#etat

phacelie@diaspora-fr.org

#lundiam #lundimatin prend prétexte de la biographie du nouveau conseiller de #Darmanin pour aborder (entre-autre) le concept de #biopolitique que je ne connaissais pas.

"Selon #MichelFoucault, le terme « biopolitique » désigne le fait que le pouvoir sur la vie (droit de vie et de mort) tend à se transformer entre le XVIIe et le XIXe siècle en gestion des vies (bios). L’étatisation du biologique transforme les pratiques de gouvernement en médecine sociale. Pour mettre au travail les populations de l’époque moderne, les gouvernants envisagent dès lors le corps social comme un ensemble d’être vivants dont la vie peut être contrôlée ou exclue. S’instaurent à cet effet toutes sortes de procédures et d’institutions concernant la gestion de la santé, de l’alimentation, de la sexualité, de la natalité. La gestion des vies, le management du capital humain remplace la force brutale et la raison d’État. L’objectif de ce changement est de contrôler plus précisément les corps afin de canaliser leur force de travail, c’est la raison pour laquelle la gouvernementalité moderne s’occupe moins de « faire mourir ou laisser vivre » (le droit de glaive du souverain) que de « faire vivre et laisser mourir ».

Entendons par là que le rapport politique s’organise comme protection de la vie afin de mieux surveiller le corps social au travail."

#Foucault #Etat #Anarchie

https://lundi.am/Qui-est-Claude-d-Harcourt-le-nouveau-conseiller-de-Gerald-Darmanin

anar65@diaspora-fr.org

bonjour, Bonsoir, au revoir, bonne soirée et nuit

#Répression #Violences sur un #Militant #anti-Bassines #mégaBassines #Ecologie #Agro-industrie, #FNSEA #Etat #Gouvernement #Darmanin #police #Complice fnsea #affameur, #pollueur #réactionnaire voir ... + et maintenant #Criminel (mais rien de nouveau ! )

Agression brutale d’un militant anti-bassine devant chez lui

“Ecolo de merde”, “On te pisse dessus”, “Il est beau l’antibassine”

Un communiqué du collectif Bassines Non Merci :
Ce jeudi 24 Novembre, notre camarade Valentin a déposé plainte à la gendarmerie de Melle (79), accompagné par son avocate suite à l’agression dont il a été victime vendredi 18 Novembre à son domicile.

De retour devant son domicile après son footing quotidien, Valentin a surpris un individu qui tentait de forcer une des portes de son domicile pour vraisemblablement s’y introduire.
Apostrophant cet individu, Valentin a été violemment frappé au visage par un deuxième homme, tapi dans l’ombre. Mis au sol, Valentin a alors été roué de coups sur tout le corps et insulté en des termes qui ne laissent aucune ambiguïté quant aux motivations réelles de ses agresseurs “Enculé d’écolo de merde”, “On te pisse dessus”, “Il est beau l’antibassine”.

Cette agression a nécessité l’hospitalisation de Valentin à plusieurs reprises, débouchant sur une Incapacité Totale de Travail (ITT) de 15 jours. Il présente en effet plusieurs blessures graves : fractures et/ou fêlures des côtes et du nez sur le flanc gauche, entorse cervicale et entorse de la cheville gauche, multiples contusions, plaies au visage et sur l’ensemble du corps. Cette ITT pourrait être réévaluée au vu des incapacités plus longues causées par le choc psychologique; et le temps nécessaire à se remettre des entorses et fêlures sur les diverses parties du corps avant de pouvoir retrouver une activité normale.

👉 Pourquoi Valentin était ciblé ?
Le caractère politique de cette agression ne fait aucun doute. Voici ce que nous dit Valentin sur le caractère public de son engagement et sur ce qui a pu motiver ses agresseurs : “Très attaché à la protection de mon territoire, le Marais Poitevin, depuis très jeune, j’ai toujours entretenu une relation privilégiée avec mon milieu de vie, imaginant un temps devenir guide de pêche. C’est tout naturellement que j’ai rejoint ces derniers mois le collectif Bassines Non Merci et que j’ai rendu public mon investissement dans ce combat vital.

En amont de la manifestation, j’avais diffusé, le 22 Octobre, un appel à rejoindre la manifestation de Sainte-Soline les 29 et 30 octobre sur mon compte Instagram qui a été assez largement diffusé. Le jour de la manifestation, j’ai été horrifié par la quantité de munitions en tout genre utilisées par les forces de l’ordre et par les blessures qu’elles occasionnaient. Je me suis investi dans le soutien des plus fragiles et des plus impactés. Le lendemain et les jours suivants, j’ai participé à des opérations de ramassage et d’inventaires des centaines de bombes de désencerclement, assourdissantes, lacrymogènes et LBD laissées éparses dans les champs. Certaines grenades étant encore susceptibles d’exploser et de blesser.
Les dégâts constatés par l’impact des bombes de désencerclements m’ont amené à la conclusion que ce jour là, les forces de l’ordre auraient pu, comme lors de la mort de Rémy Fraisse à Sivens, commettre l’irréparable. J’ai fait part à visage découvert de ces réflexions et constats sur les réseaux sociaux.”

Il se trouve que Valentin est aussi le neveu d’un des porte-paroles du Collectif Bassines Non Merci, Julien Le Guet, menacé lui-même à différentes reprises, ce qui l’expose d’autant plus.

👉 Les faits précédents – La lourde responsabilité du gouvernement et des promoteurs des bassines.
De nombreuses questions demeurent quant à l’identité, aux mobiles précis, aux complicités ou aux commanditaires des agresseurs. Nous ne pouvons qu’attendre à ce titre des réactions et procédures rapides après le dépôt de plainte de cet après-midi. Mais il nous faut mettre en avant dès aujourd’hui un ensemble de faits et d’acteurs qui ont pu cautionner et générer cette agression.
Voilà en effet ce que suscite le sentiment d’impunité qui peut naître – au vu des partis pris affirmés des pouvoirs publics et des forces de l’ordre – chez les partisans des bassines et leurs complices, qu’ils soient exploitants, représentants des entreprises de travaux publics… Depuis plusieurs années, les membres du collectif Bassines Non Merci avaient déposé à de nombreuses reprises des plaintes pour mise en danger de la vie d’autrui et menaces de mort.
👀 https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/face-face-tres-tendu-entre-agriculteurs-collectif-bassines-non-merci-greve-mignon-1704170.html
👀 https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/ragondin-mort-une-tentative-d-intimidation

Ces plaintes étaient restées lettre morte. A contrario des gendarmes du territoire avaient pu récemment présenter un diaporama des membres du collectif Bassine Non Merci devant une assemblée des irrigants du pays mellois. Et tout récemment encore, le président de la chambre d’agriculture interdépartementale, Jean-Marc Renaudeau, justifiait par des propos scandaleux les menaces de mort contre le porte-parole de la Confédération paysanne Benoit Jaunet.

