#royaume-uni

xrlavache@diaspora.psyco.fr
dunoir@diaspora-fr.org

CRIMINALISATION DES ACTIVISTES : UNE MENACE MAJEURE POUR LA DÉMOCRATIE

Avons-nous basculé dans un monde où les #activistes #écologistes sont traités comme des criminels ?
C’est la question que l’on peut se poser alors que ces derniers mois de nouveaux caps ont été franchi. De plus en plus de #militants qui alertent sur la destruction de notre planète se retrouvent derrière les barreaux. Dans le même temps, les effets du réchauffement climatique et de l'extinction de la biodiversité sont de plus en plus violents et concrets. Les Etats ne sont toujours pas à la hauteur de l’urgence et les criminels climatiques continuent tranquillement leurs vies, sans être inquiétés.
#Paul-Watson, militant écologiste, fondateur de #Sea-Sheperd, est devenu le symbole de ce monde inversé et de la criminalisation des activistes. Il est en #prison depuis plus de 100 jours pour s’être battu pour sauver les baleines des harpons japonais. Le capitaine de 73 ans risque 15 ans de prison s’il est extradé au Japon. Depuis le 21 juillet, les audiences se multiplient sans que jamais il ne soit relâché. La 5ème aura lieu le 13 novembre

De plus en plus d’ONGs, de scientifiques et de personnalités dénoncent la r#épression grandissante à l’encontre des activistes climatiques. Les gouvernements qui se disent démocratiques font subir une escalade #autoritaire aux militants #climat que ce soit en #France, en #Allemagne, au #Royaume-Uni, en #Italie, en #Australie ou aux #États-Unis.
Alors comment expliquer cette escalade ? Comment se traduit-elle ? Et que raconte-t-elle ?

tina@diaspora.psyco.fr

Au Royaume-Uni : le train va redevenir public

Une réforme de renationalisation promise par le gouvernement travailliste est en cours au Parlement.

Les députés ont voté le projet de loi à la rentrée, qui sera débattu dès octobre chez les Lords. En clair, le texte de loi propose de renationaliser les opérateurs ferroviaires privés à l’expiration des différents contrats et de les fondre dans un seul et même organisme : Great British Railways.
Les exploitants (privés), dont font d’ailleurs partie des entreprises ferroviaires publiques étrangères comme SNCF via Keolis et Deutsche Bahn via Arriva, sont accusés par les syndicats de faire du profit sur le dos des contribuables britanniques.
Le gouvernement ne promet pas des prix plus bas dans l’immédiat, mais « une garantie du meilleur tarif ». Ce que nous voulons garantir, c’est la qualité du service. Nous souhaitons que plus de personnes prennent le train et abandonnent leur voiture. L’argent qui va actuellement dans les poches des actionnaires reviendra à l’État pour être réinvesti dans les chemins de fer. »

#GB #Royaume-Uni #train #réseau-ferroviaire #renationalisation

magdoz@diaspora.psyco.fr

FACHO NO SHOW

#FachoNoShow #RaphaëlArnault

Raphaël Arnault @ArnaultRaphael Aug 7
Ça va faire quasi 3h qu’on est sur place : facho no show !
https://nitter.poast.org/ArnaultRaphael/status/1821293383299555349

Face à la mobilisation exceptionnelle les milices fascistes n’ont pas pu mener leurs attaques ce soir. La résistance est en marche, le pays va petit à petit être enfin libéré de toutes ces violences racistes ↙️↙️↙️

Petite pensée émue pour tous ces #confusionnistes qui discutent sympathique avec les #fachos #racistes sur Diaspora, leur permettant ainsi de faire leur "show"...
Merci au #député #LFI Raphaël #Arnault de rappeler aux fameux #souverainistes de #gauche (oxymore) quelle est la base de la lutte contre le #fascisme, l' #extrême-droite.

Rappel : Il ne faut jamais débattre avec l’extrême-droite
https://medium.com/d%C3%A9penser-repenser/il-ne-faut-jamais-d%C3%A9battre-avec-lextr%C3%AAme-droite-f793840f65b5
(source image du post)

#Politique #FachoNoShow #RaphaëlArnault #UK #Royaume-Uni #Confusionnisme #Souverainisme

tina@diaspora.psyco.fr

Le Royaume-Uni met fin à l’exportation de milliers de bovins, porcs, chèvres, moutons, sangliers et chevaux vivants destinés à l’abattage ou à l’engraissement depuis ou via l’Angleterre, le Pays de Galles et l’Écosse.

Photo : CIWF. Des personnes abreuvent des veaux assoiffés destinés à l'engraissement.

La Farmers Union Wales (FUW) a soutenu le gouvernement britannique dans sa volonté, à condition que les agriculteurs britanniques soient protégés de la concurrence déloyale étrangère en exigeant des normes équivalentes pour les importations.
Mais...
La National Farmers Union (NFU) est plus prudente. Elle redoute que la Belgique, les Pays-Bas et la France, grands importateurs de moutons britanniques, se tournent vers des fournisseurs plus lointains, notamment en Europe de l’Est. :/

1,6 milliard d’animaux sont transportés chaque année au sein de l’UE et au-delà de ses frontières.

La France et l’Espagne, poussés par l’agro-industrie, se sont unis pour maintenir les exports d’animaux vivants.

« L’Union européenne ne peut pas continuer à faire des promesses creuses en matière de bien-être animal et à prétendre être un leader dans ce domaine. Elle doit prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ce commerce cruel ».

#Royaume-uni #politique #commerce #import-export #animal #viande-de-boucherie #souffrance

bliter@diaspora-fr.org

#SORTIR de l' #UE : mode d'emploi - #DroitMaturge

top

En pleine #campagne pour les #élections #européennes, le sujet du #frexit est évoqué par plusieurs #candidats.
Mais la #France a-t-elle le #droit de quitter l' #UnionEuropéenne ? à quelle condition ?

Ce sont les deux questions auxquelles je vous réponds dans cette nouvelle vidéo, en m'appuyant sur les #traités #européens et sur l'exemple du #Royaume-Uni.

