, un #Ruffin m'en fous, ou un-e autre, du moment que ça convient à tous, histoire de virer ces saletés de médias, les #riches qui les possèdent, et enfin sortir ces médias de la poubelle crasse dans laquelle ils se trouvent...

Mais je dois rêver.. on n'est pas capable de ça... en #France .... on aime trop lécher le cul des riches...
La #Politique avec de la vaseline...

anar65@diaspora-fr.org

#Écologies #Lithium #Argentine #Lutte #Repression

Une rébellion des indigènes et de la classe ouvrière dans le triangle du lithium

A #Jujuy (c’est une province au nord de l’argentine), en ce moment, ya énormement de #manifestations et de #contestations violemment réprimées contre la réforme de la constitution de la province, pour la hausse des salaires, contre l’extractivisme (Jujuy se trouve dans le ‘Triangle du Lithium’ qui comprend le nord de l’Argentine, et des parties du Chili et de la Bolivie), etc…

Texte publié sur le site bureburebure.info.

C’est important qu’on soit capables de construire une vraie réflexion et une vraie #solidarité-internationale avec les populations du Sud Globalisé. Energies fossiles ou capitalisme vert, c’est la même exploitation, les mêmes destructions que subissent déjà et vont subir toujours plus les populations précaires, souvent non-blanches, mais aussi les non-humain.es et les terres sur lesquelles iels vivent.

Depuis notre pays qui se gargarise de son programme de relance du nucléaire et du passage au tout #électrique, on ne peut faire l’impasse sur aucune de ces questions. Ou, comment ? Qui seront celleux dans les #mines, qui seront celleux qui n’auront plus d’accès à l’ #eau potable, qui seront celleux qui seront expulsé.es de leurs #terres ? Et qui seront celleux qui repartiront les poches pleines de pognon, et du lithium nécessaires à la fabrication des #batteries de nos vélo, de nos trottinettes, de nos voitures électriques et tout le reste ? Cet article résume et explique pas mal de choses sur le contexte et les mobilisations a Jujuy.
Quelques pistes pour trouver plus d’info (très peu exhaustive) :

sur les réseaux sociaux

#jujuyresist

→ @soymujercolla (sur instagram, militante qui a crée un canal de diffusion ou elle relaie les auto-média locaux, en espagnol) pour trouver des articles qui parlent des révoltes

→ indymedia argentine

https://www.laizquierdadiario.com/
Jujuy : Une rébellion des indigènes et de la classe ouvrière dans le triangle du lithium

Les travailleurs et les populations indigènes de Jujuy, en Argentine, font face aux réformes #antidémocratiques adoptées par le gouvernement provincial et les sociétés internationales d’extraction de lithium qui le soutiennent.

Dans le nord de l’Argentine, riche en lithium, se déroule une bataille rangée qui a des implications mondiales avec l’expansion du « #capitalisme vert ». D’un côté, il y a les #indigènes, les enseignants, les jeunes, les défenseurs de l’ #environnement et les travailleurs précaires. De l’autre, les #multinationales du lithium et leurs représentants argentins au #gouvernement.

Depuis près d’un mois, la province septentrionale de Jujuy retient l’attention du pays, avec des manifestations quotidiennes pour des augmentations de salaire et le rejet d’une « réforme » constitutionnelle #autoritaire imposée par le gouverneur de la province, #Gerardo-Morales. À ce jour, les militants maintiennent plus d’une douzaine de barrages routiers dans toute la région.

La police a sévèrement réprimé les manifestants, faisant au moins 170 blessés, dont un jeune homme de 17 ans qui a perdu son œil après que la police lui a tiré une balle en caoutchouc dans le visage. Les autorités ont également procédé à des arrestations massives, une cinquantaine de manifestants ayant été inculpés. Les journalistes et les organisations de défense des droits de l’homme ont dénoncé la présence de policiers infiltrés dans les manifestations, les descentes illégales dans les maisons, l’utilisation aveugle de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc, entre autres abus.

Un grand nombre de personnes détenues lors des manifestations sont des indigènes, des femmes et même des enfants. La semaine dernière, des images virales ont montré l’arrestation violente d’une législatrice provinciale, Natalia Morales, que la police avait traînée dans la rue sur plus de 50 mètres. Il est probable que Mme Morales ait été visée en raison de son rôle de dirigeante du Parti des travailleurs socialistes (PTS), un parti trotskiste et une organisation sœur de Left Voice. Le journaliste Lucho Aguilar de La Izquierda Diario, l’organe de presse du PTS, a également été arrêté le même jour alors qu’il couvrait les manifestations. Les Nations Unies et Amnesty International ont dénoncé la violence policière et les arrestations massives à Jujuy, tandis que Greta Thunberg, activiste climatique de renommée internationale, a exprimé sa solidarité avec le mouvement qui se déroule dans les rues.

Au centre de ces affrontements se trouve la lutte contre l’exploitation continue des ressources en lithium par des multinationales étrangères. Alors que les sociétés minières développent leurs activités extractives et génèrent des profits records dans des provinces comme Jujuy, Salta et Catamarca, les habitants du nord de l’Argentine ne bénéficient que très peu des retombées de la production de lithium. Les salaires moyens à Jujuy sont inférieurs d’environ 40 % à ceux de la capitale, Buenos Aires, et le travail informel, qui n’offre pratiquement aucun avantage ni aucune protection de l’emploi, prédomine dans la classe ouvrière. Les perspectives sont particulièrement sombres pour les jeunes : dans la province, neuf jeunes sur dix occupent des emplois précaires. Par ailleurs, les pauvres et les autochtones de la région sont les plus touchés par la contamination et les pénuries d’eau résultant de l’extraction du lithium.

La rébellion remet en question un système dans lequel les multinationales et leurs partenaires locaux pillent les ressources naturelles qui appartiennent légitimement aux populations du Sud Globalisé, en ne laissant derrière eux que pauvreté et dégradation écologique. De plus en plus, les travailleurs et les membres des communautés marginalisées estiment que ce sont eux qui devraient contrôler les ressources minérales de leur région, que ce sont eux qui devraient déterminer où et comment l’extraction devrait avoir lieu, et que ce sont eux qui devraient bénéficier des recettes.
Convergence des luttes des enseignants et des autochtones

Les manifestations en cours ont débuté le mois dernier par des grèves d’enseignants réclamant des augmentations de salaire. Les salaires des enseignants de Jujuy sont parmi les plus bas du pays ; ici, le salaire de départ d’un enseignant peut n’être que de 35 000 pesos (environ 140 USD) par mois, alors que le coût de la vie s’élève à plus de 200 000 pesos par mois (près de 800 USD). Avec l’inflation galopante dans le pays – l’Argentine a connu une inflation de plus de 100 % au cours de
l’année écoulée – les enseignants sont de plus en plus poussés vers la pauvreté.

Les grèves des enseignants ont coïncidé avec une tentative du gouvernement de Gerardo Morales de réformer la constitution de la province. Rapidement, les enseignants ont été rejoints dans les rues par des membres des communautés indigènes, des jeunes, des travailleurs et des membres des partis de gauche. Parmi les changements qui ont suscité le plus d’indignation populaire figurent de nouvelles interdictions de manifester dans les rues et des mesures visant à déposséder les
populations indigènes et à faciliter l’expansion des activités minières sur les terres indigènes. L’objectif des soi-disant réformes de Morales est clair pour tou.tes les habitant.es de Jujuy : permettre aux entreprises multinationales d’accéder à de nouvelles ressources en lithium et réduire les protestations contre les opérations minières ou les politiques favorables à l’exploitation minière.

Conscient de l’impopularité de ces réformes parmi les habitant.es de Jujuy, Morales les a fait passer à toute vitesse au sein de l’assemblée législative provinciale, sans prévoir de véritable temps de débat et sans consulter les communautés indigènes qui seraient les plus touchées. En fait, le texte final de la réforme n’a été rendu public que le jour du vote.

Alors que le président Alberto Fernandez et la vice-présidente Cristina Fernandez de Kirchner ont dénoncé la brutalité des forces de police de Morales à Jujuy, des membres de leur parti ont approuvé la réforme du gouverneur et ont joué un rôle crucial dans son adoption par le corps législatif. Pendant ce temps, les dirigeants péronistes d’autres provinces, comme Gustavo Saenz, gouverneur de la province de Salta et proche allié du président, ont tenté de restreindre de la même manière le droit de manifester et ont apporté des réponses tout aussi répressives aux manifestations.

La seule force au sein du corps législatif à dénoncer systématiquement la réforme constitutionnelle autoritaire a été le Front de gauche des travailleurs (FIT-U, selon ses initiales en espagnol), une coalition de quatre partis trotskystes, dont le PTS. Plutôt que de légitimer le processus, les quatre membres du FIT-U élus à l’assemblée constituante ont annoncé un boycott du processus de réforme depuis la salle et ont quitté les débats. Les membres du PTS et de la FIT-U ne limitent pas leur combat à l’arène électorale ; depuis le début des grèves et des manifestations, ils sont aux côtés des indigènes, des enseignants et d’autres personnes dans les rues pour exiger des augmentations de salaire et l’abrogation des réformes. En outre, le PTS/FIT-U appelle les syndicats à organiser une grève générale jusqu’à ce que les revendications du mouvement soient satisfaites.