👀 https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/le-president-de-la-chambre-d-agriculture-denonce-l-escalade-de-la-violence-des-anti-bassines-59f112ba-69b2-11ed-8d4d-08b259fcf3f5

Cette agression est par ailleurs emblématique de la montée des tensions sur un territoire lorsqu’un gouvernement tente d’imposer par tous les moyens, y compris répressifs et militaires, un projet contesté depuis des années par une large part de la population, habitant.es, paysan.nes, naturalistes, pêcheurs, scientifiques… Les projets de bassines et le modèle agricole industriel qu’ils maintiennent à bout de souffle sont déjà condamnés par l’accélération des bouleversements climatiques. Pourtant, d’autres solutions existent et peuvent garantir la souveraineté alimentaire de la population et la préservation de la ressource en eau, tant en quantité qu’en qualité. Mais le gouvernement a choisi de ne pas en tenir compte et de passer en force, quitte à créer un climat explosif.

💥 Cette agression témoigne de la violence qu’autorise et cautionnent les prises de paroles honteuses d’un ministre de l’intérieur, Darmanin qui choisit sciemment de diaboliser des milliers de citoyen.ne.s mobilisé.es pour la défense d’un bien commun et d’éviter ainsi de parler du fond du dossier.

💥 Cette agression est le pendant apparemment “civil” d’une criminalisation croissante des militant.e.s écologistes, que le gouvernement invite à punir sévèrement. Une circulaire “d”exception”, signée par le garde des sceaux Dupond-Moretti, à été adressée aux procureurs de France pour les enjoindre à punir de manière expéditive et exemplaire tou.te.s les citoyen.ne.s qui osent s’en prendre à des “projets d’aménagements du territoire” (pour ne pas dire explicitement mégabassines).

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/le-president-de-la-chambre-d-agriculture-denonce-l-escalade-de-la-violence-des-anti-bassines-59f112ba-69b2-11ed-8d4d-08b259fcf3f5

Nous rappelons pour notre part que nos actions de désobéissance n’ont jamais pris pour cible l’intégrité physique des personnes, nous nous sommes toujours fermement opposés à toute initiative à l’encontre des bénéficiaires de ces projets et de leurs soutiens. Nos actes collectifs de désarmement des équipements sont motivés par «l’état de nécessité», car ceux-ci font peser un danger imminent sur l’ensemble de la population et du vivant. À l’inverse, depuis de nombreuses années, les menaces physiques sont le mode d’action privilégié par le camp des pro-bassines afin de faire pression sur les membres du Collectif Bassines Non Merci. Elles trouvent leur débouché aujourd’hui dans l’attaque envers Valentin.

👉 Pour empêcher qu’une agression de ce type ne se reproduise, le gouvernement à l’heure des choix.
Avec cette agression et quels qu’en soient les responsables, le Rubicon a été franchi. La situation est grave et le risque d’embrasement réel. Il serait impensable que les citoyen.ne.s en viennent à constater que tous les moyens ne soient pas mis en œuvre pour trouver les agresseurs de Valentin. Comme Valentin l’affirme dans sa déclaration, “Il s’agit ici d’interroger le choix fait par l’État entre la protection d’un dispositif qui met en danger la ressource en eau d’un côté et la protection des personnes contre les violences physiques, mais aussi la préservation de ce qui est essentiel à la vie de l’autre. Des millions pour protéger un cratère, combien d’agents et de temps pour enquêter sur mon agression ? L’avenir nous le dira.”

Au-delà du suivi de cette agression et pour que la paix revienne sur tout le territoire, il n’y a aujourd’hui qu’un seul chemin responsable :

✅ la mise en place urgente d’un moratoire sur les projets de méga-bassines et l’arrêt immédiat des chantiers en cours.
✅ l’établissement d’une concertation apaisée sur une gestion de l’eau partagée et un changement de pratiques agricoles, avec toutes les parties prenantes.

Le collectif BNM et toutes ses composantes ne se laisseront pas intimider par ces pratiques ignobles et lâches. Nous poursuivrons dans les jours et semaines qui viennent le combat juste pour la préservation de l’eau et du vivant.

⚠ Notre priorité est cependant pour l’heure d’apporter protection à la victime. C’est dans ce cadre que nous demandons à tout.e.s les camarades qui voudraient apporter leur soutien à Valentin à ne pas le contacter directement.

✊ La mobilisation contre toute forme de répression ou d’intimidation se poursuit également :
🗓 Vendredi 25 à 10h00 devant la chambre d’agriculture de La Rochelle, pour une action portée par la Confédération Paysanne en réaction aux propos scandaleux de Jean-Marc Renaudeau.

🗓 Lundi 28 novembre à Niort, où une mobilisation aura lieu devant le tribunal judiciaire à 12h, à l’occasion du procès des 5 camarades inculpés suite à la manifestation de Sainte-Soline

https://www.facebook.com/events/455495950066328

anar65@diaspora-fr.org

bonjour pas vraiment #nouveauici

mais de retour après quelques jours de repos, et sous un autre pseudo et un nouveau profil
mais ne vous inquiétez pas, je ne serrais pas omniprésent,
car vu a quoi sert ce réseaux, (qui je pensais il y a 10 ans pouvait changer des choses, mais ....)

Bref je ne pense pas rester très longtemps, ou ne viendrais que de temps en temps
cracher ma haine, mon désespoirs et de temps en temps partager un post ou 2

sinon mes intérêts sont tjrs les même : #politique, #inégalités, #injustice, #police, #repression, #Etat, #gouvernement #anarchisme #anarcho-syndicalisme #luttes-sociale #guerre-sociale #lutteDesClasses #écologie #environnement #agriculture #terre, #mer #nature #animaux, #antifascisme #zad #zadpartout #liberté #équité #solidarité .... #GNU-Linux #MX-Linux #Debian .... #jardin #potager, ballade, #chien #antichat (a part ce que j'ai eu) #oiseaux, #poissons #fleurs #arbres #plantes #herbe (420) ^^ ....

fiel@diaspora-fr.org

#communs

#Vie #Eaux #Repression #Préventive #agriculture #agro-industrie #gouvernement #Etat #démocrature #pré-fascisme #post-Démocratie ..... #écologie #environnement #climat

🔴 Tribune : 200 personnalités protestent contre les interdictions de manifester à Sainte-Soline

La préfecture des Deux-Sèvres crée les conditions d’un trouble majeur à l’ordre public !"