00:00 Introduction
1:06 1. En #principe, tout le monde peut sortir
2:11 2. Un divorce par consentement mutuel
5:21 3. Éternelles négociations
6:39 4. Une majorité très qualifiée
7:30 5. Toute sortie est définitive

https://www.youtube.com/watch?v=bUypU0GJlyY
https://invidious.fdn.fr/watch?v=bUypU0GJlyY
#bardella #politique #actu #actualité #europe #macron #asselineau #glucksmann #zemmour #aubry #melenchon #marechal #news #vote #elections2024 #européennes2024 #brexit #vonderleyen #ursulavonderleyen #france #franceinsoumise

petitpain@diaspora.psyco.fr

Plaidoirie de Madame Monique Chemillier Gendreau ( #CIJ - 26/02/2024) 22' - #Palestine / #Israel

LA FORCE DU DROIT OU LE DROIT DE LA FORCE ?

« Sauvez les Israéliens contre eux-mêmes ».

C’est la conclusion de la magistrale plaidoirie de la juriste Monique Chemillier-Gendreau devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) le 26 février 2024. Une audience sur les conséquences juridiques de l’occupation israélienne dans les territoires palestiniens depuis 1967, à la demande de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

Toujours protégée par les États-unis, cette #occupation s’est toujours exercée en totale violation du droit international et au mépris des nombreuses résolutions des Nations Unies.

https://iv.nboeck.de/watch?v=UlXY2ibTRIw
https://www.youtube.com/watch?v=UlXY2ibTRIw

Éminente juriste (née en1935 ) Monique #Chemillier-Gendreau démontre implacablement dans cette #plaidoirie la totale illégalité de l’occupation des territoires palestiniens par Israël soutenu par les États-Unis.

... d’un accord entre les parties, celui-ci devra être conclu sous les auspices des Nations Unies, garantes du respect du droit, et non sous le parrainage arbitraire d’États tiers manquant d’objectivité.

Il s’agit d’abord du jus ad bellum, ce droit qui régit l’usage de la force par les États. Il comporte la norme majeure d’interdiction de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État [12].

https://aurdip.org/plaidoirie-magistrale-de-monique-chemillier-gendreau-a-la-cij/ /ou/ https://la-bas.org/la-bas-magazine/au-fil-de-la-bas/occupation-israelienne-la-plaidoirie-implacable-de-monique-chemillier-gendreau

Texte intégral de la plaidoirie de Madame Monique Chemillier-Gendreau, professeure émérite de droit public et de sciences politiques à l’Université Paris Diderot, donnée le lundi 26 février 2024 devant la Cour Internationale de #Justice au nom de l’Organisation de la coopération islamique (voir bas de page) concernant les « Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris #Jérusalem-Est » (source à partir de la page 35 fr - Compte rendu de la CIJ)

Mme CHEMILLIER-GENDREAU : Merci, Monsieur le président.

  1. C’est au nom de l’Organisation de la coopération islamique que j’ai l’honneur de me présenter devant vous ce matin. Et je reviendrai ici sur trois éléments de la situation sur laquelle vous aurez à rendre votre avis.

LES NÉGOCIATIONS EN COURS COMME OBSTACLE SUPPOSÉ À LA COMPÉTENCE DE LA COUR

  1. Quelques-uns des États participant à la présente procédure ont demandé à votre juridiction de décliner sa compétence. Ils estiment que l’avis demandé perturberait des négociations prétendument en cours entre les protagonistes, alors que ces négociations seraient le seul chemin vers la #paix [1].

  2. Mais il faut préalablement établir les faits. Les établir dans toute leur vérité est une condition indispensable à l’établissement de la justice. Y a-t-il des négociations en cours entre Israël et la Palestine ? La vérité sur cette question, c’est qu’il n’y en a plus. Il s’agit d’un mythe qui a été entretenu artificiellement longtemps, mais qui, à la lumière des événements, s’est effondré de l’aveu même des intéressés.

  3. La Cour est-elle en mesure d’établir la vérité sur ce point ? Certains participants à cette procédure ont soutenu que vous devriez décliner votre compétence en raison d’une supposée difficulté à accéder aux faits. Mais le dossier qui vous a été fourni par les services des Nations Unies eux-mêmes comporte tous les éléments sur lesquels vous pouvez fonder l’avis qui vous est demandé.

  4. Il est ainsi avéré que les accords d’Oslo remontent à 1993 et 1995, que leurs objectifs devaient être atteints au plus tard en 1999, que cette échéance n’a pas été tenue, que par la suite des réunions ont eu lieu à Charm el-Cheikh en 1999, à Camp David en 2000, et sont restées infructueuses. À partir de là, ni le redéploiement d’Israël ni le renforcement de l’autonomie de l’Autorité palestinienne ne se sont concrétisés.

  5. L’horizon des accords d’Oslo était lié au respect des résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité qui y sont explicitement mentionnées. Ce respect impliquait le retrait par Israël du Territoire palestinien occupé en 1967. L’article 18 de la convention de Vienne sur le droit des traités dispose que les États parties à un accord doivent s’abstenir d’actes qui priveraient ce traité de son objet et de son but. Or Israël, en implantant à marche forcée des colonies juives sur le territoire palestinien, a privé les accords d’Oslo de leur objet et de leur but.

  6. Et les responsables politiques d’Israël ont confirmé la mort des négociations en dénonçant les accords d’Oslo dès les années 2000, c’est-à-dire il y a plus de vingt ans. Ariel Sharon avait alors déclaré au journal Haaretz : « On ne continue pas Oslo. Il n’y aura plus d’Oslo. Oslo, c’est fini. » [2]

Plus récemment, le 12 décembre 2023, le premier ministre Benjamin Nétanyahou affirmait : « Je ne permettrai pas à Israël de répéter l’erreur des accords d’Oslo. » [3]

  1. Votre Cour reconnaîtra que nous sommes ici devant un cas particulièrement remarquable de manquement à la bonne foi. Israël, Membre des Nations Unies, est lié par les résolutions de cette Organisation ainsi que par les engagements particuliers qu’il a pris. Au mépris de tout ce corpus, cet État s’approprie le territoire de la Palestine, expulse son peuple et lui refuse par tous les moyens le droit à l’autodétermination. Vous avez eu l’occasion de rappeler dans votre arrêt de 2018 que, dès lors que des États s’engagent dans une négociation, « [i]ls sont alors tenus … de les mener de bonne foi » [4]. Or il apparaît que, dès son engagement dans les négociations d’Oslo, Israël a manqué à la bonne foi.