Avec l’éclatement des manifestations, le gouvernement de Morales a été contraint de reculer et a retiré plusieurs des réformes qu’il avait prévues, telles que la suppression des élections à mi-parcours. Il a cependant maintenu la mesure la plus détestée : de lourdes sanctions pour les militant.es qui organisent des cortes de ruta (ou barrages routiers) lors des manifestations politiques. Ces barrages routiers constituent la méthode de lutte historique de la classe ouvrière argentine et des communautés opprimées, en particulier dans les régions les plus pauvres du pays, comme Jujuy. En effet, c’est pratiquement la seule méthode dont ils disposent pour se défendre contre le vol de leurs terres, la pollution de leurs ressources en eau et la pauvreté écrasante qui leur est imposée. Et dans un pays où la violence contre les femmes est très répandue – une femme est assassinée toutes les 36 heures en Argentine – les barrages routiers sont également devenus une méthode nécessaire de lutte pour la justice au sein du mouvement féministe.
La ruée vers l’or blanc

Le nord de l’Argentine fait partie de ce que l’on appelle le « triangle du lithium » de l’Amérique du Sud, une région de 7 000 pieds carrés qui comprend également des parties du Chili et de la Bolivie et qui renferme, selon les estimations, les trois quarts de toutes les ressources mondiales en lithium. L’Argentine est aujourd’hui le quatrième exportateur mondial de lithium, derrière l’Australie, le Chili et la Chine. Deux des trois mines de lithium en activité en Argentine sont situées à Jujuy. Parmi les multinationales qui profitent aujourd’hui des réserves de la région, citons la société américaine Livent Corp, la société australienne Allkem, la société canadienne Lithium Americas Corp et la société chinoise Ganfeng Lithium.

L’industrie du lithium connaît l’une des croissances les plus rapides au monde, en grande partie à cause des besoins en lithium des batteries rechargeables, telles que celles utilisées par les véhicules électriques (VE). La production de VE atteignant chaque année de nouveaux records, la demande mondiale de lithium monte en flèche. C’est pourquoi il a souvent été surnommé « l’or blanc ». En 2022, l’Argentine a exporté pour près de 700 millions de dollars de lithium, ce qui représente une augmentation de plus de 200 % par rapport à l’année précédente. Les principales destinations étaient la Chine, le Japon, la Corée du Sud, les États-Unis et l’Union européenne. Six autres sites d’extraction de lithium dans le nord de l’Argentine devraient ouvrir dans les années à venir.

Les États-Unis, qui ne veulent pas être en reste dans la course au lithium argentin, tentent également d’accroître leur influence dans la région et se montrent même prêts à utiliser leurs ressources militaires pour garantir leurs intérêts. Le général américain Laura Richardson, chef du commandement sud de l’armée américaine, a rencontré la vice-présidente argentine Cristina Kirchner et le ministre de la défense Jorge Taiana en 2022 pour discuter d’une formation militaire conjointe dans le pays. Elle a récemment souligné la nécessité de lutter contre « l’agressivité, l’influence et la coercition » de la Chine dans le Triangle du lithium et l’importance d’ »exclure » les concurrents américains de la région.

Les habitants pauvres et indigènes de Jujuy comprennent bien que si les sociétés de lithium ont réalisé d’énormes profits ces dernières années, ce sont les capitaux étrangers et une petite élite argentine qui ont bénéficié de l’extraction du lithium. Pendant ce temps, la majorité des habitants de la province souffre de pauvreté chronique, de précarité et d’un accès à l’eau douce qui ne cesse de diminuer. Les industries telles que les véhicules électriques, qui utilisent des batteries lithium-ion,
sont souvent présentées comme une alternative écologiquement responsable. Pourtant, le bilan des sociétés d’extraction de lithium dans des régions comme Jujuy montre clairement l’impact écologique dévastateur de cette industrie.

Tout d’abord, l’extraction du lithium du sol nécessite d’énormes quantités d’eau. Selon une étude, la production d’une tonne de lithium (d’une valeur d’environ 19 000 dollars) nécessite l’utilisation d’un million de litres d’eau. Dans les régions arides comme Jujuy – certaines parties de la province ne reçoivent que 100 millimètres de précipitations par an – cette utilisation intensive d’eau douce est durement ressentie par les communautés locales et les petit.es exploitant.es agricoles.
Une conscience de classe grandissante

Les profits faramineux d’industries telles que l’exploitation du lithium et l’agro-industrie, ainsi que la dégradation de l’environnement et le fossé toujours plus grand entre riches et pauvres, ont profondément façonné la conscience de classe de la classe ouvrière et des communautés opprimées de Jujuy. Le soutien massif obtenu par le FIT-U lors des dernières élections en est la preuve. Le FIT-U a obtenu 25 % des voix à Jujuy lors des élections nationales de mi-mandat l’année dernière, ce qui lui a permis d’élire son tout premier député de gauche au Congrès, Alejandro Vilca. Vilca est lui-même d’origine indigène, travaille depuis longtemps dans le secteur de l’assainissement et milite au sein du PTS. Cette année, M. Vilca s’est présenté aux élections provinciales et a obtenu le meilleur résultat pour un candidat de gauche au poste de
gouverneur dans tout le pays depuis trente ans. L’avancée de la gauche est due en grande partie au programme anticapitaliste qu’elle a mis en avant pour contester les intérêts des grandes entreprises minières et agricoles et rendre les richesses de la province à sa population. Ce programme comprenait, avant tout, l’étatisation – ou la prise de contrôle par l’État – des ressources en lithium de la province par les travailleurs et les consommateurs.

La lutte des indigènes, des enseignants et des pauvres de Jujuy requiert la solidarité internationale la plus large, d’autant plus que le lithium extrait de leurs terres est en grande partie destiné aux pays du Nord et que les bénéfices de sa vente vont aux multinationales étrangères. Cette solidarité doit inclure le rejet de la réforme constitutionnelle et du pillage impérialiste des ressources locales, ainsi que le soutien à l’abandon des poursuites contre les manifestants, à des salaires égaux au coût de la vie et à l’étatisation des ressources en lithium sous le contrôle des travailleurs et des consommateurs. Enfin, les militants et les travailleurs des États-Unis et du Nord doivent exiger l’annulation de toute la dette extérieure des pays du Sud, y compris de l’Argentine, puisque cette dette est en fin de compte payée par des projets extractivistes contaminants comme l’exploitation du lithium.

Nous devons lutter pour une transition mondiale immédiate vers les énergies renouvelables, mais le développement d’infrastructures renouvelables ne doit pas se faire au prix de la dépossession des peuples indigènes et de la contamination de leurs terres et de leurs eaux. L’expérience de Jujuy montre que la promesse du « capitalisme vert » est une farce cruelle. En effet, pour surmonter les crises climatiques et écologiques, il faut remettre directement en question le système capitaliste qui en est responsable.

https://www.leftvoice.org/jujuy-an-indigenous-and-working-class-rebellion-in-the-lithium
-triangle/

magdoz@diaspora.psyco.fr

ÉTAT DE DROIT : QUE FAIT LA POLICE ?

https://video.blast-info.fr/w/mfccN3RE7F3BiiBiBckrMf

À #Marseille, début juillet, #Hedi, 22 ans, affirme avoir été littéralement roué de coups par six #policiers après avoir d'abord été touché à la tempe par un tir de lanceur de balles de défense.
Plusieurs policiers de la brigade anticriminalité ont été placés en garde à vue. Lors de leur transfert depuis les locaux de l'inspection générale de la #police nationale vers le quartier général de la police marseillaise, ils ont été applaudis par leurs collègues qui s'étaient spontanément rassemblés pour leur apporter leur soutien.
Mais le plus édifiant dans cette affaire est le silence de mort des #macronistes.
Car lorsque des policiers refusent collectivement d'effectuer leur mission de routine pour protester contre l'incarcération d'un fonctionnaire soupçonné d'avoir perpétré de graves violences, cela commence à ressembler d'assez près à une #sédition. C'est-à-dire à un soulèvement concerté contre l'autorité établie.
Et lorsque les chefs de ces policiers dont le comportement pourrait presque être considéré comme #factieux demandent qu'ils soient exonérés des règles de droit qui s'appliquent au commun des mortels, cette volonté de se détacher des lois communes pour constituer une entité autonome bénéficiant d'une impunité particulière, commencerait presque, elle, à ressembler à du #séparatisme.
Leur silence de plomb s'explique peut-être par le fait qu'ils savent pertinemment que les policiers sont la dernière ligne qui les protège encore contre les colères du #peuple et qu'ils n'ont par conséquent plus beaucoup d'autres choix que de s'incliner devant leurs attaques contre la #justice et contre l' #État de droit.
Il peut aussi s'expliquer par le fait que ces atteintes gravissimes s'inscrivent parfaitement dans leur interminable dérive #autoritaire et ne les gênent donc pas du tout, bien au contraire.