Alors que la crise écologique s’approfondit et que la bataille de l’eau est engagée, les autorités françaises prétendent interdire la mobilisation prévu à partir de ce soir dans les #Deux-Sèvres contre les #mégabassines. Soyons des milliers à nous rendre à #Sainte-Soline vendredi, samedi et dimanche. En attendant, une tribune contre l’attitude irresponsable du préfet :

“Voilà des années maintenant que les habitant.e.s du #Marais-Poitevin, des Deux-Sèvres, que les #riverain.e.s de la Charente et du #Clain tirent le signal d’alarme face à un long et systématique processus d’accaparement de la ressource en #eau par une poignée d’entrepreneurs de l’agro-industrie. Elles et ils se sont mobilisé-es sans relâche pour informer, mobiliser, les élu.e.s, les agricultrices et agriculteurs, les associations, les simples riverains et habitantes contre les protocoles d’accord autorisant la construction de dizaines de réserves d’eau géantes à ciel ouvert, dans des zones déjà partiellement ravagées par les pratiques agricoles industrielles, et fortement impactées par les effets du réchauffement.

Personne aujourd’hui ne peut faire mine de ne pas savoir de quoi il retourne. Un certain modèle agricole, hyper- #industrialisé, porté sans relâche par cette coalition d’intérêts privés qu’est la #FNSEA, appuyé par le lobby #agro-alimentaire et légitimé par l’État est en train de parachever son entreprise de #destruction au nom même de l’adaptation au changement climatique.

Là où toute personne un peu sensée devrait saluer le courage et l’opiniâtreté de ces habitant.e.s qui mènent pour nous, sur le terrain, ces batailles exemplaires, l’État prend activement la défense de l’agro-industrie en finançant et protégeant ces infrastructures. C’est ce débat public informé, qui n’a jamais pu avoir lieu, que les collectifs Bassines non Merci, appuyés par près de 150 collectifs et organisations, viennent chercher ces samedi et dimanche 29 et 30 octobre dans le bourg de Sainte Soline, dans le pays Mellois.

La réponse de la préfecture des Deux-Sèvres, qui a poussé au lancement rapide des travaux, n’a jamais varié. Interdiction d’approcher les sites lors de toutes les manifestations précédentes, pressions multiples contres les habitant.e.s mobilisées au sein des collectifs Bassines Non Merci, de la Confédération Paysanne ou des Soulèvements de la Terre, convocations et placements en garde-à-vue des militant.e.s les plus en vue, dispositifs policiers disproportionnés pour dissuader toute forme de mobilisation. Dès ce mardi matin 25 octobre, le lendemain du dépôt de la déclaration de manifestation par des organisations syndicales signataires, la préfète a dégainé pas moins de cinq arrêtés prétendant interdire tout rassemblement sur un périmètre couvrant 10 communes du pays Mellois et un autre portant les mêmes interdictions sur un large périmètre à proximité de la bassine de Mauzé sur le Mignon, contre laquelle de précédentes manifestations s’étaient tenues en septembre et novembre 2021, ainsi qu’en mars 2022. Un référé liberté va être déposé contre ces arrêtés par la CGT et Solidaires (qui portaient la déclaration de manifestation).

Alors que les machines travaillent jours et nuits depuis 3 semaines à arracher la terre végétale, à damer le sol, à creuser les tranchées de la future méga-bassine de 16 hectares de Sainte Soline, une nouvelle mobilisation massive s’organise depuis partout en France. Ce sont des milliers de personnes qui s’apprêtent à converger sur le site pour exercer leur droit fondamental de manifester et leur opposition à un tel projet, financé
à plus de 70 % par de l’argent public. Au moment où nous écrivons ces lignes, un campement vient d’être installé à proximité, sur un terrain privé à l’invitation de l’agriculteur propriétaire, par des habitant.e.s mobilisé.e.s sur le secteur pour préparer l’accueil des manifestant.e.s.

En s’obstinant de cette manière à essayer, en vain, d’étouffer une mobilisation légitime, la préfecture et les services de l’État produisent les conditions d’un trouble à l’ordre public majeur. En effet en privant les manifestant.e.s d’un point d’accès légal au site, en suspendant localement leur droit fondamental à protester à proximité d’un chantier public au service d’intérêts privés, la préfecture des Deux-Sèvres empêche aussi la mise en place d’infrastructures permettant un accueil décent des manifestant.e.s et des conditions du bon déroulement d’une manifestation qui se veut populaire, festive et déterminée.

Par cette tribune nous signifions notre entier soutien aux collectifs et organisations signataires de l’appel à mobilisation et ré-affirmons la primauté de la #liberté fondamentale de #manifester. La #lutte contre l’accaparement de la ressource en eau est une cause plus que jamais légitime. Au vu de la dégradation constante des conditions climatiques et des ressources en eau souterraines après plusieurs années de sécheresse inédites, elle est un mouvement vital auquel toutes et tous devraient pouvoir prendre part sans crainte d’en être empêchées par un État supposé garant de l’intérêt général.”