  2. Aussi n’y a-t-il aucun horizon de négociation qu’il faudrait protéger, mais seulement une guerre en cours et le refus des autorités israéliennes d’ouvrir toute perspective politique fondée sur le droit international. Voilà pourquoi l’argument selon lequel votre compétence pour rendre l’avis demandé ferait obstacle à une paix négociée est un argument sans fondement.

DES VIOLATIONS MASSIVES DU DROIT INTERNATIONAL NE PEUVENT PAS ÊTRE UN OBJET DE NÉGOCIATIONS

  1. Je voudrais maintenant, et ce sera mon second point, rester encore un moment sur la question des négociations pour faire à ce propos une remarque de fond. Les Palestiniens ne recouvreront pas leurs droits légitimes à travers une négociation bilatérale directe avec Israël. Il y a à cela deux écueils. Le premier tient à l’inégalité écrasante entre les deux parties. La Palestine est sous la domination militaire d’Israël et ses représentants sont dans une position de faiblesse structurelle. Dès lors, toute négociation est biaisée et le traité qui en résultera sera nécessairement un traité inégal.

  2. Le second écueil tient au fait que, dans les négociations qui ont eu lieu jusqu’ici, Israël a tenté de faire admettre par les Palestiniens des entailles aux droits fondamentaux qu’ils détiennent du droit international. La violation principale, source elle-même des autres violations, consiste dans le refus persistant qu’oppose Israël au droit du peuple palestinien à disposer de lui-même. À aucun moment depuis la fin du mandat britannique en 1947, les dirigeants d’Israël n’ont sincèrement admis qu’un État palestinien pouvait coexister auprès d’eux sur la terre de Palestine. Le premier ministre d’Israël a confirmé le 20 janvier dernier son opposition à une souveraineté palestinienne [5].

  3. Lorsque Israël a feint de négocier le droit des Palestiniens à devenir un État, c’était pour n’en concéder qu’une caricature : un pouvoir démilitarisé, enclavé, éclaté sur un territoire morcelé, avec un accès réduit à ses ressources naturelles. Et pourtant le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes a la valeur d’une norme de jus cogens. Il n’est pas un droit constitutif qui ne pourrait naître que de sa reconnaissance par Israël. Il est un droit déclaratif inhérent à la situation de peuple colonisé des Palestiniens. Il existe dès le moment où ce peuple a décidé de le revendiquer. De ce fait, et dans toute sa plénitude, ce n’est pas un droit négociable.

  4. Israël a occupé à partir de 1967 le territoire palestinien suite à une action militaire qui a été menée en violation de la règle centrale d’interdiction du recours à la force. Il occupe donc un territoire sur lequel il n’a aucun droit. Il doit s’en retirer. Cela non plus n’est pas négociable.

  5. En colonisant ce territoire, Israël viole l’interdiction du transfert de la population de la puissance occupante dans le territoire occupé [6]. Et le projet israélien est officiellement de persister dans cette illégalité. De 700 000 qu’ils sont actuellement en Cisjordanie et à Jérusalem, les colons doivent dépasser le million aussi rapidement que possible, annonçait le ministre Smotrich le 12 juillet 2023 [7]. Israël a officialisé cette violation en inscrivant dans sa loi fondamentale de 2018 le développement des colonies juives comme une valeur de base de la société israélienne. Pourtant, le droit international exige le démantèlement de toutes ces colonies. Nous sommes là encore devant une obligation qui n’est pas négociable.

  6. La sécurité des Palestiniens est gravement menacée. C’est par milliers qu’ils meurent sous les bombes israéliennes à Gaza depuis le 7 octobre. Et en Cisjordanie, selon les sources israéliennes, 367 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre, dont 94 enfants. Et 2 960 Palestiniens ont été arrêtés. Les sources palestiniennes estiment que ces chiffres sont fortement sous-évalués [8].

  7. Les #colons implantés en #Cisjordanie et à Jérusalem-Est exercent librement leur violence contre les Palestiniens. Ils y sont encouragés et des armes leur sont distribuées par l’État d’Israël lui-même [9]. La dépossession de leurs terres et la répression dont sont l’objet les Palestiniens se sont ainsi intensifiées depuis quelques mois. Et se développe une politique de discrimination constitutive d’ #apartheid. Toutes ces violations de droits fondamentaux doivent cesser. Une fois de plus, cela n’est pas négociable.

  8. Pour rendre l’avis attendu, votre Cour aura à se pencher sur la question de #Jérusalem. Cette ville n’a pas été incluse dans le territoire destiné à Israël par la résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations Unies proposant un plan de partage de la Palestine. Lors de son admission aux Nations Unies en 1949, Israël a solennellement accepté les principes de la Charte des Nations Unies et des résolutions votées par ses organes. Il y avait donc là reconnaissance du fait que Jérusalem ne lui était pas attribuée.

  9. Cependant, s’emparant de la ville par la force en 1948 pour la partie ouest et en 1967 pour la partie est, Israël en a fait sa capitale réunifiée en 1980. Depuis, Jérusalem-Est est soumise à une israélisation forcée par une intense #colonisation. Celle-ci est considérée comme irréversible par les responsables israéliens.

  10. Toutefois, Jérusalem-Est n’a pas d’autre statut que celui d’être un territoire occupé militairement par une puissance étrangère, comme l’ensemble du Territoire palestinien occupé depuis 1967. Israël doit s’en retirer au profit du peuple palestinien comme l’ont exigé constamment les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale [10]. Et les Lieux saints doivent être préservés et ouverts à la liberté de tous ceux qui souhaitent s’y rendre. Cela non plus n’est pas négociable.