Mais ils nous confirment dans tous les cas qu'aussi longtemps que ces gens seront au #pouvoir, nous devrons désormais nous montrer extrêmement vigilants et nous préparer au pire.

#France #Politique

magdoz@diaspora.psyco.fr

De la république policière à la république fasciste ?
par Frédéric #Lordon, 26 juillet 2023
https://blog.mondediplo.net/de-la-republique-policiere-a-la-republique
À lire.
Extrait.

La fusion de toutes les droites dans l’extrême droite devient en tout cas patente à l’effort de faire de la FI une sorte de paria institutionnel au motif d’un « arc républicain », appellation renversante de ce qui est plutôt en train de s’affirmer comme arc autoritaire-fasciste. Disons tout de même à ces gens que mettre du rouge à lèvre à un cochon ne fait pas oublier qu’on a affaire à un cochon. De fait, il n’est plus que la FI qui se différencie clairement de cet agglomérat infâme, où l’on trouve en position de satellite, c’est à peine un paradoxe, le PC de Roussel, passé sans l’ombre d’une hésitation du côté de la république policière, ainsi que la fraction du PS typique de la gauche d’extrême droite — Cazeneuve, Valls et consorts.

Article dans le #MondeDiplo cité par : https://nitter.inpt.fr/mbompard/status/1684498457187213315#m
#France #Politique #FI #LFI #Bompard #Police #Droite #Extrême-droite #Roussel #Hollande #Cazeneuve #Valls #Macron #Borne #ArcRépublicain #République #Autoritaire #Fasciste

phacelie@diaspora-fr.org

Il y a quatre semaines à Marseille Hedi, 22 ans, subissait une tentative d’homicide et des actes de barbarie par quatre agents de la BAC. Depuis, l’affaire a pris de telles proportions, les syndicats policiers et la hiérarchie des forces de l’ordre ont tellement saturé les médias de leurs mensonges, que les éléments clés sont passés au second plan. Ils sont pourtant essentiels pour comprendre la gravité de la situation. En voici un résumé chronologique en 12 points :
Hedi, laissé pour mort par 4 agents de la BAC

➡️ Le 1er juillet au soir, une bande de 4 policiers de la BAC croisent Hedi et un ami dans une rue de Marseille. Ils lui tirent dessus : une balle en caoutchouc en pleine tête. Hedi s’effondre, gravement blessés. Les policiers le traînent au sol pour aller le tabasser dans une ruelle, et l’abandonnent là. Laissé pour mort.

➡️ Hedi est sauvé de justesse par un ami qui l’emmène à l’hôpital et par une prise en charge en urgence. Il sombre dans le coma, les médecins doivent lui retirer une partie du crane pour que son cerveau reste fonctionnel et qu’il ne décède pas la nuit même. Les médecins pensent qu’il ne se réveillera pas. Hedi est un miraculé, mais il garde des séquelles extrêmement graves et devra être réopéré.

➡️ Une caméra de vidéosurveillance a filmé toute la scène. Les médias n’en ont presque pas parlé. Sans ces images, accablantes, les policiers n’auraient jamais été poursuivis, et le tireur n’aurait jamais été mis en détention. Les médias qui, d’habitude, se précipitent sur les moindre détails d’un fait divers et n’hésitent pas à étaler les éléments du dossier se sont bien gardés de diffuser ces informations.

➡️ Dès la convocation des quatre agents de la BAC, des dizaines de policiers de Marseille cessent le travail et se réunissent devant le lieu de l’audition. Les mis en cause sont acclamés et applaudis. Une haie d’honneur est organisée pour eux.

➡️ Un mouvement de soutien national s’organise : des centaines de policiers se mettent en arrêt maladie, de façon totalement illégale, pour protester contre les poursuites judiciaires.

➡️ Non seulement ces policiers ne sont pas sanctionnés, mais ils sont encouragés. Le directeur de la Police Nationale Frédéric Veaux dit qu’il ne «peut plus dormir» parce qu’il est triste pour le policier en détention. Il exige sa libération. La libération d’un homme qui a fracassé le crâne d’un jeune homme gratuitement avant de l’abandonner inconscient par terre. Il n’a pas un mot pour Hedi.

➡️ Le préfet de police de Paris Laurent Nunez est d’accord avec Frédéric Veaux. Il n’a pas un mot pour Hedi.

➡️ Le président de la République Macron ne souhaite pas commenter les déclarations du directeur de la police. La Première ministre non plus. Dans la foulée, divers politiciens macronistes réclament tout simplement la création officielle d’une justice d’exception pour les policiers, chargée de garantir leur impunité.

➡️ Darmanin se précipite dans des commissariats et invite les syndicats policiers pour les soutenir. Il dit lui aussi «comprendre» l’émotion des policiers. Rappelons qu’au sommet de l’État, tous les éléments du dossier sont parfaitement connus depuis le début. Ces gens connaissent l’extrême gravité des faits et leur caractère injustifiable. Darmanin, comme les autres, n’a pas un mot pour Hedi.

➡️ Sur le plan de l’enquête : les policiers se comportent comme un gang mafieux. Ils ont refusé de répondre aux questions malgré l’existence de vidéos. La cheffe de section de la BAC a affirmé qu’aucun LBD n’avait été utilisé et qu’aucun incident n’a eu lieu ce soir-là. Un mensonge de la part d’une dépositaire de l’autorité publique. Des faits passibles de poursuites lourdes. Le tireur, formellement identifié grâce à la vidéosurveillance, ne se «reconnaît pas» sur les images. Il dit même n’avoir «aucun souvenir des faits». Autre mensonge par personne dépositaire de l’autorité publique.

➡️ Chaque tir d’un policier doit être inscrit au «Traitement relatif au suivi de l’usage des armes», avec la date, lieu, heure, contexte… C’est la loi. Dans la pratique, les policiers ne le remplissent quasiment jamais. Autrement dit, ils utilisent les munitions sans traçabilité. C’est le cas ici avec ce tir.

➡️ Une cagnotte est créée pour soutenir les policiers criminels. Elle récolte plus de 50.000 euros en trois jours.

Cette affaire, qui elle-même fait suite à l’exécution filmée de Nahel, est un symptôme de l’accélération en cours. Toute la police s’identifie à un gang raciste et criminel. Et la haute hiérarchie soutient les séditieux. Le régime n’est pas encore intégralement fasciste, mais des pans entiers, ceux qui disposent d’armes, le sont déjà ouvertement.

#Hedi #ACAB #police #Nahel #autoritaire #antiautoritaire #ContreAttaque #Contre-attaque

phacelie@diaspora-fr.org

Partage d'un article de #CND (#CerveauxNonDisponibles)
🐷 L'IMPOSSIBLE RÉFORME DE LA POLICE

1/ La police française : des idées d’extrême droite au rêve fasciste.

Le dernier communiqué des deux syndicats Alliance police nationale et Unsa police reprenant un discours guerrier, demandant un permis de tuer : « mettre hors d’état de nuire », et menaçant à demi-mot d’un putsch ou d’une guerre civile : « demain, nous serons en résistance », n’aura qu’une nouvelle fois fini d’achever de démontrer le rêve fasciste de la police. Depuis des années, plusieurs forces armées ont fait sécession, certaines désirent ouvertement la guerre civile, d’autres s’autonomisent progressivement. Les états d'urgence et d’exception que nous vivons depuis les attentats de 2015 ont permis à la police d’obtenir un pouvoir démesuré et qui ne fait qu’augmenter au fil des crises. Tout est en place pour le pire.

Nous avons pu le constater notamment à travers les manifs sauvages armées de policiers qui ont eu lieu par vagues successives entre 2016 et 2021 pour demander l’élargissement du cadre de la présomption de légitime défense, plus d’autonomie et de pouvoir, ainsi qu’une répression plus dure mais aussi l'accumulation de primes, l'augmentation des salaires et de l'arsenal policier ou encore le rapprochement avec les services de sécurité privée.
Si la police française est traversée par la tentation du passage à l’acte clandestin, elle a donc réussi à pousser les gouvernements dans leurs retranchements par la rue et les menaces, obligeant nos dirigeants à accepter l’ensemble de leurs revendications.

Le 30 juin 2023 encore, Darmanin se mettait à genoux devant ses chiens de garde appelant à « ne pas le lâcher » dans un communiqué larmoyant prouvant la fragilité de l’État. La police est un danger et tout le monde en a peur, y compris l’Etat.

« Le fascisme n'est pas le contraire de la démocratie mais son évolution par temps de crise », disait Bertolt Brecht.