Signataires
Nadege Abomangoli – députée NUPES FI
Laurent Alexandre – député NUPES FI
Julie Alix, professeure de droit pénal à l’Université Paris Nanterre.
Gabriel Amard – député NUPES FI
Etienne Ambroselli, avocat au barreau de Paris
Ségolène Amiot – députée NUPES FI
Farida Amrani – députée NUPES FI
Rodrigon Arenas – député NUPES FI
Guillaume Arnaud, avocat au barreau de Bobigny
Rémi Astruc, Enseignant-chercheur à Cergy
Manon Aubry – députée européenne LFI et co-presidente du groupe de la Gauche au Parlement européen.
Hervé Auguin – co-délégué Solidaires 79
Clémentine Autain – députée NUPES FI
Evelyne Auzuret – Adjointe à la Maire de La Crèche
Léa Ballage – secrétaire nationale adjointe d’EELV
David Baranger – élu à la ville de La Crèche
Antonin Bastière – élu à la cfvu de la fac de Poitiers, syndicat étudiant ” l’alternative étudiante de Poitiers”
Vital Baude – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Alexis Baudelin – Avocat au barreau de Paris
Oulematou Ba-Tal, adjointe à la ville de Tours
Alice Becker, avocate au barreau de Paris
Anne-Laure Bedu – Conseillere Régionale EELV Nouvelle AquitaineLisa Belluco – députée de la Vienne
Ugo Bernalicis – député NUPES FI
Christophe Bex – député NUPES FI
Carlos Martens Bilongo – député NUPES FI
Benoit Biteau – député européen
Jean-François Blanco – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Manuel Bompard – député NUPES FI
Mattéo Bonaglia, avocat au barreau de Paris
Emilie Bonvarlet, avocate au barreau de Paris
Coline Bouillon, avocate au barreau de Créteil
Christophe Boulanger, conseiller métropolitain EELV Tours Métropole
Idir Boumertit – député NUPES FI
Katia Bourdin – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Louis Boyard – député NUPES FI
Sophie Bussière – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Chloé Chalot – avocate au barreau de Rouen
Isabelle Chauvin – conseillère municipale, Vitrolles (13) et syndicaliste
Damien Careme – député européen
Aymeric Caron – député NUPES FI
Sylvain Carrière – député NUPES FI
Leila Chaibi – députée du parlement européen
Cyrielle Châtelain – députée de l’Isère, présidente du groupe écologiste à l’Assemblée Nationale
Florian Chauche – député NUPES FI
Sophia Chikirou – députée NUPES FI
Hadrien Clouet – député NUPES FI
Maryse Combre – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Eric Coquerel – député NUPES FI
Alexis Corbière – député NUPES FI
David Cormand – député européen
Jean-François Coulomme – député NUPES FI
Françoise Coutant – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Jérémie Crépel – secrétaire nationale adjoint d’EELV
Catherine Couturier – députée NUPES FI
Didier Damestoy – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Hendrik Davi – député NUPES FI
Chrystelle Dechâtre – co-déléguée Solidaires 79
Gwendoline Delbos-Corfield – députée européenne (EELV)
Karima Delli- députée européenne
Sébastien Delogu – député NUPES FI
Emmanuel Denis – maire de Tours
Amandine Dewaele- Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Karfa Diallo – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Thomas Dossus – Sénateur
Vincent Drezet – porte parole d’Attac
Alma Dufour – députée NUPES FI
Simon Duteil – co-délégué Solidaires National
Karen Erodi – députée NUPES FI
Martine Etienne – députée NUPES FI
Sophie Favriou – Adjointe à la Maire de La Crèche
Raphaëlle Feillant – Eco Avenir 79
Emmanuel Fernandes – député NUPES FI
Sylvie Ferrer – députée NUPES FI
Caroline Fiat – députée NUPES FI
Maryline Forgeneuf – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Elsa Fortage, élue municipale à Niort
Sebastien Fortin, conseiller délégué à la Maire de La Crèche
Charles Fournier – Deputé d’Indre-et-Loire NUPES-EELV
Pascal Fuzat – co-secrétaire départemental FSU 79
Perceval Gaillard – député NUPES FI
Nicolas Gamache – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Raquel Garrido – députée NUPES FI
François Gibert – Elu municipal et communautaire Niort EELV
Nicolas Girod – Porte parole de la Confédération Paysanne Nationale
Christine Graval – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Florestan Groult – conseiller de la métropole de Lyon
Claude Gruffat – député européen
Cathy Garreau – conseillère déléguée à la Maire de La Crèche
Clémence Guétté – députée NUPES FI
Murielle Guilbert Co-déléguée Solidaires National
Sébastien Guillon – Adjoint à la Maire de La Crèche
Elodie Guillot-Bozier – élue à la ville de La Crèche
Romain Guillot – Président Eco Avenir
David Guiraud – député NUPES FI
Betsabée Haas – Conseillère régionale Centre- Val de Loire
Anis Harabi, avocat au barreau de Paris
Hélène Hardy – conseillère fédérale d’Europe Ecologie-Les Verts
Julien Hémon – UD CGT 86
Patrick Henriot – Magistrat honoraire
Catherine Hervieu, vice-présidente de Dijon Métropole, présidente de la FEVE
Mathilde Hignet – députée NUPES FI
Pierre Huriet, avocat au barreau de Nantes
Yannick Jadot – député européen et ex-candidat à l’élection présidentielle
Yann Jezequel – Elu municipal et communautaire Niort LFI
Raphaël Kempf, avocat au barreau de Paris
Rachel Keke – députée NUPES FI
Andy Kerbrat – député NUPES FI
Bastien Lachaud – député NUPES FI
Julie Laernoes – députée de Loire-Atlantique
Maxime Laisney – député NUPES FI
Sabine Lalande, conseillère régionale Pays-de-la-Loire – LFI Nupes
Arnaud Legall – député NUPES FI
Antoine Léaument – député NUPES FI
Elise Leboucher – députée NUPES FI
Charlotte Leduc – députée NUPES FI
Jérôme Legavre – député NUPES FI
Sarah Legrain – députée NUPES FI
Muriel Lepvraud – députée NUPES FI
Yannick Maillou – vice président de la communauté de communes du Haut Val de Sevre
Noel Mamère – écologiste
Zoé Maraval – MJC 86
Elisa Martin – députée NUPES FI
Pascale Martin – députée NUPES FI
William Martinet – député NUPES FI
Frédéric Mathieu – député NUPES FI
Lucile Mathieu – conseillère déléguée à la Maire de La Crèche
Damien Maudet – député NUPES FI
Marianne Maximi – députée NUPES FI
Marina Mesure, députée européenne LFI-NUPES
Manon Meunier – députée NUPES FI
Servane Meyniard – avocate au barreau de Paris
Laurence Motoman – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Léonore Moncond’huy – Maire de Poitiers
Jean-Philippe Nilor – député NUPES FI
Danièle Obono – députée NUPES FI
Younous Omarjee – député au parlement européen
Karine Olivier secrétaire générale CGT CD79 ou co secrétaire du PG79
Nathalie Oziol – députée NUPES FI
Jean-Louis Pagès – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Lydie Palpacuer – co-secrétaire départemental FSU 79
Mathilde Panot – députée NUPES FI
Aïnoha Pascual – avocate au barreau de Paris
Francesca Pasquini – députée des Hauts-de-Seine
Marylène PATOU-MATHI – préhistorienne, Directrice de recherche au CNRS,rattachée au département Préhistoire du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Karine Parrot – Professeure de droit à l’Université de Cergy-Pontoise
Anne-Sophie PELLETIER – Députée européenne – Délégation France insoumise
Guillaume Pellerin – Responsable R&D à l’IRCAM
Thierry Perreau – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Eric Piolle – maire de Grenoble
François Piquemal – député NUPES FI
Robbin Plantet – Eco Avenir 86
Marie Pochon – Députée de la Drôme NUPES-EELV
Raymonde Poncet – sénatrice du Rhone
Thomas Portes – député NUPES FI
Christine Poupin – porte parole du NPA
Philippe Poutou pour le NPA
Loïc Prud’homme – député NUPES FI
Adrien Quatennens – député NUPES FI
Hanna Rajbenbach – Avocate au barreau de Paris
Jean-Hugues Ratenon – député NUPES FI
Jean Claude Raux – Député de loire-Atlantique
Sandra Regol – députée du Bas-Rhin
Michèle Rivasi – députée européenne
Sébastien Rome – député NUPES FI
Caroline Roose – députée européenne
Sandrine Rousseau – députée de Paris
Muriel Ruef, avocate au barreau de Paris
François Ruffin – député NUPES FI
Chloé Sagaspé – porte parole d’EELV
Aurélien Saintoul – député NUPES FI
Michel Sala – député NUPES FI
Eva Sas – députée de Paris
Mounir Satouri – député européen
Xavier Sauvignet, avocat au barreau de Paris
Claire Schweitzer – Conseillère régionale des Pays-de-la-Loire et conseillère municipale Angers
Annaelle Schaller – adjointe au maire de Tours, déléguée à la Démocratie permanente
Sabrina Sebaihi – députée des Hauts-de-Seine
Christopher Sébaoun (Conseiller à la Ville de Tours, délégué à la Loire et au Cher, à la préservation du patrimoine fluvial et des ressources aquifères)
Christine Seguineau – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Danielle Simonet – députée NUPES FI
Serge Slama, Professeur de droit à l’Université de Grenoble
Ersilia Soudais – députée NUPES FI
Bénédicte Taurine – députée NUPES FI
Andrée Taurinya – députée NUPES FI
Matthias Tavel – député NUPES FI
Benoît Teste – secrétaire général de la FSU
Nicolas Thierry – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine et député de Gironde
Marine Tondelier – élue d’opposition au conseil municipal d’Hénin-Beaumont
Yohan Touret – élu à la ville de La Crèche
Marie Toussaint – Élue au parlement européen
Stephane Trifiletti – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Aurélie Trouvé – députée NUPES FI
Camille Vannier – avocate au Barreau de Bobigny
Paul Vannier – député NUPES FI
Sophie Wahnich – historienne, directrice de recherche au CNRS
Léo Walter – député NUPES FI
Samuel Delalande – Avocat