  11. Ignorant ces impératifs du droit commun, Israël voudrait légaliser les actions illicites que je viens de mentionner en les inscrivant dans un accord. Or ce qui apparaît de l’analyse juridique de la situation, c’est que, sur la Palestine, Israël n’a aucun droit. Il n’a que des devoirs. Et de leur respect dépend la préservation de l’ordre public international fondé sur des normes communes et non dérogeables. La responsabilité de leur respect incombe aux #Nations-Unies, en charge du maintien de la paix. Elles ont été investies du dossier de la #décolonisation de la Palestine par l’échec du mandat confié au #Royaume-Uni. Elles sont la seule autorité à même de résoudre sur des bases conformes au droit la situation créée par cet échec depuis des décennies. Et s’il faudra bien que la paix découle d’un accord entre les parties, celui-ci devra être conclu sous les auspices des Nations Unies, garantes du respect du droit, et non sous le parrainage arbitraire d’États tiers manquant d’objectivité. 21. Ainsi la manière dont les choses seront menées à partir des conclusions de votre avis devra permettre que l’accord par lequel les Palestiniens seront rétablis dans l’intégralité de leurs droits respecte les normes fondamentales jusqu’ici objet de tentatives de contournement. Et si ce n’était pas le cas, le futur traité de paix tomberait sous le coup de la convention de Vienne sur le droit des traités qui dispose : « Est nul tout traité qui, au moment de sa conclusion, est en conflit avec une norme impérative du droit international général. » [11]

LA QUESTION DU STATUT DE L’OCCUPATION PAR ISRAËL DU TERRITOIRE PALESTINIEN

  1. J’en viens maintenant, et c’est mon dernier point, à la seconde question qui est posée à votre Cour par l’Assemblée générale des Nations Unies. Vous êtes interrogés sur le statut juridique de l’occupation et sur les conséquences juridiques qui en découlent. Vous aurez ainsi à examiner l’occupation par Israël du territoire palestinien à la lumière de tous les champs du droit international.

  2. Il s’agit d’abord du jus ad bellum, ce droit qui régit l’usage de la force par les États. Il comporte la norme majeure d’interdiction de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État [12].

  3. Or c’est bien par l’usage de la force qu’Israël a occupé la Palestine en 1967, comme l’ont rappelé sans relâche le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale. Cet emploi de la force est dirigé contre l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la Palestine, aujourd’hui reconnue dans sa qualité d’État par les Nations Unies. L’occupation est donc illégale à sa source même.

  4. Cette illégalité se manifeste aussi depuis 1967 par la manière dont a été conduite cette occupation. Elle enfreint en effet toutes les conditions posées par le droit de La Haye et de Genève à l’occupation militaire d’un territoire étranger. Ces conditions sont recensées par le Manuel du Comité international de la Croix-Rouge :

⎯ La puissance occupante ne peut pas modifier la structure et les caractéristiques intrinsèques du territoire occupé sur lequel elle n’acquiert aucune souveraineté. Israël n’a cessé de modifier à son profit ces caractéristiques.

⎯ L’occupation est et doit rester une situation temporaire. Israël occupe la Palestine depuis 66 ans et ses dirigeants affichent ouvertement leur intention de poursuivre indéfiniment cette occupation.

⎯ Israël doit administrer le territoire dans l’intérêt de la population locale et en tenant compte de ses besoins. Les besoins des Palestiniens sont cruellement méconnus.

⎯ Israël ne doit pas exercer son autorité pour servir ses propres intérêts et ceux de sa propre population. Toutes les politiques et pratiques d’Israël sont orientées au service des colons israéliens et au mépris des droits et intérêts des Palestiniens.

  1. Ainsi les conditions dans lesquelles Israël a développé l’occupation du territoire palestinien, conditions dont toutes les preuves se trouvent dans les rapports des Nations Unies, vous amèneront à conclure que cette occupation, par sa durée et les pratiques déployées par l’occupant, est un prétexte à un projet d’annexion. Celui-ci, officialisé pour ce qui est de Jérusalem, est mis en œuvre de facto pour la Cisjordanie. Quant à Gaza, la guerre totale qui y est menée et les projets annoncés par le Gouvernement d’Israël confirment la volonté de cet État de garder la maîtrise de ce territoire.

  2. Il résulte de ces constats, comme votre Cour ne manquera pas de le confirmer, que l’occupation par Israël du territoire palestinien est frappée d’une triple illégalité. Elle est illégale à sa source pour être en infraction à l’interdiction de l’emploi de la force. Elle est illégale par les moyens déployés, lesquels sont constitutifs de violations systématiques du droit humanitaire et des droits de l’homme. Elle est illégale enfin par son objectif, celui-ci étant de procéder à l’annexion des territoires palestiniens, privant ainsi le peuple de Palestine de son droit fondamental à disposer de lui-même.

CONCLUSION

  1. Je donnerai quelques réflexions pour finir cette plaidoirie. La violence infondée et impunie qu’Israël exerce sur les Palestiniens entraîne en réponse une autre violence dans un cycle infernal, celui de la vengeance, qui est toujours à l’avantage du plus fort. C’est l’enchaînement meurtrier qui se déroule tragiquement sous nos yeux. Pour le rompre, il faut un tiers impartial affirmant avec autorité ce que doit être l’application de la norme commune. Il revient à votre Cour, à l’occasion de l’avis que vous allez rendre, de ramener l’ensemble de ce conflit sous la lumière du droit.

  2. Ce droit permet de dire quelles règles doivent être appliquées à une situation critique, mais aussi quelles mesures peuvent être prises lorsque ces règles sont violées avec persistance. Je rappellerai ici que les conclusions de l’Organisation de la coopération islamique demeurent inchangées par rapport à celles de nos observations écrites et je me permets d’y renvoyer. Je rappellerai seulement que l’organisation que je représente demande à la Cour d’enjoindre à Israël de cesser toutes les violations qui ont été relevées ici et d’exiger des Nations Unies et de leurs États Membres qu’ils utilisent toute la gamme des mesures permettant de faire cesser la situation, ce y compris des sanctions contre l’État responsable.