Dans Nous Sommes en Guerre, de Pierre Douillard-Lefevbre, l'auteur explique :
« Le calendrier politique est dicté par des forces fascistes et sécuritaires. En juin 2020, des enregistrements de conversations entre policiers de Rouen révèlent le champ mental au sein du commissariat : « Quand il y aura l’effondrement économique, méfie-toi de l’eau qui dort parce que moi j’ai les armes », « Une merde de gauche [...] mérite de mourir [...] Vivement la guerre civile », « Ce pays mérite une guerre civile raciale bien sale » ou encore « J’attends qu’une chose, que tous ces gens crèvent. Ça régénérera la race blanche ». Sur Facebook, un groupe intitulé « TN Rabiot » réunit des milliers de fonctionnaires de police qui se déchaînent en s’échangeant des messages racistes et sexistes, et en se moquant des victimes de violences policières. Le 2 octobre 2019, lors d’une manifestation organisée par le syndicat policier Alliance, des agents se moquent de manifestants éborgnés en passant devant des photos de Gilets Jaunes mutilés. Plusieurs se cachent un œil en ricanant, l’un d’eux s’exclame : « T’as un truc à l’œil là ». « Je vois pas ce qui est marqué », renchérit un autre, suscitant les rires. Derrière chacun de ces exemples, il y a des militants d’extrême-droite entraînés et armés par l’État. »

2/ Qui veut encore améliorer la police ?

Aux Etats-Unis, fin 2015, dans un contexte de tension entre mairie, police et manifestants suite à la mort de deux habitants de 19 et 55 ans tués par la police, le maire de Chicago s’engage à mieux former les agents et à doubler le nombre de tasers. Une telle annonce à la suite d’un crime policier reflète exactement ce que signifie « réformer la police » et de la fonction de ce genre d’annonces : gagner du temps, dessécher les révoltes en les inscrivant dans le temps judiciaire et faire en sorte que les protestataires rentrent chez eux, persuadé·es que « les choses vont changer ».

Les appels à la réforme de la police sont outre-atlantique de plus en plus forts et fréquents. C'est un des effets des luttes Black Lives Matter qui remettent fortement et régulièrement en cause l’institution policière. En France, on voit souvent émerger des demandes pour une meilleure conduite des forces de l’ordre (#Melenchon) mais rarement des discours affirmant qu’il faut en finir définitivement avec la police.

▶️ CE NE SONT PAS LES POMMES QUI SONT POURRIES, C’EST LE POMMIER. Extrait du livre Abolir la police du collectif Matsuda

« Les nombreuses tentatives de réformes paraissent toutes plus incapables les unes que les autres de faire cesser le harcèlement, les violences et les assassinats policiers. La documentation, la formation ou la surveillance ne protègent pas contre les fouilles, les intimidations, les coups et la mort.

L’exemple du policier Derek Chauvin est éclairant : il avait déjà fait l’objet de dix-huit signalements internes au département de police de Minneapolis, il avait suivi une formation sur les préjugés raciaux, une autre sur la désescalade lors d’interventions avec des personnes en situation de crise et sa caméra-piéton ne l’a pas empêché de maintenir George Floyd sous son genou pendant près de neuf minutes. Les policiers n’ont pas nécessairement besoin d’agir cachés pour brutaliser la population, sachant pertinemment que leurs actes seront couverts, relativisés et étouffés par leurs responsables et la justice. Un plus haut degré de transparence et de proximité de l’institution ne permet pas d’interrompre la violence. La question pour les abolitionnistes n’a jamais été de dénoncer les « brebis galeuses » ou les « pommes pourries » parmi des policiers globalement considérés comme bons et compétents. Ni d’imaginer une police plus respectueuse du droit, qui tuerait moins de citoyens de seconde zone. Car cette institution a pour raison d’être la défense et l’approfondissement des rapports de domination, comme le montre le lien historique entre apparition de la police, début de l’esclavage et naissance du capitalisme. Les réformes ne pourront modifier que les moyens de parvenir à remplir cette mission, mais elles ne changeront pas leurs objectifs. »

En France, on peut prendre l’exemple de la critique des « unités non spécialisées en maintien de l’ordre » qui sont envoyées de plus en plus régulièrement dans les manifestations. Avec aujourd’hui la BRI et le RAID par exemple. Les gauchistes et les pro-désescalades réclament des forces de l’ordre « bien formées ». Ce sont pourtant des CRS qui ont ôté la vie de Zineb Redouane, et des gendarmes mobiles qui ont tué Rémi Fraisse, deux forces réputées pour être parfaitement rodées à l’exercice.

Réformer la police c’est finalement surtout la renforcer. Réformer, c’est étendre leur pouvoir, augmenter leur budget sous couvert de changer la profession. C’est proposer un emballage neuf et légitimer la modernité des pratiques de maintien de l’ordre. C'est perpétuer et améliorer le système répressif.

Par exemple : Améliorer la formation = augmenter le budget et étendre le champs d’intervention = augmenter l'arc répressif.

Trois citations :

« Si on veut en finir avec l’organisation de la société telle qu’on la connaît, on bute sur la police. Donc dire clairement un projet révolutionnaire aujourd’hui, c’est assumer un antagonisme et une conflictualité avec la police. L’enjeu est de dénoncer l’illusion réformiste, l’illusion d’une police que l’on pourrait améliorer. La police ne dysfonctionne pas, elle fonctionne telle qu’elle doit fonctionner, pour maintenir le capitalisme, le suprématisme blanc, le patriarcat, le validisme. On ne remet pas en cause ses travers, mais son existence même. » Gwenola Ricordeau

« La situation des policiers est inhumaine et c’est pour sacraliser en eux ce qui a été souillé dans leur âme par le contact de l’uniforme et des meurtres, qu’il faut l’abolir. » Manifeste pour la suppression générale de la police nationale

« La morale commence là où s’arrête la police » Alain

https://t.me/cerveauxnondisponibles

#ACAB #Police #Fascisme #antiautoritaire #autoritaire #Nael #repression #darmanin

anar65@diaspora-fr.org

#Pérou #AmériquesLatine , #Corruption, #Solidarité

🇵🇪 Pérou : la doite fait tomber le président de gauche, soulèvement dans tout le pays

Révolte pour exiger une Assemblée Constituante

Que se passe-t-il au Pérou ? Ce pays d’Amérique latine comptant 32 millions d’habitants, dont une forte proportion d’habitants #autochtones, est en pleine #révolte. Le Pérou, qui borde l’Océan Pacifique, a été marqué par d’importantes #violences-sociales depuis des décennies. Un conflit terrible entre #guérillas marxistes et forces #arméesgouvernementales a fait des dizaines de milliers de morts, dans la capitale comme au sein des populations rurales. Un président d’extrême droite, Fujimori, a établi un régime d’exception dans les années 1990 et liquidé des opposants. Il est aujourd’hui emprisonné pour crimes contre l’humanité. La #police est #militarisée et la classe politique est régulièrement mise en cause pour corruption.

Depuis le 7 décembre, un soulèvement est en cours au Pérou, en réaction à la destitution du président de gauche Pédro Castillo, élu en juillet 2021. #Métis, issu d’un milieu #pauvre et #rural, Castillo représente une #gauche-sociale mais #conservatrice sur le plan des mœurs, hostile notamment au droit à l’ #IVG et aux #LGBT. Il est par ailleurs lui aussi accusé de corruption. Ce président élu démocratiquement représentait néanmoins une rupture avec la droite #ultralibérale et #autoritaire, et un certain espoir pour les #travailleurs de la #terre et les minorités.

En 1 an et demi, Castillo n’a quasiment pas pu gouverner. Il voulait réformer la Justice et convoquer une Assemblée Constituante, comme il l’avait promis durant sa campagne. Mais à chaque fois, il s’est heurté aux députés, majoritairement de droite, qui ont bloqué ses projets et ont essayé de le destituer. Castillo a donc tenté le 7 décembre de dissoudre le Parlement et a décrété un couvre feu, le temps selon lui de mettre en place une Assemblée Constituante, avec 130 élus, dont 40% seraient issus des partis politiques, 30% seraient des candidats issus de la société civile, 26% des représentants des peuples autochtones et 4% des représentants des afro-péruviens. Un coup de force pour modifier la Constitution sans l’aval d’un Parlement hostile.

Voulait-il réellement changer le système, ou simplement instaurer un régime plus autoritaire à son profit, comme ont pu le faire ses prédécesseurs ? Nous ne le saurons pas, car il a été immédiatement destitué et enfermé dans une prison militaire, le Parlement l’accusant de «coup d’État» et de «rébellion», et imposant un nouveau gouvernement temporaire non élu.

Depuis, des affrontements ont éclaté entre manifestants réclamant la libération de Castillo et les milices d’extrême droite alliées à la police. Des manifestations massives ont lieu : les mouvements sociaux dénoncent un «putsch» et une «dictature parlementaire». Les syndicats et collectifs de gauche ne défendent pas tous Castillo, mais réclament une dissolution du Parlement, des élections anticipées et une assemblée constituante, avec le célèbre slogan «Que se vayan todos», «Qu’ils s’en aillent tous».