fiel@diaspora-fr.org
#Steve #Nantes #ViolencesPolicières #Police #justice #gouvernement #Etat

🔴 La fabrique de l’impunité 🔴

Steve : l’ancien préfet n’est plus mis en examen, l’enquête indépendante est rejetée par la justice

L’ancien préfet de Nantes au moment de la noyade de Steve le 21 juin 2019 va échapper à des poursuites judiciaires. Il n’est officiellement plus mis en examen pour homicide involontaire. C’est la décision prise par la chambre d’instruction de la cour d’appel de Rennes ce vendredi 28 octobre.

Le 21 juin 2019 la police nantaise attaque à coup de grenades et de balles en caoutchouc des centaines de personnes qui font la fête au bord de la Loire. La charge, d’une extrême violence, a lieu après la diffusion d’une chanson contre l’extrême droite. Plusieurs dizaines de personnes sont blessées, une dizaine tombe dans le fleuve du haut du quai et Steve, 24 ans, est porté disparu. Il sera retrouvé noyé un mois plus tard. Claude d’Harcourt, le préfet, qui a supervisé l’opération, déclarait froidement à la presse, juste après le drame : «Les forces de l’ordre interviennent toujours de manière proportionnée. Face à des individus extrêmement avinés […] il est difficile d’intervenir de façon rationnelle». Ce préfet promet même «des poursuites» contre les fêtards. Quelques semaines plus tard, il porte plainte contre un journaliste qui a dénoncé la répression de la fête de la musique.

Depuis, l’ancien Préfet a été promu «directeur général des étrangers» au ministère de l’Intérieur. Rappelons qu’il a débarqué à Nantes en novembre 2018 et a passé 2 ans à martyriser la population nantaise, en particulier les exilés. Claude d’Harcourt est un énarque, issu d’une grande famille aristocratique. Dès sa prise de fonction il encadre des manifestations par des dispositifs de policiers parfois plus nombreux que les participants eux-mêmes. Le 17 novembre de la même année, Nantes est l’une des rares villes où les Gilets Jaunes sont gazés et attaqués par la police dès l’Acte 1. En quelques mois de mouvement son bilan est terrible : des centaines de blessés, plus de 300 gardes à vue, plusieurs mutilés. Et un jeune homme, Adrien, tombé dans le coma devant la préfecture suite à un tir en pleine tête le 29 décembre 2018. Les mois suivants, la fête foraine et l’hôpital sont touchés par les gaz lacrymogènes, tirés en quantités ahurissantes chaque samedi.

Après la noyade de Steve, ce préfet choisit l’escalade en interdisant «tout rassemblement» dans la ville, le jour de l’hommage. La répression est terrible, alors même que la ville entière est choquée par la noyade du jeune fêtard. Claude d’Harcourt réprimera avec la même brutalité les manifestations syndicales pour les retraites.
Le 21 juin 2020, un an après la mort de Steve, Claude d’Harcourt choisit à nouveau la violence : il interdit la soirée prévue en hommage. Tout rassemblement est interdit dans la ville. Nantes est mise en état de siège, la répression est de nouveau terrible. Il quitte ses fonctions quelques semaines plus tard. Après avoir fait couler du sang et des larmes à Nantes, sans répondre de ses actes.

En octobre 2021, le préfet d’Harcourt est mis en examen pour «homicide involontaire». Des qualifications déjà très insuffisante, après plus de 2 ans d’impunité totale. Désormais, même ces poursuites à l’encontre de Claude d’Harcourt s’envolent. La justice estime qu’il y a une «absence d’indices graves ou concordants» pour le poursuivre.

Les avocats du préfet ont remporté une autre victoire ce vendredi 28 octobre : la chambre d’instruction de la cour d’appel a prononcé la «nullité» de l’expertise judiciaire confiée au laboratoire d’analyse Index. Cela veut dire que cette enquête indépendante très précise, prouvant la responsabilité de la police, ne sera pas utilisée dans la procédure. Index est un laboratoire d’expertise qui travaille sur des affaires de violence d’État​. Concernant la mort de Steve, Index avait produit vidéo d’une durée d’une heure qui reconstituait minutieusement le drame à partir des innombrables données figurant au dossier : 4600 pages de procédure, 5 heures de vidéos collectées à partir de téléphones de teufeurs et d’images de vidéosurveillance, et 33 heures d’échanges radio entre les policiers, le centre d’information et de commandement et les services d’urgence.