  3. Et pour finir, je voudrais, Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les juges, vous citer les propos du contre-amiral israélien Ami Ayalon, qui a dirigé pendant plusieurs années le service du renseignement intérieur israélien. Son chemin personnel l’a amené à s’interroger sur la notion d’ennemi et à mesurer l’impasse où se trouve Israël en ayant choisi la répression violente pour accompagner son refus de la solution politique. Et il conclut une interview donnée il y a quelques semaines à un quotidien français en disant : « La communauté internationale devrait jouer un rôle bénéfique. Nous avons besoin que quelqu’un de l’extérieur nous éclaire sur nos erreurs. » [13]

Sauver les Israéliens contre eux-mêmes, voilà à quoi la communauté internationale contribuera à travers l’avis consultatif que vous allez rendre. Je vous remercie de votre attention.

[1] Voir les observations écrites des Fidji, p. 3-5 ; de la Hongrie, par. 2, 11-30, 39, 41 ; d’Israël, p. 3-5 ; du Togo, par. 7-9 ; de la Zambie, p. 2

[2] Haaretz, 18 octobre 2000.

[3] Le Monde diplomatique, janvier 2024.

[4] Obligation de négocier un accès à l’océan Pacifique (Bolivie c. Chili), arrêt, C.I.J. Recueil 2018 (II), p. 538, par. 86.

[5] Le Monde, 24 janvier 2024.

[6] Quatrième convention de Genève du 12 août 1949, art. 49, dernier alinéa.

[7] Magazine, 12 juillet 2023 (accessible à l’adresse suivante : https://tinyurl.com/26b24uz6).

[8] « Cisjordanie : l’autre guerre menée par Israël », Le Monde, 31 janvier 2023.

[9] « Ben-Gvir annonce la distribution prochaine de 10 000 armes aux volontaires israéliens dans les villes frontalières », Nouvelle Aube, https://www.yenisafak.com/fr/international/ben-gvir-annonce-la-distribution-prochaine-de-10-000-armes-aux-volontaires-israeliens-dans-les-villes-frontalieres-14005.

[10] Voir celles qui sont citées dans les observations écrites de l’Organisation de la coopération islamique, par. 357-404.

[11] Convention de Vienne sur le droit des traités du 23 mai 1969, art. 53.

[12] Charte, art. 2, par. 4.

[13] Le Monde, 25 janvier 2024.

L’Organisation de la coopération islamique regroupe cinquante-sept États membres et elle
est la voix collective du monde islamique. Cette organisation intergouvernementale a été créée suite
à l’incendie criminel en 1969 de la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem. C’est ainsi que la Charte de notre organisation mentionne parmi ses objectifs notre soutien au droit du peuple palestinien à créer son État souverain, avec pour capitale Al-Qods Al-Charif.

magdoz@diaspora.psyco.fr

La répression des militants écologistes, une « menace majeure pour la démocratie », dénonce l’ #ONU
https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/02/28/la-repression-des-militants-ecologistes-une-menace-majeure-pour-la-democratie-denonce-l-onu_6218920_3244.html
(accès limité)
Le rapport : en français .pdf

Dans un rapport publié mercredi, #MichelForst, le rapporteur spécial des #NationsUnies sur les défenseurs de l’ #environnement, s’inquiète d’une « nette augmentation de la répression et de la criminalisation » des actions pacifiques de #désobéissance civile en #Europe.

Le rapporteur spécial s’inquiète de la « réponse disproportionnée » de l’Etat à ces #manifestations pacifiques et d’une « nette augmentation de la #répression et de la criminalisation » de ces mouvements dans un nombre croissant de pays (France, #Allemagne, #Royaume-Uni, #Italie, #Espagne ou encore #Pologne).

Cette #criminalisation s’ancre d’abord dans le discours #politique et dans les récits médiatiques où les militants #écologistes sont de plus en plus souvent présentés comme une « menace pour la #démocratie ». En #France, le ministre de l’intérieur, Gérard #Darmanin, avait qualifié d’« #écoterrorisme » les heurts avec la #police lors des manifestations contre les #mégabassines à #Sainte-Soline, fin 2022, dans les Deux-Sèvres, avant d’engager la dissolution du mouvement des Soulèvements de la Terre, annulée ensuite par le Conseil d’Etat.

(En note, il est intéressant de rappeler ce que dit Camille Etienne sur la désobéissance civile et par ailleurs, ce que cache effectivement l'affaire des mégabassines, bien plus qu'une simple décision qui favoriserait quelques agriculteurs dits conventionnels, beaucoup plus même...)

dunoir@diaspora-fr.org

#Israel et ces #Complices #USA #Canada, #Italie, #Allemagne, l#Suisse, #Pays-Bas, #Australie, #Royaume-Uni, #Finlande, #France, #Japon, #Autriche #Roumanie #Colonialisme, #Guerre, #Famine #MediasDominants

La famine règne à Gaza, 10 États occidentaux suspendent leur financement à l’agence de l’ONU pour les réfugiés

10 pays dont la France, l’Allemagne et les USA, complices directs du génocide en définançant l’UNRWA

Le 26 janvier, la Cour Internationale de Justice, la plus haute juridiction internationale, a rendu une décision historique. Elle a reconnu, par 16 juges sur 17, que l’accusation de génocide à l’encontre du peuple palestinien par l’État d’Israël était juridiquement fondée, crédible et nécessitait une mise en accusation et une enquête approfondie.

Les médias occidentaux ont tout fait pour masquer l’importance de cette décision et le risque de génocide en cours. C’est la première fois qu’un État du bloc occidental est mis en accusation pour des faits aussi graves au XXIe siècle. Pourtant, Israël et ses alliés ont décidé d’allumer un contre-feu, pour détourner l’attention et accuser les palestiniens et l’ONU.

Dès le lendemain, un article paru dans le média états-unien Axios accusait l’UNRWA, l’agence de l’ONU qui aide les palestiniens, d’être «complice du terrorisme». Cette «enquête» prétendait que des employés palestiniens de cette agence humanitaire auraient pu participer à l’attaque du 7 octobre. Mais l’article ne se basait que sur les déclarations des services de l’armée israélienne. L’auteur de l’article a lui-même des liens directs avec Tsahal.

L’UNRWA emploie 13.000 personnes et vient en aide quotidiennement à plus de 2 millions de gazaouis. Sans elle, la population assiégée dans l’enclave palestinienne n’aurait quasiment aucun soutien de l’extérieur. L’accusation israélienne porte sur 12 employés, qui ont été immédiatement licenciés sans attendre la contre-enquête menée en interne. Pour 12 employés suspectés sur 13.000, la plupart des États occidentaux décident de suspendre leur financement à l’UNRWA.