La tension monte, avec des émeutes régulières près du Parlement à Lima, la grande autoroute qui traverse le pays bloquée par des mineurs, et les travailleurs agricoles se déclarent en état «d’insurrection populaire face au coup d’État néofasciste». Les organisations autochtones de l’Amazonie péruvienne appellent à la mobilisation de tous les autochtones du pays en soutien au mouvement insurrectionnel. Deux adolescents tués par des tirs de grenades policières depuis des hélicoptères, des centaines de personnes ont été blessées et un état d’urgence est instauré.

La Présidente non élue, une ancienne ministre de l’ex président, Dina Boluarte, propose d’organiser des élections anticipées en… avril 2024. Face à la surdité d’un pouvoir aux ordres des riches, probablement appuyé par les puissances d’Occident, la rue péruvienne risquer de continuer de gronder.

Un article réalisé avec l’aide de Clément Renard.

anar65@diaspora-fr.org

#Corruption, #Gouvernement

🏆 Cinquième recours au 49.3 en 6 mois

#Macron champion du passage en force

Et de 5 ! L’équipe Macroniste vient d’inscrire un nouveau but à l’Assemblée Nationale, mais en ligotant l’équipe adverse. Pour la cinquième fois en 6 mois, la Première Ministre a dégainé le #49_3 pour imposer, sans le vote des députés, le budget 2023 de la sécurité sociale.

Après 3 heures seulement de débat lundi 21 novembre, le gouvernement a coupé court au principe démocratique de débat contradictoire et évité de répondre aux arguments des 700 amendements déposés par l’opposition. Avec une hypocrisie sans limite, la première ministre a justifié de cette atteinte à la démocratie en déclarant que continuer à débattre «menacerait le calendrier prévu pour l’examen du texte. (…) Or, nous avons besoin de cette troisième partie du projet de loi pour financer notre modèle social, pour offrir des moyens à notre système de soins, pour venir en aide aux plus précaires, pour donner corps à notre politique d’autonomie». Comme si les 5 dernières années de Macronie n’avaient pas été suffisantes pour prendre des mesures pour améliorer le système de #santé… L’exemple de la gestion de la crise sanitaire, des multiples grèves et manifestations du corps médical, et la #précarité qui ne cesse de s’accroître démontrent le mensonge éhonté de la cheffe du gouvernement.

L’arbitraire ne se cache même plus derrière les apparats des principes démocratiques. Tout le monde l’a oublié, mais la France est soumise à un régime d’exception par la nature même de ses institutions. La Cinquième #République est issue d’un coup d’ #État légal, justifié à l’époque par la guerre d’Algérie. Avec la crise militaire, il s’agissait de confier un pouvoir démesuré au monarque présidentiel. En 1958, le Général de Gaulle impose par plébiscite un régime exceptionnel censé être temporaire pour régler rapidement le conflit colonial et stabiliser la situation #politico-militaire. Il ne sera jamais supprimé.

Quelques semaines plus tôt, en mars 1958, c’est une manifestation de policiers spectaculaire, menaçant l’Assemblée nationale, qui avait accéléré la crise de régime. C’est donc ce #régime #ultra-centralisé et #autoritaire, qui aurait dû disparaître après la guerre, unique en Europe, dont use et abuse Macron pour faire ce qu’ils veut ! Au moment même où Élisabeth Borne annonçait la cinquième utilisation du 49.3, sur La Chaine Parlementaire, le député macroniste Sacha Houlié indiquait que le gouvernement pensait à utiliser à nouveau le 49.3 pour faire passer la réforme des #retraites.

En plus du régime #politique, les élections françaises sont elles-mêmes hautement problématiques : chez nos voisins, aucun parti n’aurait pu obtenir le pouvoir absolu en n’ayant recueilli que 30% des voix aux législatives. Alors que les macronistes sont largement minoritaires dans les urnes, ils utilisent sans retenue les armes autoritaires de la Cinquième République. La légitimité du pouvoir en place est inexistante.

5 recours au 49.3 en quelques mois, c’est un record. Depuis la naissance de cette République il y a 64 ans, il y a eu 89 recours au 49.3. En 5 ans, le gouvernement Hollande y a eu recours 6 fois, le premier quinquennat Macron 1 fois, les deux mandats de Chirac, 3 fois en 10 ans… Avec 5 usages du 49.3 en quelques mois, Macron se surpasse. Et ce n’est qu’un début !

fiel@diaspora-fr.org

#Justice, #Répression, #Solidarité

Assigné à résidence depuis 14 ans : la justice refuse de lever la mesure pour ses “liens” avec l’ultra-gauche

On lui reproche d’avoir publié un #livre et signé une #pétition de #soutien à #Nantes-Révoltée

Savez-vous qu’en #France, un homme est assigné à résidence depuis plus de 14 ans, en-dehors de toute condamnation ? Il s’appelle #Kamel-Daoudi, et sa vie est une #prison à ciel ouvert, sous haute surveillance, depuis avril 2008. L’État expérimente la mise à mort sociale d’un homme avec des procédures d’exception. Dans l’indifférence.

Septembre 2001, en pleine fièvre suite aux attentats de New York, Kamel Daoudi est interpellé par les services anti-terroristes. La police le soupçonne de liens avec des réseaux liés à Al Qaida, et évoque des projets de violences contre l’ambassade des Etats-Unis en France, qui n’ont jamais été mis à exécution et que le prévenu a toujours contesté. Il va purger quatre ans de détention préventive, puis sera condamné en 2005 à presque sept ans de prison pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste», il est donc libéré trois ans plus tard.

Mais l’État français, en plus de l’enfermement, lui retire aussi la nationalité française et tente de l’expulser vers l’Algérie. La Cour Européenne des Droits de l’Homme s’oppose à l’expulsion. La situation devient kafkaïenne : Kamel Daoudi se retrouve interdit de territoire tout en étant inexpulsable. Depuis, il est assigné à résidence.

Il est envoyé dans un petit village de la Creuse. C’est le début de 14 ans d’enfermement extra-judiciaire. Il a déjà purgé sa peine mais il reste privé de liberté sur décision de justice, alors que les services de #police le soupçonnent toujours d’ #islamisme.

Les années passent. Kamel Daoudi tombe amoureux, fonde une famille, tente d’avoir une vie normale. Mais ses faits et gestes restent surveillés en permanence par des agents qui le suivent. Il est notamment renvoyé en prison parce qu’il a accompagné sa femme à une échographie. À sa sortie, il est assigné à résidence dans une commune à plusieurs centaines de kilomètres de sa compagne. Sans cesse déplacé, il cumulera 7 lieux d’assignation à résidence au total, et vit dans un domicile loué directement par le ministère de l’Intérieur, sans aucun droit, sans possibilité de travailler ni de sortir d’un maigre périmètre. Il doit pointer plusieurs fois par jour dans un commissariat. Sa famille vient le voir quand elle le peut. Son quotidien devient «un jour sans fin».

Pendant ces longues années, Kamel Daoudi se bat pour lever ces mesures. Il se heurte systématiquement à des refus. Il a lancé un dernier recours cet été, auprès de la Cours d’Appel de Paris pour lever ces contraintes. Les magistrats ont rendu leur décision à la fin du mois de septembre : un rejet des demandes du plus vieil assigné à résidence de France. Pour motiver la poursuite de ces mesures d’exception, la justice met en avant les liens présumés de Kamel Daoudi avec «l’ #ultra-gauche».

C’est donc le scénario de «l’ #islamo-gauchisme», nouvel épouvantail répressif, qui est utilisé pour justifier une répression hors-norme. Voici ce que qu’écrit la Cour d’Appel : Kamel Daoudi est allé dans un bar «antisystème» d’Aurillac, et il tient «un discours antisystème» sur un compte Twitter. Exprimer son opinion et fréquenter un bar justifie donc une privation de liberté ?

Il est aussi accusé d’avoir signé une tribune pour la libération d’un militant en grève de la faim, enfermé sans jugement, pour un «projet» de violences d’ultra-gauche qui n’a jamais été démontré. Cet inculpé revenait du #Rojava, zone où les #révolutionnaires combattent #Daesh. Kamel Daoudi est donc accusé à la fois d’être une menace #djihadiste et de soutenir ceux qui se battent contre les djihadistes. Kafkaïen, encore. La justice l’accuse aussi d’avoir signé la tribune de soutien à #NantesRévoltée, lorsque notre média était visé par une procédure de dissolution.

Signer notre pétition devient donc un élément à charge dans la #République #autoritaire. Faudra-t-il assigner à résidence les 40.000 signataires de notre pétition ? Surveiller les plus de 300.000 abonnés à nos pages ? Kafkaïen, toujours. Pour l’État français, Kamel Daoudi ne doit pas seulement rester isolé et enfermé, il doit aussi être interdit de communiquer ses idées.