Un élément irréfutable, précis, décisif pour un éventuel procès. Une vraie enquête, comme ni l’IGPN ni la justice, malgré leurs moyens colossaux, n’en ont mené.

Cette «nullité» d’un document essentiel est d’une perversité totale. L’impunité policière se base souvent sur une prétendue absence de preuves. Les affaires sont généralement classées «faute d’éléments». Mais quand ces preuves existent, comme c’est le cas ici, la justice se charge de les faire disparaître. On touche ici au cœur de l’État policier : l’ensemble du système légal a besoin des violences policières. L’institution judiciaire accompagne de toutes ses forces les crimes policiers. Dans le même temps, ces mêmes magistrats n’hésitent pas à condamner lourdement les opposants, les pauvres, les immigrés sur la base d’éléments inexistants.

Trois ans ont passé depuis la mort de Steve et l’affaire piétine. La stratégie de l’apaisement et des appels au calme n’a rien obtenu. Lorsqu’il s’agit d’exiger vérité et justice sur les violences d’État, seule la peur de voir le rapport de force basculer permettra d’obtenir un soupçon de justice de la part du pouvoir.

Source de la presse locale.

fiel@diaspora-fr.org
#Suicide #LuttesSociales, #Grève #Répression #RTE #Etat #gouvernement

⚫ Répression d’une grève chez RTE : un électricien se suicide

Il s’appelait #Mathieu-Poli, il avait 29 ans, la vie devant lui. Il travaillait à Saumur pour l’entreprise RTE – le Réseau de transport d’électricité qui gère les lignes et l’acheminement d’électricité haute tension.

Mathieu avait participé, comme beaucoup d’autres salariés de RTE, à une mobilisation en juin dernier pour réclamer une augmentation de salaire. L’entreprise a fait des profits records, avec un résultat net de 661 millions d’euros en 2021, en hausse de 27% par rapport à l’année précédente. Les grévistes réclamaient juste un partage de ces bénéfices.

Dans le cadre du mouvement, des coupures de courant ont eu lieu. Une pratique classique dans le cadre des luttes menées dans le secteur de l’énergie. Pourtant, cette fois-ci, la répression a pris des proportions délirantes.

Le 4 octobre, après plusieurs mois d’enquête, les services #antiterroristes débarquent chez 4 agents dans le Nord. Ces #syndicalistes âgés de 31 à 35 ans, sont menottés devant leur famille, qualifiés de «cybercriminels en bande organisée» et emmenés directement dans les locaux de la #https://collectif-accad.fr/site/un-suicide-chez-rte/DGSI à Levallois-Perret. Jetés dans les geôles antiterroristes pendant 3 jours. Le 7 octobre, ils ressortent sous contrôle judiciaire et sont convoqués en procès le 28 février 2023. Ils ont également été mis à pied à titre conservatoire, au début de septembre, par la direction de l’entreprise.

Mathieu n’était pas parmi les arrêtés. Par contre, il avait subi un interrogatoire au commissariat d’Angers dans le cadre de cette enquête, un peu plus tôt. Le 7 septembre, la #police l’avait auditionné concernant la grève et les coupures de courant. Un épisode qui l’avait beaucoup marqué, puisque l’agent a arrêté le travail pendant un mois. Il n’avait repris son poste que la semaine passée. Il s’est donné la mort peu après.

La CGT Énergie écrit : «Comme d’autres collègues convoqués, Mathieu avait très mal vécu cette période de mépris, d’ #humiliation puis de répression en tout genre.» Mis sous pression par une répression #anti-syndicale inédite, probablement effrayé par l’opération #anti-terroriste menée contre ses collègues, le jeune travailleur a mis fin à ses jours.

Le #syndicat décrit «un agent investi dans son travail par sa rigueur et son professionnalisme. Apprécié dans son équipe ainsi que par les autres équipes du GMR, il était à l’écoute, juste, droit, perfectionniste, concis et reconnaissable à son sourire discret» qui «avait participé aux trois mois de grève pour gagner une revalorisation de 5% des salaires».

Derrière le décès de Mathieu Poli, le problème de la souffrance au travail, du mépris patronal, de la répression. Mais surtout la dépossessions totale de tous les moyens de lutte. Des raffineurs font grève ? Ils sont réquisitionnés. Une manifestation dans la rue ? Des salves de grenades. Une mesure impopulaire ? 49-3 sans débat. Des électriciens en lutte coupent le courant ? On leur envoie la police anti-terroriste et la #justice ordonne des vagues d’interrogatoires.

Il ne sera bientôt plus possible de bouger, dans la rue comme au travail, sans être écrasés. Sauf si le sursaut est collectif, pour que la justice soit enfin rendue, pour Mathieu Poli et pour tous les autres.

autres source : https://collectif-accad.fr/site/un-suicide-chez-rte/

fiel@diaspora-fr.org

#Suisse #1932 #Manifestation #Répression

1932-2022 : on n’oublie pas et on continue le combat !

Le 9 novembre 1932, l’armée suisse a tiré sur une manifestation #antifasciste à Genève faisant 13 morts et plus de 60 blessés. Face à une provocation #fasciste, le mouvement ouvrier genevois avait fait bloc dans la rue et affronté la #police et la #gendarmerie. Les autorités avaient fait appel à l’ #armée pour assurer l’ordre bourgeois à balles réelles contre une foule désarmée.

90 ans plus tard nous prenons la rue pour commémorer un des nombreux crimes de l’ #Etat suisse, et l’un des épisodes de répression les plus sanglants de Genève. Nous prenons la rue afin d’honorer la mémoire antifasciste et ouvrière de notre ville. Mais nous prenons la rue également pour appeler à continuer la #lutte, aujourd’hui, pour un avenir digne et une société solidaire.

Gegen krise, krieg und faschismus !

Les #crises, la #guerre et le #fascisme ne font plus partie du passé mais bien du présent. C’est aujourd’hui et maintenant qu’il faut organiser l’autodéfense populaire contre les attaques patronales et les politiques racistes, sécuritaires et militaristes.

A Genève, ces dernières années des groupes d’ #extrême-droite ont tenté de s’implanter sans succès face à un mouvement #antifasciste combatif. Que ça soit en 1932 ou en 2022, l’extrême droite n’a jamais été la bienvenue dans nos rues.