Les États-Unis, le Canada, l’Italie, l’Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas, l’Australie, le Royaume-Uni, la Finlande, la France, le Japon, l’Autriche ou encore la Roumanie ont annoncé l’arrêt de leur participation. Concrètement, cela veut dire que même quand Israël est mise en cause par la plus haute cour internationale pour les plus graves crimes qui puissent exister, l’Occident continue de prendre fait et cause pour l’oppresseur et à accuser l’opprimé.

Quelques pays ont refusé cette manipulation grotesque et annoncé qu’ils continueraient à financer l’UNRWA : l’Irlande, la Norvège, la Turquie, le Luxembourg et l’Espagne. Que l’on se rende bien compte : l’écrasante majorité des pays occidentaux soutient matériellement les massacres commis par Israël, en fournissant des armes, en soutenant diplomatiquement les attaques et en maintenant des échanges économiques avec l’État colonial. Et dans le même temps, ces États coupent les vivres à une population qui souffre de famine.

Un article bouleversant de la CNN raconte l’horreur absolue qui règne à Gaza. Le reportage de cette chaîne américaine raconte le calvaire d’une mère de famille qui explique que «le sommeil est tout ce qui peut distraire ses enfants de la faim qui leur ronge le ventre», qu’elle mendie de la nourriture dans «les rues boueuses du sud de Gaza», que les enfants essaient d’obtenir un maigre repas pas jour. Cet article raconte la maladie, les enfants aux visages jaunes, les vertiges, la diarrhée, l’eau sale consommée par les réfugiés.

«Lorsque les camions de secours arrivent dans la bande, les gens se grimpent les uns sur les autres pour récupérer de l’aide. Les enfants vivant dans la rue, après avoir été forcés de quitter leur foyer à cause des bombardements israéliens, pleurent et se battent pour du pain rassis» relate également CNN, qui évoque cet âne tué pour le manger, les habitants morts sous les bombes en cherchant de l’eau, les gens sont obligés d’abattre des arbres pour obtenir du bois de chauffage, les mouches qui propagent des maladies… Ce tableau cauchemardesque évoque les pages les plus sombres de l’histoire humaine.

Le chef des secours d’urgence de l’ONU déclare que 400.000 gazaouis sont frappés par la famine. Les experts des droits de l’homme de l’ONU avertissent qu’«Israël détruit le système alimentaire de Gaza et utilise la nourriture comme une arme contre le peuple palestinien».

«Nous ne pourrons pas gagner la guerre si nous ne détruisons pas l’UNRWA. Et cette destruction doit commencer immédiatement» expliquait Noga Arbell, ancienne responsable du ministère des affaires étrangères devant le Parlement Israélien au début du mois de janvier.

La famine est une méthode de guerre consciente et délibérée pour détruire les gazaouis. En lançant des accusations infondées, en criminalisant les organismes humanitaires, Israël est en train de parvenir à ses fins. Avec le soutien de nos dirigeants.

magdoz@diaspora.psyco.fr

Soupçons sur l' #Unrwa : plusieurs pays et donateurs suspendent leurs aides à l'ONG • FRANCE 24
https://yt.artemislena.eu/watch?v=vH85m7rN1IA

#États-Unis, #Canada, #Australie, #Royaume-Uni, #Italie, #Finlande, #Pays-Bas, et #Allemagne. Plusieurs pays ont annoncé suspendre leur financement à l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à la suite d'allégations selon lesquelles son personnel aurait été impliqué dans les attaques du Hamas contre Israël du 7 octobre. Les précisions de notre correspondant à Jérusalem, Ludovic de Foucaud.

Donc soupçons = coupable et donc sanction immédiate. Sans enquête, sans jugement, sans preuve.
Mais je suppose que Israël n'avait aucune volonté de décrédibiliser l' #ONU après le jugement de la plus haute cour de justice au monde, la #CIJ, qui alerte sur la possibilité de #génocide à #Gaza...
Comme à chacune de ces actualités, c'est encore en #Occident, qu'est à chercher le plus infâme, le plus puant....

part_of_you@diaspora.psyco.fr

Si nous étions une vraie démocratie soutenant la souveraineté des peuples ! Si la #France n'était pas soumise à la #mafia Rothschild à qui l'Angleterre a promis la Palestine dans la Déclaration Balfour de 1917 :

La Déclaration #Balfour de #1917 est une lettre ouverte datée du 2 novembre 1917 et signée par Arthur Balfour, le secrétaire d'État britannique aux Affaires étrangères (the Foreign Secretary). Elle est adressée à Lord Lionel Walter #Rothschild (1868-1937), personnalité éminente de la communauté juive britannique et financier du mouvement sioniste, aux fins de retransmission.

Par cette lettre, le #Royaume-Uni se déclare en faveur de l'établissement en #Palestine d'un projet national (présenté comme « un foyer national pour le peuple juif », traduction de « a national home to the Jewish people »). Cette déclaration est considérée comme une des premières étapes dans la création de l'État d' #Israël.
[...]

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9claration_Balfour_de_1917
#Histoire #sionisme
#Palestine #Israel #apartheid #Israël

bliter@diaspora-fr.org

La #raison #fondamentale des #guerres du #monde - #JustinCurieux

top

Je vous invite à partir en #voyage à la #découverte d'une vérité expliquant les principales #tensions #actuelles dans le #monde ( #Ukraine et #Taïwan) ainsi que le comportement des #nations dans l' #histoire. Nous parlerons du #Royaume-Uni, des #USA, de la #Russie ainsi que de la #Chine.
Pour finir, je vous parlerai d'un #endroit #méconnu et pourtant d'une très grande importance pour l' #avenir du #monde.

https://www.youtube.com/watch?v=OneM78_IDIw

part_of_you@diaspora.psyco.fr
magdoz@diaspora.psyco.fr

Le Royaume-uni confronté à une série de grèves avant Noël
https://fr.euronews.com/2022/12/13/le-royaume-uni-confronte-a-une-serie-de-greves-avant-noel
#Royaume-Uni #Grande-Bretagne #Thatcher #Néolibéralisme #Brexit #Grève #Frexit #UE #EU

Un paquet de grèves arrive, dans plein de secteurs, chez les #Britanniques.
Ils sont où les #frexiteurs, pour en parler ?
Le Brexit n'est pas la cause, mais il n'a rien arrangé non plus.