La phrase de conclusion des magistrats est extrêmement inquiétante : «Ces liens et ce militantisme avec une communauté contestant le ‘système’, soit le fonctionnement et les valeurs de la République ne peuvent pas ne pas être rapprochés de la nature des faits objets de la condamnation de 2005». Autrement dit, contester le système équivaut désormais, selon les autorités, à une accusation de #terrorisme ! Et cela justifierait des procédures extrêmement lourdes de #surveillance et de répression.

Cela fait vingt et un ans que Kamel Daoudi est enfermé. D’abord derrière des barreaux et des miradors, puis quatorze à l’air libre. Une vie entre parenthèse. Quoiqu’on pense des accusations portées contre lui, cette affaire est emblématique et va bien au delà d’un cas particulier. On le voit avec le discours ambiant sur le «séparatisme», ou encore pendant l’état d’urgence, quand la police a assigné à résidence à la fois des #musulmans et des #militants-anticapitalistes, ou quand certains #politiciens assimilent la pratique du #black-bloc au #terrorisme : cette procédure d’exception pourrait demain être étendue à d’autres personnes dérangeantes, à mesure que le régime politique se durcit.

Les avocats de Kamel Daoudi lancent de nouveaux recours. Le «jour sans fin» du plus ancien assigné à résidence n’est pas terminé.

Compte Twitter de Kamel Daoudi : @SentierBattant

fiel@diaspora-fr.org

#Capitalisme, #Climat #environnement #écologie

🥤 Coca-cola sponsorise le prochain sommet sur le climat

La firme est considérée comme étant la plus polluante au monde

➡️ Le monde devient une sinistre farce, ou une tragédie grotesque. Du 6 au 18 novembre prochains se tiendra la COP 27, la fameuse conférence internationale pour le climat, réunissant les États et acteurs économiques mondiaux pour agir face au dérèglement climatique. L’évènement aura lieu à Charm el-Cheikh, au bord de la Mer rouge en Égypte.

➡️ Devinez qui sponsorise ce sommet en 2022 ? La multinationale #Coca-Cola. Pour rappel, la firme reste l’entreprise la plus polluante au monde Les millions de bouteilles, flacons, bidons en plastique qui jonchent les plages, les rues ou les forêts appartiennent majoritairement à Coca-Cola et ses innombrables marques, d’après un décompte de l’ONG Break Free From Plastic, qui a analysé d’importants échantillons de déchets dans de nombreux pays du monde. En plus, 99% du plastique est fabriqué à partir de combustibles fossiles et les compagnies pétrolières se tournent activement vers le plastique comme source croissante de revenus. Le plastique à usage unique est un crime contre l’environnement et contribue largement au chaos climatique. On estime que si l’ensemble du plastique était un pays, il serait le cinquième émetteur de gaz à effet de serre dans le monde. Le choix de ce sponsor est d’un cynisme absolu. Bientôt Monsanto ambassadeur de l’agriculture bio ?

➡️ Ce sommet pour le climat a lieu en #Égypte, une #dictature militaire tenue par le Méréchal Al-Sissi. Al-Sissi, c’est un régime #autoritaire avec 60.000 personnes enfermées parce qu’elles ont critiqué le pouvoir, 57 exécutions d’opposants en deux mois en 2020, des prisonniers torturés, d’autres qui meurent derrière les barreaux. C’est un régime encore plus dur qu’avant la révolution, et l’un des plus répressifs du monde. Al-Sissi est aussi un #dictateur qui estime que la religion doit avoir la suprématie sur la loi des hommes. Le tyran avait été reçu en grande pompe par Macron plusieurs fois. Le dictateur avait été décoré du plus haut grade de la Légion d’honneur, sans que les journalistes français ne soient autorisés à couvrir l’événement.

➡️ Revenons à la mise en scène sur le climat. L’an dernier, la COP26 avait lieu à Glasgow et elle était sponsorisée entre autres par le géant bancaire américain JP Morgan Chase, qui a injecté plus de 195 milliards de dollars dans les énergies fossiles entre 2016 et 2018. Lors de ce sommet, un embouteillage de 400 jets privés avait eu lieu sur le tarmac de Glasgow, car les chefs d’État du monde entier venaient expliquer à quel point le futur de la planète est important à bord de jets, qui sont le moyen de transport le plus émetteur de CO2 au monde. Certains avions ont dû parcourir 50 km, à vide, pour trouver une place de stationnement ailleurs. En 2021, Amazon était également «invité d’honneur» du sommet.

➡️ Il y a 6 ans, la COP 21 avait lieu à Paris. Elle n’a évidemment rien changé en-dehors d’une répression accrue contre des militants écolos. Aujourd’hui, tout brûle, l’eau manque, les espèce disparaissent toujours plus vite. Il est évident que c’est le système capitaliste qu’il faut démanteler pour protéger ce qu’il reste du vivant.

fiel@diaspora-fr.org

#État-durgence, #Etat-policier

🚓 Police : 30000 réservistes en plus dans les rues

Le #Régime ( #autoritaire) agrandit ses #milices avec des «citoyens volontaires» armés et quasiment non formés

«Les premiers réservistes massivement recrutés par la #police patrouilleront dès la fin de l’été» annonce la presse officielle avec gourmandise. #Macron est bien décidé à installer durablement un État policier : il embauche des agents à tour de bras, et comme ce n’est pas suffisant un appel à recruter des #réservistes a été lancé en mars. L’idée est d’avoir «30 000 citoyens mobilisables 90 jours l’an» pour compléter les 140 000 policiers. 7000 personnes ont déjà répondu. La gendarmerie vise «23 000 intérimaires» sur le même modèle.

Ces dizaines de milliers de citoyens vont donc être armés et envoyés dans les rues. Avec quelle formation ? 10 jours seulement, dont les «trois quart» sont consacrés à l’usage d’armes à feu. 170 munitions percutées en stand de tir. Le tout est complété par 30 minutes d’entretien et zou, c’est parti ! Ces réservistes seront très sollicités pour les #JO de Paris et lors de la #Coupe-du-monde de #rugby, par exemple.

Le journal Sud Ouest publie des photos inquiétantes d’individus en rang brandissant des pistolets pour s’entraîner. Les paroles de ces volontaires le sont tout autant. Par exemple «Laurie éducatrice spécialisée» qui, une fois en uniforme, explique qu’elle ressent «une drôle de sensation mais qui n’est pas désagréable», ou Frédéric, chef d’entreprise, qui fait ça «pour la beauté du geste citoyen davantage que pour les 50 euros promis à chaque vacation». Laurie et Frédéric ne font sans doute pas partie du fan club de Mélenchon…

Ces recrutements massifs et rapides de réservistes complètent une salve d’embauche déjà délirante dans la police de métier. En 2020, Le Parisien avait publié une enquête accablante, expliquant que les critères pour être pris baissent à toute vitesse, car le gouvernement veut toujours plus de flics : «Les grilles d’évaluation ont été revues à la baisse ces dernières années pour éviter les notes éliminatoires» expliquait un #policier. Un rapport du Sénat de novembre 2019 s’inquiétait même «de la capacité des forces de sécurité à réaliser, au cours des prochains exercices, les schémas d’emplois prévus». Des formateurs étaient aussi inquiets : «Il y a encore cinq ou six ans, on n’aurait pas pris en dessous de 9/20, depuis deux ans on descend à 7 ou 8/20, assure un autre formateur. 12 c’est déjà très moyen, alors 7… C’est du niveau collège.» Un autre : «Quelquefois on est à la limite du phonétique […] Une part des stagiaires ne sait pas s’exprimer clairement. Ils perdent facilement leurs moyens et deviennent #agressifs». Ambiance.

Entre 2016 et 2019, les tirs à balles réelles par la police ont augmenté de 54%. Les autorités elles-mêmes s’alarment dans une note confidentielle du nombre de tirs «accidentels» ou commis «par imprudence» avec ces #armes de #guerre. Et cela chez des policiers formés pendant un an ! En envoyant des réservistes formés 10 jours, on ne voit vraiment pas ce qui pourrait mal se passer…

Un chiffre vertigineux pour finir : près d’un demi-million d’agents de #contrôle et de #répression. En additionnant les 30000 policiers municipaux aux 140000 fonctionnaires de la police nationale et aux 170000 employés des sociétés privées de sécurité, l’ #État pourrait disposer d’environ 350000 membres des forces de maintien de l’ordre et de "sécurité" intérieure, sans compter les 99000 #militaires de la #gendarmerie nationale. Avec les réservistes, plus d’un demi-million d’agents du maintien de l’ordre et de la sécurité intérieure, soit un potentiel ratio d’un pour 150 habitants. Vers un État totalitaire.