Seulement, il n’y a pas que le problème du « fascisme de rue » qu’il faut contrer. Le #racisme d’Etat, les politiques #antisociales et #néo-libérales ont un réel impact sur notre quotidien et nos vies et représentent un danger bien plus important que les bandes de #néo-nazis. Contre leur monde de contrôle, de domination et d’exploitation : l’organisation est la clef !

Les dernières lois islamophobes, racistes et sécuritaires ainsi que les attaques constantes contre les acquis sociaux et les droits des femmes sont autant de signaux pour illustrer la situation critique dans laquelle nous nous trouvons.

Tenir la rue, tenir la bien !

Face à cette menace nous devons construire un rapport de force pour ensemble tenir tête au capital, aux fascistes et à l’Etat. Comme la classe ouvrière genevoise des années 30, organisons-nous pour ne plus reculer face aux patrons, pour ne pas baisser les yeux face aux fascistes, en bref, défendre les intérêts des #classes-populaires.

Ce 12 novembre retrouvons-nous dans la rue pour commémorer les 90 ans du 9 novembre 1932 et pour lancer un signal fort : on n’oublie pas et un continue le combat !

Sans #mémoire il n’y aura pas d’ #avenir

Action Antifasciste Genève

fiel@diaspora-fr.org

Fermez l’espace aérien du Nord et de l’Est de la Syrie !

Publié par #KEDISTAN | 28 Juin 2022 | #Actualité, Dossier-Spécial : #Rojava

Les menaces de l’Etat turc sur la Syrie du Nord et de l’Est continuent et les attaques se poursuivent. Les populations et partis politiques réagissent.

Ainsi, trente quatre partis et forces en Syrie du Nord et de l’Est, ont fait depuis le Centre de recherches et de conseils diplomatiques à Qamishlo, une déclaration commune, concernant les attaques de l’Etat turc qui ciblent la région. Cette déclaration a été lue en plusieurs langues, par les membres et responsables des différents partis.

Les partis et forces politiques du Nord et de l’Est de la Syrie ont appelé la Coalition mondiale pour vaincre ISIS et la Fédération de Russie à prendre des mesures strictes contre la Turquie et à imposer un embargo aérien, “no fly zone”, sur le nord et l’est de la Syrie. Pour empêcher une nouvelle occupation, ils appellent les filles et les fils de notre peuple à mener des activités, des événements et des campagnes de pression afin de mettre un terme à cette agression et de tenir la Turquie pour responsable de ces crimes contre l’humanité.

Les partis et forces politiques du nord et de l’est de la Syrie ont donc fait une déclaration à l’opinion publique, concernant ces menaces turques. Il était indiqué dans son texte :

“Malgré la publication de nombreuses déclarations et positions internationales appelant l’État turc à respecter les deux accords de cessez-le-feu signés en octobre 2019, et à ne pas mener de nouvelle opération militaire ou invasion du nord et de l’est de la Syrie, ces déclarations n’ont pas été écoutées, mais voient plutôt la Turquie poursuivre dans ses actions hostiles envers les peuples de la région, par le biais d’assassinats politiques par drones, et de bombardements militaires continus des villes et villages du nord et de l’est de la Syrie et aussi du Başûr à Makhmour et Sinjar. Le plus récent est l’assassinat de Mr. Farhad Shibli, vice-président de l’administration autonome de Sulaymaniyah, dans la région du Kurdistan d’Irak.

“Malgré les déclarations et positions internationales qui demandaient à la Turquie de ne pas menacer ou agresser, elle a continué à mettre en œuvre son projet d’expansion régionale et a occupé les villes d’Afrin, Tal Abyad et Serêkaniyê, et a commis les crimes de guerre les plus odieux contre des civils innocents, a procédé au nettoyage ethnique, aux déplacements forcés et au changement démographique contre ses résidents.”

Les peuples autochtones, en raison de l’absence de toute position ferme de l’ONU avertissant la Turquie de la responsabilité internationale pour leurs violations du droit international et du droit international humanitaire, constatent que c’est ce qui les a encouragé à compléter leur projet d’expansion aujourd’hui, en occupant plus de terres syriennes.

“La Turquie, qui est membre de la Coalition internationale pour vaincre ISIS, se comporte comme un État voyou au Moyen-Orient et pratique des politiques de terrorisme d’État contre les peuples de la région, alors qu’elle n’a jamais combattu ISIS à ses frontières pendant des années, mais au contraire, a facilité et aidé l’entrée des terroristes en Syrie.

Elle abrite de nombreux chefs terroristes d’ISIS et de Jabhet al-Nusra dans les zones qu’elle a occupées, et toute nouvelle action militaire de sa part dans le nord et l’est de la Syrie fera ainsi sauter tous les acquis de la coalition internationale et de ses partenaires, les Forces démocratiques syriennes, et sapera leurs efforts pour combattre l’organisation terroriste ISIS, répandra le chaos et provoquera des vagues de recherche d’asile vers l’Europe et les autres pays. Cela crée un environnement propice pour que les terroristes les plus dangereux au monde, qui sont dans les prisons et les camps, prennent à nouveau le contrôle de la région.”

La déclaration exige :

“Sur la base de ce qui précède, nous, les partis et forces politiques du nord et de l’est de la Syrie, demandons aux États membres de la Coalition mondiale pour vaincre ISIS, en particulier les États-Unis d’Amérique, le Royaume-Uni et à la France, ainsi que la Fédération de Russie, de prendre des mesures strictes contre la Turquie et d’imposer un embargo aérien sur le nord et l’est de la Syrie pour empêcher toute nouvelle invasion qui porterait atteinte à la vie de millions de civils. Nous appelons également les filles et les fils de notre peuple, chez nous et à l’étranger, à mener des activités, des événements et des campagnes de pression afin de mettre fin à cette agression et de tenir la Turquie pour responsable de ces crimes contre l’humanité.”