Rester dans l'UE est la solution ? Non. Mais la quitter ne changera plus rien non plus; trop tard : le #Pétrole ne coulera pas plus pour autant.
L' #Économie mondiale par L' #OCDE continue de décider de tout... Et le #capitalisme est à l’œuvre, de toute façon.

En #Europe, on doit surtout éviter qu'une guerre localisée ne dégénère en #guerre générale... Et ça, c'est pas gagné... Rappelons que le RU est un grand acteur de l' #OTAN dans cette guerre, sorti de l'UE ou non...

#Politique #Grève

fiel@diaspora-fr.org

👑 Tout le monde ne pleure pas les monarques

https://contre-attaque.net/2022/09/19/tout-le-monde-ne-pleure-pas-les-monarques/

#Angleterre #G-B #Europe, #Inégalités, #Médias-dominants

Une #propagande abrutissante s’est emparée du #Royaume-Uni et parasite le reste du monde depuis 10 jours. L’humanité entière est invitée à pleurer une nonagénaire anglaise décédée paisiblement après une vie de privilèges absolus.

Les chaînes de télé, en Angleterre comme en #France et ailleurs, nous imposent en direct chaque jour des images du cercueil, des reportages sur la famille royale, des éloges de la #reine. Jusqu’à la nausée. Comme s’il n’y avait pas de sujets vraiment importants.

En Angleterre, aucune contestation n’est permise. Les syndicats ( #collabos) ont suspendu leurs grèves pour «rendre hommage à la reine». Les personnes qui protestent contre la #monarchie sont immédiatement #arrêtées par la #police. La communion doit être totale derrière les #monarques.

**Heureusement, de nombreuses initiatives dans tout le Royaume-Uni prouvent que tout le monde ne pleure pas la reine. Les supporters du #CelticdeGlasgow ont invité ceux qui détestent la famille #royale à taper dans leurs mains. Des lettre géantes contre le roi sont apparues en Irlande du Nord. ( #Irlandedunord #Irlande) Des #banderoles et des #graffitis apparaissent dans plusieurs villes. L’anagramme #FTQ, « #FucktheQueen », se répand. C’est de l’auteur anglais #Shakespeare que nous vient la célèbre tirade : «Si nous vivons, nous vivons pour marcher sur la tête des #rois».

Quelques photos d’expression récentes Outre-Manche, en ce jour de funérailles officielles. *(désolé je n’ai pas le lien, si de votre coté internet marche mieux, je vous en prie …)

aureliabrunet@libranet.de

[VOYAGE] Mon road-trip en Ecosse

J'ai été absence sur le réseau depuis quelques semaines, et pour cause...
Je reviens d'un road-trip en Ecosse.
Deux semaines exceptionnelles à traverser le Fife en train, en bus et à pied.

Je ne pensais pas en partant voir et faire autant de choses dans mon voyage.
Marcher, grimper des collines, visiter...
Et le pire, c'est que j'ai aimé ça !

J'hésite encore sur la façon de retranscrire ce que j'ai vécu. Un blog, des posts avec photos...

En attendant, voici le premier pas de mon voyage, qui débute dans une gare bien connue de notre hexagone.

C'est moi où les halls de gare sont monumentaux avec leur poutrelles en acier ?!

#voyage #road trip #Roadtrip #train #Ecosse #ecosse #travel #ontheroadagain #bus #randonnée #Royaume-Uni #gare #vacances

fiel@diaspora-fr.org

image : 1675 LA REVOLTE DES BONNETS ROUGE : LA MISSION « CIVILISATRICE » DE LA FRANCE EN BRETAGNE !

Histoire populaire de l'impôt

#Arte

Parie 1
Du Moyen Âge aux révoltes populaires qui agitent aujourd’hui la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, une passionnante histoire comparée de l’impôt, reflet des transformations de l’État et de la relation des citoyens à ceux qui les gouvernent.

Après plusieurs siècles de #soulèvements populaires réguliers contre les #taxes royales, la #Révolution française consacre le principe de l’égalité devant l’impôt et transfère le pouvoir fiscal à une chambre élue. Au XIXe siècle, les nations européennes empruntent massivement pour financer la révolution industrielle. Mais comment rembourser la dette ? À côté des taxes sur la #propriété et sur la #consommation qui étouffent #ouvriers et #paysans, le #Royaume-Uni adopte l’impôt sur le revenu en 1848. L’Allemagne suit vingt ans plus tard, la France, en 1914. Ces dernières entérinent sa progressivité – que les plus fortunés s’empressent de contourner en transférant leurs #capitaux en #Suisse – au lendemain de la Grande Guerre, tandis que la "hache de Geddes" (du nom du ministre conservateur Eric Geddes) s’abat sur les dépenses publiques britanniques. Après l’horreur de la Seconde Guerre mondiale, l’État-providence s’impose : #France, #Allemagne et #Royaume-Uni se dotent de systèmes de #protection-sociale. La création du marché économique européen entraîne la généralisation progressive de la #TVA, initialement française. En 1982, sous #Mitterrand, l’instauration de l’impôt sur les grandes fortunes relance l’ #évasion-fiscale. Partout ailleurs, le tournant n#éolibéral se prépare…

Consentement et évitement
"Gilets jaunes", partisans du #Brexit, perdants de la réunification : avec pour point de départ ces colères qui traduisent, souvent sur fond de contestation de l’impôt, la #crise de nos #démocraties, ce documentaire de Xavier Villetard (André Malraux, l’épreuve du pouvoir), coécrit avec l’historien Gérard Noiriel, remonte le cours des #luttes qui ont opposé, depuis le Moyen Âge, les #peuples français, allemand et britannique à leurs #gouvernants en matière fiscale. Entre privilège des puissants et ambitions redistributives, entre consentement et évitement, ces deux chapitres mêlent archives et éclairages (d’anciens ministres, comme George Osborne, Éric Woerth ou Wolfgang Schäuble, de députés, d’inspecteurs des finances, d’économistes…) pour décrypter la tumultueuse histoire d’un outil qui est le miroir des métamorphoses de l’État et de la société.