Sources :

https://www.sudouest.fr/justice/avec-bientot-30-000-citoyens-armes-en-renfort-la-police-sort-de-sa-reserve-11811733.php?

https://www.contre-attaque.net/recrutement-dans-la-police/

https://www.contre-attaque.net/securite-globale-la-france-pire-etat-policier-deurope-avec-450-000-forces-de-repression/

Photos : Sud Ouest

fiel@diaspora-fr.org
Nantes Révoltée

Actualités en direct, infos sur les luttes environnementales et sociales à Nantes et dans le monde

QU’EST CE QUE C’EST L’EXTRÊME GAUCHE ?

un ptit rappel, nécessaire face la droitisation extrême des dominants

«J’ai peur pour mon pays !» hurle la ministre macroniste Amélie de Montchalin sur la chaîne d’extrême droite Cnews ce lundi matin. «Ce sera le chaos» si la NUPES obtient une majorité. Elle conclut : «il faut faire barrage aux anarchistes d’extrême gauche». Hier, l’ancien ministre Jean-Michel Blanquer avait déclaré à propos de la NUPES : «l’extrême gauche est un danger aussi important que l’extrême droite». Et Gérald Darmanin avait tweeté : «nous ne voulons pas d’une majorité d’extrême gauche». Ces déclarations s’inscrivent dans le cadre d’une campagne très agressive, concertée avec quasiment tous les médias dominants qui parlent d’un «danger» Mélenchon, d’une NUPES qui serait «radicale» voire même «soviétique» selon l’ancien ministre Castaner. Alors, Mélenchon est-il «d’extrême gauche» comme on l’entend partout ? Un peu de culture.

🔴 D’abord, c’est quoi la gauche ?
La gauche, c’est l’héritage de la Révolution Française, et en particulier de la tendance la plus avancée de la Révolution, qu’on appelait «la Montagne» sous la Convention (1792-1795), qui comptait notamment le célèbre Robespierre. Au XIXème siècle, la gauche c’est le socialisme. Pas celui du PS. Le socialisme qui veut abolir le capitalisme et «socialiser» les moyens de production. Il y a différentes tendances : une voie socialiste libertaire, qui veut abolir l’État sans attendre, et une voie socialiste plus autoritaire, qui veut passer par une dictature du prolétariat. Voilà, ça c’est la gauche. C’est l’Internationale et ses paroles appelant à faire “table rase” du passé, et invite les “damnés de la terre” à se tenir “debout”. Il y a plus de 100 ans, la grande figure socialiste Jean Jaurès fait des discours anticapitaliste et anti-militariste. Et il est pourtant considéré comme modéré par les révolutionnaires de l’époque. Des socialistes comme Jules Guesde ou Jean Allemane aussi prônent la fin du capitalisme. À la même époque, les premiers syndicats sont fondés sur une ligne ouvertement révolutionnaire, qui vise l’abolition du patronat et de l’exploitation. Plus tard, en 1981, François Mitterand, pourtant issu de la droite, dénonce encore les «monopoles» et le «capital». Évidemment, il y a les paroles et les actes, et la gauche a souvent trahi dans son histoire. Mais cela veut dire que même quand Mélenchon, venu du PS, s’énerve un peu, ça reste de l’eau tiède par rapport aux basiques de la gauche.

🔴 Mais alors, et l’extrême gauche ?
C’est une force qui se situe en dehors du champ parlementaire. L’extrême gauche prône la révolution par la rue et la lutte, un monde libéré des dominations et de l’exploitation. La base commune, c’est la collectivisation des moyens de productions – on prend les usines, les richesses, et on les redistribue –, l’abolition de l’État et de la police, la fin de l’argent. L’autogestion au travail : pas de patrons mais, par exemple, des comités de travailleurs. La fin de l’armée et des frontières, l’internationalisme. Une partie de l’extrême gauche prône encore la dictature du prolétariat, une autre une révolution sans autorités. Et puis, plus loin, en-dehors du champ politique traditionnel, il y a les anarchistes, les autonomes, les mouvements d’occupation… Il y a de nombreux courants et de nombreuses nuances, mais on est très très éloigné de la NUPES et son programme social-démocrate.

🔴 Alors qu’est-ce qui serait particulièrement scandaleux dans la NUPES ?
Augmenter les salaires ? Ce n’est même pas une mesure spécifiquement «de gauche» : cela stimule la croissance économique. L’idée est de mieux payer les travailleurs pour qu’ils puissent consommer plus. Une partie du patronat est d’accord avec ça : Ford avait augmenté les salaires de ses ouvriers pour qu’ils puissent acheter des voitures. L’économiste Keynes inspire le «New Deal» aux États-Unis dans les années 1930 : baisse du chômage, investissement public, protections sociales. Cela n’a rien d’anticapitaliste ni de révolutionnaire.

Renationaliser les services publics ? Pas vraiment “extrême”, c’est ce qu’a fait le gouvernement Gaulliste dans l’après-guerre. Quand LFI dit qu’il faut augmenter les salaires ou soutenir les services publics, c’est une mesure d’urgence, car les gens ne pourront bientôt plus manger ou se soigner. Faire stagner les salaires alors que l’inflation explose comme le fait Macron, c’est du néolibéralisme dans sa version hardcore. Cela revient à organiser délibérément l’appauvrissement du plus grand nombre, la paupérisation et la prolétarisation de la part exploitée de la population. C’est criminel. Et «extrême» pour le coup.

Le pouvoir en place et ses médias tentent de renverser le sens des mots. Marine Le Pen et son parti issu du pétainisme n’est plus qualifiée «d’extrême droite». Par contre une NUPES qui n’est que le retour de la gauche plurielle serait «d’extrême gauche» et même «anarchiste». De même, la «République» invoquée par les macronistes n’a plus rien de républicain. La République qui repose en principe sur l’héritage de la Révolution et le tryptique «Liberté, Égalité, Fraternité» est devenue un synonyme d’État policier. Aujourd’hui, dénoncer les violences policières ou le racisme est qualifié «d’anti-républicain». C’est une vraie inversion. Tout cela témoigne d’une droitisation extrême des dominants. À nous de tirer, à nouveau, l’échiquier politique dans le bon sens. Poser les vraies questions : mettre fin au saccage planétaire par des réformes écolos ou une révolution anticapitaliste immédiate ? Démanteler les forces de répression ou seulement les encadrer ? Détruire le CAC 40 ou le taxer ? La liste des questions cruciales qu’il nous faut poser est encore longue…

#politique #extrèmegauche #extrèmedroite #gauche #socialdemocrate #revolution #revolutionnaire #autoritaire #libertaire #anarchiste #anarchisme #législative #2022

my_pal_jm@diasp.org

“Ainsi commence le #fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit :
C’est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! **
Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’ #expulser.
**#FrançoiseGiroud

le Fascisme c'est :

1.un contrôle par un #parti_unique (qui bien que #minoritaire dans la #population #contrôle les lieux de #pouvoir)
2.un pouvoir #autoritaire, #nationaliste et #anti-communiste (qu’il amalgame à un ennemi intérieur ( #islamoGauchiste disent-ils))
3.qui entend faire de la #nation une communauté unique rassemblée derrière un seul homme (culte de la #personnalité et #hiérarchie)
4.rejetant les #droits_de_lhomme (et tirant sur la population avec des armes de guerre quand elle les revendique)
5.dans un #Etat #sécuritaire et #policier fort
6.et pratiquant une méfiance envers les étrangers
7.ainsi qu'une #politique #réactionnaire

Tous les pays ont leurs fascistes, c'est-à-dire des hommes - et des femmes, les femmes sont particulièrement douées - pour lesquels l'adversaire politique ou idéologique doit être supprimé, physiquement s'il y a lieu, par des méthodes allant de la #calomnie à l' #assassinat, et qui entendent imposer leur vérité par cet argument massue : qui n'est pas avec moi est un #traître. A son pays, à sa foi, peu importe : un traître.
https://www.lexpress.fr/actualite/politique/1957-francoise-giroud-maccarthysme-et-fascisme_2032905.html

le Totalitarisme

Le totalitarisme est l'un des principaux types de systèmes politiques avec la démocratie et l'autoritarisme. C'est un régime à parti unique, n'admettant aucune opposition organisée et dans lequel l'État tend à confisquer la totalité des activités de la société.

Le totalitarisme

Salo ou les 120 jours de sodome de Pasolini (La république de Salo en Italie)

#politique #dictature #censure #manipulation #société #démocratie #oligarchie #islamisme #terrorisme #fascisme"

fiel@diaspora-fr.org

#Nantes-Révoltée

Actualités en direct, infos sur les luttes environnementales et sociales à Nantes et dans le monde

🔴 LE GOUVERNEMENT LANCE LA DISSOLUTION D’UN GROUPE ANTIFASCISTE LYONNAIS ! 🔴

mars 18, 2022

Le Groupe #Antifasciste #Lyon et Environs vient de recevoir une notification de #dissolution

Le scandale continue. Après avoir dissout des associations musulmanes, le gouvernement a essayé de s’attaquer à Nantes Révoltée, et vient de dissoudre des collectifs locaux de soutien à la Palestine.