ANHA

#Etat #turc #Syrie #déclaration #ISIS #Russie #Turquie #no-fly-zone #noflyzone #peuples #autochtones #État-voyou #Moyen-Orient

fiel@diaspora-fr.org

Anarchist in the UK

David Graeber

En accès libre , émission publiée le 26/08/2017
Durée de l'émission : 82 minutes

Avant que David Graeber n’accepte l’invitation de Hors-Série, je n’avais lu de lui que deux ouvrages ; les deux plus courts disponibles en français. L’un consacré à #Occupy-Wall-Street et l’autre à l’ #anthropologie, sa discipline d’appartenance. J’avais ainsi évité de me coltiner le plus volumineux de ses livres : 5 000 ans d’ #histoire de la #dette. Pour l’occasion, j’ai donc englouti cette enquête monumentale. J’y ai découvert comment, derrière la prétendue évidence morale selon laquelle « il faut toujours payer ses dettes », se cache une violence insidieuse : la domination des créanciers sur les débiteurs. Ceux qui ont souscrit un jour à un prêt pour acheter leur véhicule, régler leurs factures ou payer leurs études connaissent cette violence, cette crainte de ne pouvoir rembourser, ils connaissent l'épée de Damoclès tenue par leur banquier. Le cas des pays africains, qui continuent de payer à leurs anciens colonisateurs une dette dont ils ont déjà remboursé vingt fois le montant initial, prouve combien l’endettement repose toujours sur un rapport de forces. Comme le dit le proverbe : « Si tu dois 100 000 dollars à la banque, elle te tient. Si tu lui en dois 100 millions, tu la tiens ».

Je me suis également plongé dans le dernier ouvrage de Graeber, consacré à la #bureaucratie. Avec une ironie mordante et des montagnes de données, l’auteur montre combien le #néolibéralisme, qui se présente comme un remède aux lourdeurs de l’ #Etat, pousse au contraire à son paroxysme la #bureaucratisation de nos existences. « Toute initiative gouvernementale conçue pour promouvoir les forces du marché aura pour effet ultime d’accroître le nombre total de réglementations, le volume total de paperasse et l’effectif total des agents ». L’Etat néolibéral ne manque jamais d’imagination pour rédiger des lois qui interdisent les semences artisanales, les #monnaies alternatives et les #solidarités collectives. Et, pendant qu’il se débarrasse de ses enseignants et de son personnel hospitalier, il octroie des milliards à des officines #privées auxquelles il confie d’inutiles missions de #consulting et de dangereuses missions de #surveillance. Mais le #libéralisme ne se contente pas d’intensifier la bureaucratie étatique ; il en fait de même pour la bureaucratie privée. Qui a été trimbalé deux heures au bout du fil pour résilier un contrat sait combien les #multinationales constituent des labyrinthes au moins aussi anxiogènes que les administrations publiques.

Au cours de notre entretien, nous avons discuté des quatre ouvrages mentionnés à l’instant, ainsi que de la #révolution-espagnole de #1936, de la #lutte des #Kurdes au #Rojava, de Michel #Foucault, de Donald #Trump, et d’autres choses encore. Sur chacun de ces thèmes, David Graeber expose sa pensée avec une clarté exemplaire. J’ai été frappé, en le lisant comme en l’écoutant, par le fait que David Graeber est un homme #entier. Il n’y a pas d’un côté l’ #anthropologue et de l’autre l’ #activiste, il n’y a pas de séparation entre celui que le New York Times décrit comme « l’un des #intellectuels les plus influents du monde » et le type en tee-shirt qui se ballade au festival de la #CNT. David Graeber fait fusionner la figure du #chercheur et celle du "militant. Et c’est peu dire que le mélange porte ses fruits ! Je vous laisse en juger…

#OccupyWallStreet #anarchiste #anarchie #anarchisme

my_pal_jm@diasp.org

“Ainsi commence le #fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit :
C’est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! **
Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’ #expulser.
**#FrançoiseGiroud

le Fascisme c'est :

1.un contrôle par un #parti_unique (qui bien que #minoritaire dans la #population #contrôle les lieux de #pouvoir)
2.un pouvoir #autoritaire, #nationaliste et #anti-communiste (qu’il amalgame à un ennemi intérieur ( #islamoGauchiste disent-ils))
3.qui entend faire de la #nation une communauté unique rassemblée derrière un seul homme (culte de la #personnalité et #hiérarchie)
4.rejetant les #droits_de_lhomme (et tirant sur la population avec des armes de guerre quand elle les revendique)
5.dans un #Etat #sécuritaire et #policier fort
6.et pratiquant une méfiance envers les étrangers
7.ainsi qu'une #politique #réactionnaire

Tous les pays ont leurs fascistes, c'est-à-dire des hommes - et des femmes, les femmes sont particulièrement douées - pour lesquels l'adversaire politique ou idéologique doit être supprimé, physiquement s'il y a lieu, par des méthodes allant de la #calomnie à l' #assassinat, et qui entendent imposer leur vérité par cet argument massue : qui n'est pas avec moi est un #traître. A son pays, à sa foi, peu importe : un traître.
https://www.lexpress.fr/actualite/politique/1957-francoise-giroud-maccarthysme-et-fascisme_2032905.html

le Totalitarisme

Le totalitarisme est l'un des principaux types de systèmes politiques avec la démocratie et l'autoritarisme. C'est un régime à parti unique, n'admettant aucune opposition organisée et dans lequel l'État tend à confisquer la totalité des activités de la société.

Le totalitarisme

Salo ou les 120 jours de sodome de Pasolini (La république de Salo en Italie)

#politique #dictature #censure #manipulation #société #démocratie #oligarchie #islamisme #terrorisme #fascisme"

danpe@libranet.de

On m'as toujours apris à lire toutes les opinions

https://twitter.com/JeanLucRomero/status/1497584720355500032#m

Dommage que ce monsieur refuse de lire autre chose que la pravda européenne.
En effet, la crise du covid nous a démontré que la presse est relativement muselée, par les gouvernements qui les soutients financièrement, et par les publicitaires.
Donc lisez toutes les presses, analysez, ayez un esprit critique sain.
#presse #pub #etat #propagande #bigpharma #ukraine #russie #info #fakenew #RussiaToday #Poutine #Ukraine

jeanmariechosson@pod.g3l.org

https://fsfe.org/activities/publiccode/brochure.fr.html

Au moment où approchent les présidentielles il est bon de rappeler que les logiciels libres et systèmes d'exploitation libres sont de véritables "bien communs logiciels" à disposition des services de l'Etat et des collectivités locales !

Les programmes des candidats.es progressistes devraient intégrer l'obligation de préférence d'usage des logiciels libres dans les services travaillant pour l'Etat et les collectivités locales ! (A service rendu équivalent, comment jusfifier que "la collectivité" finance des entreprises privées pour développer des produits logiciels déjà à sa disposition ?)

(Voir aussi l'action de l'ADULLACT : https://adullact.org/)

Cette brochure de la FSFE n'est pas encore traduite en french......
Qui aurait le temps de s'y mettre ?

#fsfe #libre #logicielslibres #linux #Etat #Collectivités #CollectivitésLocales #servicespublics #transparence #traduction