Parie 2 : https://www.arte.tv/fr/videos/099709-002-A/histoire-populaire-des-impots-2-2/
Du Moyen Âge aux #révoltes #populaires qui agitent aujourd’hui la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, une passionnante #histoire comparée de l’ #impôt. Arrivée au pouvoir en 1979, Margaret #Thatcher applique les théories économiques de #Hayek : #privatisations, retour à l’ #État minimum", baisse des impôts sur les revenus les plus élevés et les entreprises.

Si les #mineurs en #grève échouent à la faire plier, c’est sur la " #poll-tax", une taxe d’habitation identique pour tous, que la Dame de fer finira par trébucher. Dans l’Allemagne réunifiée, les citoyens de l’Est, soumis à la fois à l’impôt et aux conséquences du démantèlement de leur système social, souffrent du passage à l’économie de marché. Dans une France
elle aussi submergée par la vague #néolibérale et le creusement des #inégalités, la #CSG (contribution sociale généralisée), vouée à financer la #Sécurité-sociale, entaille le principe de la progressivité. La construction européenne, avec la libre circulation des capitaux et la monnaie unique, met en concurrence les systèmes fiscaux nationaux. C’est le boom des niches – et de l’optimisation – fiscales. Victimes des #délocalisations, puis des #politiques d’ #austérité nées de la crise de 2008, de nombreux #Européens basculent dans la #précarité et, pour certains, dans le #populisme.

my_pal_jm@diasp.org

Bureau de #Zelensky : Boris #Johnson sommé d'arrêter les négociations avec la Russie

Офис Зеленского: прекратить переговоры с Россией приказал Борис Джонсон

Le bureau du président de l' #Ukraine a annoncé que les négociations entre #Kiev et #Moscou s'étaient arrêtées en raison des pressions exercées par le Premier ministre britannique Boris Johnson lors de sa visite inopinée à Kiev le 9 avril.

Cela a été raconté par la publication "Ukrainian Truth". Selon le rapport, Johnson est arrivé à Kiev pour une visite surprise, apparemment pour "exprimer sa solidarité" et annoncer une aide financière et militaire à l'Ukraine "dans sa lutte contre l'agression russe".

« Lors d'une rencontre avec Zelensky, le Premier ministre britannique lui a demandé de ne pas poursuivre les négociations qui se déroulaient en Turquie, insistant sur le fait que « Poutine doit être vaincu », écrit le journal ukrainien.

Zelensky "a pris sous le bonnet"

La position publique de Zelenskiy sur les négociations avec la Russie a radicalement changé après cette visite. Quelques jours seulement avant la rencontre avec Johnson, le président ukrainien a déclaré qu'il n'y avait pas d'alternative aux négociations avec la Russie et qu'il fallait les poursuivre.

Il est possible que le changement d'humeur de Zelensky ait également été influencé par un soutien accru des pays de l'OTAN via la fourniture d'armes.

Rappelons que vendredi dernier, le 6 mai, il a déclaré que les négociations avec la Russie ne reprendraient qu'après que les troupes russes aient complètement quitté l'Ukraine et "renvoyé" dans le pays tous les Ukrainiens évacués vers la Russie.

"Guerre par procuration"
Plusieurs groupes anti-guerre en Occident, y compris au #Royaume-Uni, ont immédiatement déclaré qu'une « guerre par procuration » se déroulait en #Europe.

Ainsi, le 7 mai, la campagne britannique Stop the War a organisé une action "Journée internationale d'action pour la paix en Ukraine", exigeant la reprise immédiate des négociations entre les parties en conflit.

L' organisatrice de la campagne Lindsey #Herman a déclaré que "le gouvernement britannique est devenu un obstacle à la paix en Ukraine, encourageant la poursuite de la guerre avec d'énormes livraisons d'armes et une rhétorique incendiaire".

Selon elle, le conflit en Ukraine "se transforme en une guerre par procuration entre la Russie et l' #OTAN".

Une position similaire a été prise par le groupe anti-guerre #CODEPINK aux États-Unis, qui a remis en question le financement par l'administration #Biden des forces armées ukrainiennes et le manque d'initiatives de paix, qualifiant la guerre en Ukraine de "guerre par procuration de l'OTAN contre la Russie".

L'exactitude des conclusions des personnalités publiques a été confirmée par une déclaration conjointe des États-Unis et de leurs alliés de l'OTAN, faite à la suite de la réunion des pays du #G7. Il déclare qu'ils (le G7) "ne laisseront jamais la Russie gagner une guerre contre l'Ukraine".
Prêt à dépenser

La déclaration finale à la fin de la réunion du G7 indiquait que 24 milliards de dollars avaient déjà été fournis à l'Ukraine par la communauté internationale.

Le Royaume-Uni a promis 1,6 milliard de dollars d'aides nouvelles, portant son "coût" total à plus de 3 milliards de dollars.
Les États-Unis ont fourni pour 4 milliards de dollars d'armes à l'Ukraine, tandis que l'administration Biden demande au Congrès américain 33 milliards de dollars supplémentaires d'aide à l'Ukraine, dont 20 milliards de dollars iront à l'armement et à l'assistance militaire.

En #Chine, soit dit en passant, ils estiment qu'au lieu d'encourager les deux parties à surmonter les difficultés et à poursuivre les négociations pour parvenir à des « résultats pacifiques », les États-Unis et leurs alliés « attisent les flammes des conflits régionaux et pêchent en eaux troubles », au risque de la vie de millions de personnes au nom de leurs intérêts étroits.

https://www.pravda.ru/world/1707747-peregovory_s_rossiei/

#guerre #ukraine #russie
#politique #société #dictature #fascisme #censure #manipulation #démocratie #oligarchie #questionner #comprendre #agir #revolution #MondeDAprès #résistance #complot #complotisme #capitalisme #escroquerie #corruption #terrorisme #exclus