Aujourd’hui, c’est au tour du Groupe Antifasciste Lyon et Environ. Il est très clair que l’objectif de l’État français est d’anéantir tous les #contre-pouvoirs existant dans les villes. Qu’il s’agisse d’associations, de médias #indépendants, de groupes #militants.

«Dissoudre les #antifas et les #antiracistes» est un vieux rêve des partis #fascistes. Le gouvernement le réalise. Concernant le collectif #Palestine Vaincra, le gouvernement les accuse de ne «pas avoir modéré les commentaires» publiés par des anonymes sur leur page Facebook, ou «d’appeler au boycott». Des arguments dérisoires. Pour les antifascistes lyonnais, c’est le fait de relayer des appels à manifester qui est mis en cause. C’est extrêmement grave. Quiconque relaie un appel à lutter est désormais potentiellement visé par une procédure d’exception.

Ce #gouvernement #autoritaire n’a plus aucune limite. Réagissons avant qu’il ne soit trop tard, demain, c’est vous !

Le texte de nos camarades :

«Depuis décembre 2021, la préfecture fait peser sur notre groupe la menace d’une possible #dissolution. Ses fondements ? Le relais via les réseaux du groupe d’une vidéo du Lyon Antifa Fest montrant notamment des slogans #anti-police lors d’un concert, puis quelques mois plus tard celui de l’appel du mouvement «Les Soulèvements de la terre» à assiéger #Bayer-Monsanto le 5 mars à Lyon.

#Darmanin a indiqué vouloir dissoudre le groupe, après avoir fait un signalement au ministère de la #justice, et demandé aux services du ministère de l’intérieur d’entamer des investigations sur la GALE et le Lyon Antifa Fest.

Ce jeudi 17 mars des documents de déclenchement de la procédure de dissolution ont été notifiés à des individus considérés par la préfecture comme appartenant à notre groupe. Depuis mercredi 16 mars, c’est un véritable dispositif de harcèlement qui s’est mis en place : des militant.e.s ont été suivi.e.s dans la rue jusqu’à leur domicile et leur travail, iels sont harcelé.e.s au téléphone par la #police lyonnaise, venue sonner et tambouriner aux portes très tôt le matin et à plusieurs reprises dans la journée.

Nous ne sommes bien sûr pas surpris.e.s par cet acharnement, dans un contexte où le gouvernement ne se cache pas d’être en campagne de #criminalisation des #organisations que les médias qualifient «d’ #ultra gauche». D’autres groupes politiques tels que le média #NantesRévoltée et plus récemment les associations Comité Action Palestine et le Collectif Palestine Vaincra sont également visés, voire même déjà dissous. N’oublions pas non plus la dissolution visant les associations musulmanes comme le CCIF. C’est pour cette raison que nous avons toujours refusé d’alimenter les outils répressifs de l’état même s’il est utile de rappeler que la procédure de dissolution a historiquement été établi contre les ligues fascistes des années 30.

Cette dissolution ne nous fait pas peur. L’excitation de Darmanin à dissoudre tous les groupes dits d’«ultra-gauche» est un coup électoral pour attirer les électeurs de droite. C’est aussi un moyen de réprimer un mouvement d’ampleur qui se prépare face à un potentiel second quinquennat du gouvernement #Macron qui s’apprête à poursuivre sa #politique #antisociale et #raciste. Cette procédure témoigne d’une double-méprise des gouvernants.

La première c’est de penser qu’en dissolvant des groupes on arrête des mouvements de contestation, qu’on arrête la #pensée émancipatrice de se diffuser et la critique de se poursuivre. Au contraire, nous espérons que ces démarches #politiciennes auront l’effet inverse. De fait, le procès des 7 antifascistes a eu pour seul effet de resserrer des liens déjà existants et de créer un mouvement de #soutien d’ampleur. Cette #répression est pour nous l’occasion de construire à nouveau un rapport de force et ce avec tout notre camp politique.

La seconde méprise c’est de penser que nos organisations reprennent les mêmes structures hiérarchiques que celles des institutions : que nous avons des bureaucrates, des chef.fe.s, des représentant.e.s et qu’en les déboutant et en les faisant taire ils annihileront les #luttes. On a beau leur expliquer, ils ne comprennent pas ou peut-être pensent-ils qu’il est préférable de nous pousser dans la clandestinité ? Par cette dissolution c’est l’ #autonomie lyonnaise qui est visée. Or c’est beaucoup donner à la GALE que de penser qu’elle représente tout un mouvement qui par essence est hétérogène, disparate et massif.

Encore une fois, les fantasmes du gouvernement alimentent une répression sans précédent : la dissolution d’un groupe antifasciste. Ceci est un appel à un #soutien d’ampleur de la part de tous nos allié.e.s et des forces #progressistes dans leur ensemble. Depuis quelques mois, notre camp social vit un basculement répressif, faire bloc est notre seule issue. On ne dissout pas la #révolte qui gronde. À jamais antifasciste.»

Source du communiqué : https://groupeantifascistelyonenvirons.wordpress.com/2022/03/18/procedure-de-dissolution-du-groupe-antifasciste-lyon-et-environs/

Une interview : https://www.rue89lyon.fr/2022/03/18/une-procedure-de-dissolution-engagee-contre-le-groupe-antifasciste-lyon-et-environs/

fiel@diaspora-fr.org
#Nantes-Révoltée #media #dissolution

DISSOLUTION : LA MAIRE DE NANTES (NE) S’INQUIÈTE (PAS) POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION

Le 22 février, #Johanna-Rolland donnait un long entretien au quotidien #Ouest-France, et revenait sur la procédure de dissolution de Nantes Révoltée. Contrairement aux dizaines de milliers de signataires de notre pétition, aux syndicats de #journalistes, à la #Ligue-des-Droits-de-l-Homme ou à de nombreuses associations et syndicats de gauche, la #maire ne s’inquiète absolument pas pour la #liberté-d-expression. Elle ne dénonce à aucun moment les attaques contre la presse organisées par #gouvernement, ni l’utilisation répétées des dissolutions par le ministère de l’Intérieur.

Non. La maire #socialiste «attend de voir ce que ça va donner, si ça va aller au bout» et qualifie la procédure de dissolution de «gesticulation». Johanna Rolland réclame même des «résultats» en terme de «maintien de l’ordre» et rappelle «sa condamnation ferme de tout acte de #violence ou de dégradation». Attention, ici, elle ne parle pas des #violences commises par la #police contre la population nantaise. Elle soutient d’ailleurs la police en toutes les circonstances et réclame régulièrement plus d’effectifs à #Nantes.

En clair, la porte parole de la candidate Anne Hidalgo trouve que #Darmanin ne va pas assez vite ni assez loin. En disant «attendre des résultats» et en demandant des «résultats», elle insinue clairement que la #répression du gouvernement n’est pas assez efficace. Le premier adjoint de la maire, Bassem Asseh, se lamente même que l’opération donne à Nantes Révoltée «une auréole de martyr». Pour rappel, les «résultats» du maintien de l’ordre à Nantes, ce sont plusieurs personnes mutilées à vie, des centaines blessées, des milliers privées de liberté, et la noyade de #Steve le soir d’une fête de la musique.

Johanna Rolland a soutenu #Manuel-Valls lors de la primaire socialiste de 2017. Aujourd’hui, elle partage le rôle de porte parole d’ #Hidalgo aux côtés de #Patrick-Kanner, sénateur #PS #néo-conservateur, #ultra-répressif, et proche de Valls et de #Macron. Avec une «gauche» pareille, pas besoin de l’extrême droite. Le PS qui communiait contre Le Pen en 2002 et Sarkozy en 2007, et qui prétendait s’attaquer à la finance en 2012 s’est mué en petit groupuscule moribond, #néolibéral, #autoritaire et #répressif.

Le site d’ #information #Mediacités revient lui aussi sur la procédure de dissolution cette semaine. Le journaliste explique : «Après une douzaine de relances, le cabinet de Gérald Darmanin assure que ”la procédure suit actuellement son cours”. ”Attendez une dizaine de jours”, nous répond-on, bien loin du ton martial et empressé employé par le ministre il y a un mois.» Plus loin, l’article pour lequel nous n’avons pas été contacté-es donne la parole à Valérie Oppelt, députée En Marche : «Le dossier est en cours de constitution. Ils veulent bien le ficeler pour ne pas se louper devant le Conseil d’État. Ça peut prendre du temps».

La vigilance reste donc maximale, la dissolution peut être réellement enclenchée d’un jour à l’autre, malgré l’opposition massive à cette procédure.

Sources : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/dissolution-de-nantes-revoltee-johanna-rolland-epingle-les-elus-d-opposition-c04feb8c-9404-11ec-a4ce-5df62ce0a652

bon ce coup ci je vais voir mon film (et reviens peut être après ;)